Saiyuki Requiem
 

Ecrit par Sechy, le 26-01-2010 02:29

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Publié dans : Flash sur films, Sommaire films du Japon

Tags : Dessins animés, Japon, Zen


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Saiyuki Requiem
 
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saiyuki_Requiem
http://www.animeka.com/animes/detail/saiyuki-requiem.html

Dessin animé japonais de long métrage, produit en 2001 par le Studio Pierrot, d’après l’œuvre de Minekura Kazuya, et réalisé par Hayato Date.
 
Alors que Sanzo, Goku, Hakkai et Gojyo traversent une forêt en pleine nuit, ils rencontrent Houran, une jeune femme poursuivie par un immense dragon. Après s'être débarrassé du monstre, le groupe est invité dans la demeure du Maître d'Houran. Kogaïji et ses acolytes, qui poursuivaient Sanzo, sont attaqués à leur tour par des Shinigamis, mais qui une fois tués, laissent apparaître un avion de papier orange (Origami). Pendant ce temps, Goku et les autres, invités à passer la nuit chez le Maître de Houran, vont avoir à faire à de nombreux pièges de Go Dougan, le fameux Maître, qui va tenter de se venger de Genjô Sanzô, son ancien mentor... (Résumé d’après Animeka)
 
 
Rappel sur les quatre héros :
- Genjô Sanzô : moine bouddhiste gardien du sûtra du Ciel Maléfique, qui possède un revolver pour tuer les monstres.
- Cho Hakkaï : Humain devenu Yôkai, et possesseur d’un petit dragon blanc (Hakuryu) se transformant en Jeep.
- Sha Gojyo : moitié humain moitié yôkai et très dragueur. Possède un magnifique briquet Zippo.
- Son Goku : aberration né d’un rocher.
 
 
 
Il faut tout de suite dire que dans l’ensemble des Saiyuki, cela se passe à la période où les humains ne vivent plus hélas en bonne entente avec les Yôkai, ou Élémentals en Europe.

Le film démarre joliment pour se gâter ensuite par une animation tremblotante d’une armée de monstres fonçant sur nos quatre héros, lequel sont dessinés avec un tracé épais et surchargé, surtout dans les plans moyens. Mais ça passe mieux par exemple sur nos quatre héros. Je suis tout de même étonné du manque de soin dans le dessin des personnages dans certains plans.
L’armée des monstres est puissamment outillé, mais la bande à Sanzo fait face avec grande nonchalance, et même notre Gojyo trouve le moyen de s’en grillé en ce moquant des monstres et de ce que pourrait dire un médecin pour qui il est mauvais de fumer, de boire, de respirer, de vivre... Cette bataille constitue le prologue du film.
 
 
 
A part le manque de qualité graphique, l’ambiance sympa de Saiyuki est bien là, dans sa simplicité, même son aspect Zen ; sauf quand Gojyo et Goku se disputent à l’arrière de la Jeep. Et c’est au cours d’une traversée en Jeep de nuit dans une forêt, que l’équipe rencontre une jeune femme, Houran, poursuivit par un monstre volant. Seul les formules de prière plus ou moins magiques de Sanzô en viendront à bout.
 
 
 
On retrouve aussi le beau Koguaïji, et sa petite famille de Yôkai. Koguaïji est obsédé par le sûtra de Sanzo et veut le lui voler.
Certains plans sont fort bien animés, presque trop réalistes, notamment dans la séquence où les quatre héros sont invité dans la demeure de Houran ; une autre séquence extérieure avec la bande à Koguaïji est bien animé ; et certains plans exploitent carrément la trois D en utilisant de jolies mouvements de caméra.
Dans l'ensemble l'animation est de la qualité de la série, dommage pour un film, mais ça correspond au style télé de Saiyuki : animation bidouillée (dans le sens de trouver des astuces de mise en scène), ce qui entre dans le charme du graphisme de Minekura Kazuya.
Dommage que le graphisme de Go Dougan (un ancien élève de Sanzo), soit trop chargé, ce qui pose problème parfois dans des cadrages ou des semi-animations.
Ce Dougan qui verse du mauvais côté de la force : il pratique la magie noire, et maîtrise l'art de l'Origami pour de mauvaises choses bien-sûr ayant rapport avec les Shinigamis.
 
 
 
Deux étoiles sur quatre tant le graphisme laisse à désiré dans certains plans, ce qui est indigne d'un film. Il y a un problème de rythme aussi, malgré pas mal d'action, l'ensemble est mou et froid ; dommage. La musique symphonique de style hollywoodien, avec ses cors, a bien du mal à enrichir l'image, pourtant cette musique est intéressante.
Je trouve le film bien décevant par rapport à l'ensemble des trois saisons de Saiyuki. Quand on voit sur le générique de fin le grand nombre de personnes ayant travaillées sur ce film, je m'étonne que la qualité ne soit pas là. D'après ce générique, l'animation a été répartie en une multitude de petites équipes dispersées aux quatre coins du Japon et de Séoul en Corée du Sud ; pareil pour les décors.

M.R.
 
 
 
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Dernière mise à jour : 26-01-2010 03:07

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