Sleep no more
 

Ecrit par Sechy, le 15-02-2023 13:41

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Tags : Addiction, Aiguille, Amour, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Collectifictif, Commerce, Convention, Croyance, Démocrapitaliste, Diable, Dragon, Echo, Egopinion, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, Hararielisme, HOTC, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, Messianisme, Métal, Mieux, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Spontacratie, Tore, Transhumanisme, Utotalitarisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Yi King, Yokai

 
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Sleep no more
ou Éveil indépassable, authentique et parfait,
sinon, un autre, ou le Dehors, se réveillera
et prendra ta place, un double, comme le
Vrai cesse d’être vrai dès qu’il devient un
état de conscience relativiste ou de raison
où l’on est conscience d’autre chose, comme
de son double, son faux, celui qui consomme
à notre place, c’est-à dire la raison, qui
est devenue la copie, l’objet, le corps qui
devient le faux.
 
Le faux devient faux dès qu’il est possédé
tout comme l’ambition du Bourgeois gentilhomme
de ne plus coïncider avec lui-même mais  avec
un AUTRE, le DEHORS : le ”mamamouchi”, car
au 17è siècle la Turquie symbolise le DEHORS
absolu, soit tout à fait l’autre, si autre,
qu’il n’est plus personne de convenable, devenu
en somme rien par désir d’être autre, évidemment
UN FAUX RIEN, UNE FAUSSE SINGULARITÉ, UNE COPIE.

Star bon Turca, Giourdina, recommande un mufti
à la fin de l’acte IV, soit un bon AUTRE,
Monsieur Jourdain est mort, VIVE L’AUTRE,
VIVE LE DEHORS, TEL EST LE MONDE ACTUEL
QUI REND LES HUMAINS TOUS DEHORS
D’EUX-MÊMES, DONC TOUS ALIÉNÉS,
TOUS PRIVÉS D’EUX-MÊMES.
Ainsi s’efface l’espoir de voir tout ÊTRE
réel de coïncider avec lui-même ou de
réaliser sa Vraie Nature (Eau Prim.).
L’aliénation, l’altérité en forme de carotte
ou de messianisme à laquelle Jourdain aspire
se réduit à une mise au DEHORS qui ne laisse
d’autre choix à l’intéressé que le sacrifice
de sa Personne, le sacrifice de sa Vraie
Nature, ou le retour à lui-même, même si sa
Vraie Nature est d’être un rigolo, un ”blaireau”.

Mise en valeur du temps = inventer un ”ailleurs”
pour justifier un Ici, ou inventer un Ici
pour justifier cette mise en valeur du temps
sous forme de l’ailleurs, c’est-à-dire :
LA LOI DE SUCCION VULGAIRE OU ATTRACTION.

”Star bon Turca Giourdina” ou
Consommateur = la racine du mal :

- Quelle est donc la racine du mal ?
- La « saisie » [loi de succion ou
Eucharistie (dans son sens en la
croyance au corps ou attraction
”universelle”, la ”valeur d’échange”,
la ”baisse du taux de profit”].
- La saisie de quoi ?
- La saisie du triple monde [de la Forme,
du Désir, du Sans-Forme, jusqu’à la
gloutonnerie spirituelle].
- Comment arrêter cette saisie ?
- En recourant à l’introuvable, car dans
l’introuvable il n’y a pas de saisie.
- Qu’est-ce que l’introuvable ?
- La fin du dualisme.
- Qu’est-ce que le dualisme ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors,
lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable,
chapitre V, 14)


Ils sont introuvables pour la raison naturelle que Nous sommes l’Univers et que la racine du mal fait SORTIR de l’Univers comme pour l’examiner et POUR-VOIR comment il fonctionne : ON SORT DU TROU POUR EXAMINER LE TROU, et comme dans un Trou il n’y a rien d’autre que le Trou : pas de Trou à voir.
POUR-VOIR OU POUVOIR SIGNIFIERA ALORS :
D’É-couvrir : augmentation de l’ego par l’opinion ou le recouvrement de toutes choses par le MASQUE LE RIDEAU DE SON EGO, CE SERA LA CHUTE :
SORTIR, DEHORS, SAISIR… ET TENTER D’AMÉLIORER LA CONDITION HUMAINE…

TOUT EST FAIT POUR QUE LES MASSES S’ATTACHENT UNIQUEMENT À LA LETTRE OU À L’UTILITAIRE, À LA RAISON, CONFORMÉMENT À CE MONDE EN TRAIN DE SE DIGITALISER, DE SE NUMÉRISER.
C’EST CE MONDE DU SÉCURITAIRE TOTALITAIRE QUE VEULENT FABRIQUER LES CANCÉREUX DU POUVOIR, DONC INSTITUER CE MONDE D’ESCLAVES COMME BIEN ANNONCÉ DÉJÀ PAR LE MATHNAWÎ.


Le DEDANS-DEHORS ou VEILLE-SOMMEIL.

Or, la Réalisation du Soi porte un autre Nom : réaliser le Grand Œuvre : le Point Focal RÉUNISSANT la conscience relativiste de l’état de veille au plan inversé du Vide pour aboutir à l’au-delà du Vide : le Soi, appelé aussi « Élixir d’immortalité », le Vrai, pas celui des transhumanistes et de leur ARN mercantile.
Élixir d’Immortalité ou ÉVEIL insurpassable, authentique et parfait, l’au-delà du ‘moi’ égoïste et mortel, l’au-delà des trois états (veille, rêve, sommeil profond). POINT FOCAL qui, depuis longtemps est séparé de nostre monde actuel par un RIDEAU DE FEU : LE SURFEU, aussi ce qui est INSAISISSABLE PAR LA RAISON.
RIDEAU : Ce qui se révèle en se voilant et qui se voile en se révélant : le Gate gate… Paradis : de para-sol, para-vent, para-chute : idée de protection, de FUSIBLE.
Le SURFEU mondial ne peut se réaliser que si le SOCIAL ALIÉNANT EST DÉTRUIT PAR CHACUN(E) DE NOUS : DÉTRUIRE CE CINÉMA HOLLYWOODIEN et revenir à la Réalité du Soi, du Centrum Centri et de son Centre qui est nulle part :

La Vraie Vie a débuté dans les Eaux Primordiales au sens d’innombrables Consciences nées au sein de milliards de milliards de milliards de ”Circonférences” depuis le Centre qui est nulle part, puisque déjà depuis des millénaires chaque humain sait que le Soleil N’EST PAS le Centre de tout, puisque, encore une fois, le Centre est nulle part, il n’est donc ni caché, ni pas caché….

DÉCHIRER LE RIDEAU DE FEU = ÉTAT DE TURÎYA.

« Cinq états sont différenciés chez l’individu : 1) le jâgrat, 2) le svapna, 3) la sushupti, 4) le turya, 5) le turyâtîta.
Le jâgrat est l’état de veille. En cet état, le jiva, sous son aspect grossier individuel (vishva), et le Seigneur, sous son aspect grossier universel (Virât), demeurant ensemble dans les huit pétales du Lotus du Coeur, fonctionnent par l’intermédiaire des yeux, puis au moyen de tous les sens et organes et jouissent des plaisirs procurés par les divers objets. Les cinq éléments grossiers déployés, les dix sens, les cinq énergies vitales, les quatre facultés internes, en tout vingt-quatre éléments fondamentaux, constituent ensemble le corps grossier. L’état de jâgrat est caractérisé par le sattvaguna [qualité de pureté], défini par la lettre A et régenté par la divinité Vishnou.
Le svapna est l’état de rêve durant lequel le jiva, sous son aspect subtil individuel (taijasa), et le Seigneur, sous son aspect subtil universel (Hiranyagarbha), demeurant ensemble dans la corolle du Lotus du Coeur, fonctionnent dans la nuque, en faisant l’expérience des conséquences des impressions recueillies à l’état de veille par l’intermédiaire du mental. Tous les principes, les cinq éléments grossiers, la volonté et l’intellect, en tout dix-sept, forment ensemble le corps subtil du rêve qui est caractérisé par le rajo-guna [qualité d’activité], défini par la lettre U et régenté par la divinité Brahmâ, ainsi que l’affirment les sages.
La sushupti est l’état de sommeil profond durant lequel le jiva, sous son aspect causal individuel (prâjna : l’être individuel dans l’état de sommeil profond]), et le Seigneur sous son aspect causal universel (Ishvara), demeurant ensemble dans l’étamine du Lotus du Coeur, font l’expérience de la félicité du Suprême par l’intermédiaire de l’ignorance subtile (avidya). De même qu’une mère poule, le soir venu, réunit sous ses ailes toute sa couvée pour lui assurer le repos de la nuit, ainsi l’être individuel subtil, après avoir fait l’expérience du jâgrat et du svapna, se réfugie dans son corps causal avec toutes les impressions recueillies durant ces deux états. Le corps causal, formé par l’ignorance, est caractérisé par le tamo-guna [qualité d’obscurité], défini par la lettre M et régenté par la divinité Rudra.

Le sommeil profond n’est rien d’autre que l’expérience du pur état d’être. Les trois états reçoivent différentes appellations, notamment celles des trois régions, des trois citadelles, des trois divinités, etc. L’Être demeure toujours dans le Coeur, comme il a été dit précédemment. Si, dans l’état de jâgrat, le Coeur n’est pas abandonné, les activités mentales sont apaisées et seul le brahman est contemplé, c’est l’état de turîya.
Le turyâtîta est l’état dans lequel l’être individuel se fond dans le Suprême [se ”fond” comme le Point Focal].
Le royaume végétal est toujours plongé en sushupti ; les animaux ont les deux, les états de sushupti et de svapna ; les dieux (êtres célestes) sont toujours en jâgrat ; l’homme connaît les trois états ; le yogi à la claire vision ne demeure que dans l’état de turîya, et le yogi au stade le plus élevé demeure uniquement en turyâtîta.
Les trois premiers états alternent involontairement chez l’homme ordinaire. Le quatrième et le cinquième état (turîya et turyâtîta) sont le résultat d’une pratique spirituelle et constituent une aide efficace à la Libération. Chacun des premiers trois états (jâgrat, svapna et sushupti) est exclusif des deux autres et limité dans le temps et l’espace. Ils sont donc irréels.

Notre expérience des états de jâgrat et de svapna prouve que la Conscience, le Soi, est sous-jacente aux cinq états, qu’elle reste parfaite en chacun d’eux et qu’elle est le témoin de tous. En ce qui concerne la conscience similaire dans le sommeil profond, il est bien connu que tout le monde dit : « Je n’étais conscient de rien ; j’ai dormi profondément, comme un bienheureux ». Deux faits émergent de cette déclaration : la non-conscience de toutes choses d’une part, et le bonheur du sommeil profond d’autre part. Il faut que ces deux facteurs aient existé et aient été expérimentés dans le sommeil pour que la même personne puisse les exprimer à l’état de veille. Le raisonnement par déduction conduit aussi à cette conclusion. De même que les yeux voient l’obscurité qui recouvre tous les objets, ainsi le Soi voit l’obscurité de l’ignorance qui recouvre le monde phénoménal.
Cette obscurité est expérimentée quand le Soi émerge en points lumineux de félicité suprême, resplendissant un instant, puis disparaissant de manière imperceptible tels les rayons de la lune qui glissent à travers un feuillage mouvant. Cette expérience n’a cependant pas besoin d’intermédiaire (tel que les sens ou le mental), ce qui prouve que la conscience existe bien dans le sommeil profond.
La non-conscience dans cet état est fondée sur l’absence de connaissance relative, et le bonheur sur l’absence de pensées.
Si l’expérience de la félicité dans le sommeil profond est un fait, comment se fait-il qu’aucun être humain ne s’en souvienne ? Un plongeur qui a trouvé sous l’eau l’objet de sa recherche ne peut faire connaître sa découverte aux personnes qui l’attendent sur le rivage qu’une fois sorti de l’eau. De même le dormeur, privé de moyens d’expression, ne peut faire part de son expérience tant qu’il n’est pas réveillé par ses vâsanâ [tendances, prédisposition latente du mental ou ”géométrie du mental”]. De toutes ces considérations, il résulte que le Soi est la lumière de sat, chit, ānanda.

Vishva, taijasa et prâjna sont des termes désignant l’individu qui se trouve respectivement dans les états de veille, de rêve et de sommeil profond. Et le même individu est sous-jacent à chacun de ces états. Ceux-ci ne représentent donc pas le vrai Soi qui est le pur état de sat-chit-ânanda. Nous avons dit que l’expérience du sommeil profond est la félicité du brahman. Mais en fait, il s’agit seulement de l’aspect négatif de cette félicité, puisqu’elle est fondée sur l’absence de pensées. De plus, elle est transitoire. Une telle félicité n’est que l’âbhâsa (le reflet), une « contrefaçon » de la Félicité suprême. Elle n’est pas différente du sentiment de félicité provoqué par les plaisirs sensuels.
Nous disions qu’en sommeil profond le prâjna [l’être individuel dans l’état de sommeil profond] est uni au Soi. L’individualité demeure donc à l’étatpotentiel dans cet état.
Le Soi est sous-jacent à toutes les expériences. Il est leur témoin ainsi que leur support. La Réalité est donc différente des trois états, veille, rêve et sommeil profond ».
(Ramana Maharshi, entretien 617 du 23 au 29-1-1939).

ÉTAT DE TURÎYA = SOMMEIL SANS SOMMEIL, OU SOMMEIL ÉVEILLÉ, ou du nom que vous voulez, est ainsi le quatrième état du Soi (après la veille, le rêve et le sommeil profond). « Sur lui se déroule, comme sur un écran [de cinéma], les trois états, veille, rêve et sommeil profond, laissant l’écran non affecté”. (Ramana Maharshi au jour le jour, 21-11-1945).

Même pour l’expérience du VIDE, il faut une personne pour ça !
« C’est le mental qui perçoit les objets et fait des expériences [empirisme ou lockisme de John Locke]. Mais CE N’EST PAS VOUS. Vous êtes la lumière permanente qui illumine non seulement les expériences MAIS AUSSI LE VIDE [le scribe de cette page souligne]. C’est comme la lumière du théâtre qui permet de voir la scène, les acteurs et le déroulement de la pièce, mais qui reste encore allumée quand la pièce est terminée, permettant ainsi de savoir qu’il n’y a plus de représentation [et qu’il y eut une représentation].
Voici un autre exemple : nous voyons des objets autour de nous ; dans l’obscurité totale nous ne sommes plus en mesure de les voir ; nous disons alors ”Je ne vois rien” ; pourtant, les yeux sont là pour dire qu’ils ne voient rien. Pareillement, vous êtes toujours présent dans le vide dont vous parlez.

Vous êtes le témoin des trois corps : grossier, subtil et causal ; des trois états : veille, rêve et sommeil profond ; des trois temps : passé, présent et futur, ainsi que dans cette vacuité. Dans l’histoire du dixième homme, chacun compte le nombre d’hommes présents, mais comme chacun oublie de se compter lui-même [il fait ainsi comme ”sortir” de l’Univers], ils pensent qu’ils ne sont que neuf et qu’il manque un homme, mais ils ne savent pas qui. C’est pareil avec le vide. Nous sommes si habitués à l’idée que tout ce que nous voyons autour de nous est permanent et que nous sommes le corps [la ”réalité”], que quand cela cesse d’exister, nous nous imaginons ne plus exister nous-mêmes [d’où la PANique], et nous avons peur ». (Bhagavân (glorieux, vénérable), 21-7-1946).

Bhagavân cite alors les vers 212 et 213 du Vivekachûdâmani dans lequel le disciple dit : ”Après voir éliminé les cinq enveloppes en tant que non-Soi, je me rends compte qu’il ne reste plus rien”. Le Guru répond : ”Le Soi, ou Cela par lequel sont perçues toutes les modifications (y compris l’ego et ses créations) ainsi que leur absence (le vide), est là en permanence”.


- Quand l’objet a été complètement analysé,
L’analyse n’a plus de support.
En l’absence de support, il n’y a pas de naissance ;
C’est ce qu’on appelle nirvâna.

Celui qui admet la réalité de ces deux [choses]
Se trouve en fort mauvaise posture.
Si la conscience a le pouvoir de prouver son objet,
Sur quoi repose l’existence de la conscience ?

Si au contraire [comme dans le marxisme et la dialectique… et la croyance du monde actuel], c’est l’objet qui prouve la conscience,
Quel est le point d’appui de cet objet [comme par exemple une ”intelligence artificielle”] ?
S’ils dépendent l’un de l’autre pour exister,
Aucun des deux n’existe réellement.
(Shântideva - Bodhicaryâvatâra, La Marche vers l’Éveil, chapitre Connaissance 110-112)


 
 

Dernière mise à jour : 15-02-2023 13:54

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