Les problèmes viennent de ce monde À MOITIÉ
 

Ecrit par Sechy, le 02-03-2022 23:28

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Les problèmes viennent de ce monde À MOITIÉ,
à l’état de veille, ou dans la dualité
Dedans-Dehors.
« Le mental s’élève au réveil et
s’absorbe en sommeil profond ».
(R. Maharshi)
« Le monde et l’attachement à celui-ci
relèvent du mental
[et non du Soi] », et ça
produit l’attraction « universelle »
ou Loi de succion.
 
 
« La douleur n’existe qu’aussi longtemps que l’on s’identifie à une forme définie. Si cette forme est transcendée, on saura que l’unique Soi est éternel. Il n’y a ni mort ni naissance. Ce qui est né, c’est seulement le corps. Le corps est une création de l’ego. Mais l’ego n’est pas perçu en l’absence de corps. Il est toujours identifié avec le corps.
C’est la pensée qui pose problème. Que l’homme sensé se demande s’il était conscient de son corps lorsqu’il dormait profondément. Pourquoi le sent-il à l’état de veille ? Mais, bien que le corps ne soit pas ressenti durant le sommeil, est-ce que le Soi n’en existait pas moins ? Comment était cet homme en sommeil profond ? Et comment est-il à l’état de veille ? Quelle est la différence ? L’ego émerge, c’est le réveil. En même temps les pensées s’élèvent. Que l’homme trouve à qui appartiennent ces pensées. D’où proviennent-elles ? Elles ne peuvent que provenir du Soi conscient. S’en rendre compte, même vaguement, aide à l’extinction de l’ego. C’est alors que la réalisation de l’unique Existence infinie devient possible. Dans cet état il n’y a pas d’individus en dehors de l’Existence éternelle. Il ne peut donc plus y avoir de pensée de mort ni de lamentations ». (Ramana Maharshi, entretien 80 du 3-10-1935).

« L’homme, en sommeil profond, n’en est pas conscient ; quand il est éveillé, il semble en avoir conscience. C’est pourtant toujours la même personne. Il n’y a aucun changement entre celui qui dormait et celui qui est éveillé. En sommeil profond, il n’était pas conscient de son corps. Ce n’est qu’au réveil qu’il en prend conscience. La différence réside donc dans l’émergence de la conscience du corps et non dans quelque changement de la conscience réelle.
Le corps et la conscience du corps apparaissent et disparaissent ensemble.
Tout cela revient à dire qu’il n’y a pas de limitations au cours du sommeil profond, alors qu’il y en a à l’état de veille. Ce sont ces limitations qui constituent la servitude ; la sensation : « Je suis le corps » est l’erreur. Ce faux sens du ‘je’ doit disparaître. Le vrai ‘Je’ est toujours là. Il est présent, ici et maintenant. Il n’apparaît ni ne disparaît jamais. Ce qui est doit perdurer à jamais. Ce qui apparaît nouvellement doit aussi disparaître. Comparez l’état de veille et le sommeil profond. Le corps apparaît dans un état, mais pas dans l’autre. C’est pourquoi le corps doit périr. La conscience, étant préexistante, survivra au corps. En fait, il n’est personne qui ne puisse dire : « Je suis ». La cause de tous les malheurs est la fausse croyance : « Je suis le corps ». Cette fausse croyance doit disparaître.
C’est cela la Réalisation. La Réalisation n’est pas l’acquisition de quelque chose de nouveau et ce n’est pas non plus une faculté nouvelle. C’est simplement la suppression de tout camouflage ». (Ramana Maharshi, entretien 96 du 13-11-1935).

« La Félicité n’est pas quelque chose à atteindre. Vous êtes toujours Félicité. Le désir de Félicité provient de votre sentiment d’être incomplet. Qui éprouve ce sentiment ? Cherchez. En sommeil profond vous étiez dans la Félicité. Maintenant vous n’y êtes plus. Qui s’est interposé entre la Félicité et la non-Félicité ? C’est l’ego. Cherchez sa source et découvrez que vous êtes Félicité.
Il n’y a rien de nouveau à obtenir. Vous devez seulement vous dépouiller de votre ignorance, laquelle vous fait croire que vous êtes autre que Félicité. Pour qui est cette ignorance ? Pour l’ego.
Recherchez la source de l’ego. Alors l’ego disparaît et seule subsiste la Félicité. Elle est éternelle.
Vous êtes Cela, ici et maintenant… C’est la clef maîtresse pour résoudre tous les doutes. Les doutes s’élèvent dans le mental. Le mental est né de l’ego. L’ego provient du Soi. Cherchez la source de l’ego et le Soi se révélera. Lui seul demeure. L’Univers n’est que l’expansion du Soi. Il n’est pas différent du Soi ». (Ramana Maharshi, entretien 106 du 29-11-1935).

Lors d’une conversation entre le Maître et deux musulmans :
- Question : Dieu a-t-Il une forme ?
- Maharshi : Qui dit cela ?
- Question : Bien, si Dieu n’a pas de forme, est-ce approprié d’adorer des images ?
- Maharshi : Laissez Dieu seul, car Il est inconnu. Mais vous, avez-vous une forme ?
- Question : Oui. Je suis un tel et j’ai telle et telle caractéristique.
- Maharshi : Ainsi, vous êtes donc un homme d’environ 1,75 m, avec des membres, une barbe, etc.
N’est-ce pas ?
- Question : Certainement.
- Maharshi : Est-ce que vous vous reconnaissez comme tel en sommeil profond ?
- Question : Au réveil, je m’aperçois que j’ai dormi. C’est pourquoi, j’en déduis que j’étais ainsi en sommeil profond.
- Maharshi : Si vous êtes le corps, pourquoi enterre-t-on le corps après la mort ? Le corps devrait refuser d’être enterré.
- Question : Non. Je suis le jīva subtil dans le corps physique.
- Maharshi : Ainsi, vous voyez qu’en réalité vous êtes vraiment sans forme ; mais actuellement, vous vous identifiez avec le corps. Tant que vous avez une forme, pourquoi n’adoreriez-vous pas le Dieu « sans forme » comme étant « avec forme » ?
Le questionneur resta intrigué et perplexe.
(Entretien 121 du 25-12-1935).

- Question : En sommeil profond, je ne semble pas exister.
- Maharshi : Vous dites cela quand vous êtes éveillé. C’est votre mental qui parle maintenant. En sommeil profond, vous existez au-delà du mental.
(Entretien 126 du 4-1-1936).

« Mais voyez-vous Dieu ou autre chose dans votre sommeil ? Si Dieu est réel, pourquoi ne resplendit-Il pas aussi dans votre sommeil ? Vous êtes toujours… et le même maintenant que celui qui était en sommeil profond. Vous n’êtes pas différent de ce dernier. Pourquoi devrait-il y avoir une différence entre les expériences et les sentiments dans chacun de ces deux états ?
Quand vous dormiez, avez-vous posé la question concernant votre naissance ou là où vous irez après la mort ? Pourquoi penser à tout cela maintenant, en état de veille ? Laissez ce qui est né penser à sa naissance, à son remède, sa cause et ses ultimes résultats.
Qu’est-ce que la naissance ? Est-ce celle de la pensée ‘je’ ou celle du corps ? Le ‘je’ est-il séparé du corps ou identique à lui ? Comment cette pensée ‘je’ s’est-elle élevée ? Est-elle votre nature ou votre nature est-elle autre chose ? » (Ramana Maharshi, entretien 238 du 20-7-1936).

- Maharshi : Il n’y a pas d’état supérieur ou inférieur. Que ce soit en sommeil profond, en rêve ou en état de veille, vous êtes exactement la même. Le sommeil est un état de bonheur dans lequel il n’y a pas de souffrance. Le sentiment de manque, de douleur, etc., ne se manifeste que pendant l’état de veille.
Quel changement a eu lieu ? Vous êtes la même personne dans les deux états et cependant il y a une différence en ce qui concerne le bonheur. Pourquoi ? Parce que le mental s’est maintenant manifesté.
Ce mental s’élève après la pensée ‘je’. La pensée ‘je’ s’élève de la Conscience. Si l’on demeure en elle, on est toujours heureux.
- Question : L’état de sommeil est l’état dans lequel le mental est tranquille. Je le considère comme le pire des états.
- Maharshi : Si c’est ainsi, pourquoi tout le monde désire-t-il le sommeil ?
- Question : C’est le corps qui s’endort lorsqu’il est fatigué.
- Maharshi : Le corps dort-il ?
- Question : Oui. C’est la condition dans laquelle les forces du corps sont réparées.
- Maharshi : Admettons-le, mais le corps lui-même dort-il et se réveille-t-il ? Vous venez de dire vous-même que le mental est tranquille pendant le sommeil. Les trois états appartiennent au mental.
- Question : Mais ne sont-ils pas des états de l’âme dont l’effet se produit par les sens, le corps, etc. ?
- Maharshi : Ils ne relèvent ni du corps ni de l’âme. L’âme reste toujours pure et non contaminée. Elle est le substrat parcourant ces trois états. Quand l’état de veille prend fin, je suis ; quand l’état de rêve prend fin, je suis ; quand le sommeil profond prend fin, je suis. Ils se succèdent et cependant, je suis encore. Ils sont comme les images d’un film projetées sur un écran. Elles n’affectent pas l’écran. De même, je ne suis pas affecté quand l’un ou l’autre de ces états prend fin. Si ces états relevaient du corps, vous seriez consciente de votre corps en sommeil. L’êtes-vous ?
- Question : Non.
- Maharshi : Sans être conscient du corps, comment peut-on dire que le corps existe pendant le sommeil ?
- Question : Parce qu’on le retrouve toujours au réveil.
- Maharshi : Le sens du corps est une pensée ; la pensée appartient au mental, le mental s’élève après la pensée ‘je’ et la pensée ‘je’ est la pensée-racine. Si celle-ci est tenue fermement, les autres pensées disparaîtront. Alors il n’y aura plus de corps, plus de mental, ni même d’ego.
- Question : Que restera-t-il alors ?
- Maharshi : Le Soi dans toute sa pureté.
- Question : Comment s’y prendre pour faire disparaître le mental ?
- Maharshi : Il n’y a pas besoin de vouloir le détruire. Penser cela ou le souhaiter est en soi une pensée.
Si on cherche le penseur, les pensées disparaîtront.
- Question : Vont-elles disparaître d’elles-mêmes ? Cela semble si difficile.
- Maharshi : Elles disparaîtront parce qu’elles sont irréelles. L’idée de difficulté est en soi un obstacle à la Réalisation. Elle doit être dépassée. Rester le Soi n’est pas difficile.
- Question : Il paraît facile de penser à Dieu dans le monde extérieur alors qu’il semble si difficile de rester sans pensées.
- Maharshi : C’est absurde. Regarder le monde extérieur est facile et regarder à l’intérieur est difficile !
Cela doit être l’inverse !
(Entretien 244 du 29-8-1936).

« N’existiez-vous pas dans le sommeil ? Pourquoi n’y avait-il alors aucune imperfection ? Le Soi pur est simplement Être. Il ne s’associe pas avec des objets et ne devient pas conscient comme dans l’état de veille. Ce que vous appelez conscience dans l’état présent est une conscience « associée » qui requiert un cerveau, un mental, un corps, etc. [la fameuse ”raison”]. Mais durant le sommeil profond, la conscience subsistait sans tout cela.
- Question : Mais je ne connais pas la conscience du sommeil.
- Maharshi : Qui n’en est pas conscient ? Vous admettez bien « je suis ». Vous admettez « j’étais » dans le sommeil. Cet état d’Être est votre Soi.
(Entretien 279 du 10-11-1936).

« L’ego est la pensée ‘je’. Dans sa forme subtile, il est une pensée, alors que dans son aspect grossier, il englobe le mental, les sens et le corps. Ceux-ci disparaissent en sommeil profond en même temps que l’ego. Pourtant le Soi est toujours là. Il en sera de même dans la mort.
L’ego n’est pas une entité indépendante du Soi qui peut être créée ou détruite par elle-même. Il fonctionne comme un instrument du Soi et cesse périodiquement son activité ; autrement dit, il apparaît et disparaît ; cela peut être considéré comme la naissance et la mort.
La connaissance relative relève du mental et non du Soi. Elle est donc illusoire et impermanente. Prenez l’exemple d’un homme de science. Il énonce la théorie que la Terre est ronde en s’efforçant de le prouver par des arguments irréfutables. Quand il s’endort, sa belle théorie s’évanouit ; son mental reste vide ; qu’est-ce que cela peut faire que la Terre soit plate ou ronde pendant qu’il dort ? Vous voyez donc la futilité d’une telle connaissance relative.
On devrait dépasser la connaissance relative et demeurer dans le Soi. La connaissance véritable est l’expérience du Soi et non sa compréhension par le mental ».
(Entretien 285 du 18-11-1936).

« Le Soi est pure conscience dans le sommeil ; dans la phase de transition, le Soi se déploie sous la forme d’aham (Je) sans idam (ceci) ; à l’état de veille il se manifeste sous la forme d’aham et d’idam. L’expérience individuelle ne peut s’effectuer qu’à travers l’aham. Le chercheur doit donc aspirer à la Réalisation par cette voie (c’est-à-dire par le moyen du ‘Je’ de la transition). Autrement, l’expérience du sommeil n’a pas de sens pour lui. Si ce ‘Je’ de transition est réalisé, le substrat est trouvé, et cela mène au but final.
Le sommeil est, dit-on, ajnana (ignorance). Mais cela n’est qu’en fonction du faux jnana (connaissance) qui prévaut dans l’état de veille. En réalité, l’état de veille est ajnana et l’état de sommeil est prajnana (pleine Connaissance). La shruti dit : “prajnana est le brahman”. Le brahman est éternel. Celui qui fait l’expérience du sommeil est appelé prâjna. Il est le prajnanam dans les trois états, mais particulièrement dans l’état de sommeil où il est plein de Connaissance (prajnana-ghana). Qu’est-ce que ghana ? Il y a jnana et vijnana. Les deux opèrent conjointement dans toutes les perceptions. Le vijnana en jâgrat (état de veille) est viparita-jnâna (fausse connaissance), c’est-à-dire ajnâna (ignorance). L’ignorance coexiste toujours avec l’individuel.
Quand le vijnâna devient vispashta-jnâna (connaissance claire), il est le brahman. Quand la fausse connaissance est totalement absente, comme durant le sommeil, le brahman prévaut en tant que pur prajnâna. C’est alors le prajnâna-ghana.
L’Aitareya-upanishad dit que prajnâna, vijnâna, ajnâna et samjnâna sont tous des noms du brahman. Étant donné que le brahman est la seule Connaissance, comment peut-il faire l’objet d’expérience, puisque l’expérience est toujours associée au vijnâna. C’est pourquoi, pour l’expérience du prajnâna-ghana, on doit saisir le pur ‘Je’ de la phase de transition. Le ‘je’ de l’état de veille est impur et ne peut pas servir à une telle expérience. D’où la nécessité d’avoir recours au ‘Je’ de la transition ou pur ‘Je’. Comment ce pur ‘Je’ peut-il être réalisé ? Dans le Viveka-chudâmani il est dit : Vijnâna-koshe vilasaty ajasram (Il resplendit toujours dans l’enveloppe de l’intellect, le vijnâna-koshd).
Le Tripurâ-rahasya, de même que d’autres ouvrages, souligne que l’intervalle séparant deux sankalpa (idées ou pensées) consécutives représente le pur aham (Je). Par conséquent, en s’accrochant au pur ‘Je’, le prajnâna-ghana doit être fixé comme but et c’est la vritti qui permet d’y parvenir. Toutes ces déclarations ont leurs places adéquates et respectives et, en même temps, elles conduisent à la Réalisation.

Le Viveka-chudâmani décrit aussi le Soi à l’état pur comme étant au-delà d’asat [la non-réalité], c’est-à-dire différent d’asat. L’asat, dans notre cas, est le ‘je’ contaminé de l’état de veille.
Asadvilakshana signifie sat, c’est-à-dire le Soi du sommeil profond. Il est aussi décrit comme étant différent du sat et d’asat. Les deux textes parlent du même Soi, qui est également désigné comme asesha-sākshīî (témoin de tout).
Comment se fait-il que le pur ‘Je’ (aham) puisse être expérimenté par le ‘je’ impur ? Une personne dit à son réveil : “J’ai dormi comme un bienheureux.” Le bonheur fut son expérience. Sinon, pourrait-elle parler d’une chose qu’elle n’a pas expérimentée ? Mais alors comment a-t-elle pu faire l’expérience du bonheur dans le sommeil, si le Soi était pur ? Qui est celui qui parle de son expérience au réveil ? Celui qui parle est le vijnânâtmâ (le soi ignorant) et il parle du prajnânâtmâ (le Soi pur). Comment est-ce possible ? Est-ce que ce vijnânâtmā était présent en sommeil profond ?
Son affirmation au réveil de l’expérience du bonheur dans le sommeil permet d’en déduire qu’il s’y trouvait. Mais comment s’y trouvait-il ? Certainement pas de la même manière qu’à l’état de veille, mais d’une façon beaucoup plus subtile. Le vijnânâtmâ, dans sa forme extrêmement subtile, peut, par le moyen de la māyā, faire l’expérience du bonheur du prajnânâtmâ. C’est comparable aux rayons de la lune vus à travers les branches, les rameaux et le feuillage d’un arbre.
Il semble donc que le vijnânâtmâ subtil de l’état de sommeil profond soit étranger au vijnânâtmâ aisément perceptible de l’état de veille. Pourquoi devons-nous en déduire l’existence du vijnânâtmâ subtil pendant le sommeil ? Ne devons-nous pas nier simplement l’expérience de bonheur ressentie pendant le sommeil et en finir avec cette déduction ? Non. L’expérience du bonheur dans le sommeil est un fait qui ne peut être nié, étant donné que tout le monde recherche le sommeil et prépare un bon lit pour le plaisir d’un sommeil profond.
Cela nous amène à la conclusion que le connaisseur, la connaissance et le connu sont présents dans les trois états de veille, de rêve et de sommeil profond, bien qu’il y ait entre eux des différences subtiles. Dans l’état de transition, l’aham (le Je) est shuddha (pur) parce que l’idam (l’objet) a disparu – l’aham prédomine.
Pourquoi ce pur ‘Je’ n’est-il pas réalisé maintenant par chacun de nous, ou pourquoi n’en conservons-nous pas même le souvenir ? C’est simplement faute d’avoir fait connaissance (parichaya) avec lui. Et il ne peut être connu que s’il est perçu consciemment. Par conséquent, faites des efforts pour y parvenir consciemment ».
(Entretien 314 du 3-1-1937 : Gouttes de Nectar).

Problèmes de ce monde À MOITIÉ : enlisé dans la dualité veille-sommeil et cause-effet.
Y a-t-il des jeunes Françaises et Français devant l’ambassade de Russie qui se propose d’aller « défendre » la Russie contre l’Empire du Washingtonisme et ses bases aux portes de la Russie ?
En ces temps informatisés d’informes-ations entraînant illusions sur illusions, qui sait si Vladimir Poutine n’est pas à son insu, un pion de plus du Washingtonisme destiné à accélérer le mise en place d’une gouvernance mondiale sous la direction d’un petit groupe et au pire sous la direction d’un seul individu, un Empire global rêvé depuis le début de l’invention de l’État au Néolithique, avec la stabilité en place de la voie de l’Agriculture ?
Parce que le SOUHAIT du Washingtonisme est d’organiser le chaos comme il sait si bien le faire depuis sa création, comme la pratique de la maffia détruisant une maison, et pour « protéger » proposant ensuite ses services moyennant finance.
Or tout empire construit de l’ego humain ne peut tenir bien longtemps, À CAUSE DE L’HOTC : Histoire-Opinions-Temps qui Coule, qui englobe LA RAISON dévastatrice.

Pas de conscience ou raison sans objet extérieur, et inversement pas de conscience ou raison sans objet, ce qui implique nécessairement le SENTIER, le PÈLERIN, le « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Cœur de la Connaissance transcendante (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi).
En l’absence d’objet, il n’existe pas de sujet ni de loi de succion qui fabrique la saisie ou « l’objectivité » et aucune fiction ou friction n’est possible. C’est certainement Cela qui peut s’appeler « Sagesse » (et libération du politisme infernal inhérent à l’État, monarchique ou républicain, c’est pareil).
 
 

Dernière mise à jour : 02-03-2022 23:56

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