Nous entrons dans le SIÈCLE DE L’OBSCURITÉ
 

Ecrit par Sechy, le 13-10-2022 04:47

Pages vues : 2247    

Favoris : 41

Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Addiction, Aiguille, Amour, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Collectifictif, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Echo, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, HOTC, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, Messianisme, Métal, Mieux, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Putréfaction, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Tore, Transhumanisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Xun, Yi King, Yokai

 
viernoir_xun_croisel.jpg
 
 
Nous entrons dans le SIÈCLE DE L’OBSCURITÉ
mais pas celui du capitalisme appelé « siècle des
Lumières »
qui n’a fait que conduire à un nouvel
obscurantisme par rapport à celui dénoncé comme
« monarchie et Église chrétienne ».
Il y a lumière et lumière et leur contraire ombre
et ombre DE MÊME QU’IL Y A MORT ET MORT !
SIÈCLE DE L’OBSCURITÉ = L’AINSITÉ AU
CENTRUM CENTRI DE L’ÊTRE :
LA VAPEUR NOIRE QUI MONTE DU FEU
ET QUI TUE (Putréfaction, Surfeu).
LA NUIT OBSCURE,
LE CRÉPUSCULE (hûn en chinois) sont
ces états propices aux RENCONTRES dans la
pratique spirituelle.
 
 
anipucsac1.gifPage qui est la suite du Secret des Secrets.

S’il se passe quelque chose entre deux Êtres
authentiques comme une transmission, ce ne peut
qu’être dans l’ABSENCE DE LOI DE SUCCION,
donc dans LA GRATUITÉ OU AMOUR : L’ABSENCE,
LA NON-POSSESSION, LE SILENCE en invisible
FIL D’ARIANE : RIEN NE SE PASSE S’IL
N’EST RÉDUIT EN EAU, EN TRANSPARENCE
.
Comme Tout est dans le mental, son concept de temps
qui coule est aussi à l’intérieur hors de la
dualité Dedans-Dehors.

La nécessité de la mort, par la croyance au corps,
réside dans la non-nécessité de cette croyance au
corps, croyance appelée « Vie ».
Ce qui est Réel doit exister toujours.
Ce qui ‘EST’ perdure à jamais.
Ce qui apparaît soudainement doit aussi disparaître.

Lorsque Nous nous arrêtons, par la mort du corps,
le temps qui coule s’arrête, la « vie » devient son
état naturelle : éternité, son état permanentn
comme semble le symboliser les Parques (le FUSEAU
du fil du temps qui coule).
Seule la Chute façon biblique de croquer la Pomme
fera qu’il y aura naissance et donc temps qui coule :
UN MÉPRIS DE LA VIE EN FORME DE FAUSSE MORT, DE
FAUSSE ÉTERNITÉ QUI DEVIENDRA LE FAUX ÉTERNALISME
DU CAPITALISME QUI EST LA MORT PAR ESSENCE EN SE
PRÉSENTANT COMME « AMÉLIORATION DE LA VIE » et
comme héritage de l’apollonisme ou winnerisme de
l’individualisme qui façonne le socialisme, à savoir
un Moi-Individuel à côté d’un autre Moi-Individuel
et que ce serait ça la « société » : la perception
d’une multitude, donc la non-résolution du dilemme
entre le Moi-Individuel et le Moi-Collectif qui
est la toile de fond de tous ce qui s’appelle
« politique ».

Ève croque la Pomme, Caïn (le Soleil levant et
cultivateur, adoration du Soleil : C’EST LE
TEMPS QUI COULE, le Prométhée, un prototype de
transhumaniste) il va tuer Abel (le brouillard ou
l’obscurité, le pasteur).
C’est là le  crime pour lequel Caïn et tous les
Dieux solaires  sont poursuivis par les Furies.
Le Soleil y joue au révolté. La punition c’est
l’exile sur Terre et le déluge (le temps qui coule
ou l’HOTC : Histoire Opinions, Temps qui Coule).
La fin, c’est l’état naturel d’ÉTERNITÉ sans pour
autant, ici-bas, tomber dans l’éternalisme lequel
peut conduire au désir sadique transhumaniste,
apothéose de l’apollonisme mêlé de messianisme
par la technologie inhérente au capital.



Le Caïn biblique en tant que Soleil levant et premier « Faire/Fer » est décrit indirectement dans l’entretien 601 du 27-12-1938 de Ramana Maharshi : « l’activité est la destruction du bonheur inhérent à chacun. Si une activité est recommandée, celui qui la recommande n’est pas un maître mais un tueur. C’est comme si le Créateur (Brahmâ) ou la Mort (Yama) se manifestaient sous l’apparence d’un tel maître. Celui-ci, au lieu de libérer l’aspirant, renforce ses chaînes ». C’est Caïn condamné à errer dans le temps qui coule, au sens du prolongement de cet entretien : vouloir cesser une activité, ou tuer son frère Abel, c’est AMPLIFIER LE FAIRE/FER : « Thâyumanāvar a fait allusion à cela : Un docteur recommande à un malade de prendre un remède, mais à la condition de ne jamais penser à un singe pendant qu’il l’avale. Le malade pourra-t-il prendre son médicament ? Ne pensera-t-il pas au singe chaque fois qu’il essayera de ne pas y penser ?
De la même manière, quand les gens essayent d’abandonner les pensées, leur objectif est voué à l’échec de par leur tentative même ». Paradoxe de la Chanson du Cavalier de Lorca : « Qu’y a-t-il à atteindre ? On ne peut atteindre que quelque chose qui n’est pas encore atteint ».
Mais ici, l’être propre à chacun est Cela », dit le Maharshi.
 
Chanson du Cavalier :
Cordoue.
Lointaine et solitaire.
Cheval noir, lune grande,
Et des olives dans ma sacoche.
Bien que je connaisse le chemin,
Jamais je n’atteindrai Cordoue.
Par la plaine, par le vent,
Cheval noir, lune rouge,
La mort est là qui me regarde
Du haut des tours de Cordoue.

L’ici et maintenant c’est Cordoue, et le cavalier s’en trouve définitivement éloigné, privé de toute relation avec autre chose que lui ; alors il n’y parviendra pas ; il pourra s’en approcher autant qu’il le voudra, il ne sera jamais ici et maintenant, puisqu’il est LÀ-BAS. AUCUNE ROUTE NE MÊME À ICI comme la Vérité est un pays sans chemin (5). Tout ce qui arrive est de l’ordre de l’Histoire-Opinion-Temps qui coule et non de la fin : rien de réel ni de définitif ne se produit ici-bas, c’est pourquoi il est imbécile de coller, par exemple, au mot « république » le mot « universelle », qui ne peut que concerner le spirituel, soit le vrai sens du mot « politique » : « JE SUIS », L'ÊTRE (et non pas l'avoir du ”Votre ceci votre cela”).
Alors, « L’homme politique », ou la femme politique, C’EST NOUS TOUS (en théorie du régime républicain par le citoyenisme, sa démocratie et ses élections et par son étatisme usine à fabriquer du consensus par manipulation des citoyens).
L’Histoire-Opinion-Temps qui coule correspond au spatio-temporel, soit tout ce qui naît et meurt, qui est balayé et aussitôt remplacé indéfiniment par d’autre Histoire-Opinion-Temps qui coule. Rien de ce qui arrive dans le spatio-temporel n’est une arrivée : la mort seule ou PAN fait le mariage entre l’événement et l’ÊTRE ; au mieux la Réalisation du Soi conduit au Réalisé vivant, encore si rare de nos jours.
Bref, la « fin des temps » (inhérente à la ”Vie éternelle”) ne peut pas exister : tant qu’il arrive quelque chose, donc l’Histoire-Opinion-Temps qui coule, on n’est pas arrivé, et si par malheur on est arrivé, alors il n’arrive plus rien ! Comme l’Univers ici est hors d’atteinte et se dérobe à toute approche de la part de ce qui n’est pas ici. Du haut de sa tour le Cavalier de Lorca ignore à jamais son ailleurs ! L’Être et le Non-Être….
L’attente du messie est identique à la peur du Réel, de l’insolite, de ce que l’ego ne peut pas prévoir (il n’a pas le temps de raisonner, il ne peut pas se « sécuriser »). Donc toute peur est la peur du Réel : la PANique. L’attente du messie est encore un moyen politique de « socialisation » des masses ignorantes (la caïnisation de la société). Le Réel devient PANique si on y introduit le spatio-temporel : réaction de panique à l’égard de quelque chose qui loge d’une manière indéterminable à proximité. Abel le brouillard, l’obscurité fait peur à son frère, la nuit fait peur (surtout aux policiers et autres « services d’ordre »), l’invisibilité aussi, dans la mesure où il ne peut être identifié immédiatement et certainement (par cette même police). La peur survient lorsque la Réalité est toute proche.

NOSTALGIE, NOSTALGIE DES EAUX PRIMORDIALES OU SAINT CHAOS, AVANT LE PARADIS PERDU :
Pour échapper à cette PANique nous survivons dans le CHARME, dans le FÉTICHISME, dans l’IDÔLE ; un comble pour les religions abrahamiques faisant la guerre contre les Païens qu’ils accusent d’être des idolâtres !!!
Bible : Livre de la Sagesse : Ce qui est à notre portée nous ne le trouvons qu’avec effort. (À rapprocher de la Caverne de Platon, CAVERNE EXPIATOIRE…).
« Les paroles de Vérité semblent paradoxales ». (Tao-tö king, fin du Verset 78, trad. Liou Kia-hway).

Ici sur Terre la première religion ne pouvait qu’être en forme d’ADORATION DU SOLEIL, QUI NE POUVAIT QUE DONNER ENSUITE LA DÉCOUVERTE DU FEU VULGAIRE.

La ROUE est évidemment ce CENTRE QUI EST NULLE PART, LE ”MORS ULTIMA LINEA RERUM EST” : c’est le VIDE du moyeu qui la fait tourner (voir le condensé de Cela dans le Verset 11, Nombre du TAO, dans le Tao-tö king, qui se termine par le fulgurant voir violent : « L’Être donne des possibilités, c’est par le non-être qu’on les utilise ».
EN SON CENTRUM CENTRI, PTAH DANS SES BANDELETTES, FAIT TOURNER LA ROUE : c’est le Soi, l’Humain réalisé, le Bienheureux chevauchant le Dragon en Chine, l’IDIOTÈS DU TAO (la Singularité). Ce Vide du moyen est l’activité du TOUT. Passage du E à son Centre qui est nulle part : la fusée-fuseau (couvert des fils du TISSAGE du TISSERAND VULCAIN-PTAH). Dans la spiritualité ancienne il y avait nombre de divinités du fuseau, comme Ariadne, dont le nom signifie « fuseau ». Les Dieux du fil et de la corde ont conservé le nom de « funestes » (qui annonce la mort) ; le fil représentait en effet le dernier degré de l’exténuation du jour et de la vie ou la mort, LE SURFEU : ainsi les divinités infernales ont la tête ceinte d’un fil ou d’une bandelette et tiennent à la main une lance ou une mince baguette de myrte ayant même signification. Cheveu, épine, épée, voile, tout ce qui a une extrême petitesse ou finesse. Voir Tanit (Athéné ou Esprit saint) Croix de Vie et Stargate SOURCE.
D’E vers gond d’E, depuis le E (matière trinitaire) vers le pivot ou Shiva-chaise du I, Pointe (1). Voir aussi la page Isis la Vierge Noire et le Fuseau. Isis la Vierge Noire et le Fuseau, le voile et le fil tissé par le fuseau, « couvert de fil » (fuseau ou écheveau).

Grasset d’Orcet dans : Archéologie mystérieuse, vol.1, chapitre Paphos, ses monastères et la fête de Vénus :
Le nom de ce Dieu [celui du Thème de l’artisanat du tissage], qui figure plus fréquemment sur les vases grecs, est précisément le radical de « Covocle » : KO, KV, KVS (2), en latin Ceus. Il s’écrit par l’ancienne forme du K et de l’X, qui est une croix. La prononciation de ce signe cruciforme était multiple au possible, mais toujours double, comme khr, phth, khsi, iks, ist, etc. ; en un mot, c’était un véritable idéogramme, que chacun prononçait à sa façon, comme nos signes numériques actuels. Ainsi la croix se lisait crux en latin, et stavros en grec [qui par dérivation donnera le symbole de la crucifixion, ”Stavros” ou ”Tavros” le poteau où les Anciens fixaient leurs lois] ; frigus en latin devenait en grec kyos, et ainsi de suite. Tous ces mots veulent dire « tressé », « croisé », et par extension « fil » (3).

Le lingam de shiva étant l’équivalent du E trident des Divinités de l’EAU (4) : Neptune, Chalchiuhtlicue, de Shiva, voir le Caducée d’Hermès, voir aussi la profondeur sans fin du mot « DÉVERGONDÉ » : D’E vers gond d’E, depuis le E (matière trinitaire) vers le pivot ou Shiva-chaise du I (CHICOT). Donc Retournement de la Lumière ou Retour à l’Unité depuis et par le déploiement des dimensions physique de l’être, et par le d’E-sir, ou à partir du E, comme l’enseigne la Tapisserie de la Dame à la Licorne.

AURORE ou ÊTRE : L’UNIQUE CHOSE AU MONDE OÙ L’ON NE S’HABITUERA JAMAIS, DONC LE SEUL ANTI-SYSTÈME POSSIBLE ! ET QUI EST LA BELLE AU BOIS DORMANT QUI S’ESTROPIE EN SE PIQUANT À UN FUSEAU ? ET QUI DEVIENT LA MÈRE DU « PETIT JOUR » ET DE LA « BELLE AURORE » ? MAIS LA BELLE ESTROPIÉ OU VÉNUS DE MILO (la Servante ou EVE complémentaire de Ptah devenue manchote, et esclave fugitive de l’Hadès (Ptah Maître du Royaume des Morts pendant la nuit, dont certains vont faire l’enfer).
EVE, EAU OU TROU : LE RIEN DU TOUT….
LE TROU EST BIEN LA SEULE CHOSE EN CE SPATIO-TEMPOREL À LAQUELLE ON NE S’HABITUE JAMAIS, VU QUE DANS UN TROU IL N’Y A RIEN D’AUTRE QUE LE TROU, DONC PAS DE TROU À VOIR. C’EST POURQUOI LA RÉELLE EXISTENCE EST INSOLITE OU SPONTANÉE PAR NATURE. Celui qui voudrait l’organiser sera le Diable ou Satan, Satam, le Grand Organisateur ou Grand Architecte, Grand Administrateur (5).
LE SEUL RÉEL = LE TROU : tout ce qui est déjà et dûment recensé, voir prévu dans ses moindres détails, en viendra nécessairement à SUR-PRENDRE PARCE QU’ELLE EST L’INSTANT OU ABSENCE DE TEMPS : LE TROU, LE GATE GATE..., LA TRANSPARENCE, LE VITRIN, LE FLUIDE OU LE VOLATIL : L’EAU.
(Voir aussi en complément la page : À L’INSTANT DE SA PERTE QUAND ELLE DEVIENT INSAISISSABLE)

FUSEAU-FUSÉE À RAPPROCHER DE L’ARCHE (d’Alliance et celle de Noé du déluge) ; ARCHE OU SHIP, ESQUIF… Embarcation en forme de FUSEAU, aussi du Thème de Shiva le destructeur et transformateur. Dans les pays scandinaves ces fuseaux-embarcations servaient de cercueil. Ce vaisseau devait conduire le Viking dans la Vraie Demeure : celle de l’éternité. L’arche de Noé embarque tous les noms-les-formes de l’inconscient collectif du moment, idem avec la barque de Charon. Si bien que l’archétype de l’Arche pourrait être d’origine boréale (au Nord, et les Hiéroglyphes égyptiens pourraient avoir naissance AU NORD, vers l’ÎLE AUX OURS, mais à une époque où tous ces pays du Nord avaient un climat tropical, qui se transformera en Sibérie septentrionale et glaciale, et pays tropicaux qui seront englouti pour partie par l’océan Arctique, « comme le démontre assez la configuration de la Lena. Voila pourquoi nous trouvons des inscriptions égyptiennes sur l’Île aux Ours » (page 93, Ossip Senkovski, Voyages fantastiques du baron Brambeus, trad. Paul Lequesne, où il est question de la découverte du sens concret de la lecture des Hiéroglyphes de l’Ancienne Égypte AVANT Champollion, découverte par l’égyptologue Ivan Alexandrovitch Goulianov (1749-1841), dans son Archéologie Égyptienne. Ossip Senkovski : héritier d’un esprit frondeur à la Savinien de Cyrano de Bergerac.

Shiva et le principe de destruction : la mort en forme de SURFEU où le corps s’INSTANTISE (s’actualise) exprimant telle la flamme de la bougie ou la BRAISE si lumineuse avant de s’éteindre la preuve absolue de son EST, de son ÊTRE.
Le culte du VOILE ou du RIDEAU institué par Moïse était inspiré des Lévites qui l’avaient probablement importé de la Baltique, dont comme ci-dessus vers l’Île aux Ours, avant d’atterrir en Égypte par les tribus sémitiques déjà envahissant la Palestine. L’apparition du « Buisson Ardent » en fournit une preuve. « Le nom d’Herta, la terre vierge, se retrouve dans l’assyrien Irsit, dans l’hébreu Herets et dans le chypriote Ersa ou Arsos, qui veut dire hérissé, et par extension RONCE, FOURRÉ.
Le buisson ardent dans lequel apparaît « Élohim » se nomme en hébreu Çnah, d’où est venu le nom de Sinaï. C’est le genre de ronce qui produit chez nous la mûre sauvage (6), et la mûre est elle-même la Déesse Myrrha ou Miriam, fille du Buisson. Aussi porte-t-elle toujours dans sa coiffure des fleurs de cet arbuste épineux, qui, en latin, se nomme sentis. Zan est resté le nom du vieux Jupiter doriens, et la capitale des Chétas se nommait ”Sanis”. Le même Dieu se nomme en étrusque ”Tinia”. Tous ces mots sont synonymes et veulent dire ÉPINE, du latin TENUIS, AIGU. C’est donc un équivalent de Shiva, qui s’applique à tout ce qui finit en pointe » (Archéologie mystérieuse, de Grasset d’Orcet, page 87).

NOUS ENTRONS DANS LE SIÈCLE DE L’OBSCURITÉ, NOUS ENTRONS DANS LE SIÈCLE DE LA FEMME.
En effet, ÉVE = EAU, et ADAM = BOUE (ou Argile-ADN), et le Divin Potier : CHNOUPHIS/KHNOUM : “Oh Divin Chnouphis sur ton TOUR de potier, tu donnes vie à l’Argile”. Qui sera copié par le concept de l’IMMACULÉE CONCEPTION reprenant Ptah : Celui qui se donne Naissance à Lui-même : ”Dieu qui a fabriqué son propre père et imprégné sa propre mère"
Le Potier des Formes, le Logo manifesté, le mâle phallique qui féconde la Nature.
Chnouphis/Khnoum est :
1) le Potentiel,
2) l’Ouvrier/Potier avec SES 2 MAINS (Involution-Évolution ou Shiva le destructeur-transformateur).
VIDE = CRÉATION (Centrum Centri).
ESPACE/TEMPS/MOUVEMENT sont relatif l’un à l’autre.
Et qui est KHNOUM ? Mais LA PREMIÈRE RELIGION : QUAND L’HUMAIN COMMENÇA À DÉVELOPPER UNE FORMATION DE LANGAGE PARLÉE ET D’OPINIONS : LE FOND EST UN, ET LA MANIFESTATION OU LE NOM-LA-FORME EN EST MULTIPLE. Changez l’étiquette et vous tombez dans le commerce et la pub dans la logique des « Plus ça change et plus c’est la même chose ». Qui pourrait persuader le client qu’Isis est identique à Jéhovah (le Vrai, pas le Démiurge en causalité et en politisme de tribus). Tous deux expriment ce qui EST, le « Je suis ce JE SUIS ». Mais l’un est une FEMME et l’autre est un VIEILLARD bien conservé peint sur le plafond de la Chapelle Sixtine, d’où le triomphe du patriarcat des religions abrahamistes au détriment de Mère Nature ou Mère Divine de la spiritualité originelle. Et que le capitalisme et son salariat en l’égalitarime « homme-femme » tente de singer en un androgyna comme pour se rattrapage envers la Mère Divine....

Les religions de la « terre promise », aussi bien la Palestine que la « Jérusalem céleste » sont l’exacerbation de la fausse LOI DE SUCCION : désirer (acheter), désirer consommer (genre de l'évolutionnisme du « croissez et multipliez »). Le protestantisme c’est l’apothéose de la fausse loi de succion : ‘moi’, ‘moi’, ‘moi’ ou « Votre ceci, votre cela », et L’ENNUI (en nuit) par ses « plus ça change et plus c’est la même chose ».
LE BUT DE TOUTES LES RELIGIONS C’EST LA CONSOLATION. OR LA CONSOLATION SERA TOUJOURS FÉMININE (ANDROGYNE, SANS DUALITÉ POSITIF-NÉGATIF…), d’où peut-être cette mode du transgenrisme égalitariste toujours en nostalgie de la perte du paradis… à cause de l’EAU-EVE embryon de déluge au sens du temps qui coule….


xun_150.png

XUN : « Moi seul, je diffère des autres hommes parce que je tiens à téter ma Mère ». (Tao-tö king, fin du Verset 20).
Nous entrons dans le siècle de la VIERGE NOIRE ET VRAIE LOI DE SUCCION : XUN, L’ARCHE D’ALLIANCE : DANS UN TROU IL N’Y A RIEN D’AUTRE QUE LE TROU, DONC PAS DE TROU À VOIR.
La Croix ANKH enseigne le Paradoxe de la Réalisation et de la Chanson du Cavalier, qui rappel le Trou originel ou Saint Chaos. Et il y a obscurité et obscurité : l’en-nuit ou ennui est ce matérialisme actuel galopant qui fait que l’on voit l’objet en dualité sujet-objet : on voit la Croix et pas le Trou. L’entité, l’itinéraire et non le Principe, l’Instant, le Point sur le I du Centre qui est nulle part, substance radiante débarrassé de toutes traces (illustrations ou f(r)ictions), et C’EST LE SURFEU, LE BLANCE DE L’INSTANT : « FAIRE PROSPÉRER LE BOIS DU SARCOPHAGE » comme les Anciens Égyptiens. Hiéroglyphes SQR, prisonnier, et nom de Sokaris, l’Osiris funéraire, dont la barque symbolique comporte un plante renversée, qui peut être redressée, SQR signifie respirer, aussi le rôle de Serqet Déesse Scorpion dont la fonction est la respiration dans le corps fixé par SQR. On prie Ptah-Thot de donner de l’air en soulevant le couvercle du sarcophage pour permettre de respirer à celui qui est dedans. SARCOPHAGE-VASE-VALLÉE-ENCLOS (ou neb-ANKH : Maître de Vie, Vraie Demeure, confirmant l’idée de ré-animation de ce qui s’y trouve prisonnier (bandelettes de Ptah…). La tombe elle-même se nomme is, dont le signe phonétique est une botte de roseaux (7) ; autre témoignage de la même idée attachée à la sépulture : RÉGÉNÉRATION, PRINTEMPS OU APRÈS-VIE : PRÉPARER LE SOLVE POUR CE QUI À ÉTÉ COAGULÉ OU FIXÉ (sans mouvement).
À cela se rapporte le rôle des Deux Pleureuses Isis et Nephtys, desquelles ont implore, dans tous les tombeaux, l’EAU régénératrice, de celle qui met en mouvement et qui avait ressuscité Osiris. Tous les Neter (pas de s et sens de Principe générique) qu’on peut rencontrer y jouent un rôle dans le même mythe du Grain mis en terre pour qu’il puisse re-végéter, soit la COAGULATION puis le SOLVE (ou Mort et Décomposition : PUTRÉFACTION).
La Réalisation du Soi telle celle parcourue dans les 653 entretiens de Ramana Maharshi est nommée symboliquement en Égypte ancienne : « tissage d’Horus », et sera copiée par le christianisme : « Former le Christ en soi », c’est le « Je suis ce JE SUIS », c’est la fin du Verset 20 du Tao-tö king, cité en titre de cet encadré. Les paroles du Sage égyptien prêchent l’union avec Mâât, l’Instant, le Ici et Maintenant, ce qui est sans dualité sujet-objet, telle la CONSCIENCE INFINIE RÉALISANT L’UNION DU MOI-INDIVIDUEL ET DU MOI-COLLECTIF. Toute la Vie de l’Ancien Égyptien est consacré à la Réalisation de son Soi, par le SURFEU, PAR SA CONCEPTION DE LA MORT EN UN TRIOMPHE DE LA VIE, CE QUI REJOINT EFFECTIVEMENT LES COPIEURS LÉVITIQUES ET LEUR ANCIEN TESTAMENT QUI MÉPRISAIENT LA VIE EN UNE SINGERIE DE L’EXALTATION DE LA MORT ET DE LA VIOLENCE ; QUI SERA PLUS TARD COPIÉ PAR LE SIÈCLE DES LUMIÈRES EN UN NOUVEL OBSCURANTISME ÉGALEMENT EN FORME DE MÉPRIS DE LA VIE, puisque ce 18è siècle français était sous la récente influence de l’opinion judéo-maçonnique arrangée depuis Londres à partir de 1717.
Le Pentatemme était la partie « immergé de l’iceberg Univers », ailleurs se trouverait le Xatemme : à l’infini.
1 - Mort entre Vie et Mort.
2 - Vie entre Mort et Vie.
3 - Mort entre ni non-Vie et ni non-Mort.
4 - Circulus, SOLVE ou SURFEU par le 5 :
5 - Les quatre sont en circulus entre eux à l’Infini (ni naissance, ni mort).

XUN : rien ne se transmet s’il n’est réduit en EAU. Se « disposer » consiste au NON-AGIR pour ne pas chuter dans le péché du FAIRE/FER et qui rouille. C’est le TROU, tel le Lévitique 18,7 : « Tu ne découvriras pas la nudité de ton père, de ta mère », et dans cette civilisation surtout occidentale tout fonctionne dans la dualité sujet-objet, comme winner-loser ou maître-disciple, tout est ENCHAÎNÉ, ATTACHÉ, IDENTIFIÉ, DIGITALISÉ, NORMALISÉ, FANTASMÉ POUR CONSTITUER ESSENTIELLEMENT UN MONDE AU FONCTIONNEMENT ÉGOCENTRIQUE : LA SAISIE, puis vers le socialisme façon URSS des « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux », COPIE DU MÉPRIS DE LA VIE EXPOSÉ PAR L’ANCIEN TESTAMENT EN INVERSION DE LA PRÉPARATION DE LA MORT-VIE/VIE-MORT DES ANCIENS ÉGYPTIENS.
RÉDUIRE EN PUTRÉFACTION, RÉDUIRE EN EAU : tout être humain doit ainsi « faire société » ou par le « Connaître toi-même par toi-même », au plus intime de son Être , avant, éventuellement, de se lancer à faire société avec le concept d’un Dehors. Car seules des relations authentiques en non-dualité de Moi-Individuel et de Moi-Collectif peuvent se coaguler, se réaliser.
XUN sera alors la TRANSMISSION PAR ABSENCE DE TRANSMISSION : LE SEUL FIL DE SOIE INDICIBLE POUVANT SE DÉROULER, TEL LE SOLVE. Cette fréquentation entre deux êtres, le minimum constituant le « social » ne peut que se dérouler DANS DEUX ”NON-ÊTRES”, DÉPASSANT L’ACTUELLE DUALITÉ EN RELATION DUELLE D’UN CONSOMMATEUR CITOYEN AU CÔTÉ D’UN AUTRE CONSOMMATEUR CITOYEN, C’EST-À-DIRE DÉPASSANT L’ÉTAT D’OBJECTIVITÉ : POUR-VOIR… LE TROU, SOIT TOMBER DANS L’ITINÉRAIRE OU MISE EN VALEUR DU TEMPS JUIF (J. Attali, page 18, Les Juifs, le monde et l’argent) ET TOUTES SES ILLUSTRATIONS OU FICTIONS.


hun_crepuscul.png

Hûn : crépuscule, sombre, perdre connaissance (insaisissable).


Notes.
1. « Tu es l’Être unique, toujours conscient en tant que Coeur lumineux ! Tu es habité par une force mystérieuse qui, sans Toi, n’est rien. D’elle procède le mental avec ses ombres subtiles qui, illuminées par Ta lumière réfléchie, apparaissent intérieurement comme des pensées. Celles-ci, tourbillonnant dans les vortex du prârabdha et se développant ensuite en mondes psychiques, sont projetées vers l’extérieur sous la forme du monde matériel qui, à son tour, est perçu par les cinq sens, tel un film projeté sur l’écran à travers une lentille grossissante. Visible ou invisible, ô Mont de Grâce, sans Toi ils (les mondes) ne sont rien ». (The Collected Works of Ramana Maharshi, 1996, p. 108.)

2. Textes avec des termes grecs précédés dans leur structure consonantique. Grasset d’Orcet remplace certaines lettres tombées dans l’oubli par leur équivalent latin : le C et le F, par exemple, pour le qoppa, et le digamma (F avec son w).

3. Trame et toile de l’Araignée maîtresse de l’espace. L’Alchimie énonce que le Labeur ou Labour de l’Alchimiste est un « Travail de femme », donc un TISSAGE de la vie, un « JEU D’ENFANT » (parce qu’en dehors des idées reçues et du conventionnel, et en relation avec le Trou...). Une broderie où les Traits de Fil sont appelés « points » (le stavros cité plus haut) ; broder signifie aussi amplifier une fiction (”en remettre” une couche).

4. L’eau est en rapport avec la vie spirituelle et elle est un signe de renaissance, de régénérescence. Des sources, des fontaines ou des puits sont toujours à proximité de vie des Vierges Noires, évoquant le Retournement de la Lumière (Réalisation du Soi).

5. Extrait de la conférence de Jiddu Krishnamurti à Omen en 1929, où il expliquait que « La Vérité est un pays sans chemin ».
« Peut-être avez-vous souvenir de cette histoire du diable et de son ami : ils marchaient dans la rue quand ils virent devant eux un homme se baisser pour ramasser quelque chose et le mettre dans sa poche. L’ami dit au diable : « Qu’est ce que cet homme vient de ramasser ? » « Un petit bout de Vérité », répondit le diable. « Mauvaise affaire pour vous, alors ! », remarqua l’ami. « Oh, pas du tout, répliqua le diable, je vais l’aider à l’organiser ! »
Je maintiens que la vérité est un pays sans chemin que vous ne pouvez l’approcher par aucune route, quelle quelle soit : aucune religion, aucune secte. Tel est mon point de vue, et j’y adhère d’une façon absolue et inconditionnelle. La vérité étant illimitée, inconditionnée, ne peut être approchée par quelque sentier que ce soit, elle ne peut pas être organisée on ne devrait pas non plus créer des organisations qui conduisent ou forcent les hommes à suivre un chemin particulier. Si vous comprenez bien cela dès le début, vous verrez à quel point il est impossible d’organiser une croyance ».

6. En Chine ancienne le mûrier est l’arbre du levant et résidence de la Mère des soleils et l’arbre par où s’élève le soleil levant. Ovide raconte que les fruits du mûrier étaient à l’origine BLANC, mais qu’ils sont devenus rouge à la suite du suicide de deux amants, Pyrame et Thisbé, qui se donnaient rendez-vous à l’ombre d’un mûrier près d’une source. (Réf. dic. des Symboles, de Chevalier et Gheerbrant).
 
7. Roseau : comparable à l’Axe du monde et au roseau Axial issu des Eaux Primordiales, notamment au Japon. Les années du calendrier aztèque sont placées sous quatre signes, dont celui du roseau. Le roseau vert est associé à l’Est, pays du Renouveau. Il constituait pour les Anciens Mexicains un symbole de fertilité et de richesse. (Réf. dic. des Symboles, de Chevalier et Gheerbrant). 
 
 

Dernière mise à jour : 13-10-2022 09:12

Citer cer article dans votre site Favoured Print Envoyer à un ami Articles associés

Commentaires utilisateurs  Fil RSS des commentaires
 

Evaluation utilisateurs

 

Aucun commentaire posté



mXcomment 1.0.8 © 2007-2024 - visualclinic.fr
License Creative Commons - Some rights reserved