En mémoire des victimes des alliés Anglo-Saxons Américains et des victimes du stalinisme.
Dans les années qui suivirent la seconde guerre mondiale, l’Allemagne occidentale traduisit en justice 85.000 nazis, mais obtint moins de 7000 condamnations.
Les « tribunaux » étaient notoirement corrompus (des tortures furent exécutés par les Anglo-Saxons sur des détenus nazis)
(1), et les juges se laissaient facilement emporter par des jalousies et de conflits personnels.
Le
procès de Nuremberg lui-même est un exemple de « justice des vainqueurs » entaché d’une légalité douteuse et de plein d’incongruités, à commencer par la présence de juges soviétiques qui savaient parfaitement la part de responsabilité de leur camp dans les massacres, notamment dans le
massacre de Katyn, en plus des massacres avec le système du Goulag.
Dix ans après 1991 et la chute du régime socialiste soviétique, la Sainte Russie, pays qui a désormais hérité de la diplomatie et de la politique étrangère de l’URSS, de ses ambassades, de ses dettes et de son siège aux Nations unies, continue d’agir comme si elle n’avait pas hérité de l’histoire soviétique. Depuis 1991 la Sainte Russie ère dans un
no man’s land, comme s’il n’y avait aucun rapport entre son passé du régime tsariste et la « démocratie » de l’après socialisme à la soviétique.
Pourtant en novembre 1991, le nouveau parlement de Russie vota une « Déclaration des droits et libertés de l’individu, garantissant, entre autres choses et en théorie, la liberté de circulation, la liberté de religion et la liberté de ne pas être d’accord avec le gouvernement ». Hélas la Russie nouvelle n’était toujours pas destiné à devenir un modèle de tolérance ethnique, religieuse et politique. Il faudra longtemps patienter...
Contrairement au business et à l’industrie de l’Holocauste juif, la Sainte Russie n’a pas de musée national consacré à l’histoire de la répression. Elle n’a pas non plus de lieu national de deuil, de monument qui reconnaisse officiellement la souffrance des victimes et de leurs familles.
Tout au long des années 1980, des concours ont été organisés à cette fin, mais ils ont débouché sur rien.
Plus frappant encore, et en comparaison avec l’Holocauste juif, est l’absence de conscience publique. Le règne de
Gorbatchev a suscité de vastes discussions, mais tout cela s’est évanouie en même temps que l’Union soviétique elle-même.
L’âpre débat sur la justice pour les victimes s’est tout aussi éteint brutalement. Le gouvernement russe n’a jamais recherché ni jugé les bourreaux et les auteurs des massacres, même ceux qui étaient identifiables. Au début des années 1990, un des auteurs du massacre des officiers polonais à
Katyn était encore en vie. Le KGB l’a à peine interrogé.
Contrairement aux chiffres gonflés par les alliés et par les sionistes du nombre de victimes juives à la seconde guerre mondiale (2), aucun chiffre ne saurait refléter l’effet cumulé des répressions de la troïka Lénine, Staline, Trotsky sur la vie et la santé de familles entières.
Un homme était jugé et exécuté comme « ennemi du peuple » ; sa femme était conduite dans un camp en tant que « membre d’une famille ennemie » ; ses enfants étaient placés dans des orphelinats où il rejoignaient des bandes de criminels ; sa mère mourait de stress et de chagrin ; ses cousins, ses tantes et ses oncles coupaient tous les ponts entre eux, histoire d’éviter d’être contaminés à leur tour. Des familles se disloquèrent, des amitiés prirent fin. La peur pesait lourdement sur ceux qui restaient derrière, même si tous ne moururent pas.
Aucune statistique ne pourra décrire pleinement ce qui est arrivé. Pas plus que des documents d’archives sur lesquels repose une bonne partie du livre
GOULAG de
Anne Applebaum dont je fais référence.
Voilà le résultat des Juifs bolcheviks. Des asiatiques voulurent aussi dominer le monde, notamment les
Japonais, mais pour le moment c’est
« l’usine mondiale chinoise » qui nous domine... avec en plus les radiations japonaises...
L’Instant semble avoir repris le dessus, et c’est ça l’essentiel. Il n’en reste pas moins qu’il faut se souvenir du passé pour construire le futur...