Un monde sous la MERDE
 

Ecrit par Sechy, le 29-01-2010 00:12

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Argent, Banques, Business, Caca, Économie, Finances, Pauvres, Merde, Mort, Riches


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Un monde sous la MERDE
Comment faire de la Monnaie
 
Les dérives extrêmes du néolibéralisme.
Ou la corruption à tous les étages.
Ou comment les riches ont besoin de ces salauds de pauvres.
C’est toujours nous les pauvres, les braves gens, les petites gens,  qui payons pour vous les riches. La royauté n’a pas été remplacée pas la république, mais par une royauté inverse de celle d’avant 1789, la royauté du fric. La royauté ancienne avait de la valeur spirituelle pour l'ensemble, la royauté du fric n'a de valeur matérielle que pour un minuscule nombre.
 
L’OPPORTUNITÉ ou AISANCE, comme la fosse,
C’EST DE LA MERDE et de la CHIASSE, comme le NÉOLIBÉRALISME.


Terrible jeu entre ce qu’on ose appeler « des grandes personnes ».

Des PROFITS pour quelques uns des PERTES POUR TOUS
De la viande pour quelques uns, des biscuits fait avec les morts pour le reste du monde

PAUVRES DE TOUS LES PAYS, RÉVOLTEZ-VOUS !
すべての貧しい国々の反乱は今すぐ!
POOR OF ALL COUNTRIES, REVOLT NOW !
ВСЕ бедных стран, бунт НЫНЕ !
 
L’ÉTAT C’EST NOUS TOUS ET NOUS NE SOMMES PAS À VENDRE NI A ACHETER.
Mais rendez vous compte une seconde de la force d’esprit et de volonté qu’il faut pour inverser cette machinerie devenue folle. Parfois une graine de sénevé suffit pour embrouiller un simple engrenage.
 
Pas besoin de boire de l’Ayahuasca pour se rendre compte que beaucoup de ceux qui prétendent s’occuper de « politique » marchent sur la tête, sont incompétents, et entraînent le reste du monde à sa perte, y compris eux-mêmes, se croyant protégés à l’abris de leurs coffres-forts ou de leurs abris souterrains. La symbolique de l’Or dans les récits des Adeptes ou Alchimistes est bien claire : l’Or est le plus grand piège de la planète Terre, et depuis plusieurs millénaire maintenant, tous nous nous vautrons dedans, comme des asticots sur une charogne n’ayant pas réussit correctement son passage dans l’Après Vie. Nous nous vautrons dans le pétrole, nous l’adorons même plus que l’Or dans nos sociétés uniquement devenues industrielles. Pétrole payé uniquement en dollar, à ce point qu’on a probablement fait assassiner Saddam Hussein en partie parce qu’il a menacé de ne se faire payer son pétrole autrement qu’en dollars.
A voir nos cités et occupations, ces drôles de chariots à quatre roues et qui puent et font du bruit, ces étranges petites boîtes dans lesquelles parlent les gens ! là aussi on peut se rendre compte qu’on marche sur la tête... parce qu’à propos des petits boîtes dans lesquelles parlent les gens, ils en sont hélas seulement réduit à ce stade ! Regardez la vidéo ci-dessus pour vous en convaincre. ET tout est du même tabac : le papier provenant des arbres abattues servant pour des cahiers ou sont inscrits des résultats d’opérations financière, la table où est assis le type président, avec le décor au travers de la fenêtre derrière lui, etc... Bravo au réalisateur autrichien Erwin Wagenhofer. Prendre conscience que nous nous vautrons dans la CHIASSE.
 
Certitude : le peu d’argent que nous confions à notre banque ne sert pas la banque elle-même mais le marché international. Faites travailler votre argent, entend-on depuis plus de 2000 ans. Ainsi votre argent va certainement dans les ordinateurs du monsieur décrit plus haut, mais certainement pas pour favoriser les plus pauvres ; le mot opportunités revenant maintes fois ; ce mot ayant à voir avec la merde : l’aisance, du nom de la fosse d’aisance ! ou commodité !
Le peu d’argent que vous réussissez à amasser, l’État ici en France et en Europe se débrouille pour vous en prendre un maximum en vous taxant d’impôts de toutes sortes. Cela n’a pas changé depuis le luxe du château de Versailles et de l’entretient de la cour du Roi ! Comme nous pouvons le voir dans la deuxième partie de la vidéo, le peuple de l’Inde n’est pas trop  écrasé de taxes puisqu’il paye des impôts sur le chiffre d’affaire qu’il fait, comme en France il paye des taxes sur l’électricité, l’eau, etc. mais les recettes sont versées à des investisseurs via des subventions ; ainsi le gouvernement indien n’a pas les moyens de s’occuper se son peuple et d’une aide sociale. Ça doit être cela la véritable définition d’un « pays émergent » ! Tout pour les investisseurs et rien pour le peuple.

L’or entraîne une cupidité diabolique : mines d’Or en Afrique : 3% pour ce pays ; 97% pour le reste du monde !
Pareil et même maladie ahurissante dérivant du « Temps c’est de l’argent » : un salaryman président d’une société de marché(1) ne doit pas perdre son temps, aussi il fait du sport artificiel à l’aide de machine tout en lisant les courts de la bourse sur un journal ou un écran d’ordinateur. Je rêve de le regarder chier.

Pour ce monsieur, la mode du mondialisme est du même ordre que « le temps c’est de l’argent », toujours la rentabilité et la compétition : réduire le coût de ceci ou cela ! et l’inflation(2) est maîtrisée et les retraites sont améliorées, selon lui. C’est exactement ça le néolibéralisme. Encore une fois bravo au réalisateur.
Cette mondialisation qui entraîne toujours plus de profits pour les riches et toujours moins pour les pauvres. J’en sais quelque chose avec la gargantuesque augmentation des impôts locaux et autre taxe d’habitation à Paris.

Cette compétition, cette rentabilité évoque le mythe du rocher de Sisyphe :
Le rocher de Sisyphe, toujours roulant vers le bas et remonté, caractérise l’instabilité du désir et de la perpétuité de la lutte contre la tyrannie : satisfait, roulé, sublimé, il renaît et revient toujours sous quelque forme. Par son propre poids, il roule, retombe et pèse ; la loi de l’homme est d’essayer toujours de soulever le poids de ses désirs et de les élever à un niveau supérieur.
Le rocher de Sisyphe est le symbole du poids écrasant de la terre (désir terrestre). Paul Diel, Le symbolisme dans la mythologie grecque ; préface de Gaston Bachelard.

Cette course au profit rappelle aussi le cycle de l’enfermement et du toujours recommencer de l’Ouroboros. Toujours recommencer les « négociations ». Là ou on a le malheur d’associer économie et développement, conduisant droit en enfer, ou contre un mur.
Dérégulez qu’ils disaient, libéralisez, éliminez les barrières commerciales pour permettre la libre circulation des capitaux, ce qui revient à dire : mondialiser pour... pour soi-disant protéger les industries des pays en développement mais surtout pour « acheter l’État », ou en d’autres termes, minimiser ses possibilités d’interventions. Pour ce faire c’est simple, on empêche l’État d’intervenir dans la protection de ses citoyens, on exige que l’État privatise un maximum de ses industries qu’on essaye même de brader à des investisseurs externes. Ces mesures sont directement venues du FMI et de la Banque mondiale, organes de gangsters bien connus maintenant et portant le nom de NÉOLIBÉRALISME.
Mais libérer les barrières pour la libre circulation de l’argent, n’en va pas de même pour les humains. Le pouvoir économique est différent du pouvoir politique. Ainsi avec ce matérialisme galopant où tout est considéré comme une marchandise, pour vivre dans un pays qui n’est pas celui de sa naissance, il faut le mériter, en un mot : « acheter » un bout du territoire fondé par des prédécesseurs qui l’ont construit et défendu à la sueur de leur front ; acheter un droit de vivre dans ce pays.

Résultat : accroissement du capital pour les riches, accumulation des fameuses dettes ailleurs, dettes que fabriquent les banques.

Cynisme et aveuglement monstrueux du monsieur président  cité plus haut :
- La majorité des gens sont pauvres, et ils le resteront pendant longtemps encore ; ils doivent à tout prix rester compétitifs (sous entendu : bouffer un bol de riz une fois par jour et accepter une aumône comme salaire pour s’acheter quelques fripes et dormir sur le trottoir ou dans des tôles ou des cartons. Les riches les maintiennent juste assez pour travailler et ne pas avoir la force de se révolter, principe du goulag soviétique). Et donc les choses vont peut évoluer au cours des prochaines décennies : « Dormez pauvres cons », « faites vous chier dessus car vous ne pouvez pas vous en sortir autrement ».
« Le meilleur moment pour acheter, c’est quand le sang se répand dans la rue, même si c’est le vôtre, car en cas de guerre ou révolution, les prix des actions chutent et ceux qui ont acheté au plus bas se font beaucoup d’argent ».

La soi-disant CROISSANCE ne concerne bien-sûr pas le peuple, mais uniquement les investisseurs et leurs intermédiaires, les politiciens. Bref, corruption mondiale à tous les étages.
Le drame de l’Inde comme la Russie et d’autres pays encore, c’est que les autochtones veulent faire comme les occidentaux : jeans, bas nylon et boissons gazeuses à tous les coins de rues.

Sur la dernière partie de la vidéo on visite le Mont Pèlerin en Suisse, là où des « penseurs » se sont réunit en 1947 pour discuter de l’avenir du monde. Je me demande ce qu’ils avaient dans leur cervelle quand on voit l’état actuelle du monde, certainement de la MERDE quand vous voyer que ce paysage a accueillit Milton Friedman, l’économiste responsable de la MERDE actuelle et a venir avec son École de Chicago.
On nous dit qu’il fut fondé la Société du Mont-Pèlerin dont le but était de réunir des intellectuels... dont Ronald Reagan, un acteur de cinéma ! Et c’est là que ça dramatise, car qui dit mental dit catastrophe ! c’est bien connu depuis des millénaires pourtant.
Les idées de ces tristes intellectuels se sont reconnues dans celles de Friedrich von Hayek, dont on peut honnêtement se demander comment pouvait-il être à la fois philosophe et économiste. On découvre aussi qu’il est né dans une famille d’intellectuel, qui pour moi peut expliquer la MERDE dans laquelle nous nous trouvons !



LES POUBELLES et LES GALÈRES DES RICHES

Les idées de ces tristes intellectuels se retrouvent au Sahel africain, où : le coton est parti, l’argent du coton est parti, et ce qui reste de la terre est complètement inutilisable, comme l’explique un agronome de ce pays. Ces idées se retrouvent partout dans le monde mais en Afrique c’est tragique, comme par exemple au Burkina Faso.
Gagner 50 euros par an pour récolter du coton pour fabriquer les jeans denim des occidentaux. Que ceux qui achètent du coton l’achète à bon prix, comme le dit une femmes récoltant du coton avec fatigue et misère pour compagnes. Dans ce coin le coton possède la meilleure qualité du monde, et son coût de production est le plus bas du monde ! et il devrait faire vivre 30 millions de personnes en Afrique. Normalement ce qui est fait à la main devrait couter très cher à l’achat, hors ici c’est le contraire ; monde imbécile et damné pour un long moment encore, mais susceptible de sauvetage par d’autres que lui-même.

Tout ce qui intéresse la Banque mondiale, les banquiers et leurs investisseurs, c’est de POMPER LE SANG DE LA TERRE : matières premières comme le coton, le pétrole, l’Or, le bois, les métaux, les propriétés chimiques des plantes afin de les breveter, etc.

Dans ces coins de l’Afrique, les personnes vivent avec moins d’un dollar par jour, soit environ 41 dollars par mois, soit environ 57 euros, 40% des enfants ne vont pas à l’école, l’espérance de vie est de 42 ans. Bien-sûr la misère touche en premier les enfants et les femmes. Et ça fait mal au cœur de voir des fillettes s’échiner à ratisser des cailloux avec les mains dans une carrière où vole une constante poussière et porter des lourdes charges sur leur crâne. Les vautours rodent au bord de cette carrière, un âne à moitié entravé devant une carriole devient fou.
 
 

EXPROPRIATION DES COLLECTIVITÉS PUBLIQUES ou AUTRICHE À VENDRE, bientôt la FRANCE

En Autriche depuis 20 ans les banques cherchent à avoir la main mise sur les biens publics, des biens qui sont indissociables de l’État et de la collectivité : l’eau, l’électricité, les transports en commun, la santé, etc. Bref, on veut privatiser l’État !
Quand chez nous en France va-t-on vendre le château de Versailles, le palais de l’Elysée ??
Par exemple à Vienne en Autriche, le tramway a été privatisé, l’investisseur a touché le gros lot et a investi ce pactole en Angleterre et ailleurs, mais l’Autriche n’a touché aucun centime ! ce sont les banquiers de Londres gérant cet argent qui versent de l’argent périodiquement à des investisseurs américains pour la ville de Vienne, afin que celle-ci puisse continuer à utiliser ces tramways. Une histoire de fous !

PRIVATISER ou dénationaliser :  transférer au secteur privé une activité relevant jusqu’alors du secteur public. Nous avons donc le sens de priver de quelque chose la collectivité, où le publique n’a plus accès, sans devoir payer un droit. Privatiser est le priver du collectif. Donc que l’on soit de gauche ou de droite en politique, privatiser c’est de toutes façons priver la communauté de biens qui lui appartiennent de longue date. Un investisseur qui n’a aucune connaissance du peuple qu’il dépossède ainsi et n’en a rien à foutre puisque que seul faire du fric l’intéresse, ou pour un homme politique c’est sa carrière qui l’intéresse, en un mot la rentabilité, toujours elle. C’est aussi simple que cela. Homme politique d’ailleurs en cheville avec les médias manipulateurs eux même à la solde des groupes financiers, donc le pouvoir qui devrait être de l’ordre du qualitatif ne l’est absolument pas et se contente de suivre des directives de leurs manipulateurs.

Néolibéralisme = profit immédiat et maximal et par n’importe quel moyen ; je vous disais plus haut, c’est LA CHIASSE.

Toujours selon les idées des Milton Friedman et autres Mont Pèlerin, on peut avec un doctorat une maîtrise, être avocat ou médecin, ou retraité, et être SDF à la rue, aux États-Unis bien-sûr, le pays des winners et des losers ! le pays de tous les excès, entre autres financiers. Ces sans domiciles vivent dans des foyers qui n’ont jamais reçu un centime de la fameuse Banque mondiale ! Un pauvre ça doit resté pauvre et tant qu’on peut l’exploiter, faut y aller. Banque mondiale qui est mondiale uniquement aux États-Unis, et dont beaucoup de pays européens apportent de l’argent en tant qu’actionnaires... Ces pays européens sont propriétaire en théorie de la Banque mondiale, mais ce sont les USA qui contrôlent tout.

L’assassin financier :
- Repère un pays a plumer à cause de ses ressources naturelles.
- Selon le principe de la fabrication de dettes, prêter un gros paquet (de merde) à ce pauvre pays auprès de la Banque mondiale ou de ses amis.
- Faire que le gros paquet (de merde) ne revienne jamais au pauvre pays, mais atterrisse dans des sociétés où se situe la Banque mondiale, sociétés qui s’empressent de construire des projets sur les infrastructures du pauvre pays.
- Comme ça cela ne profite qu’aux rares riches personnes du pauvre pays et aux sociétés profiteuses.
- Par ce moyen on rend encore plus pauvres les habitants du pauvre pays.
- Faire qu’ils soient plus pauvres que pauvre, et ne puissent jamais rembourser leurs dettes. C’est cela la fabrication de dettes.
- Ainsi les plus pauvres que pauvre ne peuvent s’offrir un système de santé, ou d’éducation.
- Et les assassins financiers leur disent : Puisque vous ne pouvez payer, donnez-nous un peu de votre chair, vendez-nous votre pétrole pour presque rien, soutenez l’ONU et envoyer vos soldats qui tiennent debout renforcer nos troupes en Irak.
- Salauds de pauvres, qu’est ce que vous croyez ! C’est nous les Américains qui faisons les lois (ici j’ajoute et Israël aussi et avant tout les banquiers).
- Pousser des pays à s’endetter et ensuite leur exiger des faveurs n’est pas illégale ! donc comme il y a une médecine à deux vitesses il y a aussi des lois pour riches et pour pauvres. Dans ces conditions, je rigole bien à propos de ceux qui veulent coincer les méchants pédophiles ! Faites d’abord le ménage chez vous avant de trainer les autres en prison. Monde de fou. Surtout qu’à propos de pédophilie, voir ci-dessous...
- Donc si vous ne pouvez convaincre un chef d’État de lui acheter son pays, payez grassement des tueurs pour éliminer ce chef d’État. Aucune loi n’est au-dessus de l’argent, alors la pédophilie n’est qu’un prétexte de leçon de catéchisme pour ajouter une peur de plus dans le bon peuple.
Et encore plus fort et cette fois ci officiel, si l’assassinat déguisé des chefs d’État récalcitrants échoue, on envoie carrément l’armée ! C’est ce qui c’est passé en Irak. Regardez cette « confession» d’un assassin financier » dans la vidéo partie 4. L’armée américaine a fait intrusion une première fois en Irak en 1991 (Deuxième guerre du Golfe). Ce sont les sosies de Saddam Hussein qui ont bien réussit à tromper les vilains agents tueurs de l’ONU.

Comme les parasites, des nouvelles structures financière ont vu le jour et sur l’échine des banques « s’amusent » à faire fructifier l’argent des autres. Un peu un système pyramidal si dénoncé sur le web et ailleurs. Pour chaque dollar ou euro que ces nouvelles sociétés investissent, elles touchent une commission. Là encore on retrouve la prison de l’Ouroboros.
On a la même chose avec certaines riches personnes qui achètent des appartements plus ou moins en bon état, elles font entièrement rénover ces appartements, puis les revende un bon paquet (de merde).
Comme dit un financier dans la vidéo à la partie 4, ce sont les dettes qui servent a acheter quelque chose. Encore l’Ouroboros.


L’ESPAGNE NOYÉ SOUS LE BÉTON ARMÉ DU TSUNAMI URBAIN

Dans la partie 5 de la vidéo, regardez le désastre des usines pour touristes, avec la construction pour les riches bedaines flatulentes et les gros seins luisants puants la crème solaire sur les côtes d’Espagne à la Costa del sol : une injure à la planète. Car là bas on ne construit pas pour y vivre, mais encore une fois pour y faire du profit.
Ainsi des milliers et des milliers de logements seront vides, alors qu’il y a tant de gens sans logement et qui crèvent de faim, ces logements n’auront permis à des personnes que de s’enrichir rapidement selon le système de Milton Friedman et de ses intellectuels à la cervelle remplit de merde.

Regardez cette cinquième partie de la vidéo, c’est effrayant ces villes sorties de terre en peu de temps toujours pour le profit, et où peu de gens pourront entrer s’abriter dans la fraîcheur de ces petites maisons tout en blanc et bien alignées sur des avenues au gazon en bordure, où il est interdit au moindre brin d’herbe de dépasser de son voisin, et où j’imagine force police ou service de gardiennage traqueront le moindre perturbateur ou voleur. Ces petites maisons blanches qui sont vides 10 mois sur 12 !
Ce genre de folie d’urbanisme purement financier, un tsunami urbain, est une grave plaie sur l’Espagne. Sans être méchant, il n’y a plus qu’à souhaiter le contraire : un bon tremblement de terre la-dessus pour redonner aux côtes espagnoles leur virginité violé par les monstrueuses banques sans foi et au-dessus des lois.
Doublement violé, puisque ces crétins construisent dans des zones désertiques, non seulement des habitations mais aussi des golfes, non pas pour les Espagnoles qui ne jouent presque jamais à ce jeu, mais pour les riches investisseurs étrangers. Et pour un golfe, il faut de l’entretien et beaucoup d’eau, et comme il est en zone désertique, vous voyez le topo et le gâchis : un seul golfe a besoin de la quantité d’eau équivalente à la consommation d’une ville de 20 000 habitants. Et toujours pour de riches crétins venant jouer sur ce golfe une quinzaine de jours par an. Vite un tremblement de terre là-dessus pour tout nettoyer. Regardez, vaut mieux en rire, sinon c’est à pleurer de colère.

Qui a dit que le sport n’était pas une industrie de l’entertainment comme une autre : par exemple le football mène à tout : un ancien président du Real de Madrid est responsable de l’une des 7 entreprises espagnoles du bâtiment, et la plus importante : ACs ; ce groupe qui prétend réduire, comme c’est aussi à la mode, « ses émissions de gaz à effet de serre », comme pour s’acheter une bonne conduite en échange de ses ravages.

Des groupes d’écologistes ont commencé à faire des procès à ces industries bétonnières avec quelques résultats : l’hôtel El Algarrobico (voir la photo ci-dessous) doit être démoli car construit illégalement ; bien-sûr le proprio recevra des indemnités, payées par les contribuables. Ba voyons ! En tous cas cet hôtel est le premier d’une série de 7 qui doivent passer par un tremblement de terre artificiel ou naturel, avec les terrains de golfe allant avec bien-sûr.
 
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Et qui sont les ouvriers qui construisent ces délires urbains ? des pauvres immigrés venant pour la plupart d’Afrique et d’Amérique du Sud et vivant presque sous des tentes, et payés avec des salaires de misères, juste assez pour qu’ils est la force de tenir une truelle ou une brique. Des esclaves modernes quoi ! Qui a dit en France que l’esclavage s’était terminé avec la sinistre révolution de 1789, et le décret de 1848 avec Victor Schoelcher ? C’est de l’hypocrisie politique tout ça. Je ne connais pas bien le problème mais on a la même chose avec les royaumes du pétrole qui font pousser des tours de bétons de plus de 100 mètres de haut dans leur désert. C’est la même chose. Je me demande ce que peuvent « rapporter au pays » de leur maigre salaire les pauvres travailleurs noirs. En attendant, nous les voyons manger à dix dans la même gamelle, économie, économie toujours.
Conséquence de ce tsunami urbain : 3 millions de maisons vides ; 800 golfes assoiffés autant que 16 millions d’individus ; la banque d’Espagne a vendu une partie de ses réserves d’Or et de devises ; et la dette publique s’élève à 106% du PNB : plus la hausse rapide du chômage ; la fermeture de plus de la moitié des agences immobilières.


ÎLE DE JERSEY

Encore un truc qui dépend de la Couronne britannique et donc de la City : un maximum de conseils juridiques pour les placements d’argent sale ou pas. Pas facile dans ce coin d’acheter une baguette de pain tant les commerces se sont transformé en agences bancaires : Crédit Suisse par ci, banques européennes par là, Citigroup plus loin ; même l’Inde est présente, j’imagine que le Vatican aussi...
Étonnant, à Jersey le Premier ministre est aussi Ministre des finances. Voilà un pays qui exploite un mélange détonnant : pouvoir politique et pouvoir économique. Manque le pouvoir religieux et c’est complet. De communauté rurale avec vaches et culture des patates, elle est passé de la culture du béton et des baies vitrées, ou plus prosaïquement elle est devenue un paradis fiscal à la tête d’une fortune estimée à 500 milliards de dollars conservés dans des banques sur l’île mais sous forme électronique. Un excellent coffre-fort une île entourée d’eau comme écrirait Alphonse Allais, et comme le dispositif de la chambre forte de la Banque de France à l’agence de Paris Place Malesherbes (Hôtel Gaillard). Sale ou blanchit, cachez cet argent que je ne saurais voir ! Mais surtout cachez les responsables des trusts (entreprises dominantes), grande spécialité d’accueil de ce type à Jersey.
Comme l’explique un responsable à Jersey, on mêle plusieurs juridiction afin de maximiser le secret et empêcher toute enquête ! Un peu comme dans les réseaux en informatique. A Jersey on ne peut pas savoir qui gère telle banque, ou qui est à la tête de telle compagnie, etc. Il paraît que ça soulève des « problèmes » pour le capitalisme actuelle car une grand part du commerce mondial transite par des paradis fiscaux. Ba oui, sans compter les transactions secrètes de ventes d’armes et de drogues légales ou illégales, peut importe les lois dans ces cas là, on passe au-dessus.
Le but est de déplacer du capital du pays où la richesse a été créée vers les paradis fiscaux.
Nicolas Sarkozy est un menteur doublé d’un hypocrite de première quand il a dit vouloir s’occuper de nettoyer certains paradis fiscaux.

La Suisse est aussi l’endroit où on aime cacher, non seulement ses bunkers souterrains fleurissant comme les trous de gruyère dans ses montagnes alpines, mais aussi dans ses coffres ayant bien servit une multitudes de guerres et de révolutions et d’évasions fiscales.
Chaque dollar versé à l’Afrique pour l’aider, dix dollars au moins circulent sous la table.
Le capitalisme ne sert qu’une élite, soit une infime partie de la population mondiale. Cela représente 3% de la population terrestre, peut-être moins, selon la vidéo. On estime actuellement que 11,5 trillions de dollars de richesse privée sont détenus dans les centres offshore et gérés dans ces centres où ils bénéficient de l’évasion fiscale. Ces 11,5 trillions de dollars cachés et dument imposés (avait un taux de retour modéré et imposé à 30%) ils pourraient mettre fin à la pauvreté dans le monde et donner à manger à tous.

Selon la « Déclaration universelle des Droits de l’Homme », nous naissons libres et égaux en dignité et en droits ! Sans entrer dans un système communiste qui n’est que l’autre côté du capitalisme, il faut d’urgence que l’économie ne profite pas qu’à quelques uns mais à toute la planète. Voilà un mondialisme acceptable, ni plus ni moins, c’est à dire qui fait de notre société des êtres humains. Dans le cas du capitalisme et du néolibéralisme, nous ne sommes que des numéros et des marchandises, du bétail quoi ; ce qui va entraîner une société de pires barbares avec un redoublement du racisme entre des classes et des couleurs de peau, et de la prospérité ou non prospérité, de luttes entre des religions, de jugements de valeurs uniquement marchandes : « Combien tu vaux toi sur le marché de l’emploi ? ».


 
Pour terminer, désolé d’écrire ceci, mais si vous avez donné quelques argent pour aller voir le film Avatar, vous êtes des imbéciles, et vous avez remué la merde dans laquelle nous sommes tous.
Chacun est plus ou moins responsable de celui qu’il côtoie et cela dans les deux sens.

Enfin il ne faut pas ce leurrer, et en vertu du principe des CROISEMENTS :
- L’argent et l’économie se sont libéralisés.
- La vie de tous les jours et la façon de penser sont de moins en moins libre.
Un philosophe ouvrier a dit que Dieu brassait dans les deux sens, mais ici les choses sont en inverse : au lieu que l’humain soit en évolution, c’est l’argent qui est en évolution, et l’humain est lui en involution. Les courants sont a bout, ça va exploser bientôt à la gueule de tous. Il est bien dit dans la vidéo partie 5 que cette libéralisation de l’argent et de l’économie est insensée et va à l’encontre des humains, ce qui me fait penser à la tragique période la Guerre de Cent ans où la monnaie changeait tout le temps à Paris, et qu’alors il était très difficile de se nourrir même très peu.
Ne pas oublier que tout est cyclique, alors ce qui s’est passé à la deuxième guerre mondiale peut fort bien se reproduire sous peu.

Formidable film : quatre étoiles sur quatre. Ne le manquez pas.
 
 
 
Comme prolongement nous avons le coup de la pandémie de la grippe en sa variante porcine ou A H1N1, avec l'explosion de la vente des vaccins :

« La santé n’a pas de prix »
« Cet argent, dépensé sans compter (la Suisse vient de commander 13 millions de vaccins pour la somme de 84 millions de francs suisses), sous prétexte de préserver nos santés, se répercutera de façon dramatique sur les ressources de l’État, déjà dévorées par la crise financière, les pertes d'emplois et les proches contraintes écologiques. Finalement, comme toujours, c'est au bout de la chaîne que la pression sera appliquée : le contribuable, qui devra déjà faire face au chômage, à l'inflation galopante, au paiement de la dette de son pays, au collapsus économique global (voir l’article de Gilles Bonafi), au paiement de nouvelles taxes (CO2, taxes carbone..), et à leurs conséquences comme la hausse des prix des carburants en 2010 ».

Enfin, et comme écrit en début de page sur ce que doivent faire désormais les pauvres : se révolter, l’article de mondialisation.ca termine par :
« Seul un sursaut des opinions publiques et des populations pourra nous aider. Quelle est la valeur fondamentale la plus élevée, pour vous ? ».
 
Michel Roudakoff
 
 
 
Notes.
1. Société gérante de plus de 50 milliards de dollars sur les marchés « émergents ». Émergent, nouveaux mot pour désigner des pays par rapport à de l’argent bien-sûr, et ces pays en ont très peu, ils sont pauvres, mais ça la fout mal de les appeler « Pays pauvres ».

2. Il n’est pas étonnant que le dictionnaire Le Robert donne l’origine du mot inflation à l’Angleterre du 15è siècle après le latin, déjà une plaque tournante importante des banques.
 
 
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 29-01-2010 16:49

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