Pommier d’Or rose ou Fleur d’Or
 

Ecrit par Sechy, le 15-04-2021 00:07

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Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Bêtise, Bouche, Capitalisme, Catastrophe, Chaos, Chimère, Christ, Commodités, Conflit, Confort, Conscience, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Feu, Foi, Gratuit, Grégaire, Guerre, Haine, Humain, Histoire, Information, Instant, Intelligence, Intérêt, Jardin, Juif, Karma, Langage, Langue, Liberté, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Messianisme, Mieux, Morale, Mort, Mot, Mystère, Narcisse, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Panoptique, Paradis, Pied, Pierre, Poids, Poisson, Porte, Privilège, Puce, Religions, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Serpent, Sexuel, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Tautologie, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Virus, Yokaï

 
 
 
Pommier d’Or rose ou Fleur d’Or
le Christ ou Ptah manifesté :
Ptah, Bouddha, Shiva dans le Lotus (schéma
gnostique ci-dessus en un Harpocrate-Horus
(1) assis sur le Lotus, en haut à gauche et
dessous encerclé par un Ouroboros et assis sur
la Matière bisexuelle, la PIERRE se fécondant
elle-même) : pas de dualité dedans-dehors.
Le Christ dans le rose de la Pomme d’Or,
soit dans le giron de Marie ;
le lieu de la germination de la Fleur d’Or
ou la circumambulation dans un espace carré.
 
La Patrie du Rien du Tout ou Vraie Demeure,
la Cité-Mère, le Contenant et le Contenu :
LE VASE LA VALLÉE LA COUR.

Sortir de la Vraie Demeure est le Mal absolu :
LA SAISIE OU LOI DE SUCCION, L’EUCHARISTIE.
- Quelle est donc la racine du mal ?
- La « saisie ».
- La saisie de quoi ?
- La saisie du triple monde [de la Forme,
du Désir, du Sans-Forme].
- Comment arrêter cette saisie ?
- En recourant à l’introuvable, car dans
l’introuvable il n’y a pas de saisie.
- Qu’est-ce que l’introuvable ?
- La fin du dualisme.
- Qu’est-ce que le dualisme ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors,
lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)
 
L’Unicorne ne cherche rien, n’a besoin de personne,
se suffit à lui-même, n’ayant pas de besoin.
Il ne convie personne là où il EST, ne jaillissant pas de
dedans à dehors : mais il reconnaît partout et toujours
les Siens et Joue avec eux le grand jeu de l’Existence
sur le Sentier. C’est Cela vivre… Point n’est besoin
d’Avoir pour CELUI QUI EST.
Et celui qui plaça au creux de la Pierre était
l’Enseignant qui SAIT (et non qui croit).
Et chacun pouvait Savoir sans désir d’avoir le Savoir
(qui n’est que bagage intellectuel), sans désir de
technique et Art d’Avoir (des bagages culturels,
de la culture, des informations disons-nous à ce hui).

« La faim est la nourriture de Dieu
avec laquelle Il revigore les corps
des croyants sincères » ; c’est-à-dire
que dans la faim la nourriture de
Dieu se trouve ; et il a dit : « Je
passe la nuit avec mon Seigneur, et
Il me donne à manger et à boire ».
Et Dieu a dit : « Étant alimentés,
se réjouissant ».
Mathnawî, Livre cinquième, présentation
de 1743 à 1759)
« L’homme rassasié n’attend pas avec impatience
de recevoir du pain, se demandant si sa ration
viendra tôt ou tard ;
Mais l’homme affamé demande constamment : « Où
est-ce ? » et l’attend impatiemment, et
s’efforce de le trouver [loi de succion].
À moins d’y aspirer, cette libéralité de
félicité multiple en vous adviendra pas »
(L.Cinq 1751-53)

La loi de succion est décrite dans la
présentation de L.Cinq à 1760-1771 :

« Réponse au sot [ici comparable aux actuels
transhumanistes et aux vaccinés covid] qui
disait que ce monde serait délicieux s’il
n’y avait pas de mort, et que les possessions
de la vie présente seraient délicieuses, si
elles n’étaient pas éphémères, et autres
absurdités du même genre ».

« Un certain homme disait : « Ce monde serait
délicieux, si ce n’était la venue de la mort ».
L’autre dit : « S’il n’y avait pas de mort, le
monde désordonné ne vaudrait pas un brin de paille.
Il serait comme une meule entassée dans le champ,
négligée et non battue (L.Cinq 1760-1762).


La Patrie du Rien du Tout ou Vraie Demeure, la Cité-Mère  Le Contenant et le Contenu : LE VASE LA VALLÉE LA COUR. LA CAPACITÉ À RECEVOIR EST ÉTERNELLE, PAS BESOIN DE LOI DE SUCCION.
La générosité ou émission est la Pierre, la réceptivité ou réception en est le Vase ou Vaisseau.
Le Soi A FAIT DU MIRACLE UNE RUPTURE DE LA COUTUME (la Loi de succion).

Le Soi, le Dedans-Dehors dans le Mathnawî, L.Cinq 1547-1555 : « Ô toi qui es happé par la cause, ne t’enfuis pas loin [de la causalité], ne suppose pas pour autant que le Causateur se soit retiré.
Le Causateur amène à l’existence tout ce qu’Il veut ; la Puissance absolue détruit les causes.
Mais, en général, Il laisse l’exécution (de Sa volonté) se conformer au processus de la causalité, afin qu’un chercheur puisse être en mesure de poursuivre l’objet de son désir [donc de la loi de succion….]
S’il n’y a pas de cause, quel chemin peut suivre le chercheur ? C’est pourquoi il doit avoir une cause visible sur son chemin [un ”moteur” pour le faire avancer].
Ces causes sont des voiles sur les yeux [des masques….], car chaque œil n’est pas digne de contempler Son œuvre.
Il faut un œil capable de pénétrer [l’Œil d’Horus…] la cause pour extirper ces voiles [ces masques] de fond en comble [travaux d’Hercule…]
Afin de pouvoir contempler le Causateur dans le non-spatial et de considérer les efforts, les gains, les commerces [les échanges], comme des sottises.
Toute chose, bonne ou mauvaise, vient du Causateur ; les causes et les moyens, ô mon père, ne sont rien d’autre.
Qu’une imagination qui s’est matérialisée sur la route du Roi, afin que le temps de l’ignorance puisse durer quelque temps ».

Le Soi A FAIT DU MIRACLE UNE RUPTURE DE LA COUTUME (la Loi de succion) : le Soi est totalement libre de la loi de succion, Il ne suce rien, Il est libre de toute association, autrement dit de tout contact, de toutes connexions ou interactions. Donc ne pas saisir ou posséder ses pensées en s’identifiant à elles, en les prenant pour réelles !!! Car le Soi détruit la coutume de la loi de succion.
Le Pays du Rien du Tout la Vraie Demeure est la connaissance que l’on a d’être le Soi. Celui ou celle chez qui cette expérience est définitive est un jnani (un Sage, un Réalisé ou Libéré vivant). Cette connaissance est caractérisée par la SUBJECTIVITÉ ne connaissant pas le moindre objet, conformément à la non-dualité dedans-dehors. Car dans l’état de jnana [Maât], il ne reste plus personne ou aucun ‘je’ pour « connaître » la connaissance ou ce qui est connu, donc le dehors. Ramana Maharhi fit un jour cette remarque : « Il n’existe pas de jnani, seule existe jnana [la connaissance]. L’état de jnana est décrit dans le Secret de la Fleur d’Or : « Un mental purifié est élixir, un mental vidé est remède. On dit du mental qu’il est purifié quand il ne s’attache plus à rien. On le dit vidé lorsqu’il ne garde plus rien en lui. Mais si l’on s’attarde sur le vide de cette vacuité, c’est que la vacuité n’est pas encore vide. Un mental vide et qui ne pense pas à sa vacuité, voilà ce qu’on appelle la véritable Vacuité » (traduction de Thomas Cleary).
L’état de jnana est la conscience n’ayant connaissance de rien d’autre hormis elle-même, donc l’universel ni dedans ni dehors (ce qui évidemment n’est pas bon pour le commerce, les échanges…..).


Le corps est identique à un rêve.

L’humain moderne de l’après 1789  est privé de l’Œil d’Horus : il ne voit rien. Mais Voir c’est seulement Être. L’état d’Être n’est pas de gagner quelque chose ou d’atteindre un but par la loi de succion, mais simplement d’Être d’Instant en Instant ce que Nous avons toujours été. « Tout ce qui est nécessaire c’est de renoncer [Putréfaction, Fléau…] à vouloir appréhender [par loi de succion] le non-vrai comme s’il était vrai. Nous sommes tous occupés à ceci : considérer comme réel ce qui ne l’est pas. Il nous faut seulement abandonner cette habitude ancestrale. Alors, nous réaliserons le Soi et qu’Il EST. En d’autres termes, « Être le Soi ». À un moment donné, on rit de soi-même pour avoir essayé de découvrir le Soi pourtant si évident et incontestable. Alors, que répondre à cette question ? [de : ”Quand un homme réalise le Soi, que voit-il ?”].
(Padamalai, Muruganar).

Les Yahvistes par leur copyright de l’évolutionnisme, leur « mise en valeur du temps », sont des maîtres de la loi de succion : ASPIRATION PAR LE HAUT, PAR LE TOUJOURS PLUS, PAR LE « PROGRÈS », C’EST-À-DIRE PAR L’ESCLAVAGE DE LA LOI DE SUCCION : comme l’oiseau en cage et ses effort permanents pour retourner à sa résidence naturelle en volant vers le haut, le chemin de l’esclavage, plutôt que de se diriger vers le BAS, LA VOIE PAR LAQUELLE IL ÉTAIT ENTRÉ. Pareillement chez les humains cela explique que leurs efforts incessants pour atteindre la Liberté naturelle ne sont aucunement couronnés de succès, c’est qu’ils sont eux aussi dirigés vers le dehors, vers ce qui asservit, au lieu du dedans, là d’où ils ont émergé.
La tendance naturelle de l’oiseau à se diriger vers le haut se manifeste avec force, alors qu’il essaye de se libérer. « Semblablement, la tendance naturelle des individus [jiva] d’errer vers le dehors [en ce 2021 vers les vaccins…] s’affirme même lorsqu’ils tentent de se libérer. C’est là une tendance propre à l’individu [jiva]. Cependant, si grâce au discernement juste et à la conscience pure, ce dernier inverse la direction de sa vision, d’une vision dirigée vers le dehors à une vision intérieure [Retournement de la Lumière] et qu’il s’en tient à elle, cela ne fait aucun doute qu’il atteindra la Libération à l’instant même ». (Padamalai, Muruganar, chapitre Le mental et ses créations).


CELUI QUI AIME SON EAU (PRIMORDIALE) EST VIE ET PROSPÉRITÉ QUAND SES PIEDS S’AVANCENT À L’INTÉRIEUR DE SON SANCTUAIRE (être « bien dans ses pompes »… ou « avoir trouvé chaussure à son pied », le Soi étant en toutes traditions associé à cette partie du corps : en sanskrit le pied se dit PADAM, synonyme du Soi, l’Être véritable).
« Si le Soi ne vit pas sans ce corps, alors pour qui le Ciel sera-t-il un palais ? [« Le Royaume des Cieux est en vous »].
Si ton Soi [le ‘Je’] ne vit pas sans corps [sans ‘je’ ou ego], pour qui est la bénédiction ”Dans le Ciel est votre provision” ? » (Mathnawî, L.Cinq 1741-42).
L’ego ou ‘je’ s’élève et s’amplifie, surtout depuis le coup des bourgeois de 1789, dans le seul et unique but de conquérir, par sa loi de succion, alors que le Pieds ou Padam procède dans le seul devoir de l’anéantir. (Réf. de 42, Bhagavan Padam ; Padamalai, les enseignements de Ramana Maharshi, recueillis par Muruganar (1890-1973), un des proches disciples éveillés de Ramana Maharshi).

Définition de la Conscience par Ramana Maharshi : « L’étincelle de jnana [Connaissance, Sagesse] consumera aisément toute la création comme si elle était un immense tas de coton. Tous les millions de mondes échafaudés à partir de la faible (ou inexistante) fondation de l’ego, s’effondrent quand la bombe atomique de jnana leur tombe dessus… Savoir que rien d’autre n’existe hormis Dieu ou le Soi, que ‘je’ et ‘mien’ sont absents et que seul existe le Soi, est jnana ». (Ramana Maharsi au jour le jour, 22-11-1945, après-midi).
Le ‘je’ ego est une simple pensée.
La racine du mal est l’attachement à ce dehors : l’ego, soit l’asservissement par l’attachement ou la loi de succion au non-Soi.


Note.
1. Harpocrate ou Enfançon tel celui incarné par le vrai Taoïste, sens du Réalisé et sens d’embryon d’infini, dont la simplicité lui donne l’aspect d’un enfant ou d’un sot (voir le Verset 20 du Tao-tö king). Horus, Dieu-Faucon (l’Œil : voir c’est seulement Être) tout en bas de l’Arbre de Vie, le fils d’Osiris et d’Isis. Pharaon est l’Horus vivant en son Palais. Horus le Combattant.
 
 

Dernière mise à jour : 15-04-2021 01:33

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