PEUR de la mort
 

Ecrit par Sechy, le 10-02-2023 18:23

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PEUR de la mort
si à la mode de nostre période en cocooning
sanitaire et politico-économique.


« Tant que vous désirez la libération, soyez assurés d’être tout autant asservis ».
(Padamalai, Ramana Maharshi, chapitre La pratique).
 
 
C’est en juillet 1896 que sa grande transformation eut lieu. Venkataraman était dans sa dix-septième année. Plus tard, Shrî Ramana décrivit lui-même ce qui se passa à cet instant :
« J’étais assis seul dans une pièce du premier étage, dans la maison de mon oncle. Comme d’habitude, ma santé était parfaite, mais soudainement une peur violente de la mort me saisit sur laquelle on ne pouvait se tromper. J’eus la sensation que j’allais mourir. Il ne se passait rien dans mon corps qui pouvait expliquer cette sensation et je ne pouvais me l’expliquer moi-même. Je n’ai pas cherché à savoir si la peur était bien fondée. J’ai senti “je vais mourir” et aussitôt je me suis demandé ce qu’il fallait faire. Faire appel à des docteurs, la famille ou des amis ne m’importait pas. J’ai senti que je devais résoudre le problème moi-même, sur-le-champ.
« Le choc causé par la peur me rendit aussitôt introspectif. Je me suis demandé :
“Maintenant que la mort est là, qu’est-ce que cela signifie ? Qu’est-ce qui meurt ? C’est ce corps qui meurt”. Aussitôt j’ai mimé la scène de la mort.

J’étendis mes membres en les tenant raides comme si la rigidité cadavérique s’était installée. J’imitai la condition d’un cadavre pour donner un semblant de réalité à mon investigation. Je retins ma respiration et serrai les lèvres pour qu’aucun son ne pût s’en échapper, pour que le mot ‘je’ ou tout autre mot ne pût être prononcé. “Eh bien ! me disais-je, ce corps est mort. Tout rigide, il sera transporté au champ crématoire où il sera brûlé et réduit en cendres. Mais, avec cette mort du corps, suis-je mort moi-même ? Ce corps est-il le ‘je’ ? Il est silencieux et inerte, mais je sens la pleine force de ma personnalité et même le son ‘je’ en moi…, séparé du corps. Ainsi ‘je’ suis un esprit, quelque chose qui transcende le corps. Le corps physique meurt, mais l’esprit qui le transcende ne peut être touché par la mort. Je suis donc l’esprit immortel”.
« Tout cela n’était pas un simple processus intellectuel. Tout jaillissait devant moi comme la vérité vivante que je percevais directement, presque sans raisonnement. Le ‘Je’ était quelque chose de très réel, la seule chose réelle en cet état ; et toute l’activité consciente en relation avec le corps était centrée sur lui.

Depuis cet instant, le ‘Je’ ou mon ‘Soi’, par une fascination puissante, fut le foyer de toute mon attention. La peur de la mort s’est évanouie instantanément et pour toujours. L’absorption dans le Soi s’est poursuivie dès lors jusqu’à ce jour.
D’autres pensées s’élèvent et disparaissent comme diverses notes de musique, mais le ‘Je’ demeure toujours comme la shruti [Écriture révélée], la note sous-jacente qui accompagne les autres notes et se confond avec elles. Que le corps fut occupé à parler, lire ou quoi que ce soit d’autre, j’étais toujours centré sur le ‘Je’. Avant cette crise je n’avais pas de perception claire du ‘Je’ et je n’étais pas attiré consciemment vers lui. Je ne ressentais pour lui aucun intérêt directement perceptible ; encore moins la tendance à demeurer en lui d’une manière permanente ». (Trad. Narasimba Swami, B.V. Self-realisation, 1931. p.16-18, cité en préface des entretiens (ou Enseignements) de Ramana Maharshi).

« Si l’homme considère qu’il est né, il ne peut pas éviter la peur de la mort. Qu’il cherche donc s’il est né ou si le Soi a quelque naissance. Il découvrira que le Soi existe depuis toujours, que le corps qui est né se réduit à une pensée et que l’émergence de celle-ci est la racine de tout le mal.
Trouvez d’où jaillissent les pensées. Alors vous demeurerez dans le Soi toujours présent au plus profond de vous-même et vous serez libéré de l’idée de la naissance ou de la peur de la mort ». (Ramana Maharshi, entretien 80 du 3-10-1935).

SOCIAL = SEXE = CROYANCE AU CORPS, À L’AUTRE, ET DONC À SA LIMITATION (qui donnera en politisme étatique et marchandises et salariat, ce qui est appelé actuellement ”démocratie”, laquelle engendre naturellement les conflits d’intérêts par la racine du mal, la SAISIE :
un ‘moi’ ou consommateur se définit par rapport à un ‘toi’ ou un autre consommateur, il est donc limité par ce qui le différencie de cet autre consommateur dans la croyance au corps, à l’état de veille, d’où nécessairement les conflits de concurrence, de winnerisme économique ou commercial et jusqu’aux guerres. Ainsi l’invention de 1789 d’égalité EST L’ESCROQUERIE DU CITOYEN DEVENU LE ROI À LA PLACE DU ROI en ce concept d’égalité-liberté et socialisme).

« Parce que vous croyez que vous êtes le corps, vous voyez l’autre comme étant un corps.
Ainsi naît la différence de sexe [la différence du ”Votre ceci votre cela”]. Mais vous n’êtes pas le corps. Soyez le vrai Soi. Alors il n’y a pas de sexe [et pas de ”Votre ceci votre cela”] ». (Ramana Maharshi, entretien 169 du 24-2-1936).
« Le monde n’est pas extérieur à vous. Parce que vous vous identifiez à tort au corps, vous voyez le monde à l’extérieur et vous remarquez ses souffrances. Mais elles ne sont pas réelles.
Cherchez la Réalité et débarrassez-vous de cette fausse impression ». (Entretien 272 du 23-10-1936).

« Si vous restez libre de toute souffrance, la souffrance n’existera plus nulle part. Votre difficulté est due au fait que vous voyez le monde comme extérieur et que vous pensez qu’il y a de la souffrance dans le monde. Mais les deux, le monde et la souffrance, sont en vous. Si vous regardez en vous-même, il n’y a plus de souffrance ». (Entretien 272).

La RACINE DU MAL : LE DEDANS-DEHORS et SA SAISIE.
« Y a-t-il deux ‘je’ ? Comment connaissez-vous votre propre existence ? Vous voyez-vous avec vos yeux [ou avec vos cinq sens] ? Interrogez-vous. Comment votre question est-elle venue se poser ? Est-ce que ‘je’ subsiste pour la poser ou non ? Puis-je trouver mon Soi comme dans un miroir ?
Comme votre perspective a été dirigée vers le dehors, le Soi a été perdu de vue et votre vision est devenue extérieure [le scribe de la page souligne]. On ne trouve pas le Soi dans les objets extérieurs [ou, on ne sort pas de l’Univers pour le voir, ce serait comparable à la tentative de mettre le pied sur la tête de sa propre ombre pour l’immobiliser, et plus on avance et plus l’ombre avance aussi…(1)]. Tournez votre regard vers l’intérieur et plongez en vous ; vous serez le Soi ». (Ramana Maharshi, entretien 238 du 20-7-1936).

LE TROU.
Les yeux pour le Pour-Voir : ça donne les noms-les-formes ou ”Monde”. Mais, comme dans l’APRÈS-VIE, si vous réalisez que vous êtes sans forme, et qu’ainsi vous êtes illimité, que vous êtes LA SINGULARITÉ, que vous êtes cet ŒIL infini. Alors le Dehors n’est pas : il n’y a rien à voir ou à saisir ; C’EST CELA LE VRAI SENS DE : « VOUS NE POSSÉDEREZ RIEN ET VOUS SEREZ HEUREUX ». Car pour que les objets soient vus, comme pour le temps, il faut un voyant ou une personne et le temps. Et si seul le Soi existe, il est à la fois celui qui voit et ce qui est vu, il dépasse les faits de voir et d’être vu (aucune dualité sujet et objet : ce qui est appelé ”objectivité” n’existe pas, tout comme le concept d’omniscience, qui entre encore dans le Thème de la saisie ou vulgaire loi de succion !).

LE SOCIAL, LE GRÉGAIRE N’EXISTE PAS : « Il n’y a pas d’autres avec lesquels il [le Saint, le Réalisé vivant] puisse entrer en contact. Le Soi est la seule et unique Réalité ». (Ramana Maharshi, entretien 20 du 30-1-1935).
Dans cet entretien l’interlocuteur CROYANT À LA DIVERSITÉ (marchande ou d’objets) voit une paix dans « le monde » en une diversité comme si l’ADDITION ou la DIVERSITÉ de nombreux hommes ou femmes qui ont réalisés le Soi aideraient beaucoup l’humanité. Cette manière de croire est évidemment celle de la judéo-maçonnerie et des élections au suffrage machine, qui croient qu’en récoltant plein de vérités ou de données un peu partout ça formerait ”la” vérité. Le Maharshi répond : « Quand vous dites « Soi », vous vous référez à l’Illimité, mais lorsque vous y ajoutez le mot « homme » [ou femme], vous en limitez le sens. Il n’y a qu’un Soi, unique et infini. (Entretien 20).

« Dans l’état de rêve, vous vous créez un corps onirique avec lequel vous agissez. Dans l’état de veille, celui-ci devient irréel. À présent, vous pensez être ce corps et non le corps onirique. Dans votre rêve, ce corps actuel est remplacé par le corps onirique. En définitive, vous voyez qu’aucun de ces corps n’est réel, parce que chacun d’eux est vrai à un moment et faux à un autre. Or, ce qui est réel doit être réel à jamais. Mais vous dites ‘je’.
Cette conscience du ‘je’ est présente tout au long des trois états. Elle ne change jamais. Elle seule est réelle et les trois états ne le sont pas. Ils n’existent que pour le mental. C’est le mental qui vous empêche de voir votre nature véritable. Votre nature véritable est celle de l’Esprit infini. C’était ainsi dans votre sommeil profond. Dans les deux autres états, vous avez conscience des limitations.
Pourquoi cette différence ? Le mental est inexistant dans le sommeil profond, mais il existe dans les états de rêve et de veille. Le sentiment de limitation est l’oeuvre du mental. Qu’est-ce que le mental ?
Trouvez-le. Si vous le recherchez, il disparaîtra de lui-même, car il n’a aucune existence réelle. Il est constitué par les pensées [les données si à la mode informatique des Google et transhumanistes et de ”réalité augmentée”]. Lorsque les pensées cessent, le mental disparaît ».(Entretien 328 du 17-1-1937).

TANT QUE VOUS VOUS IDENTIFIEZ AU CORPS, VOUS VOYEZ DES FOURMIS, DES PLANTES, DES MONTAGNES, LE ”SOCIAL”, ETC.
LE VRAI SOCIAL est comparable à deux miroirs clairs [sans tain], l’un face à l’autre, n’échangeant entre eux aucun reflet (Entretien 485 du 30-4-1938). L’état humain actuel consiste à regarder dans un miroir AVEC tain : le NARCISSISME, les DONNÉES, la CIVILISATION : par de nouvelles pensées qui s’élèvent en toujours plus, en toujours NOUVEAUX, le mental ne fait que s’accroître, et devient tout bénéfice, toute SAISIE pour le transhumanisme et le capital, l’État et son usine de consensus.
CI-VIL-ISATION = TROMPERIE, FAKE NEW, CALCUL, SADISME ET SAISIE.
« Tout le monde souhaite s’échapper [sortir de l’Univers]. La tendance vers l’extérieur est sans limites [LA RACINE DU MAL EST SANS LIMITE et tout bénéfice pour les tiqounistes, les réparateurs Juifs]. Le bonheur se trouve à l’intérieur et pas à l’extérieur ». (Entretien 229 du 8-7-1936).
« Pour voir les objets, le mental est nécessaire. Concevoir Dieu en eux est une opération mentale [ce qui amènera la GUERRE ENTRE HÉBREUX ET PAÏENS : LES HÉBREUX CROYANTS QUE LES PAÏENS ADORAIENT les pierres, les fontaines, les arbres, etc., alors que les Païens ne pouvaient qu’être déjà conscience du Soi, la Conscience intérieure pure]. Mais cela ne correspond pas à la réalité. Dieu est ressenti comme la conscience intérieure, purgée du mental ». (Entretien 244 du 29-8-1936).

« Qu’est-ce qui meurt ? C’est ce corps qui meurt ». (Et son État, ses marchandises et son salariat de consommateurs).
« Le monde est-il à l’intérieur ou bien à l’extérieur de vous-même ? Existe-t-il indépendamment de vous ? Vient-il vous dire [à l’état de veille] : “j’existe” ? ». (Entretien 39 du 22-3-1935).

RACINE DU MAL : « Le plaisir consiste à tourner le mental vers l’intérieur et à l’y maintenir ; la souffrance, à le tourner vers l’extérieur. Seul le plaisir existe. L’absence de plaisir est appelée souffrance. Notre nature est plaisir – Félicité (ânanda).
[…] Le fait est que vous n’êtes ni à l’intérieur ni à l’extérieur. Le sommeil est l’état naturel de l’être [pas de winnerisme genre meilleur, veille, ou son contraire, sommeil, ou l’inverse] ». (Entretien 244).

RACINE DU MAL : « On ne cherche que le savoir objectif [AU DEHORS], d’où ces idées [Dehors-Dedans]. En fait, il n’y a ni haut, ni bas, ni intérieur, ni extérieur. Si ces notions étaient réelles, elles devraient aussi être présentes pendant le sommeil profond. Car ce qui est réel doit être continu et permanent.
Quand vous dormez, vous sentez-vous à l’intérieur ou à l’extérieur ? Bien sûr que non ». (Entretien 311 du 2-1-1937).

« Quant à la prière [style Vatican et pape, etc.], un homme réalisé ne voit pas les autres comme étant différents de lui.
Comment peut-il alors encore prier, et pour qui et pour quoi ? Sa simple présence est le summum du bonheur pour tous. Aussi longtemps que vous croyez qu’il y a les autres, différents de vous, vous priez pour eux. Mais le sens de la séparation est de l’ignorance. Et cette ignorance est encore la cause du sentiment d’impuissance. Vous savez que vous êtes faible et impuissant. Comment voulez-vous alors aider les autres ? Vous dites « par la prière à Dieu » ; mais Dieu connaît son affaire et n’a pas besoin de votre intercession en faveur des autres.
Aidez-vous vous-même afin de pouvoir devenir fort. On y parvient par une soumission totale à Dieu [Eucharistie chez les Chrétiens]. Cela signifie que vous vous offrez à Lui. Après une telle soumission, vous ne pouvez plus conserver votre individualité. Vous obéissez à Sa volonté. Ainsi, le Silence est le plus élevé de tous les accomplissements [Savoir, Pouvoir, Oser, SE TAIRE] ». (Entretien 594 du 15-12-1938).

DIVERSITÉ = EGO-MARCHANDISES ET LIMITATION PAR LA DIFFÉRENCIATION PARADOXALEMENT AUGMENTÉ PAR L’ÉGALITARISME QUI SE CROIT « UNITÉ ».


Note.
1. « Quand un enfant cherche en vain à attraper la tête de son ombre avec ses mains, sa mère prend pitié de ses efforts inutiles ; elle prend la main de son enfant, la lui pose sur la tête en lui faisant ensuite observer à terre la tête de son ombre avec la main dessus. Il en va de même pour l’ignorant qui cherche à étudier l’Univers. L’Univers n’est qu’un objet créé par le mental et qui a son existence dans le mental. Il ne peut être mesuré comme le serait une entité extérieure. Il faut atteindre le Soi, pour atteindre l’Univers ». (Ramana Maharshi, entretien 485 du 30-4-1938).

L’Univers n’est ni Dehors ni Dedans : « Parce que vous cherchez la Conscience. Où pouvez-vous la trouver ? Pouvez-vous l’atteindre à l’extérieur ? Il vous faut la découvrir intérieurement. C’est pourquoi vous êtes conduit vers l’intérieur [le Retournement de la Lumière]. Je le répète : le « Coeur » n’est autre que le siège de la Conscience, ou la Conscience elle-même ». (Entretien 205 du 18-6-1936).
Le mental une fois son Bonheur intérieur découvert il n’ira plus à vagabonder [idéation et diversité marchande et spatio-temporel : COMMERCE]. Mental = diversité, vikshepa + obscurité, dvarana]. (Réf. à l’entretien 213 du 20-6-1936, et entretien 323 du 7-1-1937).

 
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Dernière mise à jour : 10-02-2023 18:47

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