La Vraie Lumière, pas celle des riches perruques
poudrées françaises du ”siècle des loupiotes”,
mais celle du Retournement de la Lumière, INTÉRIEURE,
LA SEULE ÉGALITÉ POSSIBLE, comme le Soi.
Le Retournement de la Lumière correspond au
POINT FOCAL. Pratiquer le Point focal ou POINT SUR
LE I DU ”UN POINT C’EST TOUT” S’APPELLE LE
RETOURNEMENT SANS LUMIÈRE ;
ET LA VISION SANS L’ARRÊT DU POINT FOCAL S’APPELLE
LA LUMIÈRE SANS RETOURNEMENT. C’est ce de qui
s’appelle SOLVE ET COAGULE.
La Vie ici-bas devrait se résumer à ces deux mots :
ARRÊT et VOIR, donc le COAGULE ET SOLVE, qui signifient
concentration et pénétration.
Ainsi, quand les pensées surgissent, ne restez pas
dans la racine du mal, la dualité Dedans-Dehors, mais
explorez : D’OÙ VIENT CETTE PENSÉE, À QUI EST-ELLE ET
OÙ DISPARAÎT-ELLE ???
Prolongez inlassablement ce questionnement en variation
du Thème du ”Qui suis-je ?” jusqu’à ce que vous compreniez
QU’ON NE POSSÈDE PAS UNE PENSÉE : ON NE PEUT LA SAISIR
ET, ALORS, VOUS VERREZ D’OÙ ELLE VIENT.
Vous n’avez plus besoin de cherchez son point de départ.
”Ayant cherché mon mental, j’ai compris qu’il était
insaisissable. Eh bien, je te l’ai pacifié !”
(Le Secret de la Fleur d’Or, trad. Thomas Cleary).
”Quand vous aurez atteint cette nature insaisissable,
continuez à pratiquer continuellement l’arrêt en le
prolongeant par la vision, et à pratiquer la vision
en la prolongeant par l’arrêt. Cela s’appelle le
mariage de l’arrêt et de la vision [le mariage du
Solve et du Coagule].
Voilà comment Retourner la Lumière”.
Vraie Lumière intérieure tel le Saint Chaos, Univers
des Humains aussi bien que de Dieux, des Démons et
des Yokaï, des Magiciens où tout devient possible :
le file ou flèche du temps n’existe plus, encore
moins la naissance et la mort, encore moins le
messianisme et ses objets mercantiles du Salut et
de la résurrection ; toutes les lois n’existent pas ;
c’est le « temps » de la Félicité naturelle,
le « temps » de l’ÂGE D’OR DE LA FÊTE.
Donc vivre le Saint Chaos : être en ALEPH :
l’idéation n’existe plus, la vision est
globale, sans temps : le Centre est nulle part
et la Circonférence est partout ; Ézéchiel y voit
un Ange à quatre visages dirigé en même temps
dans les points cardinaux (plus zénith et nadir)(1).
FÉTICHE : du portugais feitiço (artificiel).
En 2023 un fétiche qui saute aux yeux : le smartphone, et plus généralement l’ordinateur et son inform-atique !!!
Retournement de la Lumière = Retour à l’Âge d’Or ou au Saint Chaos, quand rien n’est pareil d’Instant en Instqnt.
Retournement mondialiste actuel vers la
« réalité augmentée » du capitalisme nécessaire à la technologie = le messianisme ou la carotte vers le CHAOS ARTIFICIEL HUMAIN : TECHNOCRATIQUE DANS LES OBJETS NUMINEUX DE LA MACHINE. Tout est en train de se passer
”Comme si”, en partant d’un chaos (dispersion des bribes de la conscience naturelle), nous débouchions à ce hui sur un évident chaos artificiel, DONT LE FÉTICHISME EN LOI DE SUCCION ET RACINE DU MAL EST ENCORE LE MAÎTRE D’ŒUVRE.
Seule la mégalomanie de l’homme des droits de l’homme investi dans le Pour-Voir : la dualité du sujet face à l’objet marchandise de la loi de succion, peut lui faire CROIRE que demain on sera dans le DORG (Demain On Rase Gratis) tel que le lui fait croire le transhumanisme en marche avec ses injections ADN messager, et que déjà il est le
« Maître du monde ». C’est ainsi le plus parfait chemin pour le chaos humain organisé, dont la composition se fait de jour en jour visible : ÇA S’APPELLE LA DESTRUCTION DE LA RACE HUMAINE… LAQUELLE SERA RÉDUITE EN UNIVERS TRANSHUMANISTE MÉCANISÉ ET FORCÉMENT CONCENTRATIONNAIRE EN TOTALITARISME.
MENG SUNYANG : Certains valorisent la vie et aiment leur corps [tels les citoyens consommateurs et leur
« pouvoir d’achat » et les transhumanistes] au point de tenter de ne pas mourir. Est-ce possible ?
YANG ZHU : La loi naturelle [de naître puis de mourir] est que l’on ne peut pas ne pas mourir.
MENG : Peut-on tenter de prolonger la vie ?
YANG : La loi naturelle est que l’on ne peut pas prolonger de beaucoup la vie. Ce n’est pas en valorisant la vie qu’on peut la conserver, ce n’est pas en aimant son corps qu’on peut le protéger [par les
« vaccins » et la consommation]. À propos, pourquoi prolonger la vie ? Les cinq sentiments, l’amour et la haine existent depuis l’Antiquité. Les quatre membres, l’utile et le nuisible existent depuis l’Antiquité. Les affaires du monde, les peines et les joies existent depuis l’Antiquité. Le devenir, le changement, le gouvernement, les troubles existent depuis l’Antiquité [depuis le Néolithique et la voie de l’Agriculture et l’invention de l’État]. Avec ce que l’on entend, voit et vit, cent ans semblent déjà beaucoup. Pareille vie prolongée ne serait-elle pas remplie de souffrances ?
MENG : Alors, mourir jeune vaut mieux que prolonger la vie. Jetons-nous sur la pointe d’une épée ou sautons dans un feu, et le but sera atteint.
YANG : Non, lorsque l’on vit, supportons-le, et examinons nos désirs [les
samskâra : tendances innées, impressions, les tendances ou les modes d’une époque] en attendant la mort. Lorsque l’on meurt, supportons-le, et examinons le passage vers l’évanescence [le
« Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi) ou INSAISISSABLE, la Réalisation du Soi]. On ne peut pas ne pas les supporter, ne pas les observer. Dans ces transitions, où est la différence entre tôt ou tard ? [dans le messianisme et sa
”fin des temps”] ». (Lie Tseu, Traité du Vide parfait, chapitre
Yang Zhu 10).
L’être humain dans sa psychose de l’évolution SE CROIT EN MANQUE : il existe seulement sous un langage dit
”langage humain” ou de nom-la forme de N’ÊTRE PAS (non Réalisé), il est seulement un AVOIR INHÉRENT À LA LOI DE SUCCION OU ATTRACTION
”UNIVERSELLE” : par exemple au 21è siècle on dirait : le fait que les actions ou Faire/Fer, les passions, etc., n’existent absolument pas : ils existent seulement SUR LE MODE DE N’ÊTRE PAS. Mais, aucune importance entre le fait d’être dépourvu de nature propre [paradoxe de la Réalisation du Soi], et le fait d’être dépourvu de Nature propre ou Soi et le fait d’être actif dans la dualité causes-effets.
Un être en Lui-Même, Réalisé, Singularité, est en activité-non activité ou Wou-Wei, en Non-Agir, en SILENCE : IL EST DANS LA
”POSITION” DU TROU : LE FEU PHILOSOPHIQUE ou FEU DE ROUE : le
”COMME SI” qui n’existe que pour ceux qui ne le voient pas encore dans leur inconscience comme pour ceux qui le voient.
Le
”COMME SI” permet seulement d’approcher tel le
”Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ” du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil est ainsi) ; qui correspond à l’antique SAVOIR, POUVOIR, OSER, SE TAIRE (le dernier terme étant le principal) :
Mors ultima linea rerum est.
Ainsi, le monde ou l’Univers, et ce qu’il contient : le ‘moi’, ne sont ni réels ni irréels, ils sont par essence le
« COMME SI » : ON Y CROIT, TEL UN FIL D’ARIANE ou UN FIL ROUGE : TOUT SE TIENT, et si on tire trop sur un fil (de la trame), tout se détricote : la valeur s’écroule et PANique s’installe… L’ÉVEIL s’installe.
Se délivrer de l’« opinion communément reçue [ou admise] » (qui fait fureur dans ce monde particulièrement technologisé, mécanisé, numérisé).
Note.
1. Le monde des Grands Anciens décrit par Lovecraft dans
Démons et Merveilles :
« Il [Carter] savait maintenant que cette ressemblance [aux oiseaux immenses] était plus que fortuite car les peintures [le long des pics gris décharnés) montraient les terrifiants habitants de ces cavernes : leurs ailes de chauves-souris, leurs cornes recourbées, leurs queues poilues, leurs pattes préhensiles et leurs corps caoutchouteux ne lui étaient pas étrangers, il avait déjà rencontré ces créatures silencieuses, ces gardiens sans esprit du Grand Abîme que craignent les Grands Anciens eux-mêmes et qui ont pour seigneur, non pas
Nyarlothotep mais
Nodens, le Dieu blanchi par les âges. Ces êtres infernaux ce sont les maigres bêtes de la nuit, bêtes qui ne rient jamais parce qu’elle n’ont pas de visage et qui volent éternellement dans les ténèbres entre le Val de Pnoth et les passages qui conduisent aux mondes extérieurs ».
