Vision sur les Élémentals
 

Ecrit par Sechy, le 01-02-2010 23:58

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Élémentals, Esprits, Japon, Merveilleux, Nature, Terre, Vie, Yôkai

 
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Vision sur les Élémentals
 
 
Selon certains auteurs dont Charles Webster Leadbeater (livre : Le côté caché des choses), les Élémentals peuvent se grouper en deux groupes, dont un premier en formes-pensées des "Grands êtres" situées sur une autre dimension que la notre, et qui sont chargé de guider l'évolution dans le règne végétal. Cela pourrait correspondre à la famille des Devas. (Voir schéma en fin d’article) 
 
L'autre groupe d'Élémental qui peuvent jouer parmi les fleurs sont les vrais esprits de la Nature, et sont aussi situé sur une autre dimension que la notre. On y distingue les Fées, les Salamandres ou esprits du feu, les Sylphes ou esprits de l'air n'ayant que des corps astraux, les Gnomes ou esprits de la terre. Dès à présent il faut savoir qu’ils peuvent varier dans chacune de leur catégorie considérablement, et à volonté et temporairement selon leur propre désir. Mais bien-sûr ce pouvoir de modification de taille leur demande beaucoup d’énergie et donc de concentration.

Les esprits de la Nature s'occupent des variations des couleurs suivant les saisons, de la vie des oiseaux et des insectes, de l'éclosion des œufs et des chrysalides, et veuillent sur les jeunes animaux.

Situés sur une autre dimension les Élémentals n'ont pas besoin de manger. Le corps des Fées prend sans difficulté la nourriture qui lui est nécessaire en l'absorbant sans restriction de l'éther qui l'entoure : il se produit un échange constant de particules, celles qui ont épuisé leur vitalité sont rejetés et d'autres qui en sont pleines viennent les remplacer. Quoique ne mangeant pas, les esprits de la Nature prennent au parfum des fleurs un plaisir analogue à celui que les humains éprouvent au goût de la nourriture.
Si les Élémentals n'ont pas de système nerveux, leur élément fluidique est beaucoup plus subtil et peut déceler la moindre vibration qui passe inaperçus à nos sens grossiers.
Leurs corps n'ayant pas plus de structure interne qu'un nuage, ils ne peuvent être blessés et ne sont pas affectés par le froid ou la chaleur.

L’esprit de la nature ne peut ressentir une douleur corporelle que lorsqu’elle vient d’une émanation ou d’une vibration déplaisante ou discordante, mais comme il peut se déplacer rapidement, il lui est facile d’y échapper. L'Élémental ne connaît pas la peur, caractéristique instinctive fondamentale de beaucoup d'animaux dont l'humain.

Avec la société délirante que nous humains avons construite, il ne faut pas s'étonner que les Élémentals évitent les humains. Pour eux nous sommes des diables de la pire espèces, destructeur, voleur pillant tout sur notre passage.
L'humain se plaît à tuer, souvent même torture de belles créatures sur lesquelles les Élémentals aiment à veiller. L'humain abat des arbres, foule la verdure, la recouvre de lourdes couches de ciment ou de goudron, envahit des prairies et des forêts avec son ciment et ses parpaings, coupe les fleurs et les jette pour les laisser mourir, brûle avec de dangereux produits chimiques ce qu'il appelle "mauvaises herbes", infeste l'air avec les vapeurs méphitiques de ses usines et souille l'eau des rivières et des océans avec ses produits chimiques.
Nous détruisons tout ce qui est de plus cher aux Fées. De plus nos désirs, nos passions sans cesse déréglés engendrent un flot impétueux de courants astraux qui les dérangent.

Comme l'écrivait déjà Tanis Helliwell dans son livre : Un été avec les Leprechauns, les Fées et d'autres Élémentals sont comme des jeunes chats, indépendants, intelligents rusés et joueurs. Aussi parfois pour repousser un importun les Fées lui jouent des tours pas sérieusement dangereux. Elles peuvent ainsi dérouter l'importun en lui faisant perdre son chemin dans un bois. On trouve des exemples sur les Fées dans des histoires de village, chez les paysans.
Les Fées ont grand pouvoir à jouer des tours sur ceux qui s'abandonnent à leur influence, presque comme un hypnotiseur imposant sa volonté sur un hypnotisé.
Selon Charles Leadbeater, « C’est en invoquant leur aide dans l’exercice de ce pouvoir particulier que les jongleurs indiens exécutent les plus merveilleux de leurs tours, comme le célèbre tour du panier ou cet autre dans lequel ils jettent en l’air une corde qui demeure rigide sans aucun support pendant que le jongleur y monte et disparaît. Les spectateurs, par le fait, sont tous hallucinés, et on leur fait s’imaginer qu’ils assistent à une série d’évènements qui, en réalité, n’ont pas eu lieu.
Le pouvoir de fascination consiste simplement à créer une image mentale claire et forte, et à la projeter ensuite dans l’esprit d’une autre personne. Pour la plupart des hommes cela paraît parfaitement impossible, parce qu’ils n’ont jamais tenté la chose de leur vie et n’ont pas la moindre notion à ce sujet. Le mental de la fée n’a certes pas l’étendue et la portée de celui de l’homme, mais il est parfaitement accoutumé à ce travail qui consiste à créer des images et à les imprimer chez les autres, puisque c’est la principale occupation de la vie journalière de ces créatures. Il n’est donc pas surprenant qu’avec cette pratique constante la fée devienne experte dans ce genre de travail, qui devient encore plus simple pour elle lorsque, comme dans le cas des tours indiens, exactement la même image doit être produite de nouveau des centaines de fois, parce qu’alors tous les détails se forment eux-mêmes sans effort, comme le résultat d’une habitude inconsciente ».

Ainsi une image mentale est réelle, puisque issue du cerveau, et donc produit une vibration, comme le diapason lorsqu’il vibre produit des dessins sur une plaque recouverte de sable. Ainsi le cerveau dans notre dimension est capable d’émettre dans la dimension où se trouve les Élémentals.
Il faut aussi distinguer dimension ou plan éthérique et dimension ou plan astral, lequel est plus éloigné du plan physique. Ainsi le plan éthérique est moins sensible que le plan astrale aux ondes, aux vibrations de la pensée. Le plan éthérique vibre plus lentement que le plan astral.
Ainsi un Sylphe, dont le corps est en matière astrale, change comme un éclair d’une forme à l’autre, tandis qu’une fée, qui est éthérique, grossit ou décroît rapidement, mais pas instantanément.
Leadbeater cite les cas des Élémentaires, qu’ils ne faut pas confondre avec les Élémentals, car les Élémentaires sont les âmes désincarnées de personnes dépravés qui peuvent tourmenter les participants des séances de spiritisme ou nécromancie.
Il paraît et selon Leadbeater, que des Sylphes s'introduisent à des séances spirites et deviennent des habitués sous le nom de Daisy (Pâquerette) ou Sunflower (Tournesol). Ces Sylphes seraient capables de produire une séance très intéressante, car ils connaissent naturellement très bien la vie astrale et ses possibilités. Ils ne croient pas le moins du monde tromper ou causer un préjudice pendant ces séances, mais se réjouissent naïvement de leur succès à jouer un rôle. Ils apprennent à partager la joie des participants à la séance, et sont assurés de faire du bon travail en consolant ainsi les affligés.
Rapidement ils acquièrent la faculté de lire toutes les pensées, sauf les pensées abstraites, et lorsqu’on leur fournit les matériaux appropriés, ils sont capables de produire des matérialisations.

Outre les exemples d’amitié entre Élémentals et humains qui est le sujet principal du livre de Tanis Helliwel, il existe des exemple d’amitié entre humains et Élémentals en Écosse : les brownies, ou Fées allume-feu, de la littérature spirite.
Les Fées aiment les endroits où l’eau circule, dans des rivière, des chutes d’eau, sous des ponts, tout cela bien-sûr loin des villes et des endroits pollués. Quand les rivières sont gelée trop longtemps, certaines Fées émigrent vers la mer ; d’autres qui n’aiment pas l’eau salée préfèrent émigrer à des distances considérables.

Les Fées sont surpassées en nombre par les esprits des eaux ou Ondines, que Leadbeater appelle Fées de la surface de la mer, puisqu’il y a aussi des esprits de la Nature sur les divers océans du globe terrestre. Une Ondine de l’Océan pacifique sera différente de celle de l’Océan Atlantique par exemple. Les Ondines les lacs, des rivières sont encore différentes car ils ont bien plus de points communs avec les Fées de la Terre que les Néréides ou Ondines de la haute mer.
Proches des Ondines se trouvent les esprits des nuages, puisque que ceux-ci sont aussi humidité plus ou moins importante. Ces esprits sont donc intermédiaires entre l’élément eau et l’élément air, et lorsque leur nuage disparaît ils regagnent la mer. Il paraît que leur passe-temps favori consiste à mouler leurs nuages en des formes que le peintre Turner savait si merveilleusement retranscrire.

Les Sylphes se sont libéré du fardeau de la matière, puisque ce sont les esprits de l’air. Leur intelligence est supérieure à celle des êtres éthériques, au même niveau que celle de l’homme ordinaire, mais ne possèdent pas encore une individualité permanente capable de se réincarner, tout comme les autres Élémentals. Ce sont les Sylphes qui se rendent compte le mieux que leur individualité leur manque, ce qui leur inspire le désir intense de l’obtenir.

Les esprits de la Terre ou Gnomes aiment à se tisser des vêtements imitant ceux des humains, ce que décrit admirablement Tanis Helliwell dans son livre.

L’Adepte sait comment utiliser les services des esprits de la nature lorsqu’il en a besoin, et il y a beaucoup de travaux qu’il peut leur confier. Mais cette entreprise n’est pas sans danger. Le requérant peut se servir soit de l’invocation, soit de l’évocation. Dans le cas de l’invocation il doit attirer l’attention de l’Élémental en lui proposant un marché ; dans le cas de l’évocation il lui faudra déclencher des influences qui imposeront obéissance de l’Élémental, tentative qui en cas de ratage provoquera une hostilité, laquelle le mettra dans une fâcheuse situation pouvant se révéler dramatique.

Enfin il faut savoir que les Élémentals sont joueurs, ils leur faut bien cela pour s'occuper à embellir la Terre.
Par exemple un Élémental ne comprendra pas qu'il puisse effrayé un enfant, étant lui-même incapable de s'effrayer, il considérera probablement la frayeur de l'enfant comme une simulation faisant partie du jeu.

Il arrive qu'un esprit de la Nature abandonne son propre courant évolutif pour entrer dans le notre, de sorte que l’égo récemment développé s’incarnera en tant qu’homme.
« La tradition de cette possibilité se trouve à la base de toutes les histoires où un esprit non-humain devient amoureux d’un homme et aspire ardemment obtenir une âme immortelle afin de pouvoir passer l’éternité avec lui. En s’incarnant, un tel esprit constitue généralement un très curieux type d’homme, affectueux et émotif, mais capricieux, étrangement primitif dans certains sens et sans notion aucune de responsabilité », explique Leadbeater.

À part celui de Tanis Helliwell, je connais peu de livres parlant aussi directement des Élémentals, et surtout ceux qui se prétendent « scientifiques » n’ont pas écrit sur le sujet. Il serait utile que nous comprenions ces êtres à l’heure où nous mettons en friche et polluons la planète des Élémentals qui est aussi la notre. Ce monde qui n’est pas que pour nous, et que notre point de vue n’est pas le seul ni même le plus important.

M.R.

(Photo du haut de Dominique Kubler : Dragon lacryma, détail)
 
 
 
 
 
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  Le terme Dhyan-Chohans est un terme tibétain indiquant « Seigneur » ou « Maître ».
 
 

Dernière mise à jour : 02-02-2010 01:28

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