Hadopi Fascisme et Démocratie
 

Ecrit par Sechy, le 29-04-2009 23:28

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Tags : Démocratie, Fascisme, Hadopi, Opinion, Politique


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Hadopi Fascisme et Démocratie


Le pouvoir est l’éteignoir de la chandelle et la muselière pour internautes est prête !
Question de rythme : Rien de nouveau sous le Soleil.
Il n’y a de nouveau que ce qui a été oublié.
Comme beaucoup je me demande d’où provient les 10.000 signatures des professions des « droits d’auteurs » publié sur le site de la Sacem !
En ce qui concerne le fonctionnement social, je ne le répéterai jamais assez : Le mot démocratie est un fourre-tout. Le nazisme se disait démocratique (Hitler a pris le pouvoir avec 95% des voix), le communisme se dit démocratique. Tous les régimes se disent démocratiques. Ce mot est une glu formidable pour attraper le public comme les alouettes.
De même le mot « fascisme » dont la propagande communiste se servait pour désigner des constellations psychologiques aussi différentes que le fascisme de Mussolini, le nazisme d’Hitler, les régimes de Franco, de Salazar, etc. et peut-être même il faut y ajouter le gaullisme (selon Jean Coulonval).

Mais tout ce qui prétend imposer à l’ensemble (comme la connerie HADOPI), tout « parti », en religion, en métaphysique (c’est-à-dire en fait, en politique), en science (sens d’économie), tend à imposer ses lois à l’ensemble. C’est pourquoi tout parti, tout « isme » est un genre de dictature.
Toute opinion politique est sous-tendue par le besoin d’absolu qui hante normalement tous les hommes.
Pour un individu donné, plus ses opinions sont fermes, plus elles ont pour ferment le besoins d’absolu, plus elles sont chargées d’affectivité religieuse, et plus elles sont dogmatiques et refusent d’être révisées (sionisme). Inversement, plus elles sont floues, sans fondations sentimentales et intellectuelles, et plus elles sont insignifiantes, inoffensives.
 
Ainsi, plus une opinion est ferme, plus elle tend à s’imposer, à exercer sa dictature sur les esprits. Il ne faut pas s’étonner si les régimes de dictature politique (nazisme, communisme, etc.) n’admettent pas le pluralité des partis. Ce sont des démocraties arrivées à leur terme logique, à la maturité.
Les opinions politiques sont ennemies entre elles, par nature, et donc tout État qui prétend admettre la pluralité des opinions et donc des partis, est foncièrement hypocrite, faux jeton. Parmi ceux qui tirent les ficelle dans tel régime, il en est nécessairement qui sont parfaitement lucides, mais ne cherchent pas à résoudre ce problème de l’ambiguïté des régimes d’opinion (style occidental ou soviétique en son temps, ou en Chine), ou même l’entretiennent, parce qu’elle est utile à leur soif du pouvoir.

En régime démocratique, de multi ou de mono-opinion, la politique ne peut être autre chose que l’art d’agiter les hommes avant de s’en servir.

Adhérer à un parti politique, c’est se fondre dans un corps psychologique, mental et intellectuel, différent d’autres corps politiques dont on se fait l’ennemi. C’est participer à la nature profondes des antagonismes sociaux, à quelque niveau qu’ils se situent, et donc les entretenir, les nourrir. C’est consentir à se faire malaxer l’âme par les maîtres à penser du parti. C’est une attitude de nature masochiste, une singerie de la passivité du mystique devant les impulsions divines sur l’âme. Les martyrs de l’action politique, quels qu’ils soient, de droite, de gauche ou du centre, sont des caricatures sataniques du vrai martyr pour le Christ. La différence est que l’expérience mystique et le martyr authentique se réalisent par-dessus, au-delà de la forme de pensée qu’on appelle l’opinion.
L’opinion prétend toujours se baser sur une logique. L’ennui, c’est que tout système logique, si correct qu’il soit, part toujours de prémisses qui sont nécessairement, par définition, des postulats incontrôlables, adoptés pour le seul motif de la satisfaction de penchants sentimentaux fort obscurs. Ces prémisses prennent nécessairement valeur de dogmes, qu’on en soit conscient ou pas. Et ce dogmatisme est d’autant plus intraitable qu’il est inconscient, parce que tout danger de n’y plus croire crée la panique devant le vide, devant la possibilité de ne plus avoir de raison de vivre.

Tout opinion est close sur elle-même, imperméable à ce qui n’est pas elle. C’est un carcan, une prison pour l’esprit, mais chacun aime son carcan, sa petite vérité bien personnelle, bien possédée, bien à soi. La prison est une sécurité quand on a peur des grands espaces.
Dire « c’est ma vérité à moi », c’est mentir. Seule est la « Vérité ». Celui qui prend conscience de cela est sur la bonne voie pour l’accès aux essences. Mais c’est dur de quitter son « savoir » pour l’inconnu ! ou quittez ce à quoi est habituée son imagination pur aller vers l’inattendu.
Saint Paul dit : « Ne vous conformez pas au monde mais transformez-vous pour le renouvellement de votre esprit ».


Le vrai mystique n’a pas à craindre cette panique du vide, parce qu’il ne croit pas le dogme, IL LE SAIT ; et c’est pourquoi, s’il a des dogmes, il n’est pas dogmatiques.

Rappel : définition du matérialisme.
Dè lors que ce n’est plus l’Esprit qui découvre un sens dans la matière, c’est la matière qui confère un sens à l’Esprit ; et c’est le matérialisme, lequel n’est ainsi qu’une métaphysique en creux, renversée.

(Quelques lignes d’après le livre de Jean Coulonval : Synthèse et Temps Nouveaux)
 
M.R.
 
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Dernière mise à jour : 30-04-2009 00:04

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