Les ESSENCES et le Je
 

Ecrit par Sechy, le 29-09-2022 21:17

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Tags : Addiction, Aiguille, Amour, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Collectifictif, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Echo, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, HOTC, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, Métal, Mieux, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Tore, Transhumanisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Yi King, Yokai

 
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Les ESSENCES et le Je
du Soi ou Vraie Nature, comparable à
l’extase au « sentiment océanique », à
l’extase des mystiques et des saints
contemporains.
En ce ‘Je’ la personnalité ou l’ego s’y
dissout comme un grain de sable dans
l’Océan ; au même Instant l’Infini de
l’Océan semble contenu dans le grain de
sable et c’est l’Aleph ou Centrum Centri.
Mais dans le communisme actuel l’individu,
le consommateur, est un grain de sable
que le vent du capitalisme soulève à son
gré du marché, comme l’individu en foule
est ce même grain emporté par la foule
du communisme en « vivre ensemble ».


Chaque être (avant tout humain à cause de sa conscience relativiste) souffre de n’être pas un Être. Alors il invente le commerce… Soit la racine du mal : la dualité Dedans-Dehors qui engendre la SAISIE, le POUR-VOIR.
 
 
Dans ce Centrum Centri le ‘je’ personnel
est identique au ‘Je’ du Soi, du Tout,
du « Je suis ce JE SUIS », là n’existe plus
l’antagonisme du Moi-Individuel et du
Moi-Collectif dans la Croisel de l’identité
ontologique.
On n’a pas à sacrifier son ‘Je’ à la pérennité du
« Vivre ensemble » ou du communisme-socialisme
pour affirmer son ‘je’ propriétaire, copyright.
Si ne serais-ce qu’un million d’êtres humains
pouvaient vivre, ne fût-ce qu’un Instant, l’état
du ‘Je’, alors les mots « démocratie » et « État »
n’auraient plus aucun sens, ce MASQUE, ce
VOILE sur les oligarchies qui règnent sur l’État,
sur ses partis et sur les banques en régime
républicain et, à la limite, la dictature du
Numéro 1, singerie de l’infaillibilité papale.

Cette infaillibilité papale se trouve actuellement
dans la tentative de l’oligarchie nécessairement
liée au nombril financier de la planète : la City
de Londres, là où l’opinion, la POSSESSION,
atteint son ultime maturité en se parant des
prédicats d’un absolu en forme de RELIGION :
relier les peuples, les harmoniser dans une
vision globale, une fausse synthèse de l’existant,
morphologiquement une production conditionnée
en creux, à l’envers, comme une catholicité
inversée, Luciférienne, avec ses « lumières ».

Mais l’état de la Réalisation en apparence
fugitif, est en réalité SANS TEMPS (sans dualité
sujet et objet, ou sans coproduction conditionnée,
dont le salariat en est un parfait exemple…
À y ajouter la temporalité en dualité : a priori
et a postériori, si ancrée dans l’Occident…).


ESSENCE (TAO ou VOIE) : dans le sens par exemple du principe de l’outil appelé tour : déplacer un outil coupant sur une pièce qui tourne, produisant des copeaux. N’existerait-il rien au monde, pas même la Création, que ce principe SERAIT, Essence éternelle du tour ; mais ce qui ne serait pas, c’est le tour concret, et on peut en réaliser une infinité de modèles à partir du principe ou Essence : l’ex-istant. Un tour ne peut engendrer son principe, ni aucun machine, même construite par un transhumaniste : la recherche ou le bricolage peuvent éveiller l’idée d’un principe, elles ne le créent pas.…. Quand un humain découvre un principe, c’est qu’il le portait déjà en lui, comme une plaque photographique non révélée, dans les structures intimes de son être.

ESSENCE : ce qui existe de toute éternité à l’état latent, en Vraie Télépathie, et qu’on a appris à connaître au fur et à mesure de l’évolution de notre cerveau. Ce qui n’a pas l’Essence ne peut produire l’Essence. « L’essence qui voit est la seule chose qu’on ne puisse attribuer à rien » dit Le Secret de la Fleur d’Or. « Mais, lorsqu’on voit le voir, si ce voir n’est pas le voir, l’essence qui voit est alors aussi attribuable à quelque chose. Cela renvoie à l’essence qui voit, telle qu’elle s’exerce dans la continuité répétitive de la conscience habituelle - ce que les Écritures bouddhiques évoquent en ces termes : « Faire usage de la conscience habituelle et répétitive [la raison], c’est faire erreur ».

L’ESSENCE est en un bon exemple dans la « loi du levier » ou poussée d’Archimède, qui devait la porter en lui même « avant » sa naissance. Cet essence reste vraie à toutes les époques, elle est donc intemporelle.

Comme tout est conscience, y compris les objets ou le monde extérieur, et qu’il n’y a pas de conscience sans un monde ou sans des objets extérieurs, RESTE À RE-TROUVER CE QUI EST ESSENCE OU CONSCIENCE INFINIE SEULEMENT (à retrouver par le « QUI SUIS-JE ? »).

UN PHÉNOMÈNE NE PEUT EN EXAMINER UN AUTRE : soit une forme donnée que l’on voit apparaître dans un clair miroir en pensant que l’on voit une image. La forme et l’apparence de son reflet se manifestent comme deux choses différentes. De même en est-il pour la pensée ainsi produite et pour l’objet de recueillement (saisie) appelé « reflet », ou « image » : ils nous apparaissent comme des objets différents. Bref, ces images ne sont que des pensées et rien de plus.

COMPARABLE AU TROU : dans un Trou, il n’y a rien d’autre que le Trou, donc pas le Trou à voir. C’est-à-dire : NE JAMAIS OUBLIER, QUE SI L’ON DÉPLOIE LA LUMIÈRE POUR ATTEINDRE LA LIBÉRATION, C’EST L’ÉCHOUAGE, CAR CE SERAIS COMME SAISIR OU VOIR LE TROU ! Comme à nostre époque où le mental tente sans cesse de posséder l’insaisissable, y compris l’insaisissable comme la Schwaberi-Harari du « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux ».
Le sujet qui réalise le Soi ne voit pas sa propre forme ou Vraie Nature, laquelle étant sans double, DEMEURE RÉFRACTAIRE À TOUTE ENTREPRISE D’IDENTIFICATION OU DE LOI DE SUCCION : LE POUR-VOIR, LA SAISIE. Mais si le sujet ne peut voir sa propre forme comme le mental ne peut se voir lui-même, est LUI-MÊME MIROIR DIVIN, LA MANIFESTATION DU SOI, et dans cette « Forme-Miroir-Divin » il re-connaît sa Vraie nature : il ne voit pas Dieu en son Essence : la réponse donnée à Moïse est éternelle : « Tu ne me verras pas » (Lan tarânî). De même il en est dans le miroir matériel : en contemplant sa forme, le sujet ne voit pas le miroir, idem avec le film déroulant ses images sur l’écran : on regarde le film, on ne regarde pas l’écran : on ne peut regarder à la fois l’écran et les images défilantes du film, comme on ne peut regarder à la fois l’image qui apparaît dans le miroir et le corps du miroir lui-même. Et c’est une définition de l’Essence.

LE TROU : LÀ OÙ L’ON ENTRE SANS ENTRER (comme l’absence d’espace-temps) CE NE PEUT QU’ÊTRE L’IMPÉNÉTRABLE, L’INSAISISSABLE.

UN PHÉNOMÈNE NE PEUT EN EXAMINER UN AUTRE : en conséquence un appareil de « mesure » construit par l’humain est l’équivalant de cette société du spectacle, de la représentation collant parfaitement avec l’informatique construite par l’humain : une pensée sur les représentations des choses ou une pensée sur la pensée, donc totalement de l’artificiel pour pallier peut-être que le phénomène échappe à la dualité sujet-objet : COMME L’ATOME (« Il est passé par ici, il repassera par là » …). Ne pas oublier qu’il n’y a pas de conscience sans objet ni d’objet sans conscience.

Le mondialisme actuel c’est TOUT MESURER, TOUT CONTRÔLER, TOUT POSSÉDER. Or avant 1789 l’être humain était encore LA mesure de toutes choses. Et depuis le libéralisme de 89 où tout le monde est devenu le roi, et sous la poussée du capitalisme, l’humain est désormais mesuré, contrôlé par les choses du nombril financier de la City de Londres, C’EST LE CONSOMMATEUR (équivalence de l’esclave antique dans le DROIT DE PROPRIÉTÉ DEVENU SON PROPRE PROPRIÉTAIRE DEPUIS 89, MAIS PROPRIÉTAIRE TOUT DE MÊME…) !!!

LE MESSIANISME EST UNE CATASTROPHE : UN COMMERCE : L’ATTENTE DU MESSIE QUI NE DOIT JAMAIS ARRIVER : IL EST VIRTUEL, COMME SON INFORMATIQUE, COMME TOUTE RECHERCHE D’UN AILLEURS, SOIT CONCEVOIR LE TEMPS QUI COULE,  CONSTRUIRE UN ARTIFICE… POUR FAIRE MARCHER.

PRODUCTION CONDITIONNÉE = SOUMISSION AU LANGAGE ET À SA LOGIQUE CAR L’HUMAIN DÉPEND ALORS DE CE CONDITIONNEMENT POUR ÉCHANGER OU COMMUNIQUER SES RÉSULTATS AU DEHORS, AUX AUTRES, ET LÀ COMMENCE LE DRAME OU L’HISTORICISME DE LA DIALECTIQUE DOUBLÉ DU COMMERCE-ÉCHANGISME EN VALEUR.
Mais, lorsqu’il s’agit qu’un humain désire communiquer un « phénomène atomique » (caché), il doit se diviser d’une part entre le phénomène ou objet, et le sujet ou son appareil de mesure d’autre part. Et ce sujet doit utiliser le langage CONVENTIONNEL de la physique classique (conventionnelle) car cet humain n’a pas d’autre langage dans lequel il puisse exprimer au Dehors ses résultats. C’est dire la fragilité de cette prise de conscience du « réel » ; une réalité ou coproduction conditionnée fabriquée de toutes pièces par les forts en ego et en argent… Ici il s’agit d’une définition de la science actuelle ou « officielle » et donc conventionnelle ou même soupe pour tous : « Expérience reproductible en tout temps et en tous lieux et contrôlable ou reconnaissable par d'autres ». Le Nouvel Ordre Mondial par le seul langage humain est DÉJÀ EN PLACE ; et comme l’oligarchie sait très bien que le langage humain est fort imprécis car reposant sur l’opinion, alors il lui faut TOUT DIGITALISER, NUMÉRISER, POUR ENCORE PLUS LIMITER LES MASSES SOUS SA DOMINATION.


FRAGILITÉ DE LA CONDITION HUMAINE : observer des phénomènes, et par un unique langage d’humain communiquer le résultat, le produit, à d’autres, afin qu’ils puissent OPINIONER. Ce n’est qu’une fois que les deux parties sont en harmonie, qu’elles obtiennent le FRUIT ou la reproduction conditionnée qui devenue « officielle » n’a plus qu’à être fourguée partout dans le monde, SOUS FORME D’UNE SINGERIE DE L’ESSENCE.

Tout le langage humain est AMBIGUÏTÉ, FLOTTANT : comment savoir le sens exacte d’un mot, puisque ce sens dépend de la dualité sujet-objet, soit la relation du mot et des mots en un ensemble appelé « phrase », à y ajouter les CIRCONSTANCES à propos de cette « phrase », avec des différences entre le parlé et l’écrit.

Le Soi : la Loi naturelle.

D’ANGER (l’Ange Nous met en Garde).

Nagarjuna nous met en garde, comme la Bhagavad-Gîtâ, chapitre IV,18 : « Celui qui dans l’action peut voir l’inaction [le non-agir], et qui peut voir l’action continuant encore dans la cessation des œuvres, celui-là est parmi les hommes l’homme de raison vraie et de discernement ; il est en yoga et il est l’ouvrier universel aux capacités nombreuses [pour le bien du monde] ».
L’AVERTISSEMENT TRADITIONNEL (constitue un « travaux d’Hercule ») : « NE POINT ATTACHER UN INSTANT QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT » (à la façon de la dialectique temporelle ou discursive). Seul le NON-LOCAL peut fonctionner en une sorte « d’interaction virtuelle » mais qui n’a rien à voir avec l’actuelle connexion modèle informatique avec ses « réseaux sociaux », lesquels ne fonctionnent que par le ‘je’ de l’ego… et ainsi fonctionnent en « thermodynamique ». Alors il faudra pour « échanger » résoudre D’ABORD l’antique dilemme du Moi-Individuel/Moi-Collectif, donc CHANGER NOTRE ESPACE-TEMPS. SIMPLEMENT PARCE QUE LE VRAI CESSE D’ÊTRE VRAI DÈS QU’IL EST VU OU POSSÉDÉ, SAISI (cela sera copié dans le quantisme : ”l’observation perturbe le phénomène”, plutôt impossibilité de SAISIR ou d’OPINIONER l’observation).
La vérité tout entière ne peut consister en un puzzle de vérités partielles cueillies un peu partout. Le Tout est autre chose et plus que le total des parties.

Seul le NON-LANGAGE OU SILENCE sera le LANGAGE ABSOLU : « Les conférences peuvent plaire aux gens pendant quelques heures sans pour autant les améliorer. Le silence, en revanche, est permanent et rend service à l’humanité entière.
Question : Mais le silence n’est pas compris.
Maharshi : Cela ne fait rien. Le silence veut dire éloquence. Les conférences ne sont pas aussi éloquentes que le silence. Le silence est éloquence incessante. Le Maître primordial, Dakshinamurti, est l’idéal. Il enseignait ses disciples-rishi par le Silence ». (Ramana Maharshi, entretien 20 du 30-1-1935).
« Les discours publics, les activités physiques et l’aide matérielle sont tous surpassés par le silence des Mahâtmas. Ils accomplissent bien plus que les autres ». (Ramana Maharshi, entretien 272 du 23-10-1936).

« Pensez-vous que prêcher consiste à monter sur une estrade et à haranguer le public ? Prêcher, c’est simplement communiquer la connaissance. Cela peut se faire aussi dans le Silence.
Que pensez-vous d’un homme qui écoute pendant une heure une harangue et s’en va sans en être impressionné au point de changer sa vie. Comparez-le à un autre qui s’assoit dans la présence silencieuse d’un saint et s’en va après quelque temps avec une vision de la vie complètement changée. Quelle est la meilleure méthode : prêcher à haute voix sans obtenir aucun résultat ou bien garder le silence en répandant autour de soi un courant de forces spirituelles qui agissent sur les autres ?
Comment le langage se crée-t-il ? Il y a d’abord une connaissance abstraite (non manifestée). De là, s’élance l’ego, d’où s’élèvent successivement les pensées, puis les mots.

Abstraction
Ego
Pensées
Mots

Ainsi, les mots sont les arrière-petits-fils de la source originelle. Si les mots peuvent produire un effet, combien plus grande sera alors la prédication par le silence ! Jugez par vous-même ». (Ramana Maharshi, entretien 285 du 18-11-1936).
 
 

Dernière mise à jour : 29-09-2022 21:34

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