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Ecrit par Sechy, le 19-05-2009 22:38

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Publié dans : Nouvelles Spéciales, Russie

Tags : Argent, Banques, Bolcheviks, Business, Chrétiens, Cosaques du Don, Dictateurs, Destruction de la Russie, Etzel, France, Israël, Juifs, Ku Klux Klan, Pouvoir, Révolution, Russie, Sionisme, Terreur, Terroristes, Tortures, Usure


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Destruction de la Russie - suite 20
- Liberté de Pensée -


Suite : des Juifs chez les Francs-Maçons
Ou l’hégémonie Rothschildienne s'affirme plus nettement sur
Israël. (Le temple de Salomon était couvert d’Or)
 
 
Du drame de ce que les Babyloniens ont inventés il y a plus de 4000 ans : L’ARGENT. Ainsi l’origine des guerres et des ethnocides et des révolutions depuis plus de 4000 ans provient de L’ARGENT.


Extraits d’un livre de 1896, de A. Jacquet sur un recueil de mémoires ayant concourus au thème de la « question juive ». Même si c’est un peu outré, dans le style « on voit des Juifs partout », trop religion chrétienne contre les Juifs, ça reste intéressant et plein de bons sens, et surtout bien documenté.
 
« Le Juif seul est homme, seul il a droit de propriété sur les biens de ce monde, les autres êtres humains ne sont que des bêtes à face humaine, crées pour le service du Juif ».
De là résulte l’impossibilité d'une fusion, entre le Juif et les populations ambiantes, et l'asservissement de celles-ci, parle Juif, partout où le régime civil, auquel on le soumet, lui en laisse la possibilité.
Cette tendance est surexcitée par la croyance au Messie rabbinique, impersonnel, substituée à la croyance au « Messie biblique » ou personnel.
D'après l'enseignement rabbinique, le Messie, c'est l'Hégémonie d'Israël sur le monde entier ; et cette hégémonie, devant être précédée de la corruption des chrétiens, c'est en hâter l’avènement que de travailler à propager la corruption parmi eux.
C'est pourquoi le Juif doit s'emparer de la Presse, et en faire un instrument de démoralisation des peuples chrétiens ».

« De toutes les questions qui préoccupent l’humanité depuis deux mille ans bientôt, avons nous dit, la plus importante, la plus obsédante est la « Question Juive ».
Ce petit peuple qui, dispersé au sein des nations les plus diverses, s'y perpétue avec ses croyances et ses usages, toujours semblable à lui-même [NT : pratique religieuse coagulée], imposant souvent ses vues aux peuples chez lesquels il vit, sans jamais se fondre avec eux, est pour le philosophe, pour le sociologue, un perpétuel sujet d'études et de réflexions, pour les populations, un motif d'inquiétudes et de préoccupations incessantes ».
« L'habileté acquise, par le Juif, dans le maniement de l'argent, l'a fait considérer longtemps, par les princes et les seigneurs, comme une pompe à argent.
Un Juif était une source de revenus, pour le seigneur qui le possédait.
Mais cette habileté même éveillait les inquiétudes des populations, trop habilement pressurées : le Juif devenait, tôt ou tard, le bouc-émissaire de leurs colères, en temps de guerre ou d'épidémies.
Aussi, maintes fois, pour avoir la paix intérieure, le Souverain ne trouva d'autre remède que l'expulsion, d'ailleurs bientôt suivie de rappel, quand le besoin d'argent se faisait pressant, dans les caisses du Roi.
Ces aptitudes remarquables des Juifs, à manier les finances, ont été la raison principale de toutes les tribulations qu'ils ont éprouvées.
Vers la fin du dix-huitième siècle les hommes politiques se demandèrent si le régime social, auquel avaient été si longtemps soumis les Juifs, n'était pas responsable des griefs qu'on formulait
contre eux, et ils se préoccupèrent d'améliorer leur sort.
La Société Royale des sciences et des arts de Metz ouvrit un concours à ce sujet, et couronna le Mémoire de l'abbé H. Grégoire, curé d'Enibermesnil, près Metz ».

Selon Pierre Leroux en 1846, et toujours d’après le même livre mentionné en début de page, « l’esprit juif » est : le lucre, l’usure, l’esprit banquier donc, ou l’amour de l’argent. Selon le dictionnaire académique de l’époque, le Juif est un homme « qui prête à usure, qui vend exorbitamment cher : c'est un juif, il prête à quinze pour cent ; ce marchand est un vrai juif ». Il se dit, dans le style familier, de tous ceux qui montrent une grande avidité d'argent et déploient beaucoup d'ardeur pour le gagner. »
Sous la plume de l’auteur de ce livre, le mot Juif désignera donc, toute personne qui subordonne toutes choses à l’argent, et qui ne se fait scrupule d'aucun moyen pour réaliser son rêve d'avarice ou de domination.
 
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« Le Pentateuque est en même temps un livre de Religion et un Code social, de telle sorte que chez eux, et chez ce seul peuple, la foi religieuse et les obligations sociales ne font qu'un seul et même bloc ; et l’on ne peut les séparer, les unes des autres, sans cesser, par le fait même,  d'appartenir a l'orthodoxie juive.
Donc renoncer à leur organisation politique et sociale et religieuse, c’est pour les Juifs abjurer leur foi. C'est ce que n'a pas compris en 1806 et 1808 l'empereur Napoléon, qui se crut assez puissant pour modifier un état d'esprit quarante fois séculaire ».

« Dans son histoire des Juifs en France, Th. Hallez, avocat à la Cour royale de Paris, dit (préface XVIII) : « On leur a offert plusieurs fois d'entrer dans la société civile et ils l'ont refusé, ils ont toujours voulu FORMER UNE NATION A PART ».
Donc c'est une erreur de croire qu'avant 1789 la situation des Juifs était intolérable, et qu'ils avaient à souffrir, uniquement parce qu'ils étaient de religion Juive. Quand ils pratiquaient leur religion avec sincérité, ils n'étaient point tracassés de ce chef.
Les persécutions moyen-âgeuses dirigées contre eux, et que l'on attribue au fanatisme religieux, tiennent beaucoup plus à l'état politique de l'époque qu'à la différence des croyances. (Voir page sur les Juifs et les intellectuels Chrétiens au Moyen-Âge)
L’auteur du livre cite aussi :
Cornelius Herz (homme d’affaires ayant trempé dans le scandale du canal de Panama)

Le Juif associé à Satan : « Le Prince de ce monde, après avoir éprouvé pendant de longs siècles la fidélité du Juif, est en passe de l'en récompenser et de lui procurer l'empire du Monde qu'il a promis à ses adorateurs ». Cela fait un peu penser aux Illuminatis tout de même !
Et l’expression : « Droits de l'Homme », avait donc été formulée avant le rapport du comte de Clermont-Tonnerre (à la révolution de 1789) ; mais par des hommes qui tous, faisaient partie de la Franc-Maçonnerie (Deschamps, Les Sociétés secrètes, t. II, p. 138-139). Il est donc incontestable que Mounier, Sieyès, et le comte de Clermont-Tonnerre, avaient reçu cette formule des Loges. Chose remarquable, sur les trente bureaux de « l'Assemblée Nationale », vingt -huit avaient rejeté cette formute qui fut néanmoins adoptée en séance publique, sous le coup de la menace des tribuns.


Les Juifs chez les Francs-Maçons
Depuis que le Talmud a remplacé la Loi de Moïse, le Juif s'est attaché, d'une façon plus inébranlable que jamais, à cette pensée que le messie promis c'était la phépondérance du peuple juif LUI-MÊME, sur tous les autres peuples.
Mais le Juif a bien compris que quoiqu'il fasse, et quelles que soient les améliorations politiques qu'il obtiemirait des nations, il serait toujours de la part des Goïm au milieu desquels il vit, l'objet d'une invincible méfiance, qui le met dans l’impossibilité d'exercer une action directe sur des esprits prévenus contre lui.
Pour réaliser ses fins, il a eu l'habileté de se recruter, au sein même des Goïm, une armée d'élite : la Franc-Maçonnerle. Il a fait avec elle un consortium en vertu duquel le domaine de la finance demeure exclusivement fief Juif, et le domaine politique fief  Franc-Maçonnique ; en attendant que le Juif soit assez puissant pour s'emparer des deux.
Au déclin du dix-huitième siècle, le Judaïsme comprit tout le parti qu'il pouvait tirer de la Franc Maçonnerie, habilement réorganisée.
Jusque-là, la Franc-Maçonnerie, cantonnée dans les trois grades symboliques de la Franc- Maçonnerie Bleue : apprenti, compagnon, maître, était un instrument difficile à manier, parce que les Francs-Maçons arrivaient au grade de maître, en nombre beaucoup trop considérable pour être faciles à diriger.
Au commencement du dix-huitième siècle, Andrew Michael Ramsay avait, mais sans succès, tenté de doter la Franc-Maconnerie de Grades Écossais. Un demi siècle plus tard un Juif : Stephen Morin, partit pour les Etats-Unis, muni d'une patente du Grand Orient de France, qui lui donnait une apparence de mandat particulier.
Aidé de ses coreligionnaires Isaac Long, Mozès Hyès, Spitzeh, Mozès Cohen, Stephen Morin imagina de greffer sur la Franc-Maronnerie symbolique, ou bleue, une réorganisation de la Franc-Maçonnerie écossaisse, ou Rouge : il porta le nombre de grades, d'abord à vingt-cinq, puis à trente-trois. [NT : on retrouve ce nombre sur beaucoup de symbole américain : le fameux billet de 1 dollar, et on poursuit la « conquête du monde »].

À l’instar du vin de Bordeaux, retour des Indes, la Franc-Maçonnerie Écossaise, retour d'Amérique, fut l'objet d'une faveur et d'un engouement extraordinaires en Europe ; et elle devint le levier puissant à l'aide duquel Israël révolutionna et transforma, à son protit, l'organisation politique du vieux monde. Grâce à cette combinaison géniale le nombre des Frères, qui arrivent au grade supérieur, est assez restreint pour être d'un maniement facile.
Dans les grades symboliques, les Frères sont habitués, par la sévère discipline des Loges et les serments terribles qu'on leur y fait prêter, à obéir aveuglément, automatiquement, sans discuter ; ils deviennent ainsi des instruments dociles, entre les mains du petit bataillon des trente-troisièmes qui les gouvernent. Et ils sont d'utiles et zélés instruments de propagande dans un société profane des doctrines qu'ils ont reçues en loge.
En 1895, QUATRE-VINGTS Francs-Maçons Seulement sont parvenus au grade de Souverains Grands Inspecteurs Généraux, c'est-à-dire trente-troisième ; et sur ce nombre, vingt-quatre seulement, c'est-à-dire un SUR MILLE environ, font partie du Grand Collège des Rites, qui est le véritable pouvoir SUPÉRIEUR occulte de la Franc-Maçonnerie Écossaise.

Par surcroît d'habileté, et de sûreté, le Judaïsme, pour assurer son omnipotence sur la Franc-Maçonnerie universelle et donner une impulsion unique et puissante aux Rites maçonniques, plus ou moins autonomes, du monde entier, a imaginé de superposer à l'organisation Maçonnique Ecossaisse, recrutée en majeure partie parmi les Goïm, des familles maçonniques exclusivement et uniquement recrutées parmi les Juifs : tels sont les Kadosch Kadoschim (Saint des Saints), les B'nai B'rith etc. Mais ces Rites sont peu connus des autres, l’unité de Direction est assurée par la Franc-Maçonnerie Luciférienne, ou Palladiste, à la tête de laquelle est un véritable PAPE assisté d'un CONSEIL DES DIX.
Cette Franc-Maçonnerie Luciférienne est superposée aux Rites Maçonniques des Goïm du monde entier, et sa direction est acceptée par eux.
Ce sont ces loges Juives qui élaborent les projets, et les mots d'ordre qui sont ensuite transmis aux Rites maçonniques des diverses obédiences, par des Frères Juifs, ayant un pied dans les deux camps.
Voilà comment l'inspiration et la Direction de la Franc-Maçonnerie appartiennent au Judaïsme.
Voilà comment Israël est responsable et inspirateur des agissements des Enfants d'Hiram.

J’arrête là momentanément les extraits du livre, tant ils font écho à notre époque !... pour les poursuivre peut-être par la suite sur d’autres pages.
 
 
 
Suite des extraits du « Journal de Kolia » : À Paris, début du travail dans des cabarets russes.

Rappel : il s’agit ici d’extraits du journal de mon père : Kolia, diminutif de Nicolas. Suite à la Révolution Bolcheviks, l’école des Cadets de Novotcherkassk Новочеркасск (capitale des Cosaques du Don), école pour officiers où se trouvait mon père, elle a été évacué avec tous ses jeunes élèves pour essayer de gagner l’étranger, car l’avance des Rouges devenait trop dangereuse. Les jeunes élèves officier devaient être rapatriés en Angleterre, mais c’est finalement en Égypte qu’ils se sont installés. Après deux années passé en Égypte, les Cadets sont installés sur l’île de Chypre puis en Turquie à Constantinople. Impossible de retourner dans la Sainte Russie, et en 1925 Kolia se retrouve en France. Après un an passé a travailler comme homme a tout faire dans une ferme, Kolia décide en 1926 de tenter sa chance à Paris.
 
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Le travail que faisait Kolia ne lui plaisait guère, surtout dans ce milieu, qui ne représentait aucun intérêt pour lui. Cet été là, il avait fait très chaud à Paris et, à l’intérieur de l’usine, l’air était irrespirable et pollué par les vapeurs d’acides. Après avoir habité seul pendant quelques mois dans cet hôtel misérable, Kolia déménagea et s’installa chez un camarade d’école qui habitait dans un hôtel plus confortable, et cet ami travaillait aussi chez Panhard. Étant deux dans une chambre, cela diminuait les frais et leur permettait de faire un peu d’économies. Mais hélas ils ne restèrent ensemble que trois mois, car ce garçon s’adonnait à la boisson et il rentrait souvent à l’hôtel, ivre.
Cela empêchait Kolia de dormir et devenait invivable. De plus au mois de décembre, il y eut chez Panhard des licenciements en raison de chômage. En raison de ces événements, Kolia fut contraint de chercher un autre hôtel aussi misérable que le premier.

Ces évènements firent comprendre à Kolia l’instabilité de son existence et que sa seule ressource pour vivre était le travail. Aussi ses projets de continuer les études et particulièrement le Français s’écroulaient, car la question était : « To be or not to be ». C’est pourquoi il se trouva obligé de loger dans un hôtel misérable et aussi très mal fréquenté. Cet hôtel le rapprochait de son nouveau lieu de travail situé place de la Concorde.
Il trouva son nouveau travail, après des démarches auprès de son cousin Vania et de son camarade Michel, qui lui avaient indiqué un restaurant russe appelé “La Maisonnette Russe” situé rue du Mont-Thabor, où il fut employé comme plongeur à l’office pour les thés de 17h à 19h.
Ce travail n’était pas fatigant, et il permettait des contacts humains et plus souples, en comparaison avec l’usine où ne régnaient que brutalité et grossièreté. Dans son nouveau travail, il était assuré de manger à sa faim sans se soucier de son ravitaillement.
Aussi il se rendit compte qu’il ne lui était pas possible de supporter les travaux pénibles d’un atelier. Par exemple après trois à quatre jours de présence à l’usine, il éprouvait une sensation d’être malade. Ces faits l’avaient rendu soucieux pour sa santé, car les conditions de vie dans ces ateliers étaient malsaines, à tel point que parfois il regrettait presque la ferme.

Donc après avoir débuté dans ce restaurant, Kolia se sentait un peu chez lui, car ce restaurant était typiquement Russe, où les patrons et le personnel de salle ainsi que les cuisiniers étaient Russes. Cette ambiance, et les contacts avec les gens qui représentaient diverses catégories sociales redonnaient du courage à Kolia.
Parfois il se trouvait mêlé à la conversation avec des gens très cultivés, car parmi le personnel se trouvaient d’anciens généraux et hauts fonctionnaires, des officiers, des princes.
Il est à noter qu’à l’époque en général, tous les restaurants et cabarets Russes étaient le refuge provisoire pour ces gens dont le niveau avait été supérieur à la moyenne. Cette transition de milieu par rapport au milieu de la ferme et de l’usine avait beaucoup frappé Kolia, et lui avait inspiré un sens nouveau pour s’orienter et améliorer son sort.

Les conversations et les jugements de ces personnes à l’égard des évènements politiques en Russie avant et après la révolution, avaient ouvert à Kolia un horizon plus large par les enseignements sur les faits historiques. En les écoutant avec un grand intérêt, cela lui permettait d’apprendre les faits véridiques sur tel ou tel évènement.
Étant le plus jeune et se conduisant digne comme un Cadet du Don, il gagna leur sympathie, et il reçut d’eux de bons conseils pour se conduire et se défendre dans la vie. Il est indéniable qu’à partir de ces contacts auprès de ces personnes, Kolia subit une certaine influence et par la suite d’autres faits de ce même milieu lui permettront et lui faciliteront certaines démarches auprès des autorités, ainsi qu’un jeune homme qui venait souvent en cet endroit pour parler, et qui avait beaucoup de relations dans tous les milieux de réfugiés russes.

À partir de cette époque, Kolia avait changé son orientation, que ce soit pour le travail ou pour les moyens à employer pour améliorer sa vie, et par de là sa conception sur l’existence avait évolué. Il se rendit compte que pour atteindre un but dans la vie, il était parfois nécessaire de « Jouer dans la vie », comme sur une scène, et la conséquence de ses réflexions avait changé sa conduite pour très longtemps.
Souvent dans ce restaurant, pendant son travail à l’heure du thé où les clients dégustaient leurs pâtisseries en écoutant la musique, Kolia écoutait aussi avec un très grand intérêt des oeuvres de Tchaïkovski, de Rimski-Korsakov, Rachmaninov. C’était un ensemble à cordes, dont les musiciens étaient Russes et qui jouaient délicieusement.
Kolia eut l’idée de prendre quelques leçons de danses modernes, car ayant appris les danses anciennes lorsqu’il était à l’école, et connaissant le rythme musical, il lui suffisait de peu de choses pour s’adapter.

La rémunération pour son travail à la “Maisonnette russe” était assez médiocre, et les dépenses étaient limitées. Aussi avec un camarade, en prenant deux leçons, ils allèrent au Moulin-Rouge. Son nouveau camarade Alex. B, était déjà très initié à la vie parisienne, de plus ce garçon n’était pas timide, parfois même il était plutôt effronté, cela intriguait et attirait Kolia, c’était assez compréhensible, car Kolia ne rencontrait plus ses camarades Cadets et se retrouvait pratiquement seul.
Après avoir passé toute la soirée en dansant au Moulin-Rouge, ils se comprirent mutuellement sur beaucoup de choses et aussi sur les filles, avec leur manière de se comporter.
Son camarade était très fouinard au travers de la colonie Russe, et de tous les restaurants.
Il cherchait souvent du travail, mais il n’en trouvait que par moments. Il s’occupait de plusieurs associations, et paraissait être toujours au courant de tout ce qui se passait dans les restaurants et cabarets russes. C’était un vrai bureau de renseignements.
Ils sortirent souvent ensemble dans les dancings, souvent en resquillant, sans payer les entrées et les consommations, étant tous deux sans argent.
Ainsi Kolia commença à s’émanciper, et avait acquis la manière de se conduire dignement, selon les anciens principes de l’école des Cadets. Son moral devenait meilleur, il prenait goût à l’esthétique et l’élégance, et commença à savoir se mettre en valeur selon les circonstances. Tous ces changements et le travail lui faisaient oublier souvent sa terre natale. La réception de la première lettre de sa mère depuis qu’il était à Paris ne lui annonçait rien de bon, toujours la misère et les grandes peines pour survivre, et aussi plus d’espoir de retour.

M. Roudakoff
 

Dernière mise à jour : 10-06-2009 18:20

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