LA CÈNE (repas du soir)
 

Ecrit par Sechy, le 08-07-2022 01:33

Pages vues : 4649    

Favoris : 78

Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Addiction, Aiguille, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Collectifictif, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Echo, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, HOTC, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, Métal, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Tore, Transhumanisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Yi King, Yokai

 
cene_gregarisme_socialism_ou_communiondessaints.jpg
 
 
LA CÈNE (repas du soir)
La Cène : repas que Jésus-Christ prit avec ses apôtres la veille de la Passion et au cours duquel il institua l'Eucharistie (Communion des Saint ou Vraie Loi de Succion).
Eucharistie dans le Thème du Surfeu = le TOUT.
La CÈNE : Réalisation du Soi, Communion des Saints : « Je suis le Cep (‘Je’) et vous êtes les sarments (Moi-Toi - Nous-Vous) en Circulus : Le Centre est nulle part et la Circonférence est partout, comme le Vrai cesse d’être vrai quand il est vu ou saisi, ou dès qu’il devient un concept.

 
« Les gens disent : Les smriti déclarent telle ou telle chose, mais maintenant ce n’est plus approprié. Je vais donc réformer le monde et récrire les smriti. C’est avec ces propos que les hommes, depuis des temps immémoriaux, défont et refont le monde. De tels réformateurs sont apparus et ont disparu ; mais les anciennes smriti sont toujours là. Pourquoi perdre son temps avec de telles questions ? Que chacun s’occupe de ce qui le concerne. Et tout ira bien ».
(Ramana Maharshi, entretien 161 du 13-2-1936).

Rejoins l’entretien 507 du 22-8-1938 où une personne dit qu’étant une individualité, il ne peut pas voir les autres dans son sommeil, « mais je les vois en ce moment ».
- Maharshi : Il n’y a aucun doute à cela. Mais celui qui voit en ce moment et celui qui ne voit pas dans le sommeil c’est vous – toujours le même individu. Pourquoi devriez-vous remarquer des différences maintenant et en être troublé ? Restez comme vous étiez dans le sommeil.
- Question : C’est impossible. Je vois maintenant les différences tandis que je ne les vois pas dans mon sommeil. Du reste, cela ne change rien à l’état des choses tel qu’il est.
- Maharshi : Les objets existent-ils en l’absence du sujet ?
- Question : Leur existence est indépendante du sujet.
- Maharshi : Est-ce vous qui dites qu’ils existent ou est-ce eux qui viennent à vous pour annoncer leur existence ?
- Question : Je sais qu’ils existent.
- Maharshi : C’est donc seulement la connaissance que vous en avez qui détermine leur existence. Leur existence n’est pas absolue.
- Question : Même sans ma connaissance, ils continueront d’exister.
- Maharshi : Prétendez-vous qu’ils existent sans que vous ayez connaissance d’eux ?
(Rires)


La CÈNE, PAIN ET VIN : UN EST LE TOUT.

Ce qui est appelé « raison » (ou réalité, le capital, l’opinion, le caput) ou « connaissance » n’est que la vision et l'enregistrement par la conscience relativiste d'une chose qui lui est extérieure, comme l'appareil-photo ne fait qu'enregistrer l'image sans que sa nature, son TOUT, son en-soi d'appareil-photo (son Soi d’appareil photo : son TOUT) soit responsable de l'en-soi de l'image enregistrée (on reste encore dans la dualité sujet-objet).
Si la connaissance était quelque chose d'aussi simple, si les deux en-soi (les deux « Soi ») en présence étaient vraiment hétérogènes, deux entités ontologiquement indifférentes l'une à l'autre, alors comment le Christ-Jésus, à la Cène, eût pu transformer en autre chose l'en-soi des objets pain et vin qu'il avait devant lui ?

La Cène symbolisant le TOUT se retrouve dans les exemples du « collier de la femme » (1) dans les entretiens de Ramana Maharshi : « Rappelez-vous l’exemple de la femme qui croyait avoir perdu le collier qu’elle portait au cou. On ne voit pas le monde ou son propre corps en étant loin du Soi. On est toujours le Soi et c’est ainsi qu’on voit tout le reste. Dieu et le monde, tout est dans le Coeur. Voyez celui qui voit et vous trouverez que tout est le Soi. Changez votre façon de voir. Regardez vers l’intérieur. Trouvez le Soi. Qui est le substrat du sujet et de l’objet ? Trouvez-le et tous vos problèmes seront résolus [et par là même ceux de beaucoup d'autres personnes] ». (Entretien 331 du 18-1-1937).

Les existentialistes, et de nos jours par exemple les Marxengelsistes des Francis Cousin (les « positionneurs » en radicalisme et leur « objectivité historique », ou leur « volonté objective » [sic]), croient pouvoir rendre logique (ou comme LA Vérité) le fait « eucharistie » (historique : dans le concept espace-temps ; la SAISIE : le « positionnement ») en déclarant que c'est notre conscience relativiste ou raison (à l’état de veille seulement) qui structure les choses. Cela voudrait dire que les choses n'ont pas d'en-soi, pas de EST, pas de Soi, si ce n'est celui que leur confère l'acte de les connaître par dualité sujet-objet à l’aide des cinq sens. Ce serait l'intellect lié au mental du corps et des cinq sens qui confèrerait une réalité aux choses que nous percevons, DE PLUS, UN INTELLECT AYANT SA SOURCE DANS L’INCONSCIENT COLLECTIF.
Ainsi les Marxengelsistes affirment que Nous percevons le monde parce qu’il existe (par les informations, le Dehors, qui y sont diffusées) ! Et ils le perçoivent nécessairement à l’état de veille ! Alors, dans leur sommeil profond, comment pourraient-ils faire la preuve, leur « positionnement radical » de leur « radicale » affirmation, puisque il n’y a pas de conscience sans objet ni d’objet sans conscience, ce qui suppose la NON-DUALITÉ EN TEMPOREL ET SPIRITUEL (voir schéma plus loin) !

L’EUCHARISTIE (eucharhostie à Marx) de Francis Cousin : « Le groupe Marx-Engels aurait abolit la ”libre volonté subjectiviste narcissique” [bref, l’opinion], individuel, ou collective ». MAIS, C’EST UNE NOUVELLE RELIGION QUI SE PRÉSENTE ET LA ÉNIÈME SOI-DISANT « UNIVERSELLE » (RADICALE) DÉCLARANT POSSÉDER LA VÉRITÉ (abolition de la ”libre volonté subjectiviste” ou saisie). Cousin fait dans la société fourmilière : le « rapport social objectif de détermination concrète qui produit des lignes de possibilités et des lignes d’impossibilités ».
Société fourmilière ou UTILITAIRE : le « nécessaire » (la condition pour ceci ou cela) : LE CAUSISME qui SINGE le Soi : le nécessaire est ce qui ne pourrait pas « ne pas être », comme s’il était le Soi, le sans commencement ni fin ; une causalité genre Big Bang… ou un Christ à lui tout seul. Le « nécessaire » est donc un fourre-tout en tout confort ! Le capitalisme, ou l’État, est ”nécessaire”, pour l’inconscient collectif depuis de nombreuses générations. Actuellement, et depuis maintenant des millénaires, mais surtout après Saint Louis (Louis 9) en France, le capitalisme c’est le CHRIST, l’EUCHARISTIE EN LOI DE SUCCION, INCREVABLE, en RÉDEMPTION, en utilitaire salvateur ou en mise en valeur du temps ; l’autre face de Dieu : l’argent (J. Attali : page 693, Les Juifs, le monde et l’argent) !

Francis Cousin est un « mystique marxiste » : « Seuls les grands mystiques, parce qu'ils vivent dans le Sens pur, ne sont plus dans la nécessité de penser, de cogiter, de chercher en quoi consistent le bien et le mal, le vrai et le faux. Ils revivent dans le Christ la vision cosmique originelle d'Adam, pure et sans question, quand il n'avait pas encore mangé du fruit de l'arbre du bien et du mal, quand la Trinité de son âme n'était pas encore rompue au niveau du métaphysique, quand l'intellect n'avait pas encore exercé son pouvoir séparateur.
Le mystique communiste est, lui aussi, tout tendu vers les retrouvailles de l'unité dans la vision cosmique. Pour lui aussi la pensée est un fardeau et comme un châtiment. Lui aussi est tout disposé à renoncer à sa pensée personnelle. Ce qu'il désire c'est la vie et non pas la pensée.
Il y a deux façons de ne pas voir dans la puissance de l'intellect ce qu'il y a de meilleur en l'homme. La première c'est d'être en dessous, comme la brute qui n'a que des impulsions physiques. La seconde c'est d'être au-dessus, de vivre en Dieu, dans un domaine trans-rationnel où disparaît, parce que devenu inutile, ce besoin de sécurité qui, dans une première étape, le faisait s'attacher à des dogmes, comme à des garde-fous. Alors, c'est le saint lui-même, dialoguant avec l'Esprit-Saint, qui vit le dogme, après avoir été l'esclave de sa formule. La foi n'est plus alors adhésion intellectuelle mais vie. « Je suis la Voie, la Vérité, la Vie », écrit Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 1 de 1960.

« Le « Je » de Roubachof se réveille et il se produit en lui « un de ces états que les mystiques appellent extase et les saints contemplation. Les plus grands et les plus posés des psychologues ont reconnu comme un fait l'existence de cet état et l'avaient appelé « sentiment océanique ». Et en vérité la personnalité s'y dissolvait comme un grain de sable dans la mer; mais au même moment l'infini de la mer semblait être contenu dans le grain de sable ».
J'ai connu ce sentiment océanique où le 'Je' personnel est identique au 'Je' de l'humanité totale, où l'on vit l'identité de l'être individuel et de l'être global, où se dissout l'antagonisme de l'individuel et du collectif dans le creuset de l'identité ontologique. On n'a pas à y sacrifier son 'Je' à la pérennité du collectif. On n'a pas à y nier le collectif pour affirmer son 'Je' à soi. C'est peut-être en ce lieu que se réalise ce que l'Église appelle la Communion des Saints.
Si tous les humains pouvaient vivre, ne fût-ce qu'un instant, un tel état, alors le mot « démocratie » ne serait plus un vain mot, un masque sur les oligarchies qui règnent sur les Partis et, à la limite, la dictature et l’infaillibilité d'un Numéro 1, singerie de l'infaillibilité papale. Car un tel état qui, apparemment, est fugitif est en réalité impérissable, parce qu'il se vit dans une forme de temps autre que le temps de l'horloge, le temps de l'Histoire. C'est un temps de l'Esprit [le Soi] où l'oubli n'existe pas parce qu'il est Éternité, et on en perçoit des éclairs ». (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 31 à Aimé Michel, qui a écrit la préface du livre de Coulonval).

Toute critique envers les Marxengelsistes et leur mystiques Marx-Engels sera inquisitionalisée de pensée réactionnaire narcissique, ou d’« identitaire conservateur », c’est-à-dire issue de l’ego, issue du Moi-individuel du consommateur aliéné par la consommation, c’est très lumineux quand on regarde les commentaires sous les articles d’un site de cette secte croyant détenir la Vérité et avancer LE Paradis communiste sur Terre ; donc toutes critiques vous transforment en LOSER de « LA RADICALITÉ DU MONDE À VENIR ». Il y a bien une dualité Winner-Loser chez les Marxengelsistes qui ont aussi leur sabir propre.
Sans passer par les Marxengelsistes, il est désormais tout confort d’entrevoir que le Dieu US dollar va bientôt crever : né un jour de 1792 ("Mint Act" du 2 avril 1792) il va naturellement mourir un jour prochain !!!

Marxengelsisme : la « longue durée » ou mi(u)se en valeur du temps ; « muse » en valeur du temps = histoire, fiction et friction et tuer la Muse (A-muser), appelée « mouvement réel » (au sens de ”boussole”) par les Marxengelsistes du spatio-temporel historique conventionnel.
Pour un marxengeliste comme Francis Cousin, « Toute pensée individuelle est une merde de l’économie politique ». Il fait donc dans la pensée utilitaire, comme s’il fallait obtenir le Soi ou atteindre un but coûte que coûte, alors que le Soi est Ici et Maintenant, dans l’Instant et en même temps non dans l’Instant. Pour lui « la pensée radicale » est « une pensée ”communiaire” [une pensée collective] ». Il fonctionne suivant le courant judéo-maçonnique de « l’effort collectif » (des constructeurs), un peu dans le sens du compagnonnage vers le « service aux autres » et l’esprit de sacrifice ; alors que le mystique authentique, le Moi-Individuel formant le TOUT au sens de Ramana Maharshi et de la Réalisation du Soi, au sens de l’Éveil authentique et parfait, la Réalisation eucharistique s’oriente vers la contemplation (le Retournement de la Lumière) et l’Amour-Gratuité. (Évidemment Francis Cousin n’est certainement pas judéo-maçon républicain socialiste).
Il est important de distinguer ces deux courants de la Réalisation, de l’Éveil authentique et parfait, qui circulent depuis des millénaires…
Pour Francis Cousin : « Rien ne peut sortir d’intelligent d’une conscience individuelle, qui bricole de l’éclectisme [pas de goût exclusif] ; il faut reprendre tout le travail collectif de la ”Première internationale”…. », donc FAIRE DANS L’INCONSCIENT COLLECTIF, FAIRE DANS LE DEHORS, DANS LE SPATIO-TEMPOREL, TOUT EXAMINER COMME DE SORTIR DE L’UNIVERS POUR VOIR CE QUI CLOCHE DANS LE FONCTIONNEMENT DE L’HISTOIRE ESPACE ET TEMPS. Pour Cousin  « Il faut reprendre tout le travail collectif de Marx-Engels, contre ses propres mythes ! ». Pour Cousin « la lutte de classes » c’est le Saint Graal, c’est la Paradis retrouvé, le DORG (Demain On Rase Gratis) ; « On peut pas les dépasser sur un petit bureau individuel d’angoissé existentiel [sic] ». Il ajoute : « L’existentialisme narcissique est contre-révolutionnaire par essence. Je ne peux pas travailler la ”réalité historique” [sic] à partir de ‘je’ [ego] ». Francis Cousin donnerait-il des leçons pour réaliser le Soi ? Il dit : « Ce qui est décisif c’est le NOUS de l’histoire objective [sic, et la même soupe pour tous, la même norme décidée par l’inconscient collectif] » ; ce qui peut se rapprocher de tenter de « mesurer » la conscience globale (la Global Consciousness Project - Registering Coherence and Resonance in the World) ; « Du fait du doute entourant l'effet, un article de 2003 du New York Times suggéra que les cours en bourses semblaient être un meilleur indicateur des émotions globales de la population » écrit le Wikipédia français, donc toujours la RACINE DU MAL : LA DUALITÉ DEDANS-DEHORS QUI ENGENDRE LA SAISIE ET CETTE RELIGION DU SOCIALISME COMMERCIAL : LA VALEUR D’ÉCHANGE.

Francis Cousin fait dans le socialisme à la Grec : « Prendre en Nous le réel de l’histoire », le DEHORS, le MONDE, ou « Le Siège du Vrai n’est pas dans la tête du sujet percevant. Le siège du Vrai est dans le mouvement réel [sic] vers lequel celui qui perçoit se dirige avec humilité pour accueillir, pour recueillir ».
Nous sommes bien dans le courant du SERVICE AUX AUTRES, AU DEHORS, et Cousin veut Nous y forcer, alors qu’il semble totalement oublier le courant du Mystique tel celui d’un Ramana Maharshi ou d’un Jean Coulonval qui transcendent le Moi-Individuel et le Moi-Collectif.
Mais, comment, dans le cas du courant communiste du « service aux autres », les Marxengelsistes et leur mystique Marx-Engels pourront-ils garantir À JAMAIS, qu’avec la mise en valeur du temps, des « services aux autres » (évidemment dans la logique du ”Vous ne posséderez rien et vous serez heureux”) continueront à servir les autres, et ne tenteront pas de plutôt servir leurs propres intérêts, SI CE NE SONT PAS D’AUTHENTIQUES ÉVEILLÉS ???

Cousin veut que Nous bouffions tous la même soupe Marxengeliste : leur « mouvement réel de l’histoire » (comme les guerres, le politisme et l’opinion, etc.) et évidemment seulement à l’état de veille, et de ”la même heure pour tous” ! C’EST DONC BOITEUX, TOUT EN POSANT, TELS LES ANCIENS GRECS, À NOUVEAU LES BONNES QUESTIONS (dans leur registre logique de mots/maux du samsâra) !!!

EUCHARISTIE, au sens de, avant ”Marx et Engels” : « Après une pratique continue [de recherche intérieure par le Retournement de la Lumière], l’intellect finit par réaliser de lui-même que sa propre activité dépend d’un pouvoir supérieur. Mais il ne peut pas par lui-même atteindre ce Pouvoir. Si bien qu’arrivé à un certain stade, il s’arrête d’agir. Quand l’intellect a suspendu ainsi toute activité, seul reste le Pouvoir suprême. C’est la Réalisation ; c’est la finalité ; c’est le but.
Il est donc clair que la finalité de l’intellect est de comprendre qu’il est dépendant d’un pouvoir supérieur et qu’il est incapable de l’atteindre. Il doit alors s’annihiler lui-même avant d’atteindre le but.
- Question : Il existe une strophe qui dit à peu près ceci : « Je ne désire aucun royaume, etc. Laisse-moi seulement Te servir pour toujours. C’est en cela que consiste ma plus grande joie ». Est-ce correct ?
- Maharshi : Oui. Car tant qu’il reste un objet séparé du sujet (c’est-à-dire la dualité), il y a place pour le kâma (le désir). Quand il n’y a plus d’objet, il ne peut y avoir de désir. L’état sans désir, c’est le moksha (la Libération). Dans le sommeil profond, il n’y a ni dualité ni désir. Alors que dans l’état de veille, il y a dualité et désir. C’est à cause de la dualité que le désir apparaît pour posséder l’objet.
Le mental dirigé vers l’extérieur est le siège de la dualité et du désir. Si on sait que la félicité n’est autre que le Soi, le mental se tourne vers l’intérieur. Quand le Soi est atteint, tous les désirs se trouvent exaucés.
(Ramana Maharshi, entretien 502 du 14-8-1938).

EUCHARISTIE : LA GRÂCE OU LE SOI : « LE RAYONNEMENT » : « La grâce divine est essentielle à la Réalisation. Elle conduit à la réalisation de Dieu. Mais une telle grâce n’est accordée qu’au dévot sincère (bhakta) ou au yogi qui a travaillé avec acharnement et sans répit sur la voie de la liberté », dit le Maharshi dans l’entretien 29 du 4-2-1935.

- Quelle est donc la racine du mal ?
- La « saisie » [loi de succion ou Eucharistie
au sens d’attraction ”universelle” dans le concept espace-temps].
- La saisie de quoi ?
- La saisie du triple monde [de la Forme,
du Désir, du Sans-Forme].
- Comment arrêter cette saisie ?
- En recourant à l’introuvable, car dans
l’introuvable il n’y a pas de saisie.
- Qu’est-ce que l’introuvable ?
- La fin du dualisme.
- Qu’est-ce que le dualisme ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors,
lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable,
chapitre V, 14)
Ils sont introuvables pour la raison naturelle
que Nous sommes l’Univers et que la racine
du mal fait SORTIR de l’Univers comme pour l’examiner
et POUR-VOIR comment il fonctionne (et tenter de
le réparer).
C’EST LA CHUTE… DANS LA SAISIE PAR LA
VALEUR D’ÉCHANGE.
QUI DIT VALEUR DIT VOLEUR ET WINNER ET LEURS
CONTRAIRES, LES LOSERS.
QUI DIT VALEUR DIT INVENTION DE L’ÉGALITARISME

(et on coupe les têtes qui dépassent, ou plus
sadiquement on les envoie à l’asile de fous).
Le freudisme psychanalytique procède de cette SAISIE singeant le Retournement de la Lumière tel que définit dans le Secret de la Fleur d’Or. Les pensées et les images ont un impact si puissant sur un mental psychotique (aliénation ou privé de connaissance [de soi-même]) qu’icelui risque d’être complètement dépassé quand, aux premiers stades de la pratique de la Fleur d’Or, les « démons » [ceux qui « parlent dans la tête »] de pensées de toutes sortes assailliront le mental qui relâche peu à peu ses réglages conventionnels de la conscience relativiste qui calcul tout pour se préparer à passer en mode NON CONCEPTUEL (non duel). « La méthode de la Fleur d’Or pourrait cependant aider ceux qui souffrent d’un grave déséquilibre mental à trouver une porte de sortie hors de leur enfer intérieur, à condition qu’ils apprennent à négocier la transition qui mène à l’expérience DIRECTE DE L’ESSENCE ET DE LA SOURCE QUI MÈNE À LA CONSCIENCE [la Réalisation du Soi, et non celle de « l’objectivité historique » nommée « réalité »] » (d’après la postface de Thomas Cleary, traducteur du Secret de la Fleur d’Or). Évidemment l’idéal est de se faire aider par un thérapeute ayant réalisé le Soi en pleine conscience…..

« Qu’est-ce que le dualisme ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors,
lesquels sont introuvables »,
dit le Soûtra de la Liberté inconcevable,
chapitre V, 14.
Le CENTRUM CENTRI ne peut pas passer par un Dehors genre la ”réalité historique” (le ”monde”) des Marxengelsistes :
« Le samsâra [cycle des naissances et des morts et monde des phénomènes des noms-les-formes] n’existe que dans votre mental. Le monde ne vient pas proclamer : « Je suis le monde ». S’il en était ainsi, il devrait être toujours présent – même durant votre sommeil. Comme il ne s’y trouve pas, c’est qu’il est impermanent. Étant impermanent, il manque de force. N’ayant pas de force, il est aisément subjugué par le Soi. Seul le Soi est permanent. Le renoncement, c’est la non-identification du Soi avec le non-Soi. Avec la disparition de l’ignorance, le non-Soi cesse d’exister.
Voilà le vrai renoncement ». (Ramana Maharshi, entretien 251 du 29-9-1936).
Il ne faut pas inverser : le Centre est partout et la Circonférence est nulle part. Non, c’est le contraire : LA SINGULARITÉ : le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu ou possédé ; ainsi : le Centre est nulle part et la Circonférence est partout.
« Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ». (Ramana Maharshi, entretien 264 du 20-10-1936). Et : « Tout être humain devrait « faire société » avec lui-même au plus profond de son Être, avant de se lancer, éventuellement, à faire société avec le Dehors. Des relations authentiques ne peuvent avoir lieu qu’entre personnes authentiques ».
« Objectivité historique », ou « volonté objective » :
- FAUT-IL LE VOIR POUR LE CROIRE ?
- OU LE CROIRE POUR LE VOIR ?


schema_coulonv_focal_hum_consc_objet600.jpg
 
 
matiere_premier_soi.jpg


Note.
1. « Une femme porte un collier autour du cou. Oubliant qu’il est à son cou, elle s’imagine qu’elle l’a perdu et se met à le chercher fébrilement. Comme elle ne le trouve pas, elle demande à ses amies de l’aider, jusqu’à ce que l’une d’entre elles lui conseille de porter la main à son cou pour y sentir la présence du collier. Elle se sent alors heureuse d’avoir retrouvé son collier. Quand elle rencontre ensuite ses amies et que celles-ci s’informent du sort de son collier, elle leur dit : « Oui, je l’ai trouvé », comme s’il avait été perdu et ensuite retrouvé. Son bonheur à le retrouver autour de son cou est le même que celui que l’on ressent lorsqu’on retrouve un objet réellement perdu. En fait, le collier n’a jamais été perdu ni retrouvé. Et cependant, la femme fut d’abord triste et puis heureuse. Il en est de même avec la réalisation du Soi. Le Soi est toujours réalisé. La Réalisation est à présent obscurcie. Quand le voile est levé, la personne se sent heureuse en redécouvrant le Soi toujours réalisé. La Réalisation, toujours présente, apparaît comme une nouvelle réalisation.
Maintenant, que doit-on faire pour dissiper cette ignorance ? Désirez ardemment obtenir la véritable connaissance. Au fur et à mesure que ce désir s’intensifie, la fausse connaissance perd de sa force et disparaît finalement ». (Ramana Maharshi, entretien 490 du 4-5-1938).
 
 

Dernière mise à jour : 08-07-2022 02:48

Citer cer article dans votre site Favoured Print Envoyer à un ami Articles associés

Commentaires utilisateurs  Fil RSS des commentaires
 

Evaluation utilisateurs

 

Aucun commentaire posté



mXcomment 1.0.8 © 2007-2024 - visualclinic.fr
License Creative Commons - Some rights reserved