« Les Gaules étaient divisées en plusieurs états (
civitates), les états en pays [
pagi, qui donnera les
Pagans, puis sous le dicta du christianisme : les Païens] qui tous se gouvernaient par des lois particulières, et ces états formaient ensemble un corps de république, qui n'avait qu'un même intérêt dans les affaires générales. Ils formaient les assemblées civiles ou militaires ; celles-ci appelées
comitia armata, ressemblaient à l'arrière-ban. Donc, nécessité d'une langue commune pour que les députés pussent conférer, délibérer et former sur le champ des résolutions qui devaient être connues des assistants ; et nous ne voyons dans aucun auteur qu'ils eussent besoin d'interprètes. Nous voyons, d'ailleurs, que les Druides, faisant à la fois fonction de prêtres et de juges, avaient coutume de s'assembler, une fois l'année, auprès de Chartres, pour rendre la justice aux particuliers, qui venaient de toutes parts les consulter. Il fallait donc qu'il y eut une langue générale et que celle des Druides fut familière à tous les Gaulois…
Cette histoire des Gaulois n'est point écrite dans les livres ; elle est gravée sur le sol même qu'ils occupaient. Ils ont donné aux tribus, aux terrains, aux montagnes, aux fleuves de la Gaule des noms que le temps lui-même n'a pu effacer. Là est renfermée leur véritable histoire.
...
La pellicule du blé moulu et passé au blutoir se nomme, en dialecte languedocien,
brén ; en breton
bren ; en gallois
bran ; en irlandais et écossais
bran », écrit Boudet.
BRAN (n)os : corbeau en gaulois, de
brannouices (combattant) et du nom de lieu
Brano-dunum devenue
Brandon (Saône-et-Loire), rapproché du vieil irlandais, du gallois, du Cornouaille, du breton
bran (corbeau), qui désigne métaphoriquement en ces langues le guerrier ; proche à une forme proche du nom de la
grue (g ran). Corbeau : vorace (
uesakos)
voracen issu d’une racine
ues (se repaître), voir l’
avest,
vstram (fourrage), le latin
uesci (se repaître), le vieux-norrois
vist (nourriture).
BRAN BREN (son) : branno, brenno : mot reconstitué du latin populaire
brennum (son), déduit du français
bran, bren, son, déchets, déjections (avec les dérivés
breneux, embrener), rapproché avec
dotes du gaulois
bracis (
brai, qui désigne l’orge originaire de la fabrication de la bière : cervoise… ) (Réf. Dic. Français-Gaulois de J.P. Savignac).
Le CORBEAU est surtout symbole de l’EAU DE MORT-COLLE de Nephtys (en corrélation avec l’EAU DE VIE d’Isis. Nephtys la passivité négative : elle corrompt pour donner vie, elle est immanente à Isis en sa fonction de pleureuse qui provoquera la PUTRÉFACTION…
La démocratie de nos jours c’est celle des PILLARDS de la City de Londres ; étonnant, quand des cancéreux su pouvoir chient des lois contre le piratage aussi bien réel (en mer) que virtuel (en informatique et en échange de fichiers assimilés à du piratage, du pillage). En effet, de nos jours tout est pour l’ego : votre ceci, votre cela, vos droits, vos
« responsabilités », etc. QUE DE LA POSSESSION, DU PILLAGE qui avec l’aide de la technologie de thermodynamique se traduit par une dégradation galopante de la planète et de tout ce qui y vit.
POSSESSION = EGO DE DIEU. Oui, Dieu à un ego et donc se comporte comme n’importe quel humain de la Chute, car il dit :
« Croissez et multipliez-vous, et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tous les animaux qui se meuvent sur la terre ». Effectivement, maintenant l’humain bouffe des animaux. D’ailleurs l’Abbé Boudet (La Vraie Langue Celtique) précise : « Le pouvoir de posséder accordé par Dieu aux hommes est renfermé dans le terme Adonaï, inexplicable par la langue hébraïque, – to add, ajouter, to own (ôn), posséder, – to eye (aï), avoir l'oeil sur [j’appelle ça Pour-Voir ou POUVOIR] ».
Pensez-donc, il n’y a pas si longtemps, avant les « droits de l’homme » censés tout résoudre dans la civilisation occidentale, le sport favori c’était déjà le pillage ; d’ailleurs, les enfants mettent tout à leur bouche comme pour le manger, donc le piller ou le posséder, ça revient au même, comme de se considérer comme être un corps, avec une naissance et une mort. Dans le midi de la France quand un enfant se montrait vif du cerveau et l'était aussi au point de vue physique, ses parents en parlaient avec orgueil en l’appelant
« un Pillard ». Si les parents avaient plusieurs enfants et qu’on les interrogeaient, ils répondaient qu’ils ont
« un, deux ou trois Pillards ».
FAIRE LA GUERRE, COLONISER, C’EST PILLER. AINSI LE PREMIER PIRATE C’EST L’ÉTAT
ET LES TRAVAILLEURS DU CHAPEAU.
DÉMOCRATIE DEVRAIT POUVOIR SE DIRE « RÉGIME DES SAXONS PILLARDS » (Saxons = descendants des
Tectosages). Vers 446 de notre ère, les Saxons et les Angles (les pêcheurs à la ligne qui vivaient sur les bords de la mer Baltique) virent piller les Bretons qui avaient le malheur de leur demander secours pour les délivrer des Pictes et des Scots qui cherchaient à les opprimer. Saxons et Angles pillèrent l’île de Bretagne, et après avoir battu les Pictes et s’être rendus maître de l’île ils exterminèrent les Bretons leurs alliés ! Et la plus grande partie des Bretons échappés aux massacres se réfugia en
Armorique. Quant aux pillards Saxons et Angles ils colonisèrent l’ile qui sera connu sous le nom de royaume Anglo-Saxon ou Angleterre. Notez qu’Armoricain sonne proche d’Américain !!!
LES ANGLES PÊCHENT LES ÉTATS POUR LES CONVERTIR ET LES COLONISER AVEC LEUR « DÉMOCRATIE » : CES PILLARDS OU GENS DE SAC ET DE CORDE QUI VONT ENSUITE DONNER UNE PALANQUÉE DE LORDS ANGLAIS ET LA PLUS ORGUEILLEUSE ARISTOCRATIE MONDIALE D’AUJOURD’HUI (avec une reine à la tête de leur régime politique).
Qui dit ÎLE dit milieu fermé, ce qui favorisa pour les Tectosages pillards la bonne conservation de leur langage et de leurs mœurs ; l’isolement les a préservé des altérations profondes subies par les langues des autres peuples de l’Europe, « tout en leur laissant la liberté la plus entière pour les colonisations lointaines, qui sont un trait spécial de leur caractère », écrit à juste titre l’Abbé Henri Boudet dans :
La Vraie Langue Celtique et le Cromleck de Rennes-les-Bains (
crom leckh : pierres de crom ou cercles de pierres, et
Krum (Kreum) mie de pain et
to like (
laïke) aimer, goûter). L’Abbé Boudet devait avoir lu du
Grasset d’Orcet… Pour Boudet la Langue Celtique est la mère de toutes les autres. Pour Boudet les Tectosages du midi, les Gaulois, émigrés au delà du Rhin, et les Anglo-Saxons sont bien le même peuple, « et elle conduit à cette conséquence absolue que la langue Anglo-Saxonne est bien la langue parlée par la famille
Cimmérienne ». En tous cas la langue anglaise est la langue de l’actuelle religion de l’argent et parlée par le moindre
« pauvre migrant » ! Ce qui n’est guère étonnant dans cette idée de mondialisation, car tous les fils et filles de familles (notamment en
Phénicie ”la Rouge”) apprenaient autrefois à parler et écrire le grec, langue internationale (démocratique… ) qui servait uniquement pour le commerce !
Pourquoi un Rennes en Bretagne et un Rennes-les-Bains dans l’Aude ? Selon Boudet c’est à cause du
MENHIR.
En résumé, à ce stade la langue « universelle » selon Boudet découle des Tectosages, donc de gens de sacs et de cordes. Pour Boudet la langue anglo-saxonne, qu’il nomme
« langue celtique » a une grande ressemblance avec l’hébreu, « et dans les termes monosyllabiques des deux langues, une certaine conformité, au moins pour une grande partie des mots qui composent les noms propres, sinon pour la totalité de la langue ». Pour cela il faut supposer la réalité d’une
« captivité » des Hébreux à Babylone, qui causa grand dommage dans leur langage. D’autre part, l’Ancien Testament semble mépriser la vie, ce qui n’est guère étonnant puisque le corps, donc la naissance et la mort sont destructeur du Soi-Instant. Voyez le « péché originel » où Adam et Ève sont « chassé du Paradis » et de l’Arbre de Vie, voir aussi qu’Adam signifie « Boue », Rouge (le Passé) et « Sommeil ». Être éjecté du Paradis c’est se retrouver dans le monde des accidents ou spatio-temporel !!! Vivre est donc un châtiment, bref, un emmerdement, comme on en voit les symptômes de notre civilisation actuelle…
Se souvenir qu’une bonne partie des
Francs (ou Franks) va fonder la France en remplacement des Gaules, et qu’avec le Francs Clovis (reconnue chef des Franks à l’âge de 15 ans) va commencer un long étatisme qui se prolonge en régime républicain.
Le Cromleck (de Rennes-les-Bains) situé en un lieu nommé par les Gaulois : le Cercle (
cant en gallois et en breton issue par les formes de
chant (côté) d’où l’expression
poser de chant), voir aussi
canton (district, cercle) et le nom de lieu
Cachan (Val-de-Marne) ; remonte à la racine
km-to (ce qui recouvre la roue), puis la jante, puis le cercle), de racine indo-européenne
kem (couvrir) qui se retrouve dans le perse
kandu (vêtement couvrant) et dans l’allemand
hemd (chemise). Donc le Cromleck des
Redones renfermant un petit cercle dans un plus grand
exprime chez les DRUIDES LE MONOTHÉISME : ils croyaient à un Dieu unique ET EXISTANT DANS TOUS LES ÊTRES, DONC ILS CROYAIENT AU SOI-INSTANT : C’EST ATEMPOREL ! Menhirs et Dolmens symbolisent le SOI-INSTANT. N’IMPORTE QUELLE PIERRE LEVÉE OU BRANLANTE SYMBOLISENT LE SOI-INSTANT (la Pierre symbole du temps qui coule). Par la suite ça se dégrade par le phallisme des clochers et autres phallus genre minarets, building, globes ou dômes de temples, etc. entrant dans l’orgueil de l’ego humain.
Ainsi, bien avant les Chrétiens et les Hébreux-Juifs, les Païens dont les Celtes avaient connaissance du Soi-Instant. Comme l’écrit l’Abbé Boudet, la Connaissance chez les Celtes se dégrade en une forme de guerre entre le temporel et le spirituel : révolte contre l’ordre enseignant des Druides tombant de plus en plus dans la chefferie ou cancer du pouvoir. C’est ainsi qu’il n’exista plus d’unité dans les Gaules et que la domination de la république romaine a pu s’établir facilement par les armes, en introduisant la diffamation sous le nom de
« Païen » et en diffamation d’idolâtrie.
Mais bien avant, la spiritualité des Gaules était en mauvaise état car les idées païennes tombaient dans le commerce avec les étrangers, et elles avaient presque anéanti les anciens enseignement druidiques, et surtout avaient entraîné les peuples à une débauche d’idolâtrie parce qu’ils ne comprenaient plus le sens des Dolmens et Menhirs ; et c’est à ce moment que les premiers missionnaires chrétiens leur tombe dessus comme le virus de la grippe à la saison froide, qu’ils renversent et cassent tous ce qui est Pierres levées, et qu’ils commencent à barbouiller, à taguer dirions-nous aujourd’hui, tout ce qui ressemble et reste encore debout de Pierre levées pour y graver d’immenses croix, signe de leur nouvelle religion du Salut par un « Dieu sauveur ».
Et après ça un César et son opinion et ses suiveurs vont raconter que les Druides se livraient à des sacrifices humains, bref, à les considérer comme des « primitifs » comme le font encore nombre de gens aujourd’hui (rien de nouveaux sous le Soleil). Ce qui est probablement correcte, c’est que César arrive dans des Gaules déjà très dégradées spirituellement. Les Gaulois et Celtes punissaient les criminels par la simple potence (comme la peine de la pendaison en Angleterre), seule peine pratiquée en Gaules pour la punition des malfaiteurs condamnés à la peine de mort.
Les Druides étaient aussi médecins et connaissaient l’art de guérrir, notamment par les cures thermales (voir Rennes-les-Bains et l’enceinte du Cromleck enfermant toutes les sources minérales chaudes et froides de la contrée). « La source dite du Bain-Fort, possède une température de +51 degrés centigrades, tandis que les deux autres, dites de la Reine et du Bain-Doux, atteignent +41 et +40 degrés centigrades », écrit l’Abbé Boudet.
Voir aussi la page :
TEINTURE : é-tain - é-teint - é-tinte
La naissance et la mort n’existe pas plus que la « vie ». Si l’on EST (Je suis ce JE SUIS), L’ON A TOUJOURS ÉTÉ ET L’ON SERA TOUJOURS.
Ici-bas on nomme « Destinée » ce qu’il y a entre la naissance et la mort, mais ce que nous en voyons n’est que dérision ou illusion (et violences), et ce qui s’en suit est l’oublie de l’histoire. Histoire comme la VEILLE (projeter, vouloir) n’est que soucis et emmerdements (amusements ou privation des muses).
