Wall Street intervint pour la remise en liberté du terroriste
Trotsky retenu au Canada ; Wall Street détourna la mission de la Croix Rouge américaine en Russie ; les dirigeants de la banque du groupe de J.P. Morgan aidèrent à l’acheminement illégale de l’Or bolchevik vers les États-Unis ; enfin, comme aujourd’hui, les grandes entreprises se frottent les mains et passent des accords pour capter l’énorme marché russe (de nos jours en Irak, Libye, etc.), cela 15 ans avant la reconnaissance officielle du gouvernement soviétique par les États-Unis.
Trotsky au Canada.
« Ce sont des socialistes russes partant avec objectif déclencher révolution contre gouvernement russe actuel, et pour laquelle Trotsky serait porteur de 10.000 dollars souscrits par des socialistes et des allemands », câble daté du 27 mars 1917 à l’officier du contrôle naval à Halifax, où Trotsky et ses amis terroristes se trouvent sur le paquebot
S.S. Kristianiafjord.
Trotsky est débarqué au Canada par le capitaine Makins. Un certain Docteur Robert Miller Coulter accordait un grand intérêt à la libération de Trotsky. Coulter était franc-maçon et
Odd fellows (réseaux d’entraide mutuelle, surtout financière en cas de problèmes de santé et de difficultés sociales). Il fut aussi vice-ministre des Postes du Canada en 1897. Son Grand Œuvre fut d’être délégué en 1908 pour le projet «
All Red » : amorce du mondialisme totalement anglo-saxon utilisant le réseau de l’époque : bateaux à vapeur ; l’objet de All Red était de protéger les communications entre l’Angleterre et le reste de l’Europe par une ligne « sécurisée », d’abord par bateaux, puis à partir de 1880 par un câble télégraphique faisant le tour du monde en passant par l’Irlande et l’Angleterre, le Canada, l’Australie, le Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud. Dès les années 1920 le réseau sera fait avec liaisons aéropostales. Le pendant moderne de All Red est
Echelon, qui regroupe nombre de mêmes pays. Nous sommes toujours dans l’empire anglo-saxon.
En 1918 un colonel canadien, MacLean écrivit dans son propre magazine un article avec pour titre « Pourquoi avons-nous laissé partir Trotsky ? Comment le Canada a laissé passer une occasion d’abréger la guerre »...
Donc Trotsky bénéficia des Allemands de 10.000 dollars pour aider à sa révolution. Un document américain déclassé dit ceci : « 9 mars 1918, pour le Consul des USA : pour votre information confidentielle et à votre attention diligente : voici la substance du message du 12 janvier de von Schanz de la
German Imperial Bank à Trotsky, je cite : Donnez accord à la banque impérial pour affectation de 5 millions de roubles des crédits de l’état-major pour envoyer assistant commissaire naval principal Kudrichov en Extrême-Orient ».
Résumé sur Trotsky : il voyage de New York à Petrograd avec un passeport délivré grâce au Président Woodrow Wilson avec intention de booster la révolution de 1917. Trotsky fut libéré au Canada par ordre du gouvernement britannique (peut-être à cause de pressions). Le socialiste américain Lincoln Steffens joua un rôle de liaison entre Wilson et le financier
Charles R. Crane, et entre Crane et Trotsky. Se rappeler que Trotsky était un adepte du double-jeu ! La documentation officielle révèle clairement des actions incohérentes.
Bref, Trotsky veut le beurre et l’argent du beurre, mais il crache sur ces bourgeois d’Américains qui sont incompatibles avec le futur régime des Soviets. Ainsi Trotsky parvient à obtenir le soutient des capitalistes internationaux, lesquels apportaient aussi leur soutient à Mussolini et à Hitler ;
Thomas Lamont du groupe J.P. Morgan fut un des premiers soutiens déclarés de Mussolini !
Il y a bien une réelle collusion entre les capitalistes de différents pays avec les socialistes, fascistes compris. Les financiers n’ayant aucune conscience jouent sur tous les tableaux des conflits mondiaux pour que cela leur rapporte un maximum ; aussi on peut se demander à quoi leur sert tout leur argent ? À se faire construire un vaisseau spatial pour aller sur une autre planète habitable quand ils auront tout détruit sur Terre ?
Il existe un seul lien connu de Trotsky avec le finance internationale : son cousin Abram Givatovzo (Zhivotovski), qui était banquier de gestion privée, à Kiev, avant la révolution de 1917, et à Stockhlom après la révolution. Ce Givatovzo jouait double jeu : contre les Bolcheviks, et opérations financières sur le marché des changes en 1918 pour le compte des soviétiques.
Quand Trotsky sera obligé de s’exiler, sa condamnation lui collera l’affirmation suivante : « Il n’y a pas un seul homme au monde qui ait amené sur le peuple autant de souffrances et de malheur que Trotsky » (Rapport sur les poursuites judiciaires en 1938).
L’Allemagne de 1917 a donc une bonne part dans la bonne marche de la révolution de 1917 :
« Ce n’est qu’à parti du moment où ils reçurent de nous un soutien financier régulier par de nombreux canaux et sous de nombreuses appellations que les Bolcheviks furent en mesure de créer leur principal organe de communication :
la Pravda, lequel leur permit de conduire une campagne de propagande vigoureuse et d’étendre de manière appréciable la base, jusque-là très étroite, de leur parti » (Von Kühlmann, ministre des affaires étrangères, au Kaiser, le 3 décembre 1917).
En avril 1917 les terroristes « en bande organisée » comme on dit de nos jours : Lénine et une trentaine de terroristes prennent le train en Suisse pour traverser l’Europe, l’Allemagne jusqu’en Suède, pour enfin arriver à Petrograd en Russie. Leur passage en Allemagne fut facilité et autorisé par l’état-major allemand. Lénine faisait la partie d’un plan destiné à favoriser le désintégration de l’armée russe pour que la Russie se retire de la première guerre mondiale.
L’Allemagne d’alors s’en mord les doigts : « jamais nous n’avions imaginé les dangers que représentaient pour l’humanité les conséquences de ce voyage des Bolcheviks vers la Russie ». (Général Max Hoffman). Précision : il paraît que l’empereur
Guillaume 2 n’était pas au courant du mouvement révolutionnaire avant que Lénine ne fût en Russie ! Ce qui semble ahurissant !
Responsables du transfert de Lénine vers la Russie :
- Décision finale :
Theobald von Bethmann Hollweg (Chancelier), famille de banquiers au 18è siècle.
- Intermédiaire 1 :
Arthur Zimmermann (Ministre des Affaires Étrangères).
- Intermédiaire 2 :
Brockdorff-Rantzau (Ministre plénipotentiaire à Copenhague).
- Intermédiaire 3 :
Alexander Israel Helphand (dit Parvus), Yahviste et théoricien marxiste, terroriste russe et agent présumé des services secrets allemands. Il soumis l’idée aux Allemands de soutenir les Bolcheviks pour détruire la Russie et placer Lénine à la tête du défunt pays.
- Intermédiaire 4 :
Jacob Furstemberg (dit Ganetsky Lénine en Suisse). Il était l'un des organisateurs du retour de Lénine dans le « wagon plombé ». Il fut aussi le principal responsable financier des Soviétiques avant d’être fusillé lors des purges staliniennes.
Donc le 16 avril 1917 le train était chargé des terroristes Lénine, et de sa femme
Nadezhda Krupskaya,
Grigori Zinoviev (Yahviste), Grigori Yakovlevitch Sokolnikov (Yahviste), Karl Berngardovitch Radek (Yahviste).
Enfin, le magnat allemand Hugo Stinnes participa à la révolution russe, notamment en finançant une maison d’édition en 1916 à hauteur de 2 millions de roubles.
Le Président Woodrow Wilson contribua pourtant à financer l’opposition russe, en approuvant (12 décembre 1917) un soutien financier au
mouvement Kaledine (épisode de la patrie de mon père chez les Cosaques du Don)
Si les États-Unis considéraient déjà à cette époque la future Union Soviétique comme un immense marché, c’était réciproque chez les Soviets, il n’y a qu’à lire ce qu’il se passa dans l’institution du Goulag dans les documents disponibles, vaste entreprise gérée à l’américaine avec vrais esclaves qui crevaient pour le capitalisme de gros acheteurs de bois russe (bois de bouleau par opposition au bois d’ébène ou esclaves noirs), IL FAUT LE DIRE, MÊME LE CRIER !
[Références à :
Wall Street et la révolution bolchevique, par Antony C. Sutton]
(En haut de page : affiche pathétique pour recruter des
soldats volontaires pour combattre les Bolcheviks pendant la guerre civile)