. L’école de la rue est aussi une
, à condition de ne pas en faire un système.
Tous les êtres humains ont le droit de se rattacher à tel ou tel « instructeur » ou école de pensée quelconque et source de langage qui leur semblent être en accord avec eux-même. Les opinions ou croyances ne confèrent pas de privilèges et ne sont cause d’aucune infériorité. Comme écrivait Saint Paul dans le
: « Il y a, certes, diversités de dons spirituels, mais c’est le même Esprit ; diversités d’opérations, mais c’est le même Dieu qui opère tout en tous. A chacun la manifestation de l’Esprit est donnée en vue du bien commun ».
Comme déjà écrit maintes fois, c’est l’époque de la Renaissance, avec ses découvertes, ses chercheurs comme
et autres, qui nous ont donné la « libre pensée », et du même coup paradoxalement un manque de liberté ! Pour le pouvoir, impossible de gouverner en reconnaissant le droit à chacun de ne pas être d’accord. Ainsi la libre pensée a donné autant d’opinions qu’il y a d’individus, renforçant du même coup l’individualisme. « Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage... et monstre qui pense différemment » écrivait
.
Ce qui a suivit fut la révolution de 1789, de 1917 en Russie, puis le régime totalitaire du communisme.
Et après on s’étonne de la délinquance dans des quartiers et banlieues. Ce ne sont pas les jeunes les délinquants, mais uniquement ceux qui magouilles autour de l’argent, toutes les formes de business.
Donc l’apparent libéralisme prenant sa source dans la Renaissance, avec la bénédiction des philosophes grecques nous mène vers la prison et les catastrophes que nous vivons en ce moment : la possible destruction du genre humain.
Dans les écoles du killer Jules Ferry, ont forme une partie des futurs voleurs de demain : les meilleurs, les élites en tromperies en tous genres pour mieux exploiter leurs frères et sœurs humains.
Il est invraisemblable que ces écoles reposent sur le CANCER DE NOTRE CIVILISATION : LA TRINITÉ de SATAN : compétition, rentabilité, pouvoir ; plus une quatrième : le fanatisme religieux ou bigoterie.
En France, la laïcité est une institution, une culture dominante comme les hétérosexuels sont dominants dans le monde. La laïcité est une entente générale comme si tout le monde était d’accord sans que cette laïcité ait demandé l’avis à quiconque ; puisque on imagine que cette entente, cet accord existe déjà. on peut aussi appeler ça : « démocratie », ou opinioncratie.
Des élites et des gens de pouvoir ont construit cette laïcité et l’impose bien-sûr, en fonction du pouvoir des lobbys, de ceux qui fabriquent et manipulent l’opinion ; de ceux qui décident ce que doit être une bonne chose, une mauvaise, une bonne religion, une moins bonne, etc. Et bien-sûr une fois l’opinion fabriquée, tout le monde ou presque suit le mouvement, et ça devient comme une évidence : l’hypnose a fonctionné, le troupeau de moutons est fonctionnel. Tous ont fait correctement leur travail de killer : les fonctionnaires républicains, les laïcs, les trois religions monothéistes, les médias alignés sur les banques.
Le drame du lavage de cerveau des écoles de Jules ferry, c’est le bourrage de crâne, comme le bourrage du disque dur à toujours plus de capacité en terra-octets. Être le meilleur, le winner, compte plus que d’avoir apprit quelque chose. C’est hallucinant ! Comme écrit plus haut, le côté winner, individualiste égoïste et « responsable » se retrouve à tous les étages sociales. La compétition nuit à l’idée de citoyenneté comme à la cohésion sociale ; cette société actuelle est en inverse de la société moyenâgeuse qui vivait solidaire afin de faire face à la dureté de la vie terrestre.
Dans les écoles du killer Jules Ferry on a gommé l’éducation, vivre en société, prendre par à des tâches collectives, se comprendre et se tolérer les uns les autres. Tout ça balayé au profit du profit, de l’individualisme et de l’égoïsme ; le libéralisme quoi !
Actuellement beaucoup de professeurs déplorent ce système de compétition, mais le remettent en cause (la peur de la hiérarchie du pouvoir). Bien-sûr, la France, en mauvais élève, mais le vrai, rame à contre-courant des écoles nord-américaines et québécoises ; lesquelles impliquent de travailler avec d’autres en développant la solidarité. Les échanges entre pairs et la résolution commune de problèmes plus ou moins complexes, donne de meilleurs résultats.
Il paraît qu’Albert Einstein, un autre killer, aurait dit : « On est intelligent qu’à plusieurs ».
Ce n’est pas faux. Ayant été dans deux écoles d’art et de dessin, le fait de peindre ou dessiner en groupe renforce la dynamique créatrice, mais peu aussi la freiner... Tout dépend de la synchronicité chère à
Carl Gustav Jung .
Le mauvais élève.
Celui qu’ont croit, à tord, mauvais élève, et qu’on enfonce encore plus ; comme un malade, un animal qu’on ne veut plus soigner et qu’on pique. Il en est de même des établissement : la bonne et la mauvaise école ; l’école supérieur, laissant supposer qu’il existerait une « école inférieure » ! mais le drame, c’est qu’effectivement les « mauvais » établissements scolaires se retrouvent ghettoïsés, avec leur habitants : les losers ou exclus ou mauvais élèves ; avec les problèmes que cela engendrent : violences, exclusions, professeurs peu motivés ou pas à la hauteur... Les établissement qui sont entre les deux : entre supérieur et inférieur, ont peur de perdre leurs meilleurs élèves et constituent en leur sein des « bonnes classes » en fabriquant du même coup des « mauvais ». Toujours la guerre des divisions.
Le critères de mauvaise élève, c’est l’original, celui qui ne fait pas comme tout le monde, donc celui qui est minoritaire, qui dérange l’ordre établit arbitrairement. C’est celui qui n’a pas le « diplôme de l’ancienneté », (drame imbécile du bizutage)
(1) qui n’a pas le diplôme de professeur émérite » ou de chien savant « reconnu » ; et qui a le malheur bien-sûr de n’être rattaché à aucune institution du genre : Conseil du Culte Musulman, scientifique reconnu, etc.
Plus grave : tout mouvement minoritaire en France, qui a la prétention de s’aventurer sur le terrain de l’éducation de Jules Ferry, se verra automatiquement, systématiquement considéré comme une secte. Nous sommes bien sous un régime dictatorial et non sous une hypocrite « libre entreprise ».
L’État français actuel crétinisé ne va pas rendre responsable l’élève en difficulté, non seulement à cause d’un problème environnemental de son école, de société, mais surtout de problèmes personnels, ou dus à de carences. Voir la page d’un
docteur homéopathe. Personnellement j’étais un « mauvais élève », que je tentais de racheter par une bonne conduite... Trop timide aussi... Ça a empiré les problèmes de toutes sortes...
Comme pour le tabac, le pinard, l’État français a le monopole de l’éducation. Vous pensez, si quelque chose lui échappait pour le formatage de ses futurs esclaves...
Ainsi, toute éducation émanant de groupement minoritaire sera systématiquement qualifié de secte, et donc au mieux de manipulation des jeunes enfants, et au pire de pédophilie (comme la mode actuelle nous le rappelle avec l’Église catholique). Ah le fameux cris d’effroi à l’affaire
Polanski et à la polémique
Frédéric Mitterand en septembre 2009 :
« C’est horrible, si c’était votre enfant ».
Si un groupe spirituel fait trop de dons ou a trop d’activité, il va être suspecté de concocter des choses étranges, ou d’avoir des réseaux souterrains.
Tout le monde est libre de croire ce qu’il veut, comme la venue prochaine ou non de soucoupes volantes comme le mouvement raelien. Libre à chacun de choisir son lieu de perdition ! si la vie ne s’en est déjà pas chargée. L’État n’a pas à contrôler la spiritualité de ses « sujets », ni ses rêves ! Et en ce qui concerne le
mouvement raelien, c’est triste de prendre ses membres pour des imbéciles (je précise que j’en fais pas parti et que je ne les cautionne pas !)
Il est connu que la liberté fait peur à tout pouvoir, comme s’il fallait attacher le « petit animal » au bout d’une laisse pour pas qu’il aille pisser sur les coussins.
Comme dans le monde entier, même drame qu’entre riches et pauvres, bons élèves et « mauvais » élèves ; les écarts deviennent des trous noirs.
Enfin, il n’y a pas plus hypocrite que la laïcité, qui prend les gens pour des imbéciles, et absolument pas pour des « responsables ».
Ce sont les rêveurs, les losers qui font avancer une société, pas les winners !
La Grande Porte : elle mène à la perdition, selon Saint Matthieu l’un des 12 Apôtres.
« Entrez par la porte étroite. Large, en effet, et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui s’y engagent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent ». (Bible : Les deux voies 7, 13 – 14)
Ou encore :
« Beaucoup de premiers seront derniers, et de derniers seront premiers ». (Matthieu, 19, 30)
M. R.
Note.
1. Une forme de racisme. Une autre imbécilité humaine d’adulte :
« Être majeur et vacciné ». Encore une autre imbécilité humaine d’adulte : faire peur ; après on s’étonne que les animaux nous fuient.