Cause, Paraître, Point de vue et lentille
 

Ecrit par Sechy, le 22-06-2020 21:45

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Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Bêtise, Bouche, Capitalisme, Catastrophe, Chaos, Chimère, Christ, Commodités, Conflit, Confort, Conscience, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Feu, Foi, Gratuit, Grégaire, Guerre, Haine, Humain, Histoire, Information, Instant, Intelligence, Intérêt, Jardin, Juif, Karma, Langage, Langue, Liberté, Logique, Matrice, Méditation, Mental, Messianisme, Morale, Mort, Mot, Mystère, Narcisse, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Pied, Pierre, Poids, Porte, Pouvoir, Privilège, Puce, Race, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Serpent, Sexuel, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Tautologie, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Virus, Viscères, washingtonisme, Yokaï

 
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Cause, Paraître, Point de vue et lentille
L’œil est symbole de la raison présente sur le
billet de un dollar, et sur les
« commandements » droits de l’hommistes.
L’œil orgueil humain qui prétend « tout voir »,
mais, ici-bas, et à l’aide de prothèse ou d’outil.
l’œil unique du billet de 1 dollar se veut
connaissance divine, faisant ainsi de l’argent
« l’autre face de Dieu » selon le concept
de Jacques Attali, l’argent est, pour certains,
alors devenu le « Grand Architecte de l’Univers ».
 
LE REGARD PERÇANT : L’OPINION ALLUMEUSE, ET DE
NOS JOURS DE MONDIALISME LA VISION PANOPTIQUE,
COMME ZEUS (du moins, pour l’oligarchie…)


Ce monde de Big Brother est celui du NARCISSISME : une privilégiation abusive de l’IMAGE-ÉCRAN offerte à l’autre : le social et ses réseaux informatiques, et l’image de soi par le détour de l’autre, double fausse vraie Nature ! C’est-à-dire une coïncidence de la chose et du mot qui fait estimer l’opinion à la seule mesure de son apparition dans l’espace-temps : l’existence d’une REPRÉSENTATION, dont le narcissisme, l’ego ou ‘je’, tient lieu de garantie de réalité et de valeur (J’ai ceci ou cela, j’ai une idée, alors c’est intéressant, c’est génial).

IMAGE-ÉCRAN = REFUGE DANS LES IMAGES VISIBLES.
LA NUIT, CE QUI EST INVISIBLE OU NON-IDENTIFIABLE FAIT PEUR À CE MONDE QUI « S’ÉCLAIRE » 24H SUR 24H EN TOUS CONNECTÉS ET EN « SMART ».
Le virus rode, les terroristes rodent, le Co-VID 19 rode : IL EST DANS LA MAISON (ou le pays) : l’assassin se trouve n’être ni dans les alentours de la maison (ou du pays), ni dans la pièce même, mais QUELQUE PART DANS LA MAISON OU DANS LE PAYS. Voilà qui illustre parfaitement la peur et son objet qu’on tente de « masquer » par des masques d’un illusoire dérisoire crétinisant encore plus les êtres humains ; une réaction de panique ou de peur à l’égard de quelque chose qui n’est ni loin ni près mais loge en une indéterminable proximité, parce que possiblement dans l’air. C’est-à-dire que c’est le sort de toute Réalité que d’être potentiellement PANique, parce qu’elle est proche dans l’illusion de l’espace-temps. On retrouve cette PANique dans la série La Servante écarlate, avec son : « Béni soit le jour »

Ce monde ne jure que par la raison, l’éclairage, parce qu’il a peur de la NUIT, DE L’OBSCURE, IL A PEUR DE L’INVISIBLE, DU MYSTÈRE, DE CE QUI EST REDOUTABLE, SI FAMILIER ET INOFFENSIF QU’IL PUISSE ÊTRE, DANS LA MESURE OÙ IL NE PEUT PAS ÊTRE IDENTIFIÉ SUR-LE-CHAMP À COUP SÛR, D’OÙ PAR EXEMPLE LA FORTUNE DE L’ÉTAT WINNERISTE D’ISRAËL DANS L’INDUSTRIE DU SÉCURITAIRE. La PANique sera toujours celle du DERNIER MOMENT, COMME LA MORT (A-Mour : du A privatif et mort : privation de mort).
Ainsi, ce n’est pas le Seul Réel qui engendre la peur, MAIS LE TEMPS QUI COULE : LA PROXIMITÉ, L’ESPACE, ENGENDRE LA PEUR. Le temps de la PANique est celui qui sépare le Réel de sa réalisation.
MAIS, LA PEUR NE PEUT SURVENIR QUE SI LE MONDE EST TOUT PRÈS.
OR, QU’EST-CE QUE LE MONDE ? QU’EST-CE QUE L’AUTRE ? IL N’EXISTE QUE LA PEUR DE CE QUE L’AUTRE PEUT FAIRE, DIRE, OU PENSER. LÀ ENCORE C’EST DU TEMPS QUI COULE, À TRAVERS LA « RAISON » (l'œil) !


Avant TOUT : DE QUI A-T-ON PEUR ?
MAIS DE SOI-MÊME. Maupassant écrit dans Lui ? : « J’ai peur de moi ! J’ai peur de la peur ». Et pour MASQUER cette peur, LES HUMAINS FONT DU COMMERCE (échange, circulation, achat, vente…)
La psychanalyse (copyright Sigmund Freud) avec des suiveurs comme Alice Miller, tentent de « manier » ce qu’ils appellent le « subconscient », soit les influences de la vie sensible liée aux cinq sens du mental, mais ils ne parlent jamais du « superconscient » ou Éveil, c’est-à-dire des influences du Soi sur l’âme, qui viennent d’en haut et non du spatio-temporel, concept mental. Il y a confusion de la conscience conceptualisante, qui relève des sens, de la quantité, et du spirituel qui est de la Conscience éternelle, le qualitatif. Un couvent a été fermé au Mexique parce que la direction spirituelle y était essentiellement la psychanalyse. Freud raisonne comme Teilhard de Chardin qui présente un évolutionnisme en géométrie euclidienne de la ligne droite entre un Alpha et un Oméga final dans un temps artificiel, décidé par un mental humain. Freud voudrait « violer » les mystères, les posséder, en les éclairant.

La psychanalyse, n’est pas le Retournement de la Lumière au sens de « s’analyser », chose paradoxale et impossible puisque la recherche de sa propre identité est une entreprise vaine en son principe, elle est paradoxale car il est impossible de jamais identifier ce qui est le Seul Réel, lequel est précisément, pour être SANS DOUBLE, ce qui demeure réfractaire à toute entreprise d’identification.
La queste de sa propre identité s’achève à la mort terrestre. L’Univers étant « un ensemble non clos d’objets non identifiables » (une définition du Seul Réel), puisque Nous sommes DEDANS.
Le Seul Réel INSOLITE PAR NATURE, parce que le cour(s) ordinaire (des choses) est lui-même constamment extra-ordinaire en tant qu’idiotès ou singularité, SEUL, unique.
Paradoxale psychanalyse puisque nécessitant la dualité sujet-objet…

Le Retournement de la Lumière (ou le « QUI SUIS-JE ? » de Ramana Maharshi), aussi dans le Chan ou Zen, consiste à regarder d’où vient la pensée et À QUI ELLE EST surtout, ce qui n’a rien à voir avec la pratique freudienne des manifestations conscientes-inconscientes et pulsionnelles. Dans la pratique du Chan, la psychanalyse viendrait APRÈS le « voir l’Essence » (le Soi ou Conscience infinie, supérieure), psychanalyse qui cherche seulement à déceler les racines inconscientes des manifestations conscientes, dualité aussi très occidentale. Car pour pouvoir avoir une vision neutre ou objective du contenue de la conscience, il faut d’abord s’être établie « au Centre » dans l’Essence, dans la non-dualité, l’intuition ou le spontané, le non-mental qui calcul et analyse, ce que j’appelle « Cour », et que Ramana Maharshi, et bien d’autres, appellent ‘Je’, celui de la super Tautologie : « Je suis ce JE SUIS ». Évidemment tout cela ne sont que des mots, si ce n’est pas vécu, dans l’Instant, c’est stérile… Il faut avoir été soi même, ou Vrai, au moins une fois dans sa vie, et ce Vrai ne peut qu’être LA MORT (l’A-MOUR : privation de mort).

Ce monde actuel de l’INFORME-ATION révèle la PANique qui en est son GRAND SYMPTÔME, par le seul principe énoncé dans ces deux grandes questions : « QU’EST-CE QUE C’EST ? », et « QUI EST-CE ? » ; questions que l’on retrouve dans LE MONDE DU FRIC/FLIC : les noms-les-formes dans les deux cas.

Si la peur n’est engendrée que lorsque « le monde est tout près », ce « monde » n’existe pas dans le sommeil profond. La peur que l’on ressent est comme celle du mal que l’on ressent chez l’autre, c’est son propre mal ou sa propre peur (Ramana Maharshi, entretien 453 du 8-2-1938). « La distinction du bien et du mal est à l’origine du péché. On projette hors de soi son propre péché et, par ignorance, on le surimpose sur l’autre [comme la peur, tout aussi contagieuse]. La meilleure voie, c’est celle qui permet d’atteindre l’état dans lequel il n’y a plus de distinction [dans l’introuvable où il n’y a rien à trouver ou identifier, ce qui fait peur à ce monde].
Voyez-vous le bien ou le mal dans votre sommeil ? N’existiez-vous pas dans votre sommeil ? Restez comme dans le sommeil, même à l’état de veille [ce que j’appelle « Cour »], demeurez le pur Soi et ne vous laissez pas contaminer par ce qui se passe autour de vous [c’est moi qui souligne].
De plus, vous aurez beau vouloir conseiller les gens, ils ne changeront probablement pas. Soyez vous-même dans le bien et restez silencieuse. Votre silence aura plus d’effet que vos paroles ou vos actes. […] Où se trouve le monde et où va-ton en se retirant ? Prend-on un avion pour s’envoler au-delà de l’espace ? Est-ce cela se retirer ?
Le fait est que le monde n’est qu’une idée. Dites-moi : Êtes vous dans le monde ou le monde est-il en vous ? »

Le personne répond qu’elle « fait partie du monde ».
- Maharshi : Voilà l’erreur. Si le monde existe indépendamment de vous, vient-il vous dire qu’il existe ? Non, vous voyez qu’il existe, mais vous ne le voyez qu’à l’état de veille et non pas quand vous dormez profondément. S’il avait une existence indépendante de la vôtre, il devrait vous le dire et vous devriez en être consciente même dans votre sommeil profond ».
Important, important entretien 453.
La personne répond qu’elle prend conscience du monde dans l’état de veille.
- Maharshi : Prenez-vous d’abord conscience de vous-même, puis ensuite du monde ? Ou bien, prenez-vous conscience d’abord du monde et ensuite de vous-même ? Ou prenez-vous conscience des deux simultanément ?
- La personne : Je dirais que je prends conscience des deux simultanément.
- Maharshi : Avant de prendre conscience de vous-même, étiez-vous ou n’étiez-vous pas ? Admettez-vous votre existence continue avant et au moment où vous prenez conscience du monde ?
- La personne : Oui.
- Maharshi : Si vous existiez depuis toujours, pourquoi n’êtes-vous pas consciente du monde en sommeil profond si icelui a une existence indépendante du Soi ?
- La personne : Je prends conscience de moi-même et du monde également.
- Maharshi : Vous prenez donc conscience de vous-même. Qui devient conscient de qui ? Y a-t-il deux Soi ?
- La personne : Non.
- Maharshi : Vous voyez alors qu’il est faux de supposer que la conscience passe par différentes phases. Le Soi est toujours conscient. Quand le Soi s’identifie à celui qui voit, il voit les objets. La création du sujet et de l’objet est la création du monde. Sujets et objets sont des créations de la pure Conscience. Vous voyez des images bouger sur un écran de cinéma. Quand vous portez votre attention sur les images, vous n’êtes pas consciente de l’écran. Pourtant les images ne peuvent pas être vues en l’absence de l’écran. Le monde équivaut aux images et la Conscience à l’écran. La Conscience est pure. Elle est identique au Soi qui est éternel et immuable. Éliminez le sujet et l’objet, et seule demeurera la pure Conscience.

La personne toujours dubitative répond que le monde existe dans son sommeil, même si elle n’en est pas consciente, parce que « les autres » en sont conscients.
- Maharshi : Vous le disent-ils quand vous dormez ou êtes-vous consciente des autres en train de voir le monde dans votre sommeil ?
- La personne : Non. Mais Dieu est toujours conscient.
- Maharshi : Laissez Dieu tranquille. Parlez pour vous-même. Vous ne connaissez pas Dieu. Il n’est que ce que vous pensez qu’Il est. Est-Il séparé de vous ? Il est cette Conscience pure dans laquelle toutes les idées se forment. Vous êtes cette Conscience ».

« Cette Conscience » : il y en a qui en ont fait un business et un utilitarisme destructeur sur Terre… Utilitarisme appelé « mental » : celui qui ment à AL ou EL le divin, mental ayant l’étymologie de mentir.
 
 

Dernière mise à jour : 22-06-2020 22:10

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