Le bouclage des 2 extrémités de la ligne accomplit
l’identité des contraires (mariage). Cela rend
possible la notion de circonférence.
Exemple : la ligne indéfinie, est une longueur
sans terminus assignable. Mais en bouclant A et B,
elle devient une longueur quantitativement finie,
close, fixe, mais en même temps on ne peut plus
lui assigner un commencement et une fin. Tous ses
points sont commencements et fin. Mais c’est la
géométrie de la ligne droite et non celle du
cercle !?
Le transhumaniste est un esclave libre
EN APPARENCE, c’est pourquoi comme son collègue
le républicain et le banquier ils s’accrochent
désespérément à cette apparence et ils veulent
façonner ou augmenter leur propre apparence,
augmenter leur packaging.
Le mental existe et n’existe pas : il fonctionne
sans le temps qui coule, car il n’est ni au-dessus
ni dessous, ni à gauche ni à droite, mais il est
proprement le « Gate gate pâragate pârasamgate
bodhi svâhâ », du Soûtra du Cœur de la
Connaissance transcendante (Allé, allé, allé
au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi).
Mais l’habitude ou la croyance au corps ou ego
fait inventer au mental le spatio-temporel
et ses trois dimensions (L,l,h) et les phénomènes
y afférent, dont les échanges ou commerce.
Ces Longueur, largeur et hauteur font que nous
les prenons pour la « réalité » comme s’ils
étaient adaptés pour nous.
Mais le mental pur ne connaît pas cette limitation.
C’est pourquoi notre état naturel est celui
de la non-dualité et notre état anormal est
cet état actuel où nous sommes confinés
par nos cinq sens et dans le concept de temps.
Le mental de l’Occidental fonctionne dans
l’UTILITARISME, surtout chez le fabricant
d’empires : l’ANGLO-SAXON, dont la langue
(le globish de Wall Street ou le Verbum
d’entreprises du capitalisme) triomphe
actuellement dans le business des échanges
ou de la finance internationale.
Donc la pensée de l’Anglo-saxon fonctionne
dans cet utilitarisme, on le voit de façon
fulgurante avec délire des ARN messagers US
nostalgie du « jour comme avant » pour
retrouver son sain(t) et sein business à téter.
C’est l’actuel dimension ou la 3D, le SOUS-ESPACE.
La libération de cet état n’est pas
l’évolutionnisme à la Juif ou la quantité
productivisme issue de cette 3D (ou « mise
en valeur du temps » [page 18, J. Attali, Les
Juifs, le monde et l’argent]).
Le mental pur est l’Éveil par l’être incarné
de l’osmose de son ainsité ou Cela [âtman, tat]
avec le Seul Réel ou Brahman.
Ainsi le Chercheur doit demeurer en tant que
pur Soi. « S’il n’y parvient pas, il doit
s’assurer du sens véritable du ‘Je’ et y revenir
dès que d’autres pensées surgissent. Cela est
la pratique » (R. Maharshi, entr. 647).
« Cela » n’est pas soumis à l’évolutionnisme
ou « progrès » et n’est donc pas identifiable
ou compréhensible par le mental car Il est
hors d’atteinte par la raison et le langage
humain (1).
Le EST ou Cela ne peut qu’être connu
DANS L’INSTANT, DE FAÇON INDICIBLE.
C’EST LA NON-DUALITÉ OÙ TOUTE SCISSION
ENTRE SUJET ET OBJET DE LA CONNAISSANCE
EST ABOLIE.
Le
”Gate gate pâragate… » ou Éveil permet aux humains qui vivent dans la perception ordinaire de la quantité ou diversité et pour qui l’expérience de l’Un est hors d’atteinte, de developper une relation personnelle avec la Divinité (Imagination créatrice d’Ibn’Arabi et son Seigneur ou Soi manifestant toutes choses).
CHRIST-EMMANUEL = ANTI-ÉTAT, ANTI-RAISON OU ANTI-CALCUL-COMMERCE, SEUL LE ICI ET MAINTENANT. « Le Royaume des Cieux est en vous » : Mazu Daoyi (709-788) un des grands maîtres chan (zen) dit la même chose à propos de loi ou d’État ou toute forme d’administration : « Ce qui m’interroge à l’Instant présent constitue ton trésor. Toutes choses sont parfaites en soi, rien ne manque. Utilise-les spontanément, à quoi bon rechercher vers l’extérieur [aussi à quoi bon rechercher à l’intérieur : il n’y a pas de loi au dehors, lequel n’existe pas pas plus que le dedans, donc aucune loi qui puisse être obtenue au dedans de vous-même…] ».
Il n’y a donc rien à chercher, aucun moyen de le chercher, car TOUT est ICI ET MAINTENANT.
« Le monde peut-il exister en dehors du Soi ? Le ‘Je’ est toujours le brahman. Son identité n’a pas besoin d’être établie par la logique ou par la pratique. Il est suffisant qu’on réalise le Soi. Il est toujours le brahmane » (Ramana Maharshi, entretien 647 du 15-3-1939).
- Question : Qu’est-ce que l’on fait maintenant ? (Pourrait dire un Occidental, ou un Anglo-saxon qui pourrait
« chercher » la Réalisation du Soi ou de la fameuse Liberté).
Or la Réalisation est déjà là : le Seul Réel est la faculté d’Être, donc HORS de la conscience en 3D d’ailleurs déjà augmenté par l’actuel phénomène technologique.
Hors de la conscience en 3D est illustré par l’histoire en forme de koan :
« l’oie dans la bouteille ». Au 9è siècle, un Seigneur, Li Gong, vient rendre visite à un sage nommé Nan Quan Pu Yuan, en lui demandant de l’éclairer sur la signification de l’histoire ancienne d’une oie dans une bouteille. Un paysan un jour introduisit un œuf dans une bouteille. Après avoir éclos, le paysan donna à manger au poussin qui venait de naître et qui se trouvait toujours dans une bouteille. Évidemment le poussin grandit jusqu’à ne plus avoir de place dans sa bouteille, surtout qu’en même temps ses cacas sortaient même maintenant tous les jours par le goulot de la bouteille.
La question ultime se posa alors : comment sortir la petite oie de la bouteille sans la tuer et sans casser la bouteille et répandre du caca partout ?
À ce moment, le sage Nan Quan Pu Yuan héla brusquement le Seigneur Li Gong tout en claquant violemment dans ses mains. Li Gong demanda : « Oui Maître !? »
Nan Quan Pu Yuan ajouta brutalement :
« REGARDE, L’OIE EST DEHORS ! »
L’Univers étant DANS le mental, l’objet que l’on croit à l’extérieur ne peut qu’être aussi DANS le mental, DANS LA CONSCIENCE, aussi appelée RÉALITÉ.
Réalité à ce hui confondue avec le spatio-temporel, la 3D.
Alors tout ce que nous voyons n’est qu’un BIDOUILLAGE OU UN CONCEPT, UN CALCUL DU MENTAL ; c’est d’ailleurs cela que les transhumanistes voudraient mettre, non dans une bouteille, mais dans une puce informatique et que ce serait
« la conscience ». Si bien que l’acte de tout faire/fer est réel, la perception de toute perception est réelle, la Réalité est à la base de tout ce que nous pouvons faire et expérimenter. Par l’Essence, tout est Réel, Nous sommes la Réalité. Depuis la
« sortie » de l’Eau Primordiale Nous avons besoin de le réaliser. Ce besoin vient de la croyance à un soi ou un ego tridimensionnel construit sur la MÉMOIRE, sur l’HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui Coule) d’un Dehors, dans ce monde des phénomènes ou des apparences, structure artificielle que chacun peut expérimenter, évidemment il semble impossible que Nous le constations sans cela ce monde serait en Vraie Paix depuis des millénaires !!!
En conséquence la VRAIE LIBÉRATION consiste en LE NON-ATTACHEMENT. L’explication de cela est donné dans le résumé du
Yoga Vasistha :
« L’apparence de ce monde est une confusion ;
de même que le bleu du ciel est une illusion
d’optique. Mieux vaut ne pas s’y intéresser
et l’ignorer » (
Yoga Vasistha I,3).
Le
Soûtra du Diamant dit la même chose :
« Comme les étoiles, les mouches volantes
ou la flamme d’une lampe,
Comme une illusion magique, une goutte de
rosée sur une bulle,
Comme un rêve, un éclair ou un nuage :
Ainsi devrait-on voir tous les phénomènes
conditionnés [dont l’Oxygène] ».
Ce qui veut dire aussi et surtout maintenant, la Vraie Libération passe en ne réagissant pas avec l’opinion ou le choix, la haine, la passion à ce que nous apercevons qui ne fait qu’amplifier la dualité sujet et objet ; en ne jugeant pas de façon sentimental toujours possession, en ne faisant pas de calculs et d’évaluations ou de divisions sans fin en classant en tuant littéralement les gens en les enfermant dans des boîtes :
« complotiste », « antivaxx », « antisémite », etc., de nos jours de tout connecté la liste est longue ; toutes ces évaluations affectives qui tuent notre conscience.
Comme donne souvent l’exemple de l’écran de cinéma : les images projetées dessus n’affectent pas le Soi comparable à l’écran : des images d’incendie ne font pas brûler l’écran, l’écran est là encore décrit dans le résumé ci-dessus du
Yoga Vasistha : « Détachement à l’intérieur et attachement en apparence » (cité par le Maharshi à l’entretien 495 du 39-5-1938).
« Dans le
Yoga-Vasistha il est écrit : « Ce qui est réel nous est caché, mais ce qui est faux se révèle à nous comme vrai. » En fait, la seule chose dont nous faisons l’expérience, c’est la Réalité ; pourtant nous ne le savons pas. N’est-ce pas la merveille des merveilles ?
La recherche « Qui suis-je ? » est le glaive qui sert à trancher l’ego ». (Ramana Maharshi, entretien 146 du 26-1-1936). Et à l’entretien 442 du 8-1-1938 : « Le
Yoga-vāsistha définit clairement la Libération comme étant l’abandon du faux pour demeurer en tant qu’Être ».
Dans la dualité sujet-objet « Il faut d’abord que le sujet se manifeste, puis apparaît l’objet. S’il n’y avait pas les deux comment l’un pourrait-il regarder l’autre ou le toucher ? », dans l’entretien 519 du 25-9-1938 par le Maharshi à propos d’enseignement.
En ces temps de messianisme transhumaniste de l’Agenda 2030 ou DORG (Demain On Rase Gratis, autre formule du
« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux »), il est à craindre un
REGAIN DE MAGIE NOIRE DANS CETTE GUERRE DES HÉBREUX-JUIFS CONTRE LES PAÏENS OU NON-JUIFS :
« Un visiteur fit observer qu’en Occident la magie noire était plus répandue qu’on pouvait le supposer. Quelqu’un se rappela alors qu’une fois Mr. Paul Brunton avait dit qu’il craignait une femme à cause de la relation qu’elle avait avec la magie noire.
Shrī Bhagavān renvoya alors Mr. Mac Iver au Devikâlottaram, où la magie noire (abhichâraprayoga) est condamnée. Il ajouta que, par de telles pratiques, on court à sa propre ruine. L’avidya (l’ignorance) est déjà en elle-même suffisamment pernicieuse et conduit l’homme à une forme de suicide. Pourquoi vouloir y ajouter en plus la magie noire ?
- Question : Quel est le pratikriyâ (le remède) préconisé pour la victime de magie noire ?
- Maharshi : La bhakti (la dévotion à Dieu).
- Question : La non-résistance semble être le seul remède à toutes sortes de maux tels que la calomnie.
- Maharshi : C’est exact. Si un homme insulte son prochain ou l’injurie, le remède ne réside pas dans la riposte ou la résistance. Restez tout simplement tranquille. Cette tranquillité amènera la paix et mettra l’offenseur mal à l’aise jusqu’au moment où il devra bien admettre que dans cette confrontation il a eu tort.
La magie noire a été pratiquée en Inde depuis les temps les plus reculés, même contre les plus grands saints. Les tapasvī [ascètes] de la forêt de Dāruka l’exerçaient même contre Shiva ».
Le mental humain a seulement réussi à fabriquer un concept qui représente une appréhension intellectuelle de la Réalité, mais seulement un concept en forme de conscience tridimensionnelle. QUI DIT NAISSANCE DIT MORT : NOUS EN SOMMES AU MÊME POINT OÙ EUT LIEU CETTE CRÉATION genre Moïse recevant ses
« Commandements » à une période donné en un lieu donné, donc concept spatio-temporel. Le VRAI COMMANDEMENT DEVRAIT ÊTRE :
PRAJNÂ : l’être individuel dans le sommeil profond lequel unit au Soi. (« La Réalité est donc différente dans les trois états, veille, rêve et sommeil profond », entretien 617 du 23-28-1-1939). Il y a donc déjà TROIS DIMENSIONS DIFFÉRENTES. LESQUELLES N’EN FONT QU’UNE : TOUT DANS LE MENTAL, UNE FOIS POUR TOUTE, ON N’EN SORT PAS COMME LE RÊVE PROBABLEMENT LE TRANSHUMANISME.
Ainsi rien n’empêche la Réalisation du Soi,
seul l’attachement ou loi de succion Nous empêche de regarder dans le « bonne direction ». Loi de succion comparable à la ligne de craie, véritable MASQUE DU POULET L’EMPÊCHANT DE DÉCOLLER SON BEC DU SOL :
Expérience d’hypnose qui consiste à tracer au sol un trait, on approche ensuite la tête d’un poulet près de ce trait. Par cette expérience on réussit à immobiliser l’oiseau qui reste en état cataleptique, bien que réveillé, et cela, même si on le lâche.
Le concept de table, de cube, de maison, d’arbre, sont des INTERPRÉTATIONS de perceptions de surfaces, de couleurs et de textures. Concept qui résulte du pouvoir de synthèse, donc de calcul puis d’interprétation, pouvoir qui manque à de nombreux animaux.
« Ainsi vous recevrez la force de comprendre, avec tous les Saints, ce qu’est la largeur, la hauteur et la profondeur ». (
Éphésiens, Prière de Paul 3, 18)
CHANGE ET TU CHANGERAS LE MONDE. Nous fabriquons notre entourage. MATIÈRE = L, l, h (Longueur, largeur, hauteur). Comment savoir ce qu’est la Matière puisque nous sommes nous-mêmes de la Matière !
LONGUEUR : surface sphérique réalisée par la rotation du r Espace/Temps/Mouvement.
LARGEUR : sphère intérieurement
“ plénifiée ” par l’énergie.
HAUTEUR : projection d’énergie extérieurement à la sphère, d’ou génération de sphères (corpuscules).
D’après Jean Coulonval (
Synthèse et Temps Nouveaux), dans la réalité, il ne peut exister de plus petits grains de Matière insécables, de corpuscule isolé qui serait un volume Euclidien. Ni à l’opposé un plus grand volume Euclidien qui serait la plus grande sphère possible contenant la totalité cosmique nageant dans un espace à l’infini.
Ce que veut dire Paul dans sa prière, est que si Nous restons dans la pensée unique des trois dimensions, et en conséquence dans la dimension de la raison de l’humain actuel conditionné par la logique ou le blabla, les
« preuves », la résolution de sortir l’oie de la bouteille ou de
« fabriquer » la Pierre Philosophale sont des problèmes insolubles !
Shakespeare écrivait que « Les choses sont faites du même tissu que les rêves », ou « Nous sommes faits de l’étoffe des songes ». Le VIDE ou la NON-MANIFESTATION (le Silence) est essentiel par rapport au plein et au blabla. Explication : afin d’enseigner quelque chose, un concept ou support est nécessaire, mais si ce concept ou support en vient à être fixé ou possédé, pour en faire quelque chose de concret, l’enseignement lui-même est détruit. Par conséquent le concept qui vient d’être fabriqué doit être immédiatement détruit.
Lorsqu’un chercheur ne s’occupe plus de découvrir quelque chose par une explication logique, donc dans le temps, il s’approche de la délivrance, qu’il en soit ou non conscient. Quand il en arrive à ce que toute solution logique le heurte, l’offusque, et qu’il l’exclut de son intellect comme quelque chose de mauvais, alors il seulement il devient un SACHANT.
Passer au-delà de la 3D est par exemple la Vraie Télépathie : télé (à distance), et pathie, du grec patheia, pathos : ce qu’on éprouve. Il s’agit par essence de percevoir SANS espace-temps ce que l’autre éprouve, les mots « communication » ou « échange » ne servant plus à rien.
Espace et temps semblent liés, dépendant l’un de l’autre, DANS LA PENSÉE UNIQUE, CONDITIONNÉE.
Mais cette pensée unique de 3D devient stérile dès lors que l’on compare des événements situés avec des références différentes en mouvement l’un par rapport à l’autre, et rien n’est jamais fixe ! Deux événements, survenant à des endroits différents et nécessairement en mouvement l’un par rapport à l’autre, et deux événements survenant à des endroits différents mais qui sont pour vous simultanés ne le seront pas pour un observateur en mouvement par rapport à eux. Pour ce dernier, l’événement vers lequel il se dirige surviendra AVANT celui dont il s’éloigne. Il n’existe donc aucune position absolue, en winner sur l’autre. Les références sont UNIQUES, il est impossible de ne pas en tenir compte car chaque observateur possède son TEMPS PHILOSOPHIQUE (son temps propre) dépendant de sa vitesse et variations de référence.
L’espace-temps ou la 3D est nécessairement SOUMIS à une « dimension supérieure »… située à « l’extérieur » de cette 3D.
N’IMPORTE QUEL MOT EN N’IMPORTE QUELLE LANGUE EST MÉCANIQUEMENT PRISONNIER DU TEMPS QUI COULE.
Note.
1. Le policier du mental : « En cherchant si le mental existe ou non, on s’aperçoit qu’il n’existe pas. C’est là le contrôle du mental. Autrement, si on admet l’existence du mental et qu’on cherche à le contrôler, cela équivaut à obliger le mental à se contrôler lui-même, à l’instar d’un voleur se transformant en policier pour procéder à sa propre arrestation. De cette manière, le mental continue à subsister, mais échappe à lui-même », explique
Ramana Maharshi à l’entretien 43 du 28-3-1935.
De la même manière, même entretien : « Chacun connaît le Soi [ou l’Instant], et pourtant ne le connaît pas. Étrange paradoxe ».
Et à l’entretien 615 du 24-1-1939 : « Un voisin avait anticipé la visite d’un voleur dans sa maison. Il avait pris des précautions pour l’attraper en plaçant des policiers en civil pour surveiller les deux bouts de la rue, l’entrée et la sortie de sa maison. Lorsque le voleur s’était présenté comme prévu, les hommes de guet s’était précipités sur lui pour l’attraper. Le voleur, jugeant d’un coup d’oeil la situation, s’était mis à crier :
« Au voleur ! Attrapez-le, attrapez-le ! Il court par là ! là ! » Et ce faisant, il était parvenu à s’enfuir.
Il en est ainsi avec l’ego. Partez à sa recherche et vous ne le trouverez pas. C’est la meilleure façon de s’en débarrasser ». (Entretien 615).
Le seul inconscient collectif possible est énoncé dans l’entretien 92 du 7-11-1935 :
« Les perceptions sensorielles ne peuvent donner qu’une connaissance indirecte et non une connaissance directe. Seule notre propre conscience est connaissance directe : c’est l’expérience commune à tout le monde. Aucune aide n’est nécessaire pour connaître son propre Soi, c’est-à-dire pour être conscient [pour être Cela].
L’unique totalité, infinie et indivisible (le plenum), devient consciente d’elle-même en tant que ‘Je’. C’est son nom originel. Tous les autres noms, tels que OM, ne viennent qu’après. La Libération consiste uniquement à rester conscient du Soi. Le
mahâvâkya « Je suis le brahman » en est l’affirmation qui fait autorité. Bien que l’on ait toujours l’expérience du ‘Je’, l’attention doit y être dirigée [Retournement de la Lumière]. Alors seulement, la Connaissance émerge. C’est pourquoi l’on a besoin de l’enseignement des
Upanishad et des Sages » (entretien 92 du 7-11-1935).
« Le mental changeant (c’est-à-dire le mental associé à rajas = activité et à tamas = obscurité) est communément connu comme le mental. Dépourvu de rajas et de tamas, il est pur et brille par lui-même. C’est la réalisation du Soi. C’est pourquoi on dit que le mental est le moyen pour l’atteindre » (entretien 100 du 19-11-1935).
Dans le même entretien 615 : « Saisissez d’abord l’ego et demandez ensuite comment il peut être détruit. Qui pose cette question ? C’est l’ego. L’ego serait-il d’accord pour se détruire lui-même ? Cette question est la meilleure façon d’entretenir l’ego et non pas de le détruire [comme dans l’exemple du policier ci-dessus]. Si vous cherchez l’ego, vous constaterez qu’il n’existe pas. Voilà la façon de le détruire.
PAS DE MEILLEUR VACCIN QU’AVEC AUCUN VACCIN… COMME PAS DE MEILLEURE LIBERTÉ AVEC AUCUNE INVENTION DE LIBERTÉ, OU PAS DE MEILLEURE VALEUR SANS AUCUNE INVENTION DE LA VALEUR.