Destruction de la Russie - October Revolution
 

Ecrit par Sechy, le 02-05-2009 22:06

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Publié dans : Nouvelles Spéciales, Russie

Tags : Argent, Banques, Bolcheviks, Business, Chrétiens, Cosaques du Don, Dictateurs, Destruction de la Russie, Israël, Juifs, Ku Klux Klan, Pouvoir, Révolution, Russie, Sionisme, Terreur, Terroristes, Tortures, Usure

 
Destruction de la Russie - suite 11
The Bolshevik October Revolution
Le véritable apologiste de la Russie, c’est l’Histoire, qui depuis trois siècles ne se lasse pas de lui faire gagner tous les procès dans lesquels elle a successivement engagé ses mystérieuses destinées. (Fiodor Tioutchev)
 
 
Vers la dernière moitié du 19è siècle, on assiste à la naissance d’une nouvelle époque, celle de la grande industrie, et donc de l’impérialisme économique. 126 millions de Russes au recensement de 1897. De plus l’Allemagne aspire à l’hégémonie mondiale. La Russie retardée dans son évolution politique entre dans une ère incertaine et transitoire. Sa politique extérieure depuis l’avènement de Nicolas II connaît des hauts et des bas, ce qui renforce sa fragilité. Au poste de Ministre des Affaires Étrangères se succèdent sept hommes entre 1894 et 1917.
 
Nicolas II n’a jamais un tyran sanguinaire ni un faible d’esprit quoi qu’on ai pu dire. Mes des défauts de son caractère le rendait incapable d’exercer l’autorité dont il était investi. Il a subit au maximum l’influence des flatteurs et des intrigants. C’était un homme doux, de petite taille mais vigoureux, au visage régulier, aux moustaches soyeuses et aux yeux rêveurs. Le Comte Serge Witte dit de lui qu’il avait une intelligence sans profondeur. Le drame c’est qu’il n’était pas fait pour être empereur ! et qu’il avait un manque absolu de volonté s’accompagnant de perfidie. Nicolas II était un homme paisible, candide, gourmand comme tous les Russes, lisant beaucoup d’ouvrages d’histoire et de sociologie. La propagande bolchevik juive fera de Nicolas II un ivrogne, un sadique sexuel torturant ses maîtresses. Nicolas II était doté dune moralité remarquable, d’une probité exemplaire, il devenait l’esclave de sa parole.

Manquant d’unité d’action, la politique russe ne saura pas éviter deux guerres et laissera s’achever le règne de Nicolas II dans les horreurs de l’holocauste.
Le Prince Lobanov-Rostovski fut Ministre de Affaires Étrangères du jeune Nicolas II. Il restera à ce poste un peu plus d’un an avant de mourir, laissant le Tsar sans mentor. Cependant l’habilité politique de Lobanov avait fait merveille en si peu de temps : mise en valeur de l’alliance franco-russe, amélioration des relations avec l’empire germanique, cessation du conflit avec la Bulgarie, sage diplomatie avec la Turquie, etc.

La perte de ce précieux ministre n’a pas affecté Nicolas II. Il veut désormais tout diriger (témoignage du Comte Kapnist, Ambassadeur de Russie à Vienne, mars 1897). Le Tsar confia les Affaires Étrangères au Comte Mouriaviov, diplomate insignifiant, brillant causeur chez qui la drôlerie et la ruse servaient à masquer l’ignorance et le manque d’initiative. Il restera hélas ministre jusqu’en 1900, causant une incohérence dans la diplomatie russe.
Le troisième ministre fut le Comte Lamsdorff. C’est l’époque de la visite du Tsar en France en septembre 1901 avec le président Émile Loubet. La France semble la seule alliée de la Russie, semblant vouloir prouver qu’elle peut vivre en paix avec les puissances germaniques.

Le Comte Lamsdorff échoue dans les affaires d’Extrême-Orient si mal engagés par son prédécesseur. La Russie a cherché une expansion vers les immensités asiatiques, pour développer sont industrie et commencer à construire un « trait d’union » entre deux continents. Mais la Russie n’a pas tenue compte de ses possibilités matérielles et des susceptibilités de la Chine et du Japon, ni de la brouille qui pouvait en résulter de la part des puissances anglo-saxonnes.

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Le Comte Lamsdorff
 
Les militaires et marins russes avaient considérés le Japon comme quantité négligeable. Suite au soulèvement des Boxers, la Mandchourie entière était occupée par les troupes russes.
Les appétits des impérialistes étaient grands : la Corée leur paraissait comme un prolongement naturel de la Russie. Au début de 1902 le Japon prend ses précautions et signe un traité d’alliance avec l’Angleterre et se rapproche des États-Unis. Mais une crise éclate lorsqu’un ukase impérial du 12 août 1903 confie à l’Amiral Alexeieff la vice-royauté d’Extrême-Orient et soumet à la direction immédiate de ce marin les législations russes à Pékin, Tokio et Séoul. S’inspirant des précédents historiques créés par Alexandre 1er à l’issue des guerres napoléoniennes, le Tsar avait décidé de départager les pouvoirs diplomatique entre deux hommes, sous on autorité suprême. Cela provoqua le début du chaos d’où sortira la guerre. Le Tsar aveuglé n’écoutait plus que les hommes d’Alexeieff. Les négociations avec le Japon dégénéraient, et le 7 février 1904 une escadre nippone attaquait, sans déclaration de guerre préalable, les navires russes mouillés dans la baie de Tchémoulpo.

Il faut savoir que le juif banquier Jacob Schiff était hostile à la Russie et à Nicolas II suite aux pogroms, et qu’il a prêté par l’intermédiaire de sa banque 200 millions de dollars à l’armée nippone. Il a également aidé les juifs russes victimes des pogroms.
 
Crimes contre l'humanité : Staline, Lénine, Trotsky
 
 
En ce qui concerne le financement des bolcheviks et de Lénine and Co, et en l’absence temporaire d’autres documents que le Wikipédia souvent bourré d’erreurs malgré ses tentatives de s’appuyer sur une multitude de références n’apportant pas la vérité, notamment sa référence à une thèse de doctorat d’un Allemand, et ne disposant que du livre de Michel de Saint Pierre : le Drame des Romanov, j’emprunte donc sa description : comme déjà écrit dans la Destruction Russie n° 10, il est probable que des banquiers juifs américains ont financés la Révolution Russe : un rapport d’avril 1917 des services secrets de l’armée des USA a été rendu public et publié par le Times et le New York Times. Un exemplaire destiné au gouvernement français a été communiqué, à l’époque, par les autorités de Washington, à André Tardieu, qui était alors haut-commissaire de France aux USA. Il s’agissait d’un consortium de banquiers américains tels que Jacob Schiff, Khum, Loebb et Cie, qui déposèrent au nom de Lénine, à la Banque Lazare à Stockholm, une somme de 15 millions de dollars.
De toutes façons pour connaître la vérité dans ces sordides histoires d’argent, il faut être un expert en espionnage et au moins disposer d’une machine à remonter les chronologies !... Et je commence à croire que le fameux « Protocole de Sion » (un faux) à bon dos... tout comme l’accusation d’anti-sémitisme à la moindre critique du judaïsme et justement depuis la fin du 19è siècle. Ce faux donc est une véritable pierre philosophale inversée, ou qui a mal tournée, lorsqu’on voit jusqu’où cela nous même actuellement : un véritable sac de nœuds à la Alexandre le Petit. Je me demande d’ailleurs si ce « faux » n’est pas en train de devenir vrai... car il était faux À L’ÉPOQUE... mais les faits sont là tout de même... Il faut savoir que de nombreux documents et livres, y compris le journal de mon père (voir plus haut sur les liens et sur d’autres pages sur cette période de la Russie) décrivent les horreurs, les mensonges systématiques, les pièges innombrables tendus aux russes Blancs, sans parler du massacre de la famille du Tsar avec des détailles sordides que l’on peut lire dans des archives privées ; et massacre de juifs contre des orthodoxes, il faut le rappeler et insister.

J’en reviens brièvement sur le financement de Lénine pour la révolution, divers livres et documents expliquent ce financement. Pareil désir de tout « foutre en l’air » de la part de Lénine et de ses gangsters nécessite de l’argent.
Il a établi que le retour en Russie de Lénine et de son parti bolcheviks en exil, a été suivi quelques semaines plus tard par une partie des Mencheviks (parti ouvrier minoritaire en Russie), et a été financée et organisée par le gouvernement allemand. Les fonds nécessaires ont été transférés en partie grâce à la Nya Banken, à Stockholm, la propriété de Olof Aschberg, et le double allemand avait pour objectifs : (a) le retrait de la Russie de la guerre, et (b) le contrôle du marché russe de l'après-guerre.
Il y a maintenant des éléments de preuve pour établir une relation de travail entre le banquier bolchevique Olof Aschberg et la Morgan Guaranty Trust Company contrôlée à New York, avant, pendant et après la Révolution russe. Voir le site en anglais Wall Street and the Bolshevik Revolution.

Pour en revenir à Nicolas II, dans les mois suivants la guerre contre le Japon, accablé par les désastres que subissait son armée et sa marine, le Tsar revient vers son Ministre à moitié dépossédé de ses fonctions. Ce retour aux méthodes diplomatiques normales permet au Comte Lamsdorff d’éviter une guerre en Europe avec l’Angleterre (attaque de chalutiers anglais dans les eaux de la Mer du Nord par l’escadre de l’Amiral Rodjestvenski en route pour l’Orient). L’année suivante Lamsdorff arrache à Nicolas II le consentement de négociations avec le Japon et à la nomination de M. de Witte au poste de premier délégué à la conférence de paix. Le 5 septembre 1905 la paix est signée entre la Russie et le Japon, sans perte de territoire pour la Russie, et les prétentions pour la Corée furent abandonnées. Cette guerre Russo-Japonaise à été le résultat d’une politique russe irréfléchie et une stratégie nulle.

Le Comte Lamsdorf, sentant que son travail était terminé et que le gouvernement du Tsar avait besoin d’hommes nouveaux, rendit un dernier service à son pays en s’opposant à la mise à exécution d’un traité d’alliance entre Nicolas II et le Kaiser (Traité de Björkö, 24 juillet 1905). Le Tsar s’est senti berné et ses relations avec l’Allemagne ne furent plus les mêmes.
Lamsdorff s’éteignit à San-Remo dans l’abandon, six mois seulement après avoir quitté son poste.

On présenta ensuite à la Douma Alexandre Isvolski, homme doué à la fois aimé et haï, apprécié par exemple par Poincaré. Isvolski avait une susceptibilité maladive, une nervosité déconcertant, il cherchait les succès diplomatiques faciles, quitte à assimiler ensuite les échecs de sa politique aux échecs de la Russie ! Il fait signer un traité d’alliance avec le Japon. L’opinion russe était hostile à l’Angleterre, aussi Isvolski triompha t-il par la convention anglo-russe du 31 août 1907, délimitant les sphères d’influences des deux empire : pas de pénétration dans le Tibet, dans l’Afghanistan et en Perse ; l’Angleterre reconnaissant de son côté la position privilégiée de la Russie dans le Nord de la Perse, et Téhéran devenait zone neutre.
L’Allemagne créa des problèmes en lançant en Perse une campagne d’excitation contre les Russes.
Après une multitudes de péripéties politiques, Isvolski abandonne son portefeuille le 28 septembre 1910 quand il est nommé Ambassadeur à Paris. Son remplaçant est son adjoint : Sazonov. Et par ce choix une fois de plus Nicolas II commettait une erreur, Sazonov manquait d’envergure. Entre 1911 et 1912 les initiatives de Sazonov marquent toutes un déséquilibre croissant : problème du Bosphore qui indisposera l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie, conflit en Perse, expansion en Mongolie qui heurtera les intérêts du Japon, échanges d’amabilités avec le Kaiser, et enfin alliance balkanique sous les auspices du Tsar qui mettra le feu au continent.

Vers avril 1914 la tension est à son comble, et les états majors germaniques qui ne chercheront plus qu’un prétexte pour déclencher la guerre, le trouveront dans l’assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand à Sarajevo (28 juin 1914). La Russie se mobilise, et les puissances germaniques lui répondent par une déclaration de guerre.
Même chose qu’en 1908-1909 et 1912-1913, le gouvernement austro-hongrois, assuré de l’appui de Berlin, prétendait régler à son gré et sans consulter personne la situation dans la partie occidentale de la péninsule balkanique. Pour la troisième fois la Russie lui contestait ce droit et affirmait que le procès intéressait toute l’Europe.
Malgré les immenses progrès accomplis par la Russie entre 1904 et 1914, son armement, son économie, sa structure sociale étaient nettement inférieurs à ceux de ses adversaires.

Travaillant dans la clandestinité, le parti bolchevik russe, guidé par Lénine, avait proclamé dès les premiers jours du conflit mondial que la guerre « n’était nullement menée pour la défense de la patrie, mais pour la conquête de territoires étrangers et pour le pillage, conformément aux intérêts des propriétaires et des capitalistes ». Hélas en plus du problème de ce conflit mondial, la Russie était décidé en août 1914, sous l’autorité du Tsar, à construire l’unité du peuple polonais. Sazonov présenta le 17 avril 1916 au conseil des ministres un mémorandum préconisant : l’organisation libre de la Pologne, dans une union avec la Russie. Le 30 juillet 1916 Sazonov est congédié, victime d’une cabale ourdie par ses ennemis politiques avec l’appui de la Tsarine et de Raspoutine.

C’est le commencement ou la poursuite de la chute, le Tsar nomme deux fantoches au Ministère des Affaires Étrangères : Sturmer et Pokrovski, dont le premier est un protégé de Raspoutine. Accablé par le pressentiment d’une catastrophe, Nicolas II n’était plus capable de réagir, il devenait « déprimé » et la machine gouvernementale tournait à vide. Un mémorandum de Pokrovski préconisant un débarquement près du Bosphore était daté du 6 mars 1917. Dix jours plus tard la Révolution Russe renversait le trône des Romanov.
En novembre 1917, Lénine et le parti communiste s’emparaient du pouvoir et une ère de catastrophes s’ouvrait pour la Russie.

1918 à 1920 furent les années de guerre civile en Russie et qui furent si meurtrière. L’armée Blanche lutta héroïquement contre l’armée Rouge qui ne manqua pas non plus d’ardeur. Il est important de savoir qu’à maintes reprises, l’armée Blanche à frôlée la victoire, manquant de prendre Moscou, parvenant jusqu’aux faubourgs de Petrograd, amenant Lénine à l’extrême bord de la capitulation, occupant enfin à certains moments plus de la moitié de la Russie. Il faut savoir aussi que le chef du gouvernement provisoire anti-bolcheviks, l’Amiral Koltchak, avait le soutient des alliés : Français, Américains, Anglais, Tchèques ; tous ces alliés l’abandonneront plus ou moins lâchement.

Curieusement l’Allemagne fut la première à reprendre avec l’union Soviétique des relations diplomatiques lors de la conférence de Rapallo le 8 août 1924, l’Angleterre accorda sa reconnaisse quelques semaines plus tard, ensuite ce fut le cas de la France le 28 octobre 1924 ; les États-Unis ne se résignèrent que le 16 novembre 1933.

La page écrite de l’histoire de la Russie ne s’effacera jamais.
[ Source du texte : Trois siècles de diplomatie russe, par Constantin de Gunwald, Calmann-Lévy Éditeur, Paris 1945 ; Le Drame des romanov, de Michel de Saint Pierre, Éditions Robert Lafont, 1969 ]

Voir l’intéressant site : Le Crachoir.

M. Roudakoff
 

Dernière mise à jour : 10-06-2009 18:05

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