Parallèle Imprimerie, Arpanet, Cinéma et UTILITARISME
 

Ecrit par Sechy, le 17-05-2021 00:56

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Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Bêtise, Bouche, Capitalisme, Catastrophe, Chaos, Chimère, Christ, Commodités, Conflit, Confort, Conscience, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Feu, Foi, Gratuit, Grégaire, Guerre, Haine, Humain, Histoire, Information, Instant, Intelligence, Intérêt, Jardin, Juif, Karma, Langage, Langue, Liberté, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Messianisme, Mieux, Morale, Mort, Mot, Mystère, Narcisse, Nature, Numérisation, Occident, Opinion, Orient, Panique, Panoptique, Paradis, Phénix, Pied, Pierre, Poids, Poisson, Porte, Privilège, Puce, Religions, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Serpent, Sexuel, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Tautologie, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Virus, Yokaï

 
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Parallèle Imprimerie, Arpanet, Cinéma et UTILITARISME.
UTILITARISME : LE SOCIAL OU LES ÊTRES
ET LEURS INTER-ACTIONS ou leurs FAIRE/FER.
Pas d’égrégores de « chercheurs » qui se
prennent pour des Dieux ou pour des
« sauveurs » ou des athées qui, inconsciemment,
en font autant !
Le Libéré vivant ou l’Être est celui qui
déclare et vive comme Ramana Maharshi :
« Il n’existe rien en dehors de vous même ».
(Entretien 323 du 7-1-1937)



CAROTTE DU MESSIANISME JUIF ET CINÉMA : LES DEUX PROJETTENT
COMME LE SALUT : CHERCHER SON SALUT,
SOUHAITER SORTIR DE LA CHUTE OU MALADIE
ET AINSI LA FABRIQUER.
 
 
LA CAROTTE JUIVE OU UTILITAIRE.

UTILITARISME : Doctrine selon laquelle l'utile est le principe de toutes les valeurs, dans le domaine de la connaissance (pragmatisme) et dans le domaine de l'action (utilitarisme moral et économique). (Dic. Le Robert). Bref, le FAIRE/FER qui doit nécessairement devenir RENTABLE DONC UTILE.

Le langage écrit sera nettement amplifié en Occident à l’époque de la Renaissance au 16è siècle, où le capitalisme et la Réforme prenait de l’ampleur par l’industrialisation de la presse à imprimer sur du papier grâce à des caractères mobiles en plomb ;  c’était plus utile et rentable que de faire écrire à la main par des moines copistes sur du parchemin en peau de mouton ou de veau (vélin). (Rien qu’UN SEUL livre, une seule copie de la Bible complète demandait la peau de 650 moutons, d’où le prix élevé de sa copie ce que ne pouvait se payer que de rares privilégiés…). Par contre, le parchemin se conserve très bien dans le temps, ce qui n’est pas le cas des papiers…

L’intermédiaire entre l’Arpanet-Internet de nos jours, et l’imprimerie sera le CINÉMA. Dans les trois cas cité en titre il s’agit de DIFFUSION PAR LA DUALITÉ DEDANS DEHORS LA MALADIE ABSOLUE.

Réseaux ou diffusion, ou commerce, sont le principe même de L’UTILITARISME PRENANT LA FORME DE « VALEUR ».
Les premiers à CHUTER dans l’utilitarisme furent les HÉBREUX-JUIFS : FABRIQUER OU DONNER NAISSANCE À UNE CAUSE À TRAVERS L’INVENTION D’UN DIEU : YAHVÉ. Cela, dans un but ou un utilité qui ne pouvait s’inscrire que dans la dualité Dedans-Dehors : la politique, naturellement dépendante d’un social inhérent à un groupe d’humains liés par l’opinion reconnue conventionnellement par chacun d’eux (ils furent en bonne entente sur divers questions).
Ce Dieu des Hébreux-juifs sera l’équivalent de la DIFFUSION permise par les 3 outils en titre de page.

Le Dieu des Hébreux-Juifs devenait un INDIVIDU, un DEHORS intervenant en politique ou que certains ego faisaient intervenir dans leur ambition politique, dans leur HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui Coule), donc dans leurs problèmes du DEHORS : invasions, sièges, batailles, épidémies, etc. L’HOTC, le DEHORS, devenait des sujets face à un OBJET-DIEU, et comme tels, ces HOTC acquièrent une VALEUR, une sacralité et par là-même une AMBIGUÏTÉ TOTALE.
Par la création d’un « Dieu social » (1), les Hébreux-Juifs inventent ou favorisent grandement le temps qui coule et par là-même l’invention de la « fin des temps » ou « jour du jugement dernier » avec leur religion du SALUT dans leur MONOTHÉISTE, concept repris par le christianisme façon Église de Rome, puis plus tard par l’Islam copie du judaïsme.

Dans le langage oral, avant l’invention du langage écrit sur un support, à commencer par celui de graver sur une pierre ou imprimer un signe dans de l’argile, dans l’acte locutoire, ou de parler par émission de sons, on distingue deux choses : le fait de dire quelque chose, et la VALEUR de l’énoncé de cette chose (ce que l’on veut dire en disant quelque chose [en réf. à D.R. Olson, L’univers de l’écrit, qui groupe cette dualité sous le nom « illocution »]). « Dans la plupart des discours oraux, nous nous en sortons tous très bien : nous nous attendons à ce que la valeur d’illocution soit inscrite dans le ton de la voix, dans l’intonation, dans la gestuelle et dans le contexte. Ainsi, si quelqu’un entend ”Le dîner est à 8 heures”, il ne peut, en s’en remettant aux seuls mots, savoir s’il s’agit d’une promesse, d’une prévision, d’une invitation ou d’une simple observation. En outre, celui qui entend cela ne peut savoir, en s’en tenant aux seuls mots, si ”8 heures” signifie ”8 heures précises”, ou ”8 heures et demie”, ou ”vers 8 heures”. Il devra se fier au TON et au contexte pour savoir comment comprendre cet énoncé, et donc apprécier sa valeur d’illocution », écrit Olson page 293.
(À ce propos d’illocution, le moine chargé de lire un texte pendant le repas de midi au monastère prendra une tonalité de lecture la plus neutre possible pour que chaque moine puisque se faire sa propre réflexion sans être influencé par le lecteur et son illocution).

LA PENSÉE UNIQUE S’INSTALLE quand certains commencèrent, avec l’aide de l’utilitarisme de l’imprimerie, à opinioner que L’ÉCRITURE sera le médium le mieux adapté au discours rationnel ou à la raison, donc un MOYEN D’AMPLIFICATION DE CETTE RAISON KILLER (la raison le contraire des enseignements de Ramana Maharshi, qui résume la vraie Liberté ou la Réalisation du Soi par : NE PAS PENSER : « Sois tranquille et sache que Je suis Dieu ».
La pensée unique s’installe par l’institution nommée « Académie française »…. Puis viendront les dictionnaires et encyclopédie surtout à partir de l’encyclopédie des Diderot et Cie.
« On estime que la parole est première, et que l’écriture en est la simple transcription. […] Mais ce qu’apporte l’écriture, c’est la conscience de la structure implicite de la parole. C’est donc elle qui est première dans la conscience linguistique. Somme toute, aucune n’a la primauté sur l’autre », écrit Olson sauf que de nos jours c’est le clavier d’ordinateur qui semble avoir la primauté….
Important aussi cette remarque d’Olson, applicable à la fameuse politico-démocratie si chère aux Occidentaux :
« RIEN NE PERMET DE PENSER QUE NOS ”MANIÈRES DE COMPRENDRE” SONT CULTURELLEMENT UNIVERSELLES ».

Le cinéma arrive avec l’avénement de la fixation d’images sur un support, ce sera la PHOTOGRAPHIE ; laquelle ne pouvait qu’ensuite « BOUGER », par le phénomène du mental : LA PERSISTANCE RÉTINIENNE (”mémoire photographique”).

En résumé : photographie et cinéma commencent par être un art-artisanat, pour devenir… par les Juifs y voyant une bonne possibilité de DIFFUSION, DE SOCIALISATION et DE COMMERCE : une industrie. Cela se passe aux alentours de 1900, dans les ghettos de New-York et de Chicago avec l’arrivée des migrants d’alors fuyant la Russie : les Marcus Lœw, Adolphe Zukor, William Fox, Carl Laemmle, des nomades débarqués d’autres ghettos d’Europe centrale. En tant que parfaits « travailleurs du chapeau » : le calcul et une dose d’un certain génie en utilitarisme PUREMENT COMMERCIAL OU MERCANTILE : avec quelque dollars d’emprunt, ils se jetèrent avec passion dans ce nouvel outil semblant si addictif PAR PROJECTION, PAR LE PRINCIPE DE LA CAROTTE DU MESSIANISME.

En une vingtaine d’années seulement, sans doute beaucoup moins s’il n’y avait eu la guerre de 1914-18, le cinéma va devenir une des premières industries de cette planète, et les États-Unis en devienne un des bons morceaux de l’Empire.
Rappel : le cinéma est né en Europe : France-Angleterre : les Frères Lumière, et Louis Aimé Auguste Le Prince (il est français mais produit ses inventions à Leeds dans le Yorkshire).

PROJET-DIFFUSER = LA TRAME, LE DALLAGE NOIR ET BLANC DES LOGES JUDÉO-MAÇONNIQUES : LE CINÉMA COMME L’IMPRIMERIE COMME L’OPINION COMME LE SOCIAL PROJETTE. La définition du cinéma ce n’est pas par la caméra, mais LES IMAGES QUI BOUGENT PROJETÉES SUR L’ÉCRAN. Or c’est que que NOUS PRENONS POUR LA RÉALITÉ, LES F(R)ICTIONS :
« C’est comme une séance de cinéma. La lumière est projetée sur l’écran et les ombres qui y passent donnent l’impression aux spectateurs d’une représentation de film. Et ce serait pareil si dans ce même film on montrait aussi des spectateurs. Celui qui voit et ce qui est vu ne seront alors rien d’autre que l’écran. Appliquez cela à vous-même. Vous êtes l’écran, le Soi a créé l’ego et l’ego a ses formations de pensées qui se manifestent comme le monde, les arbres, les plantes, etc., dont vous parliez. En réalité tout cela n’est pas autre chose que le Soi. Si vous voyez le Soi, vous trouverez le Soi en tout, partout et toujours. Rien d’autre que le Soi n’existe ». (Ramana Maharshi, entretien 13a du 7-1-1935).

« Prenez l’exemple du cinéma. Des images bougent sur l’écran. Essayez de les attraper. Qu’attraperez-vous ? Rien que l’écran. Laissez disparaître les images. Qu’est-ce qu’il reste ? Encore l’écran. Il en va de même ici. Même lorsque le monde apparaît, voyez à qui il apparaît. Tenez le substrat du ‘je’. Une fois que vous le tenez fermement, qu’importe que le monde apparaisse ou disparaisse.
L’ajnani [l’ignorant] considère que le monde est réel ; alors que le jnani [le sage] voit qu’il est seulement la manifestation du Soi. Cela n’a aucune importance que le Soi se manifeste ou cesse de le faire » (entretien 65 du 13-7-1935).

« Quand l’état de veille prend fin, je suis ; quand l’état de rêve prend fin, je suis ; quand le sommeil profond prend fin, je suis. Ils se succèdent et cependant, je suis encore. Ils sont comme les images d’un film projetées sur un écran. Elles n’affectent pas l’écran. De même, je ne suis pas affecté quand l’un ou l’autre de ces états prend fin. Si ces états relevaient du corps, vous seriez consciente de votre corps en sommeil. L’êtes-vous ? » (Entretien 244 du 29-8-1936).

« Les images d’un film sont projetées sur l’écran. Ces images mobiles n’affectent ni n’altèrent l’écran. Le spectateur leur prête attention et oublie l’existence de l’écran. Cependant ces images ne peuvent exister en dehors de celui-ci. Mais son existence n’est pas perçue. Ainsi nous pouvons comparer le Soi à l’écran sur lequel les images, ici les activités, défilent.
L’homme est conscient des activités (le film), mais pas du Soi (l’écran) bien qu’il ne soit pas séparé du Soi. Qu’il ait conscience ou non des activités, elles n’en continueront pas moins. […] Le Soi comprend tout.
Il est l’écran, les images, le spectateur, l’acteur, l’opérateur, la lumière et tout le reste. Le fait que vous confondiez le Soi avec le corps et que vous vous imaginiez être l’acteur est comparable à un spectateur participant à un film comme acteur. Imaginez-vous l’acteur qui demande s’il peut paraître dans une scène sans écran. Tel est le cas de l’homme qui pense pouvoir agir indépendamment du Soi ». (Entretien 313 du 2-1-1937).

« Un film projette un incendie sur un écran de cinéma. L’écran prend-il feu ? Des tonnes d’eau sont déversées. L’écran est-il mouillé ? Du matériel est utilisé. L’écran en est-il endommagé ?
C’est pourquoi il est dit : acchedyo ’yam, adâhyo ’yam, akledhyah… [Il (le Soi) ne peut être ni blessé, ni brûlé, ni mouillé… (BhG II.24)]. Le feu, l’eau, etc., sont des phénomènes qui apparaissent sur l’écran du brahman (c’est-à-dire le Soi), et ils ne l’affectent pas » (entretien 316 du 3-1-1937).

CAROTTE DU MESSIANISME JUIF ET CINÉMA : LES DEUX PROJETTENT COMME LE SALUT : CHERCHER SON SALUT, SOUHAITER SORTIR DE LA CHUTE OU MALADIE.

Le concept du Salut a pour principe et paradoxale condition de son utilitarisme que ce Salut ne doit en aucun cas advenir. PROJETER : la lumière ou les « images » attribuées à l’AUTRE (le Dieu) doivent rester le privilège de ce DEHORS, doivent rester étrangères à l’égard de ses propres ombres (voir la Caverne de Platon…). L’énergie de tout messie ne tient que par son absence comme la carotte attachée à distance de l’âne pour le faire avancer : le rocher de Sisyphe qui retombe toujours illustre aussi la plupart des entreprises de la carotte du messianisme et ses projets, dont la principale carotte n’est pas de révéler la vérité, puisque ce serait faire manger à l’âne la carotte attachée à distance de sa tête pour le faire avancer, mais bien de lui faire oublier le Seul Réel ; de faire passer le cru-EL, le pas cuit du Seul Réel (EL) comme une carotte-messie pour faire oublier ce Seul Réel, pour adoucir l’épreuve de l’Instant inaccessible en une palanquée infinie de variétés ou d’images hollywoodiennes, de remèdes pour échapper au Seul Réel, CE QUI AMÈNE AU FINAL OU À LA « FIN DES TEMPS » À UN EXORCISME HALLUCINATOIRE DU SEUL RÉEL, DU GENRE : « CE QUI SE DONNE DANS L’INSTANT NE PEUT PAS ÊTRE RÉEL », CAR ÇA VA PROVOQUER LE TOUT, PAN OU LA PANique, CE QUI NE DEVRAIT PAS !!! Car demeurer dans l’état de conscience du Seul Réel D’INSTANT EN INSTANT, même au cours d’activités diverses, c’est être NATUREL [sahaja](2).

Les images projetées sur l’écran de cinéma sont LE CONTRAIRE du « Je suis CE JE SUIS » = le doigt qui montre la lune :
« Les habitudes acquises depuis l’absence de commencement
Forment comme des reflets dans le miroir du mental.
Pour qui peut s’y regarder selon le Réel,
Les objets perdent toutes leurs caractéristiques.

De même que le sot regarde le doigt
Qui désigne la lune et non la lune [que le doigt montre] ;
De même ceux qui s’attachent à mes paroles
Ne voient pas ma Vraie Réalité.

La conscience [conceptualisante ou raison] est comparable à un grand danseur,
Le mental est son assistant et son maquilleur,
Les cinq consciences sensorielles les accompagnent,
Et dans la conscience mentale [la raison] s’incarnent les spectateurs.
(Lankâvatâra, chapitre L’instantanéité).

Le doigt et la lune (que montre le doigt), ce qui engendre une pensée ou possession par les sens (la lune montrée), ce qui engendre la dualité sujet et objet ou le dedans et dehors ; désigner la chose du doigt : alors les sots refusent d’admettre que la lune soit visible, ils préfèrent regarder le doigt ou la FICTION qui montra la lune plutôt que le DIRECT : la lune elle-même, LA VÉRITÉ elle-même.
Regarder le doigt est l’équivalent de LA CONSTRUCTION DE LA VÉRITÉ OU « ÉTABLISSEMENT DES FAITS », ÉTABLISSEMENT DES PREUVES, FABRIQUER L’HISTOIRE OU L’HOTC.
Ici la lune est le ‘Je’ ou Soi, la Singularité, le Seul Réel qui ne se montre pas, qui ne se saisie pas.
Shakespeare écrivait que « Les choses sont faites du même tissu que les rêves », ou « Nous sommes faits de l’étoffe des songes », actuellement les songes, ce sont les ordinateurs et le cinéma et leur virtuel qui enferment l’individu hyper découpé en suites de zéros et de uns… Le citoyen est réduit à une « information », dont seul l’ordinateur, l’information du dehors fait vérité ! L’illusion même du monde est abandonné au profit du ‘moi’, un ‘moi' d’ordinateur et donc de Dehors, un ‘moi’ de tout connecté technologique. Les informations du tout connecté effaceront le Seul Réel du ‘Je’ : le souvenir du numérique remplace le souvenir du spatio-temporel : mieux vaut donc des data centers certains à la place d’une vie incertaine ou non sécurisée !… Ne réalisant par leur Soi les êtres humains ne s’appartiennent plus, ils sont la possession des firmes fabricantes de ces data centers et les SOUMIS À L’ENTERTAINMENT DE L’INDUSTRIE HOLLYWOODIENNE ET MÉDIATIQUE DES JUIFS.
Le messie peut réaliser plein de films de fin du monde, il ne court aucun risque puisqu’il « N’EST PAS DEDANS » (pas sur l'écran) : le principe du Dieu dans le Salut est celui d’être CACHÉ (cachet... vaccin...), comme le résume Nasr Eddin Hodja (3) :

Timour Leng (ou Timur Lang) a convoqué Nasr Eddin pour une affaire sérieuse.
- Nasr Eddin, tu as acquis, dit-on, la connaissance des mystères. Je voudrais donc que tu me dises ce qu’est une certaine science occulte appelée « ésotérisme », paraît-il.
- Par la barbe du prophète, seigneur, je n’ai jamais entendu parler de cette science-là !
- Eh bien, informe-toi, questionne. Je veux que tu me fasses un rapport là-dessus dans un mois.

Un mois plus tard, Nasr Eddin, qui entre-temps s’est borné à cultiver son jardin et à bichonner son âne comme d’habitude, revient à la cour, mais les mains vides.
- Nasr Eddin, je vois que tu as oublié ce que je t’avais demandé.
- Oublié ? Ô maître du monde ! J’ai parcouru des provinces entières, j’ai questionné les plus grands sages, j’ai lu des centaines de traités. Et qu’Allah me maudisse si je mens !
- Mais alors donne-moi ton rapport. Je ne le vois pas.
- Mon rapport tient en un seul mot !
- Comment ? fait Timour stupéfait, un seul mot pour expliquer toute une science secrète ! Dis-moi donc lequel.
- CAROTTE ! crie soudain Nasr Eddin aussi stupidement que glousse un dindon.
- Comment carotte ? Que signifie cette incongruité ?
- CAROTTE ! répète sur le même ton Nasr Eddin. J’ai appris deux choses sur « l’ésotérisme ». La première, c’est que beaucoup d’ânes s’y intéressent. Le deuxième est que, fort heureusement, la partie la meilleure en est cachée.
[D’après l’édition préparée et présentée par Jean-Louis Maunoury, Phébus Libretto]

MESSIANISME ET CINÉMA : au printemps 1895, les frères Auguste et Louis Lumière faisaient breveter le premier appareil de projection, et donnaient en décembre suivant, boulevard des Capucines, la première représentation publique de cinéma, devançant de six mois Edison qui poursuivait en Amérique des études parallèles aux leurs.
MESSIANISME ET JUIFS : eux aussi PROJETTENT COMME LEUR MESSIE : les Zukor, Laemmle, n’ont jamais touché à la moindre caméra ni à un seul mètre de pellicule, ni même écrit une seule ligne d’un scénario, ni dirigé la moindre mise en scène : ILS SE PRENNENT POUR LE SOI, POUR L’ÉCRAN SUR LEQUEL LES IMAGES PROJETÉES NE LES AFFECTENT PAS ; ILS SE PRENNENT POUR CE QUI EST CACHÉ : POUR LE MESSIE, POUR LA CAROTTE, PARCE QU’ILS SONT DES RÉPARATEURS, DES SPÉCIALISTES OU DES ENTREMETTEURS GÉNIAUX : ILS SAVENT ACHETER DES TALENTS, OU FLAIRER CE QUI SERA UTILITAIRE CONFORMÉMENT À LEUR INVENTION DE LA VALEUR DANS LE POLITISME (voir plus haut). CE SONT EUX LA CAROTTE.

Il était inévitable que ces géniaux commerçants débarquent en France après la guerre de 1914-18 et y exerce leur Hollywood : arrivée des Adolphe Osso, Jacques Hai, des Nathan et Natan Tanenzapf (Bernard Natan chez Charles Pathé), Braunberger, Diamant-Berger.

L’arrivée des Juifs dans le cinéma français commence évidemment sérieusement à l’apparition du cinéma sonore : un pianiste ou un petit orchestre placé sous l’écran ne jouait plus des musiques stéréotypées en fonction de l’apparition des scènes : la piste sonore était directement imprimée sur la pellicule (son optique), avec également les dialogues des comédiens : « les ombres n’étaient plus chinoises et muettes »…. (Dans ce qui est opinioné comme le premier film sonore américain, le chanteur blanc d’un sentimentalisme invraisemblable digne de la pleurniche internationale déguisé en noir était un membre des « réparateurs » ou carottiers : Al Jolson (un monument hypnotique, par exemple dans « Mammy », 1927).
C’EST LA CAVERNE DE PLATON : le prisonnier du cinéma ou de la caverne y voit mal et ne gagne à sortir de la salle ou de la caverne, car une fois DEHORS, arrivé à la lumière, il deviendra quasiment aveuglé par cette lumière, et ne distinguera plus rien de ce qui est le Seul Réel. Alors il préfère regagner la salle de cinéma ou la caverne et ses chères ombres, ses chères images ou ses chères informations, c’est-à-dire revenir au « réel », ces choses qu’il CROIRAIT et aurait de bonnes raisons de CROIRE, comme la CAROTTE  (4), comme le doigt qui montre la lune : « réellement plus distincte que celle qu’on lui montre ou que la lune elle-même » (une fois encore, il préfère regarder le doigt qui montre la lune plutôt que de voir la lune directement ou Maât ; il préfère rester dans la salle de cinéma ou dans sa caverne et regarder les fictions et les ombres projetées).

MESSIANISME-FICTION : Il vaut mieux attendre le messie ou voir un film, c’est-à-dire rester PATIENT-PATIENTER, soit ne pas être impatient de voir la précipitation de la venue du messie. L’absence du messie est sans doute regrettable, mais sa venue sera un FLÉAU.

Le dessin animé fut un art (voir les Alexeïeff et son écran d’épingles et Norman Mac Laren et ses gravures directement sur pellicule, ou les Jiri Trnka et Kihachiro Kawamoto et leurs marionnettes). Avec aux USA des Walt Disney et des frères Max et Dave Fleischer, le dessin animé deviendra une industrie comme n’importe quelle industrie.


LA CAROTTE JUIVE et DÉSIR-VACCIN POUR ÉTOUFFER LE SEUL RÉEL.

Il n’y a pas plus utilitaristes que les Hébreux-Juifs qui transformèrent leur Dieu en usine à projeter des carottes ou des messies, soit fabriquer des désirs à n’en plus finir ; soit VULGAIREMENT FAIRE BANDER LES AUTRES, LE DEHORS, LE TEMPS DEVENU DIEU : le futur ou la projection, faire AVANCER, la projection ou le messie « réparera » le temps avec l’aide des réparateurs ou spécialistes : « le peuple élu » : la dualité est engendrée des deux côtés : au début, et à la « fin des temps ». Si par catastrophe le messie arrivait, le temps cesserait… Les Juifs ne se définissent comme créateur que de leur HOTC, de leurs événements, de leurs f(r)ictions-projections.
LE MAL ABSOLU DU DEDANS-DEHORS PAR LA SAISIE : Les Juifs ouvrent boutiques (ils sont les sujets), les acheteurs ou clients consomment (ils sont les objets) ; dans la tradition de l’antienne talmudique : « Rien n’est bon pour les Juifs si ce n’est bon aussi pour ceux qui les entourent » (pages 166, 340, 359, 365 du livre de Jacques Attali (1)).

Comment faire du commerce ? Simple, créez des besoins et utilisez l’argent du Dehors, mais surtout pas le votre, surtout si vous en avez très peu ! En 1840 les frères Oppenheim déclaraient ceci : « Vendre une perle que vous avez à quelqu’un qui en a envie, ce n’est pas faire des affaires ; mais vendre une perle que vous n’avez pas à quelqu’un qui n’en veut pas, voilà ce qui s’appelle faire des affaires ». (Réf. page 451 du livre d’Attali (1)). Tout est extraordinairement résumé par ces géniaux frères Oppenheim adepte de la carotte-messie ; ils avaient tout compris.


Quand il n’y a que de l’INTROUVABLE, il n’y a aucune saisie, et c’est pas bon pour les frères Oppenheim.
L’introuvable est la mort de la dualité Dedans-Dehors où il n’y a plus rien trouver.
Quand il n’y a plus rien à trouver, c’est le FLÉAU, c’est la mort de l’idolâtrie de la marchandise, de l’État et du salariat.
VIVE LA NON-SAISIE.


Notes.
1. Jacques Attali, dans son livre Les Juifs, le monde et l’argent, page 481 : « quatre refuges, quatre matrices de la ”modernité” nouvelle façon de reconstruire le monde, comme le dit si bien le Midrash (matrices qui sont : le socialisme, la psychanalyse, l’américanisme, le sionisme) ».

2. « À moins que l’ego, l’identification au corps, ne meurt, il est impossible à quiconque de réaliser l’état naturel et permanent de l’absorption dans le Cœur. Tant que l’état naturel [sahaja] ne s’est pas unifié à son Cœur, il n’y a pas de libération pour l’individu [jiva], quels que soient les autres états dont il fait l’expérience » (Padamalai 46, 47, Le Soi. Enseignements recueillis par Muruganar (1890-1973), un des proches disciples éveillés de Ramana Maharshi, aussi poète et écrivain).

3. Le Hodja (Nasr Eddin Hodja) serait un « fou voyant », car il s’ingénie à faire tomber les murs, à ouvrir des perspectives inattendues. Il révèle à tout un chacun des paysages inaperçus, quand bien même ces paysages se révèlent être, eux aussi, de notre monde. Le Hodja, fou non dément, est considéré comme un « illuminé », comme un Bienheureux. Les récits les plus forts de Nasr Eddin Hodja nous paraissent ceux qui jouent non pas du registre de la subversion sociale ou morale, mais sur celui, infiniment plus dérangeant, de la subversion du sens, présentant la raison ordinaire comme une aberration, voir comme une folie, et la folie apparente comme la raison suprême…

4. Dans L’ignorance étoilée, Gustave Thibon cite page 202 Simone Weil faisant allusion à la Caverne de Platon : la construction d’un monde où ces ombres ou images projetées sur l’écran-caverne seraient si bien imprégnées et organisées dans le mental de l’humain, qu’icelui serait enfin CONFORTÉ, SÉCURISÉ, VACCINÉ, ne ressentirait ni ne souhaiterait plus rien au-delà (de la Caverne) et aurait, « suivant la formule de Simone Weil, toutes les raisons de « se croire au paradis par erreur ». C’est aussi le prémonitoire du transhumanisme des Juifs des Google et autre socialisme en tout connecté QUI VOUS FONT CROIRE AU PARADIS (par erreur) ; QUI VOUS FONT CROIRE À LA SAISIE, QUI VOUS FONT CROIRE À LA CAUSALITÉ AVEC LA DUALITÉ CAUSE-EFFET.
 
 

Dernière mise à jour : 17-05-2021 02:04

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