Les Premiers Gilets Jaunes furent les Jaunes américanisés qui rencontraient le goût anglo-saxon pour la sagesse orientale : Yoga, Taoïcité, le Zen/Chan, L’hindouisme qui allait faire fureur à partir de 1968 avec nombre de jeunes (hippies) voyageurs à
Katmandou à la recherche de
« paradis » ou d’authentique libération encore et toujours plus où moins artificiels (la Libération étant nôtre état naturel).
GNOSTIQUES (anciens comme « modernes ») = CONNAISSANCE (SCIENCE, la physique moderne et les quêtes technologiques ne ressemblent en rien aux Gnostiques).
Comme le socialisme de l’URSS en 1917 fut un faux départ et une catastrophe en dizaines de millions de morts en réponse à une vraie question, le mouvement hippy en Amérique fut aussi un faux départ à une question vraie en recherche de la « bonne direction » ou « bonne libération ». Deux églises qui ont foirées.
RAPPEL : les États-Unis sont le berceaux des sectes et sociétés pseudo-secrètes et de la judéo-maçonnerie en tous genres, pour le winnerisme qu’elles procurent sans presque débourser un dollar, ou en tous cas ce sera tout confort (se tourner vers l’extérieur au lieu de se tourner vers l’intérieur). Avec les Païens ou Gnostiques ce serait plutôt la RÉALISATION DU SOI : chacun pratique le « Qui suis-je ? ».
Les nouveaux Gnostiques rejettent les ismes ou dogmes des suiveurs du marxisme et du freudisme comme les
Wilhelm Reich (celui qui est mort en prison) et
Herbert Marcuse (papiste de l’opinion).
Dans les trois religions abrahamistes il s’agit de
« sauver l’humanité », alors que dans le voie de Ramana Maharshi et des Gnostiques il s’agit de SAUVER L’INDIVIDU. Aussi les religions abrahamistes procèdent À L’ENVERS, DANS LE PRODUCTIVISME, LA QUANTITÉ.
La masse humaine de l’après 1789 ne s’occupe nullement de sa propre organisation : elle passe et repasse ses big data, ses dossiers, dans un grégarisme parfait comme le rêve les Google-Transhumanistes.
À partir de 1960 aux États-Unis jamais le capitalisme et ses institutions ne furent aussi attaqués et critiqués, et jamais le sentiment d’animosité à leur égard n’avait été aussi répandu.
Le banquier David Rockefeller dira en 1971 : « Il est à peine exagéré de dire que le business américain fait aujourd’hui face à la plus grave défaveur publique qu’il ait connue depuis les années 1930. On nous accuse de détériorer la condition des travailleurs, de tromper les consommateurs, de détruire l’environnement et de léser les jeunes générations » (cité par Grégoire Chamayou :
La société ingouvernable, page 82).
James Rochen PDG de
General Motors, fait écho à ce Rockefeller en déplorant le climat « extrêmement hostile à la libre entreprise », ou encore : « La légitimité du business, confirme un sociologue en 1977, a souffert un déclin abyssal au cours de la dernière décennie ».
Il est à noter que c’est à cette période que vont se
fabriquer les Beatles (les gentils ou les propres) et les contre-Beatles comme les Rolling Stones (les méchants ou les sales qui tirent la langue), toujours cette forme de manipulations des masses par l’entertainment (là, on va peut-être m’accuser d’être un
« agent de Gilead »…).
Pour les capitalistes, les « méchants » ce sont avant tout les étudiants des universités, dont Princeton, et leurs mauvais maîtres communistes dont Herbert Marcuse qui vont faire naître un égrégore énorme, bien au-delà de leur nombre réel, sur leurs collègues et dans le monde académique et jusqu’au-delà des frontières. À cette époque nous ne seront plus dans une guerre des opinions, mais dans une guerre contre la société elle-même, dont le mouvement des Gilets Jaunes semble seulement un
« pipi de chat », certes, de couleur jaune.
Dans les années 1960 l’Internet et ses réseaux sociaux n’existaient pas, mais il y avait déjà un cocktail explosif des masses à un accès à la « culture », donc à une CROYANCE en la possibilité d’une transformation de la société et, enfin, une empathie envers les gueux, ce qui va expliquer pourquoi les « intellectuels » vont devenir le nid des
« ennemis de la société », soit une classe de
« dégénérés ».
Le danger, d’ailleurs dénoncé par Fernando Pessoa dans :
Le banquier anarchiste, est que ces gens ne s’intéressent pas à l’argent mais au
POUVOIR. Celui de façonner une civilisation,
Pouvoir qui, dans le système capitaliste, doit se traduire nécessairement par le libéralisme ou démocratie : le libre marché avec libre possibilité de s’enrichir comme on le souhaite, SELON SA LAÏCITÉ OU SA CROYANCE (la démystification), DONC SELON CE QUE LES HOMMES ET FEMMES D’AFFAIRES NOMMENT : « DÉMOCRATIE ». (La démystification ne peut qu’être du Thème de la Laïcité, donc de la croyance et nullement du Sachant…. LAÏCITÉ = CROYANCE EN UNE NON-CROYANCE ABSOLUE ou MYTHE DE L’AVEUGLE ABSOLU qui ne voudrait rien voir pour le croire et ainsi devenir « incroyable »).
Libéralisme ou démocratie : repose sur le dogme selon lequel les ego ou ‘je’ sont isolés, indépendants les uns des autres, et l’égoïsme consiste a construire sa
« libération » personnelle dans la bulle de son ego de laïcité, PRINCIPE DE LA DÉMOCRATIE-LAÏCITÉ : à chacun de construire son propre bonheur ; en laïcité à la française :
« Je m’occupe du mien, occupez-vous du votre. Je n’ai rien contre votre bonheur, mais ce n’est pas mes oignons », ou
« Vous m’en demandez trop ».
IL EST UN FAIT QUE PROCHAINEMENT ON NE REFERA PAS LA RÉPUBLIQUE, NI DE PLATON, NI CELLE DE 1789 !!! À PEINE ÉNONCÉ TOUT ÉGRÉGORE D’OPINIONS EST DÉMODÉ. Seuls les Français rêvent encore d’opinions !
Le dernier soupir d’Adolphe Hitler : respirons-nous chacun encore quelques molécules de l’air expiré par Hitler ? Le réponse ne peut qu’être
OUI, puisque tout est dans Tout.
Tous savants ou tous scientifiques authentiques ne peuvent, par essence, qu’être ANTI-SYSTÈME, ANTI-ÉTAT, ANTI-GRÉGARISME, SOIT ÊTRE UN SPÉCIALISTE GILET-JAUNE, UN PROFESSIONNEL DE LA CONTESTATION, UN CHASSEUR FÉROCE DE TOUTES CONSTANTES ET DOGMES POSSIBLES. AUSSI TOUJOURS ÊTRE PRET À REMETTRE EN QUESTION TOUS CONCEPTS FABRIQUÉS PAR SES FRÈRES ET SŒURS HUMAINS. Du jour ou
Gauss se demanda si l’on pouvait vérifier la géométrie euclidienne de la ligne droite, l’idée des parallèles signait son arrêt de mort : l’espace sphérique n’a rien de plus paradoxal que l’espace plan. L’Univers étant dans le mental, puisque je suis en train de penser en écrivant cette page virtuelle, c’est bien qu’il y a une pensée dans l’Univers ! Affirmation non rejetable comme postulat des parallèles !
La Gnose ne pouvait vivre que par le Soi, le ‘Je’ et ‘je’, l’un n’existant pas sans l’autre : principe de la Science : accéder à la Conscience infinie pour y re-trouver la Félicité naturelle. CONSCIENCE INFINIE : le « Qui suis-je ? » ou le « CONNAÎTRE TOI-MÊME PAR TOI-MÊME ».
CONSCIENCE INFINIE PARADOXALE : « En cherchant si le mental existe ou non, on s’aperçoit qu’il n’existe pas. C’est là le contrôle du mental. Autrement, si on admet l’existence du mental et qu’on cherche à le contrôler [à le pointer, à le Pour-Voir ou à l’administrer], cela équivaut à obliger le mental à se contrôler lui-même, à l‘instar d’un voleur se transformant en policier pour procéder à sa propre arrestation. De cette manière, le mental continue à subsister, mais échappe à lui-même ».
De la même manière, « Chacun connaît le Soi [ou l’Instant], et pourtant ne le connaît pas. Étrange paradoxe ». (Réf. Ramana Maharshi, entretien 43).
Même paradoxe concernant la MÉDITATION devenant à la mode pour rentabiliser l’entreprise et son salarié (son
« collaborateur » comme ils disent) : « Seul celui qui médite sur le Cœur peut rester conscient lorsque le mental cesse toute activité et reste paisible ; alors que ceux qui méditent sur d’autres centres ne peuvent pas rester conscients ; c’est seulement lorsque le mental est redevenu actif qu’ils en déduisent que celui-ci avait été paisible [donc pas dans le Ici et Maintenant] » (
Ramana Maharshi, entretien 131).
Un enfant à qui on demande : « Où est Pierre ? Montre-moi où est Pierre ? » ; il répondra spontanément en ouvrant grande la bouche pour montrer son intérieur, communiquer la chaude impression qu’il a un « dedans ». Chaque être vivant sent son intérieur, son endroit (qui sera son « envers » pour l’extérieur, les autres, donc dans la DUALITÉ). Évidemment il ne peut observer lui-même son intérieur, il ne peut observer que l’extérieur : la peau, l’envers des autres, et il observe son envers aussi…
Aucun but à atteindre, ou ne devient pas Éveillé, on se dirige vers l’Éveil :
Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ, dit le
Soûtra du Cœur de la Connaissance transcendante. « Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil est ainsi », soit le SENTIER.
Le matérialisme actuel si tragique CROIT que
« tout est objet », « tout est extérieur » ET TOUT EST CHOSE. Alors il en
« prend pour argent comptant » : IL Y CROIT, IL PREND POUR ENDROIT L’ENVERS DES ÊTRES ET IL VA LES MARCHANDISER CONFORMÉMENT AU CAPITALISME.
PLUS GRAVE : LA POSSESSION ÉROTIQUE, COMME DEUX ÊTRES ALLONGÉS PAR TERRE OU SUR UN LIT CROIENT EN UNE « INTIMITÉ », EN UNE « POSSESSION », EN FAIT ILS NE POSSÈDENT RIEN, AUCUNE FUSION DES CONSCIENCES, IL NE S’AGIT QUE DE SI(O)NGERIE (fantasme) DE FUSION POUR ATTEINDRE LA CONSCIENCE INFINIE. Et au pire, ça donne un bébé… pour la joie des citoyens de Gilead…..
Dans les contes de fées de nôtre enfance le
« Ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants » correspond à l’ÉNERGIE LIBRE EN PHASE FINALE par la Réalisation du Soi…..
L’être humain non seulement se pollue lui-même, et par là-même il pollue l’Univers : il pense dans l’Univers, il image-in. Même s’il pense « Ici et Maintenant », il pense tout de même et introduit du temps (idéation).
ÉGRÉGORE : L’Univers est fait de l’intérieur, comme la coquille de l’escargot qui y habite. L’Univers est fait par tous les ‘Je’ et ‘je’ qui le fabriquent. Et
« l’espace » est une construction du mental qui va former les
« réseaux sociaux » avant ceux de l’informatique actuelle : ça donnera les échanges, puis les opinions…
La conscience n’est jamais née; elle reste éternelle. Mais l’ego
prend naissance ; de même que toutes les pensées. Il ne peut exister
qu’en étant associé à la conscience absolue ; pas autrement… Il est
certain que nôtre présence physique sur Terre ne saurait constituer ce
que nous appelons actuellement
« réalité » et la « laïcité » (en France)
qui va avec.
« La délivrance consiste à savoir que vous n’êtes jamais né.
‘Rester
tranquille’ veut dire
‘ne pas penser’. Ce qu’il faut, c’est SAVOIR et
non pas PENSER » (Ramana Maharshi, entretien 131).
Je confirme, cette éternité, par expérience personnelle éclairée vers
l’âge de 7 ans, dans la cour de récréation étroite de l’école primaire
de la rue Ampère à Paris. Dans cette cour, nous attendions dans la file de
rentrer dans la classe en préfabriquée (période du
baby boom à 40 gosses
par classe), je me voyais AVANT ma venue sur Terre : DANS LE NOIR DE
L’ESPACE (je ne pouvais pas y voir une étoile puisque l’étoile, ce
devait probablement être moi…).
Le mot
« espace » ne peut que renvoyez du « noir »,
sans
étoiles visibles. Il se trouve d’ailleurs que
George Adamski a décrit
cela dans son livre
Inside The Spaceships (À l’intérieur des vaisseaux
de l’espace, 1955 et 1979 pour la traduction). Bizarrement quand j’avais
7 ans, le 20 novembre 1952 Adamski et plusieurs de ses amis alors dans
le désert du Colorado près de la ville de Desert Center en Californie,
quand ils auraient vu un grand objet en forme de sous-marin planant dans
le ciel. Croyant que le navire le cherchait, Adamski aurait quitté ses
amis et quitté la route principale. Peu de temps après, selon les récits
d’Adamski, un navire de reconnaissance fait d’un type de métal
translucide a atterri près de lui, et son pilote, un Vénusien appelé
Orthon, a débarqué et l’a cherché… L’Univers est bien dans le mental…
répéterais-je en refrain au risque de passer pour un perroquet !!! Il
faudra attendre à l’époque
« moderne » que
Youri Gagarine fasse le
premier voyage officiel d’un humain dans l’espace en 1961.