Insaisissable le Gate Gate Pâragate…
 

Ecrit par Sechy, le 05-02-2022 21:55

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Insaisissable le Gate Gate Pâragate…
(Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ),
du Soûtra du Cœur de la Connaissance
transcendante et Soûtra du Diamant.
« Allé, allé, allé au-delà, allé complètement
au-delà, l’Éveil, ainsi ».
Le temps, les choses n’existent que parce
qu’elles sont perçues par une Conscience.
Et QUI EST CETTE CONSCIENCE ?
Or les marxengelsistes opinionnent le contraire :
ils affirment qu’ils voient le monde parce
qu’icelui vient le leur dire ; ils appellent
ça « dialectique matérialiste historique »,
ils sont ainsi dans le total conventionnel,
le commun(isme).
 
« Le monde est-il à l’intérieur ou bien à
l’extérieur de vous-même ? Existe-t-il
indépendamment de vous ?
Vient-il vous dire : “j’existe” ? »
(Ramana Maharshi, entretien 39 du 22-3-1935).
Effectivement, en dernière analyse, tout se
présente UNIQUEMENT comme des pensées.



« Tant qu’il y a individualité, on est le jouisseur et l’acteur. Mais si elle disparaît, la volonté divine l’emporte et dirige le cours des événements. L’individu reste perceptible à ceux qui ne peuvent pas percevoir la force divine. Restrictions et disciplines sont pour les autres, et non pour les libérés.
Le libre arbitre est sous-entendu dans l’injonction d’« être bon », donnée par les Écritures. Il implique la faculté de vaincre le destin et cela grâce à la Sagesse. Le feu de la Sagesse consume toutes les actions. La Sagesse s’acquiert en compagnie des sages, ou plutôt dans leur atmosphère mentale ». (Ramana Maharshi, entretien 209 du 19-6-1936).

- Maharshi : Même pour la nier il faut qu’il y ait quelqu’un. Si vous n’existez pas, il n’y a pas de questionneur ni de question.
- Question : Admettons alors que j’existe.
- Maharshi : Comment savez-vous que vous existez ?
- Question : Parce que je pense, je sens, je vois, etc.
- Maharshi : Ainsi, vous pensez que votre existence découle de tout cela. Mais dans le sommeil profond, il n’y a pas de sensation, de pensée, etc., et cependant vous continuez d’être.
- Question : Mais non. Je ne peux pas affirmer que j’existais durant le sommeil profond.
- Maharshi : Niez-vous alors votre existence dans le sommeil ?
- Question : Peut-être que j’existe dans le sommeil, peut-être que non. Dieu seul le sait.
- Maharshi : À votre réveil, vous vous rappelez bien ce que vous faisiez avant de vous endormir.
- Question : Je peux dire que j’étais avant et après le sommeil, mais je ne peux pas dire si j’étais pendant le sommeil.
- Maharshi : Dites-vous maintenant que vous avez dormi ?
- Question : Oui.
- Maharshi : Comment pouvez-vous le savoir sans en avoir conservé le souvenir ?
- Question : Ce souvenir n’implique nullement que j’existais quand je dormais. Admettre une telle existence ne mène nulle part.
- Maharshi : Pensez-vous donc qu’un homme meurt chaque fois qu’il s’endort et qu’il ressuscite à son réveil ?
- Question : Peut-être. Dieu seul le sait.
- Maharshi : Alors demandez à Dieu de venir et de donner la solution à ces énigmes. Si on devait mourir en s’endormant, on aurait une peur du sommeil tout comme on s’effraie de la mort. Or, c’est l’inverse qui se produit, on recherche le sommeil. Pourquoi désirerait-on le sommeil s’il ne procurait aucun plaisir ?
- Question : Il n’y a pas de plaisir positif dans le sommeil. On recherche le sommeil seulement pour se débarrasser de sa fatigue physique.
- Maharshi : Oui, c’est vrai, « être libre de toute fatigue »… Il existe alors quelqu’un qui est libre de fatigue.
- Question : Oui.
- Maharshi : Ainsi, vous existez durant le sommeil et aussi maintenant, à l’état de veille. Vous étiez heureux en dormant, sans sensations, sans pensées, etc. Vous êtes le même maintenant, pourquoi n’êtes vous pas toujours heureux ?
- Question : Comment peut-on dire qu’on est heureux dans le sommeil ?
- Maharshi : Tout le monde dit sukham aham asvâpsam (« j’ai bien dormi » ou « j’ai dormi comme un bienheureux »).
- Question : Je ne pense pas que ces gens aient raison. Il n’y a pas sukha (félicité), il y a seulement absence de souffrance.
- Maharshi : Votre Être essentiel est Félicité. C’est pourquoi chacun dit qu’il était heureux en dormant.
Ce qui veut dire que dans le sommeil on demeure dans son état originel, non contaminé. Quant à la souffrance, elle n’existe pas. Où est-elle pour que vous puissiez parler de son absence dans le sommeil ? Toutes ces erreurs proviennent de la fausse identification du Soi avec le corps.
- Question : Ce que je désire, c’est la Réalisation. Je ne sens pas le bonheur inhérent à ma nature.
- Maharshi : C’est parce que vous identifiez maintenant le Soi avec le non-Soi. Ce dernier n’est pas séparé du Soi. Cependant, l’idée erronée que le corps existe séparément subsiste et le Soi est confondu avec le corps. Cette fausse identification doit cesser pour que le bonheur puisse se manifester.
- Question : Je suis incapable de m’aider moi-même.
Une personne dans l’assemblée suggéra l’abandon au Maître.
- Question : Je suis d’accord.
- Maharshi : Votre nature est le bonheur. Vous dites que vous ne le ressentez pas. Recherchez ce qui vous sépare de votre Être véritable. On vous a indiqué que l’obstacle est la fausse identification. Il faut l’éliminer. Un malade doit prendre lui-même les médicaments prescrits par le médecin s’il veut guérir.
- Question : Le malade est trop faible pour s’aider lui-même et s’abandonne sans condition entre les mains de son médecin.
- Maharshi : Le médecin doit alors avoir les mains libres et le malade doit rester tranquille sans intervenir. Faites-en autant et restez tranquille. Aucun effort n’est nécessaire.
- Question : C’est aussi la thérapie la plus efficace.
(Entretien 295 du 16-12-1936).

- Maharshi : Le fait d’admettre l’existence d’un autre prouve votre propre existence. L’existence est votre nature.
- Question : Il n’y a rien d’étrange dans le fait que quelque chose existe.
- Maharshi : Comment pouvez-vous connaître l’existence des choses, plutôt que votre propre existence ?
- Question : Qu’y a-t-il de nouveau dans l’existence de quelque chose ? Je prends votre livre et je lis que la seule question que l’on doit se poser est « Qui suis-je ? ». Je veux savoir : « Qui êtes-vous ? »
J’ai ma propre réponse. Si quelqu’un d’autre dit la même chose, et des millions d’autres personnes aussi, il est probable que le Soi existe. Je cherche une réponse positive à la question et non à jouer avec les mots.
- Maharshi : De cette manière, vous êtes au mieux dans le domaine de la probabilité.
- Question : Oui, il n’y a pas de certitude. Même l’existence de Dieu ne peut être prouvée avec une certitude absolue.
- Maharshi : Pour le moment, laissez Dieu de côté. Qu’en est-il de vous-même ?
- Question : Je veux la confirmation du Soi.
- Maharshi : Vous cherchez la confirmation chez les autres. Bien qu’on s’adresse à une personne en disant « vous », elle se désigne elle-même en disant ‘je’. La confirmation ne vient donc que du ‘je’.
En fait, il n’y a pas de « vous » du tout. Tout est inclus dans le ‘Je’. L’autre ne peut être connu que si le Soi est admis. Sans le sujet, les autres n’existent pas [le temps, les choses n’existent que parce qu’elles sont perçues par une Conscience].
- Question : Ce n’est encore rien de nouveau. Un jour, Sir C. V. Raman m’a dit que la théorie de l’odorat pouvait être expliquée par sa théorie de la lumière. L’odorat n’a plus besoin d’être expliqué en termes de chimie. Voilà quelque chose de nouveau ; c’est le progrès. C’est ce que je veux dire quand j’explique qu’il n’y a rien de nouveau dans toutes les déclarations que j’entends ici.
- Maharshi : Le ‘Je’ n’est jamais nouveau. Il est éternellement le même.
- Question : Voulez-vous dire que le progrès n’existe pas ?
- Maharshi : Le progrès est perçu par le mental extériorisé. Quand le mental est tourné vers l’intérieur et que le Soi est recherché, tout est tranquille.
- Question : Mais alors les sciences, que deviennent-elles ?
- Maharshi : Elles aboutissent toutes dans le Soi. Le Soi est leur finalité.
(Entretien 379 du 2-4-1937).

« En admettant l’existence du monde, je dois admettre quelqu’un qui le voit et qui n’est autre que moi-même. Laissez-moi trouver “moi-même” de manière à ce que je connaisse la relation entre le monde et celui qui le voit. Mais quand je cherche le Soi et demeure comme le Soi, il n’y a plus de monde à voir [disparition de la dualité sujet-objet]. Quelle est alors la Réalité ? Seul celui qui voit est réel, et certainement pas le monde.
Ceci étant la vérité, l’homme n’en continue pas moins de discuter en se basant sur la réalité du monde [tels les marxengelsistes]. Qui donc lui a demandé de plaider la cause du monde ?
Le Yoga-vāsishtha définit clairement la Libération comme étant l’abandon du faux pour demeurer en tant qu’Être ». (Entretien 442 du 8-1-1938).

« Encore une fois : le monde vient-il vous demander : « Pourquoi est-ce que j’existe ? Comment ai-je été créé ? » C’est vous qui posez cette question. Celui qui pose la question doit établir la relation entre le monde et lui-même. Il doit admettre que le monde est le fruit de sa propre imagination. Qui imagine tout cela ? Qu’il trouve le ‘je’ et ensuite le Soi.
De plus, les explications scientifiques et théologiques ne s’harmonisent pas entre elles. La diversité des théories montre clairement l’inutilité de rechercher ce genre d’explications. Elles sont purement intellectuelles ou mentales et rien de plus. Et pourtant, selon le point de vue de l’individu, elles sont toutes vraies. Mais, dans l’état de Réalisation, il n’y a pas de création. Quand on voit le monde, on ne se voit pas soi-même. Quand on voit le Soi, le monde n’est pas vu. Voyez alors le Soi et réalisez qu’il n’y a jamais eu de création ». (Ramana Maharshi, entretien 454 du 10-2-1938).

Le FEU au sens générique est ANTI LOI DE SUCCION comme le PARADOXE est anti-convention ou anti-Dehors…. (Comme s’il fallait inventer un « dedans » tel l’« inconscient », ou mieux : LE SOMMEIL, ce qui échappe au mental… comme le spontané, comme ce qui ne se calcul pas…)
Bref, sans dualité Dedans-Dehors SOURCE LE ZÉRO INDIEN, LA FONTAINE DE JOUVENCE ou MÉDECINE UNIVERSELLE.
L’Alchimie se nomme aussi LA PHILOSOPHIE DU FEU.
« Notre feu est minéral, égale, continu et ne s’évapore point s’il n’est trop excité ; il participe du soufre, est pris ailleurs que de la matière, il dérompt tout, dissout, congèle et calcine, il est artificiel à trouver et d’une dépense sans frais, du moins très peu élevée. Il est aussi humide, vaporeux, digérant, altérant, pénétrant, subtil, aérien, non violent, sans brûle, circondant et environnant, contenant, unique, C’EST LA FONTAINE D’EAU VIVE qui entoure et contient le lieu où baigne le Roi et la Reine. En toute l’ŒUVRE ce feu humide te suffit, au commencement, au milieu et à la fin. Car en icelui consiste tout l’art, c’est un feu naturel, contre-nature, innaturel et sans brûlure ; enfin, ce feu est chaud, sec, humide et froid, pense sur ceci et travaille convenablement, ne prenant point les natures étrangères. Que si tu n’entends point ces feux, écoute bien ceci que je te confie de la plus abstruse et occulte cavillation [subtilité], sophisme] des Anciens Philosophes, et qui n’a jamais encore été écrit dans les livres jusqu’à présent », écrit le « Très Ancien Philosophe Artéphius » dans De arte occulta, atque lapide philosophorum liber secretus, 1612 Paris.

Lorsque la flamme est éteinte ELLE PASSE DU VISIBLE DANS L’INVISIBLE. Sa présence se fait toujours ressentir.

Le danger actuel est FÉROCE À CAUSE DU VIRTUEL INFORMATIQUE JOUXTÉ AVEC LA GUERRE EN TYRANNIE D’OPINION OU LE MENTAL DOMINE TOUT : LE RAI ou RAIE (rayon, onde du tout connecté etc.)
On ne peut pas rapprocher l’idée de “Feu” il y a un millénaire, et l’idée actuelle de “radioactivité” ; on ne peut avancer qu’en respectant l’Instant, le Ici et Maintenant et en ne mélangeant pas des concepts lointains avec des concepts actuels. Même si RADIO peut s’entendre dans le sens de RAYON [RAI] [RAIE] : rayon de lumière, et aussi [RAIZ] [RAIS] : racine, souche. L’étincelle fait penser au Cerveau, au zigzag, au zèle, au zinzin (limitation déployée genre des « Plus ça change te plus c’est la même chose »), à zone (sens du terrain de jeu de l’humain), et à un germe : le ZÉNITH ou POINT FOCAL, L’APOGÉE-APOTHÉOSE, LE GRAIN (on dit : « Il a un grain » pour celui qui émet une chose non conventionnelle) ; également ZODIAQUE : image du monde spatio-temporel (d’I A K) ) â partir du Z (jeu) ramené ou Tout (O). La bande dessinée illustre le sommeil par la scie ou le Z par le mouvement de va-et-vient, le ronronnement d’une émission d’ondes : la FRÉQUENCE et L’ÉCLAIR, ÉCLATEMENT…..
 
 

Dernière mise à jour : 05-02-2022 22:36

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