PAS LE TEMPS : il n’y a pas de temps
 

Ecrit par Sechy, le 25-01-2021 23:01

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PAS LE TEMPS : il n’y a pas de temps
Paradoxe de l’état de « veille » ou « réalité »
qui fait prendre des vessies pour des
lanternes, ou des « lumières ».
 
 
« Vous n’allez nulle part hors de la Présence [Instant], comme vous vous l’imaginez. La Présence est partout. Le corps se déplace d’un endroit à l’autre, mais il ne quitte jamais l’unique Présence. Ainsi, personne ne peut être hors de vue de la Présence suprême. Comme vous identifiez Shri Bhagavân [Ramana Maharshi] à un corps, et vous-même à un autre corps, vous voyez deux entités séparées et vous dites que vous vous en allez d’ici. Quel que soit l’endroit où vous êtes, vous ne pouvez pas ME quitter.
Illustrons cela par l’exemple des images qui se déroulent sur un écran de cinéma : mais l’écran lui-même bouge-t-il ? Non. La Présence est l’écran ; vous, moi et les autres sommes les images. Les individus peuvent bouger, mais pas le Soi ». (Ramana Maharshi, entretien 470 du 10-3-1938).

- Question : Je suis dans le monde. J’en fais partie.
- Maharshi : Voilà l’erreur. Si le monde existe indépendamment de vous, vient-il vous dire qu’il existe ? Non, vous voyez qu’il existe, mais vous ne le voyez qu’à l’état de veille et non pas quand vous dormez profondément. S’il avait une existence indépendante de la vôtre, il devrait vous le dire et vous devriez en être consciente même dans votre sommeil profond.
- Question : Je prends conscience du monde dans le jâgrat [état de veille, soi-disant « être conscient »].
- Maharshi : Prenez-vous d’abord conscience de vous-même, puis ensuite du monde ? Ou bien, prenez-vous conscience d’abord du monde et ensuite de vous-même ? Ou prenez-vous conscience des deux simultanément ?
- Question : Je dirais que je prends conscience des deux simultanément.
- Maharshi : Avant de prendre conscience de vous-même, étiez-vous ou n’étiez-vous pas ? Admettez-vous votre existence continue avant et au moment où vous prenez conscience du monde ?
- Question : Oui.
- Maharshi : Si vous existez depuis toujours, pourquoi n’êtes-vous pas consciente du monde en sommeil profond si celui-ci a une existence indépendante du Soi ?
- Question : Je prends conscience de moi-même et du monde également.
- Maharshi : Vous prenez donc conscience de vous-même. Qui devient conscient de qui ? Y a-t-il deux soi ?
- Question : Non.
- Maharshi : Vous voyez alors qu’il est faux de supposer que la conscience passe par différentes phases.
Le Soi est toujours conscient. Quand le Soi s’identifie à celui qui voit, il voit des objets. La création du sujet et de l’objet est la création du monde. Sujets et objets sont des créations dans la pure Conscience. Vous voyez des images bouger sur un écran de cinéma. Quand vous portez votre attention sur les images, vous n’êtes pas consciente de l’écran. Pourtant les images ne peuvent pas être vues en l’absence de l’écran. Le monde équivaut aux images et la Conscience à l’écran. La Conscience est pure. Elle est identique au Soi qui est éternel et immuable. Éliminez le sujet et l’objet, et seule demeurera la pure Conscience.
- Question : Mais pourquoi le pur brahman est-il devenu Ishvara et a-t-Il créé l’Univers, s’il n’en avait pas l’intention ?
- Maharshi : Est-ce le brahman ou Ishvara qui vous l’a dit ? Vous dites que le brahman est devenu Ishvara. Vous ne dites pas cela dans votre sommeil profond. Ce n’est qu’à l’état de jâgrat (de veille] que vous parlez de brahman, Ishvara et l’Univers. L’état de jâgrat est l’état de dualité sujet-objet, provoqué par la naissance des pensées. Aussi sont-ils des créations de vos pensées.
- Question : Mais le monde existe dans mon sommeil, même si je n’en suis pas consciente.
- Maharshi : Quelle est la preuve de son existence ?
- Question : Les autres en sont conscients.
- Maharshi : Vous le disent-ils quand vous dormez ou êtes-vous consciente des autres en train de voir le monde dans votre sommeil ?
- Question : Non. Mais Dieu est toujours conscient.
- Maharshi : Laissez Dieu tranquille. Parlez pour vous-même. Vous ne connaissez pas Dieu. Il n’est que ce que vous pensez qu’il est. Est-Il séparé de vous ? Il est cette Conscience pure dans laquelle toutes les idées se forment. Vous êtes cette Conscience.
(Ramana Maharshi, entretien 453 du 8-2-1938).

Si tout est conscience, y compris les objets extérieurs, comme les images projetées sur un écran de cinéma, et qu’il n’y a pas de conscience, ni de cinéma sans objets [fiction] ou sans images, quelle est la vérité de la Conscience infinie Seulement ? Sinon le Soi !

Nombre d’interventions et articles sur l’Internet s’étonnent que les gens se comportent comme des moutons, ou ne réagissent pas à la catastrophe ambiante qui monte de plus en plus sournoisement ou traîtreusement. LES MOUTONS COVIDESQUÉS SONT CEUX QUI VEULENT « EXISTER », MAIS PAS VIVRE !!! C’est normal, les gens sont maintenant complètement tournés vers l’extérieur, vers « les images-informations projetées sur l’écran de cinéma ou d’ordinateur », pour prendre la référence plus haut du Maharshi et du cinéma : « De plus, vous aurez beau vouloir conseiller les gens, ils ne changeront probablement pas. Soyez vous-même dans le bien et restez silencieuse. Votre silence aura plus d’effet que vos paroles ou vos actes. Ainsi, le pouvoir de volonté se développera. Et le monde devient le Royaume des Cieux qui est en vous ». (Entretien 453 du 8-2-1938).
Et dans le même entretien : « Le mal que l’on voit chez l’autre, c’est son propre mal. La distinction du bien et du mal est à l’origine du péché. On projette hors de soi son propre péché et, par ignorance, on le surimpose sur l’autre. La meilleure voie, c’est celle qui permet d’atteindre l’état dans lequel il n’y a plus de distinction.
Voyez-vous le bien ou le mal dans votre sommeil ? N’existiez-vous pas dans le sommeil ?
Restez comme dans le sommeil, même à l’état de veille, demeurez le pur Soi et ne vous laissez pas contaminer par ce qui se passe autour de vous ».

Depuis le messianisme des trois religions du désert qui PROJETTE, du genre : « S’Il le voulait [le Dieu des Mahométans], le sol de la terre tout entière deviendrait de l’or et des perles précieuses. Pour cette raison, ô toi qui choisis l’or, Dieu rendra la terre argentée le Jour de la Résurrection [allusion au Qor’an 14,48, parlant d’une transformation de la Terre le Jour de la Résurrection, projection, salut, carotte pour faire avancer l’âne, et en même temps le mépris du matérialisme et de ses richesses].
Nous n’avons pas besoin de l’or : car nous sommes très habiles ; nous rendons les choses terrestres entièrement dorées ». (Mathnawî, Livre quatrième 656-658).
I-ma-ge, passe par la Matrice du I Axe dans le mythe de l’éternel Retour vers ce I du « Un Point c’est Tout », puis accessoirement à la Création par Maât : A-G-E ou Éveil style des méridiens d’acupuncture qui ré-veillent (Mère-I-d’I-en)
RAPPEL : en son le mot « or » signifie aussi HORS ; comme OR-I-en-T : hors, dehors : exu(-) en gaulois, signifie aussi « sors, va-t’en » (décroche, décroche-toi) : mot donné par Marcellus : exucricone… où le contexte invite à détacher le mot exu et à le traduire par « dehors ». (Réf. Dictionnaire Français-Gaulois, de Jean-Pierre Savignac). Le strange ou étranger, le « barbare » ou « terroriste » est toujours celui qui est « en dehors » (du clous social), comme banni du lieu (banlieue) ; DÉPERSONNALISÉ, IMPERSONNEL, ainsi : une rue passante (”Circulez ya rien à voir”), une foule hurlante de colère ; c’est le mondialisme des moutons qui se laissent faire par le régime capitaliste-républicain.

E-veil : le VAN. Dans la Vallée souffle le Vent, le Vent d’Hermès, au sens du VAN. Vent ou Van trouve son homonyme en FAN (paraître), mis en Fêmi dont la forme enclitique signifie : rendre visible, se manifester. Le latin vanna (van) trouve dans FANOS (Phanos ou Lanterne) la signification de lumineux, brillant, que le sens figuré affirme par « manifeste », « évident » ; c’est aussi proprement le Flambeau, que le second sens de Phanos ou Fanos désigne par Lanterne (la « Lanterne » ou Lumière d’Hermès, cette Pierre nécessairement volatil revivifiant le mort et donnant la vie au Soleil et à la Lune, au « mari et à la femme »…).
FAN : paraître, avec le F de Figure, Feu, Fléau, Fantôme, Finalité, Forme, Fond, Fin, Fleuve : « Le Fleuve qui va à la Mer ne peut supprimer sa Source » (Jean Coulonval, dans Synthèse et Temps Nouveaux). Le F de Feu comme du Fléau qui détruit tout et qui donne cependant au Fer après liquéfaction, la Forme ou la Figure-Fin. Ainsi est la définition du mot VAN : LE RETOURNEMENT DE LA LUMIÈRE, au sens du Secret de la Fleur d’Or;, manuel classique de méditation permettant l’accès à l’Être intérieur ; manuel incorporant la quintessence du bouddhisme et de la taoïcité. L’Or signifie la Lumière, celle de l’intellect qui « pointe » ; la fleur signifie l’épanouissement, le jaillissement de la lumière du Soi. Ainsi, le nom même de cette technique désigne l’Éveil fondamental et inconcevable du Vrai Soi et de son potentiel caché, le « Zéro indien », appelé en Occident d’une façon utilitariste : « énergie libre », comparable au pouvoir surnaturel Siddhi.

VAN = É-veil, par que NON FIXATION PAR LA PENSÉE : LA PENSÉE (manas) TUE, ELLE TEMPORISE, RELATIVISE, MÉMORISE, OPINIONE OU IDÉE ARRÊTÉE (ambiguïté alors).
MENTAL DOMPTÉ = TOURNÉ VERS L’INTÉRIEUR : « L’atman est réalisé avec le mrita-manas (mental mort), un mental dénué de pensées et tourné vers l’intérieur. Alors le mental voit sa propre source et devient Cela [Sans Pourquoi, brille par lui-même : il n’est pas temporel, pas changeant, sans obscurité]. Mais il n’est pas comme un sujet percevant un objet.
Quand la pièce est sombre, une lampe est nécessaire pour éclairer et permettre à l’oeil de distinguer les objets. Mais lorsque le soleil se lève, la lampe devient inutile et les objets sont vus facilement. Pour voir le soleil, aucune lampe n’est nécessaire, il suffit de tourner les yeux vers le Soleil qui brille par lui-même.
Il en va de même du mental. Pour discerner les objets, la lumière reflétée du mental est nécessaire. Pour voir le Coeur, il suffit que le mental se tourne vers Lui. C’est alors qu’il se perd et le Coeur resplendit ». (Entretien 99 du 19-11-1935).
(On dit que le mental est l’outil ou moyen pour atteindre le Soi, entretien 100).

« La Réalisation du Soi est le seul but de tous » (entretien 274 du 27-10-1936). Comment alors sans Cela peut-il y avoir la Vraie Paix dans ce monde ? Cependant le Pour-Voir, qui veut garder ses possession, tente d’empêcher cette Réalisation en faisant tourner les masses UNIQUEMENT vers l’EXTÉRIEUR (le « solidaire », comme l’appelle certains, les mêmes qui « croient » à la vaccination, variation du thème du social-solidaire dans la mode du grégarisme du socialisme de l’après 1789 et de sa trinité judéo-maçonnique « égalité-liberté-fraternité »).

« Demandez à l’homme le plus fortuné du monde, s’il connaît son Soi. Il vous dira « non ». Que peut-on connaître si l’on ne connaît pas le Soi ? Le savoir humain est bâti sur une fondation si fragile [comme sa thermodynamique…] ». (Ramana Maharshi, entretien 43 du 28-3-1935).

A-cheminer, du A privatif : sans chemin. A-méliorer, du A privatif, n’est pas rendre meilleur ! D’ailleurs, le mot meilleur (melior en latin, et major en latin qui se traduit en meilleur : le winnerisme…..). Donc DANGER : de l’Ange, Ange-fusible et protecteur CONTRE L’AMBIGUÏTÉ.
Tous les FAIRE/FER et actions entreprise par le Pour-Voir sont non seulement stérile mais privation de liberté, car FAIRE/FER construit sur LES CAUSES ÉMOTIONNELLES (genre la thermodynamique, ce qui chauffe, passionne, opinione), et ça donnera toujours des IMBÉCILES (AU MENTAL D’ORDINATEUR : BINAIRE DU BON-MAUVAIS, au mental de « spécialistes » et de cuisiniers de « ismes » tel le Pour-Voir covidesque en évolutionnisme). La Vraie Paix ne peut provenir que de la cessation du causisme émotionnel : LE NON-AGIR ou VÉRITABLE ACTION : ON N’AGIT PLUS POUR POSSÉDER UNE VALEUR QUI RENFORCE SON EGO, NI PAR ATTACHEMENT À UN CONCEPT, NI PAR RÉACTION COMME DANS LA FICTION COVID-19, ET ÉVIDEMMENT NI PAR PEUR. C’EST LÀ LE VRAI AGIR DANS LA GRATUITÉ.
« Celui qui dans l’action peut voir l’inaction, et qui peut voir l’action continuant encore dans la cessation des œuvres, celui-là est parmi les hommes l’homme de raison vraie et de discernement ; il est en Yoga et il est l’Ouvrier universel aux capacités nombreuses [zéro indien…] ». « Ayant abandonné tout attachement aux fruits de ses actions, à jamais satisfait, sans aucune sorte de dépendance, il n’agit pas, bien que [par sa nature] il s’engage dans l’action ». « Quand un homme libéré, délivré de tout attachement, le mental, le cœur et l’intellect fermement fondés sur la connaissance de soi, fait les œuvres comme sacrifice, toute son activité se dissout ». (Bhagavad-Gîtâ, chapitre 4, 18-20-23).
 
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Dernière mise à jour : 25-01-2021 23:29

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