Ici au début je suis obligé de parler de moi. Cette Vraie Libération je l’ai vécue plusieurs fois en pratiquant l’aquarelle, et sur paysage et sur nature morte.
Quand je commence une aquarelle assis sur mon pliant en pleine nature devant un ensemble de pierres qui constituait autrefois une tour, quand j’arrive à ÊTRE CETTE CONSTRUCTION, à travers elle : JE SUIS (l’Infini, la Vraie Création, l’Âge d’Or), je suis cette tour et elle est moi et à travers l’ensemble se trouve l’Infini. Je suis dans l’Instant. Il n’y a plus de calcul, mon mental n’a jamais existé (mental étant simplement acte de discours, d’idéations en séquences, de mémorisation ou dualité, séparation, division).
Évidemment ça ne dure hélas pas, je retombe rapidement dans le mental, dans cette dimension du spatio-temporel, je retombe dans le calcul, la division, et aussi dans l’endormissement (déconcentration ou vagabondage du mental), nombreux cas qui me font plus ou moins foirer l’aquarelle. Et c’est arrivé si souvent : le bruit, la fatigue, les gens qui passent et qui me regardent, la luminosité changeante rapidement, etc. Rien de mieux que l'aquarelle pour exprimer l'INSTANT.
Même chose à l’été 1991 sur la route étroite qui mène au
château de Tournoël (aquarelle en haut de page), proche de Volvic, où brusquement je me trouve face à un gros Lézard sur le haut d’un muret au bord de cette route. Comme je me trouvais DANS L’INSTANT, le Lézard et moi ne faisions qu’UN, une fraction de « temps » non mesurable puisqu’il n’existait plus, nous nous regardions mutuellement ; mais dès que mon mental reprenait le dessus, le Lézard a fui à la rapidité qui est la sienne. Comme quoi le Paradis est l’abandon du mental qui permet la cohabitation harmonieuse avec tous les noms-les-formes de cette planète et de retrouver l'Âge d'Or. Ce sont des Instants rares de Vraie Libération du mental. Il n’en existe pas d’autres. Tout le reste n’est que rêve éveillé, ce qu’on appel dans cette dimension
« réalité », soit : l’anti-création, l’anti-nature, la thermodynamique, les lois humaines, etc.
Entre le Lézard et moi, ou entre la construction de pierres et moi, il n’y a pas lieu a y avoir d’ÉCHANGE, si funeste depuis le TROC et qui conduisit direct à notre capitalisme actuel. Il n’y a pas d’échange parce que cette Unité est NOTRE ÉTAT NATUREL. DÈS QU’IL Y A ÉCHANGE IL Y A DUALITÉ, ATTRACTION, ATTACHEMENT-ENCHAÎNEMENT-PRISON. Je n’avais pas à échanger avec les pierres de la tour ou avec le Lézard, ILS ÉTAIENT MOI, J’ÉTAIS EUX :
INNÉ-IGNÉ NOUS ÉTIONS CHACUN (le feu monte, comme la plante mon(d)te :
« elle pousse »). IGNÉ-AGNI : HATHOR (Isis monde inférieur et Vierge Noire,
Materia Prima Nourrice de l’humanité), CHRIST, PHÉNIX (levé du Soleil)… Feu ou Eau ou Licorne sont purification.
J’étais très honoré d’être pendant une seule seconde, qui pouvait paraître à cet Instant des heures, à la place du Lézard, et lui en moi, tant il représente la BIENVEILLANCE. Dans les arts d’Afrique noire, il apparaît souvent comme un héros civilisateur, un intercesseur ou un messager des divinités. Chez les Bantous du Kasaï rêver de Lézard annonce la naissance d’un garçon.
Dans le mot Échange il y a CHANGE, ce qui est ILLUSION. Dès qu’il y a échange IL Y A CONTRAT. Dès qu’il y a correspondance, analogie, il y a le casse-gueule, l’erreur, la non-transparence. Le raisonnement par analogie si vendu en ésotérisme et kabbale de tous poils de talmudistes est par principe casse-gueule, source d’erreurs ou de méprises à n’en plus finir (les correspondances par analogie n’ont pas de fin conformément au bidouillage du mental). ANALOGIE = PUITS SANS FOND.
L’échange nous a conduit au
« libre-échange » et à son libéralisme, à la
« correspondance » et direct au social et à ses « réseaux sociaux » liés à la technologie mercantile actuelle.
Il n’y a pas à échanger comme l’indique le
FLÉAU qui égalitarise les deux plateaux de la Balance, comme la Licorne équilibrante, donc purifiante : bi-lanc (latin
bilancio « balance ») ; poids : tas-
lanx (talent, du grec
talanton « plateau de balance »). À rapprocher dans le sens de rayonnement de :
lans « lancement, élan » en fr. du M-Âge. En gaulois
lanc (jeter, lancer, lance de bois).
Il n’y a pas à échanger, chacun est SINGULARITÉ ou IDIOTÈS, FLÉAU DE LA BALANCE. Pas d’échange ce qu’exprime aussi le mot
AMI : du A privatif et Mi : pas de moitié, donc UNITÉ, FLÉAU. On ne connait pas le mot si important pour les Gaulois, aux dires de César, qui exprime la LIBERTÉ. Ce pourrait être
rios (libre, ami), voir le sanskrit
priyâta, l’anglo-saxon
freod (amour). En gaulois Libre pourrait s’écrire
rio-, comparable au gallois
rhydd, au vieux cornique
benen rid (femme libre), au vieux breton
rid (librement), tous issus de
riios (libre). Libéral :
Riu-manos, Riu-manios (qui a l’esprit d’un homme libre), etc. Remonte à
priios (propre à soi), puis « ami, homme libre » ; voir le sanskrit
priyâh (cher, propre, à soi), le vieux norrois
Frigg (nom de l’épouse d’Odin (de
Priya : la Bien-Aimée), le vieux-haut-allemand
frei, l’anglais
free (libre), le vieux slave
prijate (ami). (Réf. Dict. Français-Gaulois, de J.P. Savignac).
Selon les paroles prononcées par
Dumnorix avant son exécution ordonnée par César, en gaulois
rios (libre) connotait probablement le sens d’« ami », on saisit alors mieux toute la véhémence de solidarité de son appel, resté vain, tant la dualité, la division commençait ses ravages parmi son peuple.
Pas d’échange nécessaire ce qu’exprime aussi la COMMUNION DES SAINTS chez les Chrétiens originels (pas ceux du Livre…), et qui correspond à la Réalisation du Soi ou Instant, le SPONTANÉ, le sans mental.
Dans la LIBERTÉ le toi et le moi sont transcendés dans le ‘Je’ qui les unifie par triangulation :
Je
Moi Toi
Communion des Saints que le Jésus exprimait en disant : « Je suis la vigne (‘Je’) et vous êtes les sarments [Moi-Toi - Nous-Vous]. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruits [Vraie Création et Âge d’Or] ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire [anti-création, anti-nature]. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il se dessèche ; on les ramasse et on les jette au feu et ils brûlent » (
Jean 15, 5-6).
Dès qu’il y a échange, il y a accrochage, passion et senti-ment. Depuis longtemps, et particulièrement de nos jours de société industrielle et mercantile, les gens se disent
« libre » alors qu’ils rêvent éveillés de cette fausse liberté, c’est pourquoi ils s’accrochent et ils échangent entre-eux DÉSESPÉRÉMENT À CETTE APPARENCE de liberté : voyez l’aliénation du tout connecté, des réseaux
« sociaux » et du tétéphone, la folie du big data ou information, le tout faisant la partie de cette mode du
« social » (faux social et triomphe du culte du narcissisme et du clinquant de l’artifice). Voir aussi la page :
ANTI-NATURE.
Change = gagner, perdre au change, dualité winner-loser. On parle alors de
« justice » : arbitrage, compensation, qui mène direct à la
loi du talion. Évidemment depuis un moment on parle d’
« opération de change » : échanger une monnaie contre une autre monnaie ; une valeur monétaire contre une valeur équivalente, soit du TROC. Taux de change, marché des changes (où sont fixés les taux de change de monnaies convertibles).
CHANGE fait la partie de la MAGIE : TROMPER (
EYES CANDY), ILLUSIONNER : on donne le change à quelqu’un, on lui fait prendre des vessies pour des lanternes, ou du
« réseau social » pour du social.
De nos jours le
« change complet » c’est le business lucratif des couches-culottes jetables que c’est si pratique pour l’égalitarisme mercantile
« homme-femme » : on ne répare plus, on ne lave plus, on jette, on consomme, on consume.
Dans la définition du Jardin le mot
« apprivoiser » m’a toujours gêné. Apprivoiser est du Thème de l’échange. Si un Jardin est un lieu en partie clos où l’on
« apprivoise » les plantes, on n’a pas non plus le droit de les domestiquer, de les coloniser… La plante est aussi libre que moi, et même plus, car son « mental » est naturel.
Le Jardin renferme les GERMES (la latence) : les eaux porteuses de germes, et de toutes énergies. Les plantes n’ont pas besoin d’être colonisées.
Les plantes SONT, elles sont sans pourquoi, donc du Ciel. Dans la tradition védique ont les invoque comme des divinités :
À l’origine étaient les eaux
et les Plantes du Ciel :
…les Plantes
qui appartiennent à tous les Dieux,
les redoutables,
celles qui donnent la vie aux hommes…
Puissent les plantes aux mille feuillages,
me délivrer de la mort, de l’angoisse !
(Atharva 8-7, Veda 177-178)
Le seul apprivoisement possible des Plantes ne peut se situer que dans le cas de l’Horticulture modèle Moyen-Âge : carré des Simples (plantes-médecine), des Fruits et arbres fruitiers, des Légumes, des Fleurs. Si les animaux sont introduit, donc artificiés (dénaturés), on tombe dans l’Agriculture et son quantitatif !!! ON TOMBE DANS LA CULTURE : dans tous les sens du terme et surtout du calcul, de l’analyse, du travail du chapeau ou mental ; on tombe dan la culture matérielle ; on tombe dans la civilisation. Culture et civilisation sont presque synonyme en langue française. Chez les Russes et les Allemands, langues ayant même « sens » (mon père était Russe et de par la guerre parlait un peu allemand), ces deux mots signifient deux choses très différentes : culture = développement avant tout spirituel ; civilisation = développement avant tout matériel et technologique et donc capitaliste maintenant. Civilisation veut dire URBAIN, BÉTON, CITOYEN (habitant d’une cité). De nos jours Culture = Quantitatif, grâce à la technologie, ainsi les gens
« extrêmement cultivés », ou
« civilisés », sont ceux qui manquent de la plus élémentaire civilisation ! Civiliser veut dire : apprivoiser, rendre sociable, poli. Ainsi on cultive son Jardin modèle Moyen-Âge comme indiqué ci-dessus.
Un peuple en Paix, sans problèmes ou souffrance, ou manque de liberté n’a pas d’HOTC Histoire-Opinions-Temps qui coule) ni même de langage écrit. Il n’a pas besoin d’être
« quelque part » ! il est hors temps. IL N’EST PAS THÉÂTRALE, SPECTACLE. Les informations aux médias d’État ne parlent jamais de ce qui va bien, mais toujours de ce qui va mal ! Pourquoi un peuple en Paix laisserait-il
« des traces » et raconterait ainsi une Histoire, un spectacle ? Il est simplement dans l’INSTANT. Avec le phénomène de l’alphabétisation, l’humanité est tombée dans l’HOTC : la magie noire ou blanche, puis la religion et la science, puis la technologie et le mercantilisme. L’humanité tombait dans la SOCIÉTÉ DU SPECTACLE : l’écriture et l’alphabétisation qui est lue, finit par représenter un modèle d’après la parole. Pour ceux qui savent lire l’alphabet ou les hiéroglyphes, la parole apparaît composé d’une suite de phonèmes représentés par les lettres de l’alphabets ou par l’idéogramme. On est en représentation.
Anciens Grecs et Romains et Égyptiens sont uns des premiers à tomber dans le mental scribal et pharisaique : activité du LECTEUR, puis CIRCULATION DES MOTS à transmission par le langage écrit. Avec l’écrit nous entrions dans le
« monde-papier » (et papyrus), et de nos jours dans le
« monde-digital », soit de plus en plus nous nous éloignons de la Vraie Liberté.
Nos fontanelle sont maintenant fermée, le « champ électrique » est clos, la source, Fontanelle-Fontaine, ou espace membraneux entre les os du crâne chez les tous petits enfants s’est irrémé-diablement ossifiée, fixée, et « circulez ya plus rien à voir ». Ossification due à la
« croissance », maintenant en anti-nature. Fontanelle par laquelle l’Âme (le Soi) s’échappe par le haut du crâne quand le corps ou mental est mort. Voir la page
Champ électrique de la Conscience (la vidéo en fin d’article n’est plus en ligne).
Les Anciens Égyptiens laissèrent de grosses traces, Pyramides etc., car comme d’autres peuples à pyramides ils étaient obsédés par l’éternité.
Les Anciens Grecs avec
l’Iliade et
l’Odyssée et les philosophistes de l’après socratisme sont en partie responsables de l’invention du mental : ils posèrent tellement de questions et ainsi en fabriquèrent tellement de réponses qu’ils ne pouvaient que tomber dans le mental, et diviser, diviser, diviser.
BASÉE SUR L’OPINION GRÉCO-ROMAINE ANTIQUE, RIEN NE PERMET DE CROIRE QUE NOS « MANIÈRES DE PENSER ET COM-PRENDRE » SONT CULTURELLEMENT UNIVERSELLES, PUISQUE ELLES SONT LIÉES AU MENTAL et à l'HOTC.
De nos jours de Pour-Voir, et de tétévision et de tout médiatisé et connecté, nous lisons AVEC LES YEUX. Au Moyen-Âge comme dans l’Antiquité on lisait AVEC LES LÈVRES, prononçant ce que l’on voyait, et avec les oreilles, écoutant les mots prononcés,
« écoutant les voix des pages », ce qui se retrouve encore dans les monastères où pendant le repas un moine lit un texte d’un ton neutre pour ne pas introduire une opinion quelconque ; au réfectoire on l’écoute effectivement avec les lèvres qui également avalent de la nourriture ! C’est très pénétrant… et très vrai réseau social…
Un esclave au 18è siècle demanda ce qui était sur une table. On lui dit que c’était un livre, et que ça donnait des
« nouvelles », des informations. Il porta ce livre à son oreille, mais n’entendant aucun son, il estima que
« le livre dormait ». Mine de rien cela annonce le LIVRE PARLÉ : LE MAGNÉTOPHONE, d’ailleurs aussi décrit en son temps par Savinien de Cyrano de Bergerac. Du livre parlé au livre visuel que sera le
bélinographe, la télévision et le cinématographe, le saut est maintenant facile…
Notez que les Écritures : Bible, Coran, Veda, Talmud, etc., sont productions de tradition orale…
Échange moderne typique de l’étatisme format république : NOUS VOULONS DU RENSEIGNEMENT, disait je crois la dictature au pour-voir dans la série Le prisonnier. De là la technique du « lavage de cerveau »… histoire de le reprogrammer selon l’opinion du winner.