Vive le TROU-ver
 

Ecrit par Sechy, le 07-05-2022 07:22

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Tags : Aiguille, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Bimbo, Christ, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, HOTC, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, MIB, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Tore, Transhumanisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Yi King, Yokai

 
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Vive le TROU-ver
Être COUR : VAN (1)
Seul l’inTROUvable a de l’Avenir au sens
de la Fontaine de Jouvence : DANS l’Univers
l’inTROUvable EST.
Si on veut « sortir » de l’Univers on tombe dans
la loi de succion, le profit, la racine du mal
dans la dualité Dedans-Dehors qui engendre la
SAISIE et donc VOIR L’UNIVERS, VOIR LE TROU,
C’EST-À-DIRE VOIR L’INTROUVABLE : dans un TROU
il n’y a rien d’autre à voir que le TROU et
donc pas de TROU à voir. L’itinéraire n’est
pas itérer, n’est pas calculer, penser…
Le Soi ou Conscience Infinie installe dans sa
propre Source la Félicité ou Paradis, le Jardin.
 
La Libération ou le Jardin est hors du
« Faire/Fer » ou « action pour… ».
« Vishnu répondit : ”Très cher, l’Univers entier
est à l’intérieur de moi (2), et tu t’appropries
un rôle qui n’est pas le tien. Tu es né du lotus
qui a surgie de mon nombril. Tu es donc mon fils,
et tes propos sont dépourvus de sérieux ».
(Chapitre VI, L’origine du linga, dans :
Le Shiva-purâna).
Linga : le signe (linga) symbolisant Shiva
et manifesté sous la forme d’Arunachala, au
mois de décembre que la lune est dans la
constellation d’Orion (R. Maharshi, entr. 218).

Entre le TROU et la VACUITÉ il y a la même
différence qu’entre l’inTROUvable et le  
RIEN (du TOUT).
Car le TROU apparaît comme la Fontaine de Jouvence
RIEN N’EST IMPOSSIBLE, si bien que le TROU est
le symbole de la FERTILITÉ sur le plan corporel
et spirituel sur le plan mental.
Le TROU est un SURFEU : LA STARGATE au sens
du Surfeu sans flamme ni cendre qui porte
l’ÊTRE À SON RIEN DU TOUT : quand tel l’Ouroboros
le Feu se dévore lui-même ou se Réalise (le Soi)
l’Être à l’instant de sa perte, le FLÉAU,
la PUTRÉFACTION ou RENONCEMENT, devient le
TOUT, PAN, dans l’intensité de sa destruction
apportant la preuve absolue de son existence.
Le T(R)OUT possède alors une double signification
immanente et transcendante : il ouvre le Dedans
au Dehors et il ouvre le Dehors ou fait jaillir
la source : LE JARDIN OU PARADIS est hors de
la dualité binaire (IN : dans), hors du faire/fer.
Le Jardin est dans le COUR (sans espace-temps) :
IT vers E (VER-ITE) : état INITIAL où RÉ-INSTALLE
la Vraie Initiation : IN-IT-I-A-L (ou EL le Divin).

Mais les concepts codifiés par le mental qui
fonctionne par loi de succion doivent être
détruits immédiatement, car si un concept est
nécessaire pour transmettre quelque chose, et
si ce concept en vient à être SAISI comme quelque
chose en soi, comme du confort et du sécuritaire,
alors l’enseignement ou la  transmission en
est invalidé. Donc les structures cosmiques
codifiées par le mental doivent être
dépassées : suppression de leur manifestation)
par la vision de leur Source, depuis le centre
de la CROISEL qui les RE-présente.


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CROISEL ou lampe à quatre lobes rappelant la forme de la Croix ! À rapprocher du CREUSET (coupelle). Un TROU est aménagé sur ce support cruciforme : la FLAMME re-couvre (dé-couvre) la Vérité (SHIVA et sa fonction de dissolution et de destruction en tant que Transformateur des noms-les-formes. Son rôle est central dans l’existence de Ramana Maharshi).
INNÉ-IGNÉ : « Je fais vivre et je fais mourir, Je blesse et je guéris » (Deutéronome 32,39)

Ce monde est devenu bourré de concepts et de senti-ments et donc de « morales » et autres « wokenisme » (pensée unique en forme d’égrégore se constituant) qui remplacent la Vraie Vie ou MOR-AL (sans loi de succion ou impersonnelle pour en faire le « bien » : une esthétique de vie, soit une SENSATION, DONC UNE POSSESSION INHÉRENTE À LA LOI DE SUCCION ; et ce monde vit dans le sensationnel… la re-présentation-re-présaille… le pour-voir…).


Et que fait le isme depuis plus de deux siècles : le régime capitalo-républicain ?
IL NOUS SAISI POUR MIEUX NOUS PERDRE (disparition des repères pour les remplacer par des nouveaux en forme des « plus ça change et plus c’est la même chose »). Et effectivement par ce mécanisme NOUS N’AURONT PLUS RIEN, NOUS NE POSSÈDERONS RIEN et selon le régime « nous serons heureux ! » (de ce que le isme aura fabriqué pour nous : nous seront devenus de PARFAITS ASSISTÉS, les choses des têtes d’œufs d’en haut de la pyramide judéo-maçonnique qui se croient les démiurges).

Ne pas posséderez rien, oui, mais ÊTRE INSAISISSABLE, dans l’INTROUVABLE, sans bailleur, ENCORE MIEUX. Être INSAISISSABLE, ÊTRE DANS L’INTROUVABLE, délivré de la loi de succion, dans le sens du « Gate gate pâragate… ».
En considérant que si tout est conscience, y compris les objets au dehors, et qu’il n’existe pas de conscience sans objet, il existe nécessairement un TROISIÈME TERME sous le nom de Conscience infinie. QU’ELLE EST-ELLE ? PARCE QUE POUR VOIR LE TEMPS, OU L’OBJET, IL FAUT UNE CONSCIENCE. SINON, TEMPS ET OBJET N’EXISTENT PAS. Important, important… et libératoire… et ambiguïté ou paradoxe de l’Insaisissable toujours en danger d’une SAISIE OU RÉCUPÉRATION « PÈPÈRE » POSSIBLE.
La QUALITÉ est de l’ordre de la Conscience infinie, et ne peut être engendrée par la quantité inhérente au chiffre de l’informatique et le chiffre ou la quantité par nature INSAISISSABLE, INDÉFINIE, est jamais achevée : on peut diviser sans fin un corps indifférencié ou devenu insaisissable, donc MÊME PARADOXE que renferme la Réalisation du Soi et du « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi) : « Le ‘Je’ rejette l’illusion du ‘je’ et cependant demeure en tant que ‘Je’ [paradoxe de la Réalisation du Soi] ; mais les réalisés n’y voient aucune contradiction » (Ramana Maharshi, entretien 28 du 4-2-1935).

INSAISISSABLE = LE TOUT : Seul un Tout ou un ‘Je’ peut connaître un Total. Or le ‘moi’ ou ‘je’, l’ego, le dividu ou citoyen, le consommateur au pouvoir d’achat ne peut être un total, une globalité censé être le « roi » ou la république elle-même, puisque ce citoyen ou habitant des villes se définit par rapport à son concitoyen ou par rapport aux autres, au social, au monde, il est alors limité par ce qui le différencie de ces autres. Ainsi il ne peut y avoir qu’un seul ‘Je’, un seul Soi, car, s’il y en avait deux, chacun serait limité par ce qui le différencie de l’autre et ne serait donc pas in-fini. Il en est ainsi du ‘moi’ ou ‘je’ de chaque citoyen qui ne peut être un Tout, un In-fini. Ainsi la démocratie construite sur ce ‘je’, le citoyen devenu le roi, repose sur LES LIMITES, puisqu’elle fonctionne sur les conflits d’intérêts se condamnant elle-même par ses propres limites.
Par contre, la Réalisation du Soi ou du ‘Je’ vécu dans la Vraie vacuité n’est pas un citoyen cheminant à côté d’un autre citoyen pour former une QUANTITÉ. Le ‘Je’ n’est pas non plus la conscience d’un Moi-Collectif ou d’un « communisme », un « socialisme » à la façon d’une « gouvernance mondiale » rêvé par les marchands de confiance (ancien nom des banquiers).
Le ‘Je’ est l’accès au ZÉRO INDIEN, la Fontaine de Jouvence, l’Infini véritable.
Le ’toi’ et le ‘moi’ sont transcendés dans le ‘Je’ qui les unifie par triangulation :
     Je
Moi   Toi

Maîtrise du feu vulgaire civilisationnel = le diable, celui qui organise, qui administre. Feu vulgaire à la fois céleste (foudre) et terrestre : LE POUVOIR DE DIEU EST AUSSI CELUI DE SATAN OU DIABLE : LES DEUX SE CONFONDENT DANS CE CANCER DU POUVOIR ÉGOÏSTE DE LA MORT PHYSIQUE SELON LA CROYANCE AU CORPS, QUI CONSISTE À ANNULER CE QUI A EXISTÉ COMME PHÉNOMÈNES, DE FAIRE EN RÉSUMÉ QUE CE QUI EXISTE N’A PAS D’EXISTENCE ET N’EST QU’ILLUSION ;
CE MONDE N’A JAMAIS EU DE COMMENCEMENT, DONC PAS DE « BIG BANG », CAR IL NE SOUFFRE PAS DE DEVOIR MOURIR, IL SOUFFRE DE NE PAS AVOIR COMMENCÉ !
« Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés » (Ramana Maharshi, entretien 264 du 20-10-1936).

Si bien que tout objet ou concept nécessite une conscience pour le voir. « Toute vision se rapporte toujours à un objet. L’objet implique l’existence d’un sujet. La valeur de la vision est la même que celle de celui qui la voit. (En d’autres termes, la nature de la vision est au même niveau que la nature de celui qui voit.)
L’apparition implique aussi la disparition. Tout ce qui apparaît doit aussi disparaître. Une vision ne peut jamais être éternelle. Mais Shiva, Lui, est éternel [ici le Soi] ». (Ramana Maharshi, entretien 450 du 3-2-1938).
Et de nos jours, QUI fabrique, AU DEHORS, la valeur POUR TOUS, la LOI DE SUCCION OU VALEUR POUR TOUS, LE BESOIN POUR TOUS ???

MAIS DANS LE TROU IL N’Y A RIEN À VOIR, PAR DE POUR-VOIR : « La vision implique celui qui voit. Ce dernier ne peut nier l’existence du Soi. Il n’y a aucun instant où le Soi, en tant que Conscience, n’existe pas. De même, celui qui voit ne peut être séparé de la Conscience. Cette Conscience est l’Être éternel et le seul Être qui soit. Celui qui voit ne peut se voir lui-même. Nie-t-il son existence parce qu’il ne peut pas se voir lui-même avec ses propres yeux comme dans une vision (pratyaksha) ? Non ! Donc pratyaksha ne signifie pas voir, mais ÊTRE.
ÊTRE, c’est réaliser : « Je suis ce JE SUIS. » « JE SUIS » est Shiva. Rien ne peut exister sans Lui.
Tout a son existence en Shiva et par Shiva.
Ainsi, cherchez : « Qui suis-je ? » Plongez profondément en vous et demeurez le Soi. C’est Shiva en tant qu’ÊTRE ». (Ramana Maharshi, entretien 450).



Notes.
1. Le VAN : Dans la Vallée souffle le Vent, le Vent d’Hermès, au sens du VAN. Vent ou Van trouve son homonyme en FAN (paraître), mis en Fêmi dont la forme enclitique signifie : rendre visible, se manifester. Le latin vanna (van) trouve dans FANOS (Phanos ou Lanterne) la signification de lumineux, brillant, que le sens figuré affirme par « manifeste », « évident » ; c’est aussi proprement le Flambeau, que le second sens de Phanos ou Fanos désigne par Lanterne (la « Lanterne » ou Lumière d’Hermès, cette Pierre nécessairement volatil revivifiant le mort et donnant la vie au Soleil et à la Lune, au « mari et à la femme »…).
FAN : paraître, avec le F de Figure, Feu, Fléau, Fantôme, Finalité, Forme, Fond, Fin, Fleuve : « Le Fleuve qui va à la Mer ne peut supprimer sa Source » (Jean Coulonval, dans Synthèse et Temps Nouveaux). Le F de Feu comme du Fléau qui détruit tout et qui donne cependant au Fer après liquéfaction, la Forme ou la Figure-Fin. Ainsi est la définition du mot VAN : LE RETOURNEMENT DE LA LUMIÈRE, au sens du Secret de la Fleur d’Or, manuel classique de méditation permettant l’accès à l’Être intérieur ; manuel incorporant la quintessence du bouddhisme et de la taoïcité. L’Or signifie la Lumière, celle de l’intellect qui « pointe » (AIGUILLE) ; la fleur signifie l’épanouissement, le jaillissement de la lumière du Soi. Ainsi, le nom même de cette technique désigne l’Éveil fondamental et inconcevable du Vrai Soi et de son potentiel caché, le « Zéro indien », appelé en Occident d’une façon utilitariste : « énergie libre », comparable au pouvoir surnaturel Siddhi.

RAPPEL : « Pour manifester des siddhi (pouvoirs surnaturels), il faut qu’il y ait d’autres personnes pour les reconnaître (sens de la dualité : pour et voir, ou sujet et objet, Dedans et Dehors). Ce qui veut dire que celui qui manifeste de tels pouvoirs est dénué de jnana [Connaissance, sagesse].
C’est pourquoi les siddhi ne valent pas la moindre pensée. Seul le jnana mérite d’être recherché et obtenu ». (Ramana Maharshi, entretien 57a du 24-6-1935). Ah, c’est RADICAL, et le RADICALISÉ ne plait pas au Pour-Voir, ni aux faux radicalisés ou fanatiques du pouvoir (pour-voir….).

2. Dans la mythologique et iconographie de Vishnu (fonction de conservation), ayant absorbé en Lui tous les êtres et reposant l’intervalle entre deux créations sur l’Océan de tous les possibles cosmiques, allongé sur le grand Serpent à mille têtes dont le nom est « Infini » (Ananta, et aussi perfection, l’état de sommeil profond). De son nombril jaillit une tige terminée par une fleur de lotus qui, lorsqu’elle surgit et s’épanouit, donne naissance à Brahmâ, le Créateur de l’Univers.
Les Terriens voient le monde AU DEHORS et donc ils désirent savoir comme leur monde a pris naissance comme eux-mêmes se « mirent au monde » (au sens de avoir... un ego) !
« Parce que vous voyez le monde et que vous désirez savoir comment il a pris naissance. On dit que le monde a été créé par Dieu. Si vous savez que Dieu vous a créé, vous et tout le reste, votre mental est satisfait et il devient moins agité. Mais ce n’est pas encore la Réalisation. Elle n’est possible que si vous vous réalisez vous-même. C’est cela la Perfection ou la Réalisation » (Ramana Maharshi, entretien 332 du 18-1-1937).
 
 

Dernière mise à jour : 07-05-2022 07:35

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