Monter sur l’Arc-en-Ciel
 

Ecrit par Sechy, le 14-02-2013 01:13

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Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
jardin_ptah_aqua.jpg
 
 
Monter sur l’Arc-en-Ciel
Pour aller dans le Ciel
Retrouver le Jardin perdu
De la voie de l’Horticulture
Sans passer par le noachisme
Ni le mosaïsme en forme d’unique.
Aucune religion
Ne saurait être définitive
Et par conséquent mondialiste
Imposant son opinion.
 
 
 
Arc-en-Ciel : « Notre Père qui est aux Cieux » comme dit la prière appelant l’ouverture de la Stargate. Et comme il y en a une quantité indéfinissable... Alors, sommes-nous seuls dans l’Univers comme de pauvres petits humains sans compagnons de l’espa(è)ce ?
 
JARDIN.
[GART (Garden, Gardin)] - [OR] – [ORT (Ortie)] - [ORTIVE, ORTOLAILLES (ce qui est cultivé en Jardin)] – [ORTEL (jardin, Verger)] - [ORTELAIN] - [ORTELAIN, ORTOLLAN (Jardinier)] - [ORTIAL] - [HORT (Horticulture)] - JARDIN, VERGER.
Carré : l’équilibre par ses 4 côtés, et c’est aussi le Jardin/Terre.
Lieu en partie clos où l’on apprivoise les plantes.
Lieu de sérénité et de recherche.
Sorte de petit PARADIS :
Le Jardin intérieur a besoin d’Eau. Le point d’Origine
Le Jardin Russe avec une allée de sable
Le Jardin de Curé avec son potager
Le Jardin du Moyen Âge : potager, fruité, simples, fleurs
Le Jardin Ouvrier : potager et passe temps
Le Jardin du Cheminot : avec ses roses
(Ne pas jardiner pendant les nœuds lunaires et pendant l’apogée et le périgée).
Le Carré c’est aussi la MAISON du Jardinier qui se sédentarise (un moment) : son TERRIER. Si la voie de l’Horticulture eut été choisit il y a 10.000 ans les habitations humaines eurent été tout autres maintenant !
Un lieu comme le Jardin est Sacré, parce qu’il signifie autre chose que lui-même (Symbole), il participe à un ensemble, un Tout ; parce qu’il répète le paysage cosmique, c’est un microcosme. C’est le centre ou nombril du monde parce qu’il se trouve au cœur de l’Univers.
Sacré : pas modifié, donc DEMEURÉ (Idiot ou Fou du Roi qui était Sacré). Sagesse sonne comme sacré (connaissance de Soi).

L’imaginaire des temps préhistoriques est un concept en l’existence d’un Centre : impérial sur Terre (le Jardin par exemple) ; et polaire au Ciel, entouré de quatre points cardinaux ou de quatre phases cardinales de la révolution cosmique. Le moteur principale est l’ANALOGIE ou correspondances, échanges entre le Haut et le Bas : « Tout ce qui est en Haut est comme Tout ce qui est en Bas, et l’inverse ». Tout ce qui est connu, tout ce qui est solide ou concret, participe de cette Loi magique des CORRESPONDANCES (voir la figure du Taiji illustrant cela).


Le véritable retour au Jardin et à sa voie de l’Horticulture passera aussi par la reconnaissance de forme de vie « intelligente » extraterrestre, parce que le Jardin est aussi Arc-en-Ciel et « nombril de la terre » PASSAGE en « correspondance » avec le ciel. Il en sera terminé avec Adam responsable de la Chute dans la voie de l’Agriculture. Pour Lucifer, c’est plus compliqué, il a été dénaturé. Il représente la planète Vénus représentée par la brillante « Étoile du Matin ». Avant Milton, Lucifer n’avait jamais été le nom donné au Diable. Bien au contraire, puisqu’on fait dire au Sauveur chrétien lui-même dans l’Apocalypse (XXII, 16.), « Je suis... la brillante étoile du matin » ou Lucifer (Est), donc Est et Ouest ou renaissance et mort (Ouest). Pour les peuples et pâtres nomades Vénus est le berger céleste. Les anciens Turcs nommaient Vénus Arlig (guerrier, mâle), puis étoile de lumière (Lucifer). Pour les Sumériens Vénus montre la route des étoiles (l’Émeraude du front de Lucifer servant à fabriquer la coupe du Graal. Lucifer peut se révéler le meilleur ami du monde, mais aussi un ennemi...). Se montrant à l’aube et au crépuscule, Vénus est divinité entre le jour et la nuit. Vénus symbolise le beau, la sensualité...

La violence de la course au confort en forme d’évolutionnisme, la violence de la compétition, de la sélection pour la survie du winner de la voie de l’Agriculture et de sa course au profit, fera désormais la place à la coopération, au partenariat et à l’harmonie de la voie des Jardins et de l’Horticulture apprivoisant les plantes.

MALHEUR AUX RICHES
« Les biens les plus humbles - les meubles d’une chaumière, les fruits d’un Jardin - tout ce qu’enfante le travail uni à la pauvreté, tout ce qui soutient la vie sans l’enfler, porte en soi quelque chose de vierge et de sacré : c’est de l’avoir qui, émanant directement de l’être, en garde le mystère et l’intimité comme une larme sur un visage, un parfum autour d’une fleur. Plus la richesse augmente, plus ce lien entre l’avoir et l’être s’amenuise et se relâche : le travail du pauvre fait jaillir une source, la fortune du riche est une citerne. À la limite, l’argent non gagné par un travail et un engagement personnel n’est plus qu’un talisman anonyme qui procure tout, mais frappe de mort tout ce qu’il touche, et, s’il peut réunir en un seul bouquet tous les biens du monde, il est incapable de faire pousser la moindre fleur. Il vide toutes les boutiques des fleuristes et nous prive du même coup de la joie du Jardinier. Les dons de la fortune gonflent notre moi, ceux de la pauvreté nourrissent notre âme. Le « malheur aux riches » de l’Évangile n’est pas un anathème jeté sur les biens de la terre, c’est plutôt un cri de pitié vis-à-vis de ceux qui sont condamnés à n’en connaître jamais la vraie saveur qui est faite d’une longue privation traversée de rares éclairs de jouissance ». (Gustave Thibon, Notre regard qui manque à la lumière, chapitre : Le sordide et le sacré)



Pour Paul Diel (Le symbolisme dans la Bible), l’animisme constitue la base de la croyance.
ANIMISME : d’abord un terme récent : 1880, soit une « attitude consistant à attribuer aux choses une âme analogue à l’âme humaine. L’animisme de l’enfant », écrit le dictionnaire Le Robert, se positionnant ainsi dans un rationnel des plus inquisiteur : « circulez ya rien à voir ! ». Croire que dans tout se trouve une âme n’est pas de l’animisme, toute forme « dégage » quelque chose (en Haut comme en Bas et l’inverse, et le Centre est partout et la Circonférence nulle part). Paul Diel précise que par l’animisme les divinités peuvent agir comme protectrice ou destructrice et dépendante de la « terre nourricière » (tout est double ici bas). Selon Paul Diel, le « primitif » ne sait pas qu’il a une individualité puisqu’il est ACCORDÉ avec le Tout et les âmes qui s’y trouve, il ne vit qu’au travers de ces esprits qui animent tout ce qui vit et existe. Ensuite, lorsqu’apparaissent les conventions, les tabous par exemple (lois, règles sacré, etc.), il s’installe une morale non naturelle, artificielle et dogmatique brisant les libertés ; le mental prend le pas, il s’installe la magie noire se mélangeant à la magie blanche, on entre dans le cultuel, on entre dans le POUVOIR violant les esprits pour les acheter et leur demander quelque chose. Tout cela détruira l’intention de départ de l’animisme.

TABOU : mot polynésien : interdit, sacré. « Est tabou ou le devient tout objet, action ou personne qui porte, en vertu de son propre mode d’être, ou qui acquiert par une rupture de niveau ontologique, une force de nature plus ou moins incertaine ». (Définition de Mircea Eliade, Traité d’histoire des religions).

L’animisme est un mot trompeur parce qu’un objet peut devenir sacré dans la mesure où il incorpore, révèle AUTRE CHOSE que lui-même.
OBJETS.
Il faut leur prêter attention : pour peindre un objet, faire bien attention à lui, sinon le n’importe quoi s’engouffre dans le papier.
Ils sont dotés d’Intention.
OBJETS SACRALISÉS : en plus d’eux-mêmes, ILS SONT AUTRE CHOSE.
Ils ont leur vie à eux. Ainsi, il est nécessaire de les respecter, sinon il y a danger. Voir par exemple, à quelle vitesse se dégrade une maison inoccupée. Donc, les laisser vivre, les réparer ; ils nous le rendront bien.
Parfois, comme les chats, l’un d’entre eux fait des « bêtises ». Celui dont on a instantanément besoin se cache, il tombe derrière la lourde commode ; on ne le récupère qu’au bout de longs efforts.
En notre absence, nous ne savons pas ce que font les objets. Sont-ils toujours là ? Ou ailleurs ? Il n’y a aucun moyen de le vérifier, et c’est bien ainsi.
Un Marteau peut être sacré : il a été tenu par un père, un fils et rappelle ceux-ci. Il rappelle des souvenirs, des situations. Cet objet ne renferme des vertus que parce qu’il incarne, il y a échange entre l’objet et la personne sujet, qui croit à ce qu’elle voit, fait, entend.
Un objet, un acte devient réel, parce qu’il répète un archétype. Donc toutes les actions accomplies par un « primitif » supposent une base transcendantale ; aussi ces actions ne seront efficaces que dans la mesure où elles sont « réelles » et exemplaires. L’action devient une cérémonie intégrant l’humain dans le sacré et une insertion dans le réel.

La sacralité en Occident a été détruite en partie par les Anciens Grecs : « La notion du miracle et du surnaturel s’est évanouie comme un vain mirage, un préjugé suranné. Il n’en a pas toujours été ainsi ; cette conception purement rationnelle n’est apparue qu’au temps des Grecs ; elle ne s’est généralisée que chez les peuples européens, et seulement depuis le XVIIIè siècle.... Aux débuts de la civilisation, toute connaissance affectait une forme religieuse et mystique ». (D’après Marcelin Berthelot : Origine de l’Alchimie).
La sacralité est triplement perdue par l’AGRICULTURE et l’Agriculture perdue par l’industrie et les techniques, et en plus par le labeur désacralisé. (D’après Mircea Eliade). Eliade écrit aussi que : pour les civilisations primitives, c’est l’expérience religieuse qui fonde le monde. Le labourage, les travaux métallurgiques et miniers, mettaient dans les temps lointains les humains face au Sacré.

Avec notre logique et façon de penser à la mode gréco-latine, il est très difficile d’entrevoir la logique symbolique des Anciens. Pour la majorité des actes accomplis par l’humain des cultures archaïques, il s’agit de la répétition d’un geste primordial accomplit à l’origine par un être divin ou un héros, ou une figure mythique pouvant parfaitement être un extraterrestre. Peut-être un extraterrestre a-t-il montré aux Chasseurs-Cueilleurs le moyen de pratiquer l’Agriculture ? De là la perte du Paradis et l’obligation de « travailler à la sueur de son front »... pour d'abord nourrir ces extraterrestres ! C’est depuis ce temps que les peuples nomades de Chasseurs-Cueilleurs devinrent des « civilisés » : ils se sédentarisent, forment des cités puissantes, se disputent le pouvoir. Les richesses matérielles accumulées au sein des cités victorieuses portent les individus à la violence et à la débauche, destructrice des forces combatives, tout en exaltant chez leur voisins l’envie qui les incite à l’agression guerrière. C’est à cette époque que l’on doit commencer à parler « des richesses de la terre » et qu’il s’en suit l’apparition de la monnaie avec la découverte des Métaux !
Cette perte du Paradis, du Jardin et de la voie de l’Horticulture se retrouve dans le thème constant de l’Ancien Testament : rupture de « l’Alliance » (ALLI, ALLAH, ALLER, ALLIANCE).

D’un autre côté, la voie de l’Agriculture apporte le sens de « l’heure et du travail » : dépendance au rythme des saisons et autres cycles lunaire, avec les accidents que sont sécheresse, inondations, maladies et insectes, etc. Je ne suis pas d’accord avec Paul Diel que la voie de l’Agriculture est facilité l’observation des astres et facilité l’astrologie ; c’était parfaitement aussi faisable dans la voie de l’Horticulture, mais il n’en parle pas.
Avec cette voie de l’Agriculture s’installe une abstraction en formes de SYMBOLES et de MYTHES. « Les mythes donnent à entendre que la vie humaine, essentiellement vue, est une lutte et une aventure éthique [manière de se conduire, convention de morale] ». Si les humains se comportent avec violence, les Dieux vont leur donner la fessée à défaut de leur envoyer des éclairs (Feux de Yahvé, c’est un Dieu colérique !) Mais si les Dieux sont trop « lointains », ils ne punissent même pas les méchants (chez les Toungouses).


RAPPEL : L’antiquité connu deux formes de spiritualité ou de théologie : une pour le profane, et une pour l’élite ou initiés. De nos jours, avec le projet de Nouvel Ordre Mondial nous aurons la même chose : le Noachisme pour les goys ou non-élus, et le mosaïsme pour les Juifs (religions à mystères, dont la franc-maçonnerie). Autrefois les centres d’initiation se nommaient « Mystères », et proposaient de réveiller chez ses candidats l’émotion devant l’harmonie universelle, à laquelle le candidat doit s’accorder par voie d’auto-harmonisation, comme une nouvelle naissance (seul le candidat sait s’il a été initié et s’il a passé le pont de l’initiation grâce à l’aide du Pontife ou Guru).

Tragiquement l’unique but de nos civilisations est le matérialisme, tragiquement car porté à la folie, ce qui conduit à la décadence et à la mort. Cette décadence est symbolisé depuis la Chute d’Adam dans l’Ancien Testament par les sociétés se dressant contre les sociétés ; et dans le Nouveau Testament de l’homme contre l’homme.
Nous sommes en pleine décadence, les cultures se meurent contrairement à l’illusion actuelle avec les musées, les médias, théâtres et cinémas, littérature etc. Cette « culture de bazar » avec « droits d’auteurs » et « propriétés » a oublié ses bases, ses histoires mythiques des temps païens et des Dieux : « Rien de nouveaux sous le Soleil, il n’y a de nouveaux que ce qui a été oublié ».
La république et la laïcité franc-maçonnique sont des killers à Dieux, sauf le GADLU (Grand Architecte De l’Univers franc-maçonnique).
Dans la religion de la laïcité il n’y a plus de respect, par exemple de la phytothérapie, les laboratoires ne cherchent que le business : faire du profit, les plantes sont des marchandises comme des visses et boulons ; on les broies et on isole ses principes actifs que l’on imite même (synthétisations moléculaires). On ne cueille même plus les plantes en demandant pardon à la plante par une prière et une offrande de graines enrobées de miel, pour les oiseaux par exemple.

Le Nom de Dieu

- Question : Les hommes donnent des noms à Dieu et disent qu’ils sont sacrés et que leur répétition confère des mérites à l’individu. Est-ce vrai ?
- Maharshi : Pourquoi pas ? Vous portez bien un nom auquel vous répondez. Mais votre corps n’est pas né avec ce nom inscrit sur lui, et pas plus qu’il n’a prétendu porter tel ou tel nom. Et cependant, on vous a donné un nom auquel vous répondez parce que vous vous êtes identifié à ce nom. Le nom signifie quelque chose et n’est pas une simple fiction. De même, le nom de Dieu est effectif. La répétition du nom évoque le souvenir de ce qu’il signifie. C’est là son mérite.
- L’homme [le questionneur] ne sembla pas satisfait de cette réponse. Finalement il voulu se retirer et pria Shrî Bhagavân [Le Maharshi] de lui accorder sa grâce. Shrî Bhagavân lui demanda comment de simples mots l’assurant de la grâce pouvaient le satisfaire, sans qu’il ait foi en eux. Tous deux se mirent à rire et le visiteur se retira. (Entretien 526, du 3 octobre 1938).

Plus l’homme est religieux et plus il est réel [il s’approche du Soi], plus il s’arrache à l’irréalité d’un devenir privé de signification [monde spatio-temporel], d’où la tendance de l’homme à « consacrer » sa vie tout entière ». (Mircea Eliade, Traité d’histoire des religions). Les Anciens Égyptiens « consacraient » leur vie entière à préparer leur Après-Vie.
Enfin pour terminer, comme le dit Ramana Maharshi à l’entretien 244 : la naissance et la mort sont, elles aussi, des rêves dans le sommeil. En vérité il n’y a ni naissance ni mort. (Nothing in the Whole and all in Nothing. Rien dans le Tout et tout dans le Rien ; et l’Alchimiste est bien le Ministre du Rien du Tout).
 
 

Dernière mise à jour : 14-02-2013 01:47

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