OCCIDENT étymologie de CHOIR
 

Ecrit par Sechy, le 24-01-2021 02:05

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Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Occident, Oligarchie, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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OCCIDENT = le Soleil tombant
OCCIDENT = la « guerre froide » : les États-Unis
toujours en guerre pour la « paix ».
OCCIDENT = les « pays développés » (pays riches),
soit l’univers humain terriblement LOURD, avec
preuves telles : aviation, argent et autres
drogues pour « s’envoyer en l’air » et consommer.


LA GRANDE MENACE.
 
 
L’OCCIDENT COMMENCE SES RAVAGES À L’AVÉNEMENT
DU CAPITALISME : ENTRE LE 15è ET LE 18è siècle.

Nul ne connaissait la population entière du globe entre le 15è et le 18è siècle.
Des tentatives furent pratiquées : la méthode régressive, à reculons, pour aboutir à la conquête du Nouveau Monde (les Amériques, dont celle des Peuple du Soleil : Incas, Aztèques, etc.), soit au lendemain des ravages par l’Occident : 10 à 15 millions d’êtres, qui se seraient appauvris encore jusqu’à 8 millions au 17è siècle, et qui ne progressera à nouveau qu’à partir du 18è siècle.

Selon des chercheurs de l’école de Berkeley, vers 1500 il y aurait dans l’Amérique entière de 80 à 100 millions d’êtres. Mais nul n’y croira aveuglément, malgré les témoignages d’archéologues et de chroniqueurs de la conquête des Conquistadors espagnols et portugais dont P. Bartolomé de Las Casas.
Ce qui est certain, c’est qu’après les ravages des occidentaux Conquistadors chez les Peuples du Soleil, l’effondrement biologique dut colossal : probablement de 10 à 1, soit assurément gigantesque et sans commune mesure avec la Peste Noire et les catastrophes qui l’accompagnèrent dans l’Europe sinistrée du 14è siècle.
La dureté d’une guerre cruelle et impitoyable et le colonialisme européen d’une lourdeur invraisemblable ont leur part de grande responsabilité.

Cependant déjà à cette fin du 15è siècle les Peuples du Soleil eurent une démographie fragile, en particulier à cause de l’absence de tout lait animal de substitution, ce qui obligeait la mère à nourrir son enfant jusqu’à trois ou quatre ans et, en supprimant la « fertilité » féminine pendant ce long allaitement, rendait précaire toute vie démographique fragilisée.
Or cette masse des Peuples du Soleil ou Amérindiens en équilibre instable a, par la pénétration chez elle des Occidentaux, subit une série d’attaques microbiennes épouvantables où à côté en 2020=X le virus Covid-19 est une rigolade d’ingénierie sociale du politisme étatique du régime ; cette série d’attaques microbiennes sera identique à la présence des Blancs dans le Pacifique, au 18è siècle et surtout au 19è siècle, qui se déchaînera de façon dramatique.

Maladies : virus et bactéries et parasites importés d’Europe et d’Afrique, ont été plus rapides à se propager que les animaux, les plantes et les humains venus eux aussi venus de l’autre rive de l’Atlantique.
Les peuples amérindiens qui n’étaient adaptés qu’à leurs propres agents pathogènes, ont été totalement désarmés devant ces périls venus de l’extérieur.
À peine les Européens eurent-ils touché le « Nouveau Monde » (pour eux), que la variole est à l’œuvre à Saint-Domingue dès 1493, en 1519 à Mexico assiégé avant même que Cortés y pénètre, et au Pérou dès les années 1530, précédant l’arrivée des soldats espagnols.
La variole va atteindre le Brésil en 1560 et le Canada en 1635. Et cette maladie contre laquelle l’Europe était immunisée, en partie, fit dans la population indigène des ravages terribles. De même la rougeole, la grippe, la dysenterie, la lèpre, la peste (les premiers rats gagneront avec les navires l’Amérique vers 1544-1546), les maladies vénériennes, la typhoïde, l’éléphantiasis, toutes ces maladies importées par les Blancs ou par les Noirs, mais qui, toutes, acquirent une nouvelle virulence.
Évidemment avec le temps de l’Histoire, des hésitations subsistent sur la nature réelle de certaines maladies, mais l’invasion microbienne virulente ne fait aucun doute : la population mexicaine s’est effondrée sous les coups d’épidémies colossales, en 1521 de variole, en 1546 d’une « peste » mal définie (typhus ou grippe) dont la seconde et terrible apparition de 1576 à 1577, aurait entraîné deux millions de morts. Certaines îles des Antilles seront totalement dépeuplées.

Avec la Peste Noire, entre 1350-1450 dans l’Europe entière un grand nombre de villages vont disparaîtres.
Entre le 15è siècle et le 18è, le monde est encore une IMMENSE PAYSANNERIE : 80 à 90% des humains vivent de la terre, rien que de la terre. Le rythme, la qualité, l’insuffisance des récoltes commandent toute la vie corporelle.

Le premier prédateur (ET AUSSI PREMIER CARNIVORE ET FAIM D’AZOTE) de cette planète n’est pas une petiote chouse tel un virus, mais bien l’être humain : ce « libéré » de son animalité première, depuis qu’il se prend pour un WINNER, donc depuis qu’il DOMINE (l’extérieur qu’il prend pour « la nature »), IL NE FAIT QUE MINER, PARASITER, TOUT CE QU’IL TOUCHE. En même temps qu’il est harcelé par des petiotes chouses, il est lui-même la PROIE D’UN MICROPARASITISME (aussi extérieur). Un combat gigantesque de la chaîne du vivant, et TOUT est vivant, même un caillou.
Probablement que la Pandémie de Peste Noires de 1346, est la suite de l’expansion Mongole qui a ranimé les routes de la soie et facilité le mouvement des petiotes chouses pathogènes à travers le continent asiatique. Idem avec les Européens à la fin du 15è siècle quand ils créent une constante des trafics commerciaux à travers le monde, l’Amérique précolombienne sera, à son tour, assassiné par des maladies inconnues d’elles et venues d’Europe ; en retour, une syphilis pour le moins mutante frappe l’Europe, et va même gagner la Chine en un temps record, dès les premières années du 16è siècle. Plus près, en 1832, le même drame biologique voit l’arrivée en Europe du choléra issu de l’Inde.

GRIPPE = MONDIALISME : ELLE PREND EN GRIPPE, ELLE VOUS POSSÈDE COMME LE RÉGIME ET SON ARGENT VOUS POSSÈDE.
GRIPPE = INSTABILITÉ, ce qui la fera l’ennemi par essence du capitalisme (voir le cas du Covid-19-X…).



LE VIRUS OU MALADIE DU WINNERISME DE L’OCCIDENTAL.

Quand une « civilisation » devient le LOSER (1), le winner sera étiqueté de « barbare », fait flagrant envers les National-Socialistes Allemands des années 1930-40. Pour un Grec ou un Ancien Égyptien, le « barbare » c’est celui qui n’est pas Grec ou Égyptien ; idem pour un Chinois, quiconque n’est pas Chinois ; et ça a été la GRANDE EXCUSE DE LA COLONISATION ET IMPÉRIALISME EUROPÉEN, HIER, DE « PORTER LA CIVILISATION » AUX « BARBARES » ET AUX « PRIMITIFS ». Exactement comme ces mêmes « civilisés » fabriquent la pauvreté ils vont fabriquer la réputation des barbares ou primitifs.
RAPPEL : chaque fois que le « barbare » devient le winner, c’est qu’il contenait à l’origine le germe de « civilisation ». « Toujours, il a fait longuement antichambre et avant de pénétrer dans la maison, frappé dix fois pour une à la porte. Il s’est, sinon à la perfection, du moins sérieusement frotté à la civilisation du voisin ».
Encore faut-il rappeler que les « barbares » vraiment à craindre pour les civilisations européennes appartiennent presque tous à une seules espèces d’humains : LES NOMADES DES STEPPES AU CŒUR DU MONDE ORIGINEL, LEQUEL, SEUL, A CONNU CET EXTRAORDINAIRE HUMANITÉ. Pour ces cavaliers et chameliers durs à eux-mêmes autant qu’aux autres, viennent une bousculade, une sécheresse, une hausse démographique qui les chasse de leurs pâturages, ils envahissent ceux des voisins. Les années s’ajoutent aux années, ce mouvement va se répercuter sur des milliers de kilomètres. À une époque où tout est lenteur, pas d’avion, ils sont rapides, la surprise mêmes. On en est donc à CIVILISATIONS CONTRE CIVILISATIONS.

Les mangeurs de viandes sont agressifs et guerriers, et administrareurs.
Les mangeurs de soupes et de bouillies SERAIENT les inférieurs ou losers des winners mangeurs de viandes. (En Grèce antique on disait que les mangeurs de bouillie d’orge n’ont aucune envie de faire la guerre).
L’être humain ayant chuté, il ne considère que son corps qu’il confond avec SA SOIF DE DURABILITÉ : LE DÉSIR, confondu avec le Soi ou Ainsité (l’état originel, épithète des Bouddhas ou Réalisés). Dans sa chute l’être humain ne se contente plus de besoin élémentaires, mais de DÉSIR… de toujours plus par exemple. LE PRODUCTIVISME PROPRE À LA RÉVOLUTION INDUSTRIELLE ET TECHNOLOGIQUE FONCTIONNE SUR LE PRINCIPE DU DÉSIR (la nostalgie de la perte de quelque chose, liée à cette CHUTE, à cette PERTE DU PARADIS.
DÉSIRER; du latin desiderare (regretter la perte, l’absence de, ce qui donnera le MESSIANISME JUIF : l’opinion religieuse du salut a pour stricte et paradoxale condition de son efficacité la pensée que ce salut ne doit en aucun cas advenir, comme en témoigne le judaïsme d’une façon remarquable. L’autorité de tout messie consiste dans son absence, comme la carotte attachée à distance de la tête l’âne pour le faire avancer, il ne doit donc jamais la bouffer, sinon le « moteur » est comme cassé !)
Désirer, de l’italien desiderare, l’occitan desirar, catalan desitjar, espagnol desear, occitan et portugais desejar, de sidus, sideris : étoile, constellation, puis terme d’astronomie comme sidéral et sidérostat ; à y ajouter sidérer, sidérant, sidérurgie (travail du métal) qui va faire tant de ravages depuis la découverte du feu vulgaire : pointes de flèches, casques, cuirasses, épées, boulets de cannons, tanks, bombes, avions…

Drogues et alcools vont créer un besoin, variation du messianisme : quand on n’en a pas on est EN MANQUE, EN DÉPENDANCE, DANS LE BESOIN (d’eau de vie par exemple…). Et quand on en a trop, ON FAIT SES BESOINS (avec son pouvoir d’achat).

Désir en gaulois : adiant(u)-, comparable au gallois add-ia(n)t (désir), vieil irlandais ét (jalousie), au gaulois Iantumaros, que l’on rapproche du sanskrit yatnâh (effort, peine), yâtate (se placer en bonne position), yâtih (ascète), etc. Voir aussi le sanskrit âvati (il désire), latin auere (être avide), gallois ewyll (volonté), etc. Voir le latin cupere (désirer). (Réf. Dictionnaire Français-Gaulois, de Jean-Paul Savignac).

DÈS QUE LE MOINDRE RELIEF S’EMPARE DE LA COUVERTURE SOCIAL, QUI N’EST QUE SURFACE, CE RELIEF COMME LE SUPERFLU, COMME LA CHEFFERIE, APPARAÎT, ce dont étaient totalement conscient les Anciens.

La FOURCHETTE si civilisationelle sera considéré pour beaucoup au début de ses apparitions comme du superflu. Il est vrai que l’on « dresse la table » comme l’on « dresse les sauvages », ou que l’on « dresse un enfant ou un chien »…. Tout cela dans ce même messianisme judaïsant….
La « civilisation » : à la table d’un Archiduc (au temps de Richelieu) : se présenter en tenue propre, ne pas arriver à moitié ivre, ne pas boire après chaque morceau, avant de boire s’essuyer proprement les moustaches et la bouche, ne point lécher ses doigts, ne point cracher dans son assiette, ni se moucher dans la nappe, ne point « hanaper » trop bestialement…

Le superflu inhérent à toute « civilisation » se trouve principalement dans le vil des  villes et villages : les riches construisent en murailles : la la pierre s’avère un luxe, il faut en payer le prix, et pour nombre de peuples la pierre est réservée aux seules maisons des princes et des Dieux… Au Cuzco des Incas, la pierre triomphe sans partage, mais chez les Mayas seuls les observatoire et les temples, les stades, ont ce privilège. À Paris en France, autour devient un vrai gruyère en une débauche de carrières de grès, de sable, de calcaire grossier, de pierre à plâtre… Paris s’est construit sur un gruyère aux énormes excavations : Chaillot, Passy et l’ancien chemin d’Orléans, sous le faubourg Saint-Jacques, la rue de la Harpe, etc… Cependant Paris a longtemps été UNE VILLE DE BOIS et rares étaient les maisons en pierres. Il faudra attendre le 17è siècle pour que la pierre se répandent, et à Londres (où la brique est plutôt adoptée comme à Amsterdam), et à Paris.

Le superflu va de pair avec le mouvement économico-culturel que porte la France et l’Europe dans ce qu’elle appelle orgueilleusement « lumières », soit le « progrès »,; comme ont peu le voir dans son Encyclopédie des Diderot et Cie. Ainsi un Voltaire tellement utilitariste et matérialiste pouvait écrire : « Les chênes pourrissaient autrefois dans les forêts ; ils sont façonnés aujourd’hui en parquets ».
Mais, dans les villes des 17 et 18è siècles, puces, poux et punaises occupent aussi bien Londres que Paris, intérieurs riches comme pauvres….

Une ferme près de Saint-Pétersbourg en 1790 : se comporte d’une pièce enfumée, de deux étables, un bain (sauna), un four à sécher le blé et le seigle ; le mobilier : une table, un banc, une marmite de fonte, un chaudron, une cuve, un seau, des tonneaux, des baquets, des assiettes de bois ou de terre, une hache, une bêche, un couteau à trancher les choux. Bref, bêtes et humains vivaient encore ensemble.

La FORÊT sera décimée par l’humain et sa « civilisation » : se chauffer, se « maisonner », construire ses meubles, ses outils, ses voitures, ses bateaux. Pour les maisons le chêne ; pour les galères, du sapin au chêne ou au noyer, dix espèces différentes ; pour les affuts de canons, l’orme ; d’où les immenses ravages : TOUTES LES FORÊTS SONT ATTEINTES PARTOUT EN EUROPE, PARTOUT DANS LE MONDE : toutes flottes, en n’importe quel pays, détruit ainsi pour se construire d’énormes masses forestières, surtout en France de Colbert… Mais le paysan aussi détruit des arbres pour étendre ses labours. LE TERRORISME DES FORÊTS EST L’UTILITARISME. La forêt d’Orléans du temps de François premier mesurait 140.000 arpents, et 70.000 seulement, dit-on, un siècle plus tard. De la fin de la guerre de Cent Ans jusqu’au règne de Louis 14, l’état des forêts françaises et celui de nos jours. Pour les Voltaire et tous les utilitaristes de la planète la forêt n’est valable que si on l’utilise ! (Le bois est devenu le GRAAL ÉNERGÉTIQUE : chauffer la maison, faire la cuisine, participer à toutes les industries du feu vulgaire dont la demande augmente d’une manière colossale dès avant le 16è siècle. (À Dijon entre 1315-1317, pour alimenter six fourneaux qui produisent des carreaux de terre suite, 423 bûcherons travaillent dans la forêt de Lesayes et 334 bouviers transportent le bois récolté).
Une forêt n’est pas une mine de charbon ou un puit de pétrole ! Il faut attendre de 20 à 30 ans pour que, coupée, elle se reconstitue ! C’est d’ailleurs par la « crise des forêts » que sortira, en Angleterre dès le 16è siècle, la folie économico-politique du CHARBON, avec l’arrivée de l’économie politique juive à travers les Pays-Bas, et la constitution de RÉSEAUX grâce à l’invention de l’imprimerie qui sera une aubaine pour les prêteurs d’argent devenant les maîtres des RÉSEAUX DE DISTRIBUTION : LES ÉCHANGES POUVAIENT S’EN DONNER À CŒUR JOIE, LE « TOUT CONNECTÉ » POUVAIT COMMENCER, LES DÉBUTS DU 16è SIÈCLE DE L’IMPRIMERIE VONT SERVIR LA CAUSE AGRESSIVE DE L’HUMANISME, LE NOUVEAU WINNERISME MODERNE, LE LIVRE IMPRIMÉ SERA LEUR BIG BANG.

Jardin, Tapis (volant) indique la fonction de NOMADE, ce qui renvoie inévitablement au PARADIS…

[En référence à : Civilisation matérielle, économie et capitalisme, 15è-18è siècle, volume 1 : Les structures du quotidien, de Fernand Braudel]


Note.
1. Erasme dans sa Civilité morale des enfans écrit : « Se moucher à son bonnet ou à sa manche appartient aux rustiques ; se moucher aux bras ou aux coudes aux pâtissiers ; et se moucher de la main, si d’aventure au mesme instant tu la portes à ta robe, n’est chose beaucoup plus civile. Mais recevoir les excréments du nez avec un mouchoir en se retournant un peu des gens d’honneur est chose honnête ».
 
 

Dernière mise à jour : 24-01-2021 02:40

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