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RESTER ÉVEILLÉ - LA VIGIE Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 22-03-2024 20:00

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Administrateur, Aiguille, Amour, Anarchie, Archange Michel, Bolchevik, Carotte, Celtes, Conformité, Dieu, Dragon, Banques, Consommateur, Dehorscratie, Dragon, Eau, Ego, Fascisme, Gate gate, Gaulois, Homéopathie, Horticulture, Humain, Hiéroglyphe, Histoire, Intelligence artificielle, Judéo-maçonnerie, Laïcité, Libération, Limite, Logibriquet, Logiquopinion, Marxengelsisme, Miviludisation, Nation, Noël, Or, Paix, Penser, Pierre, Pont, Ptah, Racine du mal, Raison, Réel, République, Robot, Saisie, Simplicité, Temple, Temps, Transparent, Trou, Utotalitarisme, Vacuité, Valeur, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Winner, Woke, World Economic Forum, Xalemme

 
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RESTER ÉVEILLÉ - LA VIGIE :
Le barattage du mental.
 
 
Guerre = économie, et comme dit le populaire depuis le Néolithique et sa voie de l’agriculture et du sédentarisme : « Ce n’est jamais le cheval qui cultive l’avoine, qui la mange ». Ensuite, question mental ou « raison » suivant la mode des riches perruques poudrées du siècle français des loupiotes : L’humain se construit ses opinions à la façon d’un carrelage de carreaux noirs et blancs des geôles de grosses obédiences francs-maçonniques. C’est pourquoi la paix vendue par tous les régimes étatiques et leurs réseaux est le même leurre que le « pouvoir du peuple », car il ne peut y avoir deux humains qui puissent vivre la même série d’événements, ou vivre le même événement de façon identique. Chaque être humain est dans sa façon de sentir, de penser, le résultat de la vie, de sa vie à lui.
Il est fabriqué, conditionné, moulé dans un cadre sensible, social, temporel. Il n’est pas libre. Ce qu’il appelle « liberté », ce n’est que le droit de rechercher le conditionnement qui l’arrange le mieux, dont il jouit le plus, ce qui n’est pas possible sans contredire ce qui convient à l’Autre.
Résultat : de perpétuels conflits, entre individus, classes et nations, et certains vont appeler ça : « démocratie » ! La démocratie ainsi construite sur les conflits d’intérêts est condamnée à la frustration permanente par ses propres limitations ; elle est stérile par essence.

DEUX SOLUTIONS :
- 1. Standardiser la vie, comme tente de le faire l’actuel monothéisme unilatéral républicain, avec la dictature d’un seul qui dicte la « vérité » du jour et ce qu’elle sera le lendemain ; c’est donc Sisyphe qui pousse son rocher, c’est un pape, une église à l’envers tel ce monothéisme républicain qui parle de « laïcité » (française).
C’est le monde de la VIANDE ou du SALARIAT : et à la viande ou au salariat, on ne demande pas de comprendre, mais de « POUSSER »
POUSSER = éternalisme des opinions-polémiques, moteur proche du messianisme qui lui aussi ne doit pas avoir de fin, sinon le moteur est cassé….

- 2. Retrouver l’état du Sentier des Eaux Primordiales : par domination du temps et de la matière qui sont seulement OBJETS, et que le Sujet qui EST (et non comme maintenant un unique avoir et une acquisition) est naturellement au-delà du temps et de l’espace et donc du mouvement, comme l’enseignent les Anciens. Pas de conscience sans objet ni d’objet sans conscience ce qui implique un troisième état au-delà du sommeil profond (sans rêve) et ÉTAT NATUREL….. Pourquoi le ‘je’ du réveil se sent-il imparfait et réclame sans arrêt ceci ou cela ? Parce que celui qui se sent imparfait n’est qu’un « rejet sauvage », une différenciation de l’Infini, une séparation d’avec la Conscience infinie.
Dans le sommeil profond ou Eaux Primordiales tout est parfait, seul au réveil tout semble imparfait : A QUI ? Le « NOUVEAU » au réveil semble imparfait et c’est celui qui parle, qui chie et qui mange. Quelque chose de nouveau peut-il apparaître hors de ce qui est éternel et parfait ? Cette dernière question pourrait porter le nom de CHUTE (au sens biblique, et du « rachat des péchés » qui est le font de commerce du capitalisme).

«  L’imperfection n’est pas ressentie non plus en sommeil profond. Le ‘Je’ du sommeil profond étant parfait, pourquoi le ‘je’ du réveil se sent-il imparfait ? Parce que celui qui se sent imparfait n’est qu’un « rejet sauvage », une différenciation de l’Infini, une séparation d’avec Dieu. […] Qui dit qu’il est le mental” ? Si c’était le dormeur, il aurait dû poser la question aussi en sommeil profond. Le dormeur a été abandonné au réveil, un certain ”rejet sauvage” s’est différencié et se met maintenant à parler.
Quelque chose de nouveau peut-il apparaître hors de ce qui est éternel et parfait ? ». (En réf. à Ramana Maharshi, entretien 132 du 6-1-1936).

- Q. : Si le sommeil est un si bon état, pourquoi ne cherche-t-on pas à y rester toujours ?
- M. : On n’est jamais qu’en sommeil. L’état présent, celui de veille, n’est pas plus qu’un rêve. Et le rêve ne peut se dérouler que durant le sommeil. Le sommeil est donc à la base de ces trois états. Et la manifestation de ces trois états n’est encore qu’un rêve qui, à son tour, est un autre sommeil. Ainsi, ces états de rêve et de sommeil n’ont pas de fin.
Il en va de même de la naissance et de la mort qui sont, elles aussi, des rêves dans un sommeil.
En vérité, il n’y a ni naissance ni mort.
(Ramana Maharshi, entretien 244 du 29-8-1936).

Non-né ne veut pas dire non-Être !

Ce qui EST perdure à jamais. Ce qui apparaît nouvellement doit aussi disparaître ! Patience, le capitalisme est nécessairement condamné, l’État apparu un jour aussi, disparaîtra un autre jour.

Monothéisme unilatéral républicain : engendré notamment parce que pour la première fois dans l’histoire humaine récente, des cités comme Tokyo Pékin, le Caire, Mexico, Sao Paulo, Moscou dépassent les dix millions d’habitants. Voir autant de gens agglutinés les uns aux autres pourrait laisser croire que de trouvent réunies les conditions idéales de la vie  communautaire et de la fraternité et de l’harmonie. Mais évidemment la situation et inverse : au milieu de ces dizaines de millions d’âmes en présence les unes des autres on observe un sentiment en progression  d’isolement accentué même par le tout connecté informatique et ses ”réseaux sociaux” : les gens se sentent profondément seuls et certains se réfugient dans les jeux vidéo en ligne. La solitude est devenu une maladie.

Avant que l’âme puisse voir quoi que ce soit, il faut RE-trouver l’harmonie intérieure.

La vie a commencé dans l’Eau elle ne peut qu’y retourner comme avant la catastrophe Oxygène tuant la plupart des organismes anaérobies. Donc une conscience équivalent « d’espace » au sens d’Océan ou des milliards de milliards de milliards de consciences « arpentent » déjà ces Eaux : Nous dans le « futur », ou comme Nous l’avons déjà fait sans commencement ni fin. Le Centre est nulle part et la Circonférence est partout.
« Je suis ce JE-SUIS », ou « Le Royaume des Cieux est en Vous ».
Eaux primordiales = la vraie honorabilité du Soleil ou Christ-roi, le soi, l’Âge d’Or ou l’Âge Mûr, et pas le Soleil qui a donné la métallurgie et la thermodynamique, la voie de l’Agriculture, l’État, les bombes, les tanks et les guerres…… l’âge du fer et faire poussif, explosif, mortifère !

Tout ne peut passer que par le QUI SUIS-JE ? Le Centrum Centri. Le Dehors, c’est le conditionnement ! C’est-à-dire que celui qui voit que toutes choses actuelles résultent nécessairement d’un conditionnement, celui-là voit l’origine de la souffrance, et le Sentier qui mène à son arrêt. Bref, chaque être souffre de n’être pas lui-même : « Je suis ce JE-SUIS » (sans ”identité” au sens actuel du terme, c’est-à-dire au sens d’objet, ou de Pour-Voir dans la dualité sujet-objet du ”votre ceci, votre cela”, la possession pépère).

L’état au-delà du sommeil profond est comme l’écran de cinéma : sur lui se déroule les trois états de sommeil profond, de rêve et de veille, sans qu’il en soit affecté. C’est un « sommeil sans sommeil » ou « sommeil éveillé ».
Notre Vraie Nature est comme celle de l’écran de cinéma, et état de rêve et de veille sont production du mental seul. « Parce que l’état de veille est long, nous imaginons qu’il est notre état réel. Mais en fait notre état réel est ce qui est appelé turiya ou le quatrième état. Il est immuable et ne connaît rien des trois autres états veille, rêve et sommeil profond. Parce que nous appelons ces trois états avasthâ, nous appelons aussi le le quatrième état turiya-avasthâ. Mais en réalité il ne s’agit pas d’un avasthâ, mais de l’état réel et naturel du Soi. Quand nous le réalisons, nous savons qu’il ne s’agit pas d’un quatrième état en tant que tel, car cet état ne serait que relatif, mais de turiyatita, le ”quatrième état” qui transcende les trois autres. (Ramana Maharshi au jour le jour, 5-1-1946 après-midi).

La Conscience c’est l’écran de cinéma sur lequel défilent toutes les images. « L’écran est réel, les images sont simplement des ombres à sa surface. En raison de la vielle habitude de prendre les trois états pour réels, nous appelons l’état de pure conscience ”quatrième état”. Cependant ce quatrième état n’existe pas, il n’y a qu’un seul état. Ce prétendu quatrième état est décrit dans un vers de Thâyumânavar comme sommeil éveillé ou sommeil en veille - ce qui veut dire endormi à l’égard du monde et éveillé au Soi. […]

POUR-VOIR = celui qui voit, le sujet, et ce qui est vu, l’objet forment le mental. « Demandez-vous si le mental existe ; alors il se fondra dans le Soi et il n’y aura plus ni ”celui qui voit” ni ”ce qui est vu”. La vraie réponse à votre question est : ”Les trois états n’apparaissent ni ne disparaissent”. Le Soi seul demeure tel qu’il a toujours été. Les trois états doivent leur existence à la non-investigation (avichâra), et à l’investigation, elle, met fin à leur existence. On a beau expliquer cela maintes fois, pour que cela devienne clair il faut réaliser le Soi. On s’étonnera alors comme on a pu rester aveugle aussi longtemps à l’existence unique et évidente ».
Concernant la question d’une différence entre le mental et le Soi : « Il n’y a pas de différence. Le mental tourné vers l’intérieur est le Soi ; tourné vers l’extérieur, il devient l’ego et le monde [ce que certains appellent ”réalité”]. Nous donnons des noms multiples au coton transformé en vêtements. De même à l’or transformé en bijoux. Mais tous ces vêtements sont en coton, tous ces bijoux sont en or. L’Un est réel, le multiple n’est que noms et formes. Le mental n’existe pas en dehors du Soi, c’est-à-dire qu’il n’a pas d’existence indépendante. Le Soi existe sans le mental, mais le mental n’existe jamais sans le Soi [le scribe de la page souligne] ». (Ramana Maharshi au jour le jour, 11-1-1946, après-midi).

« Le sommeil profond est un état de non-dualité. La différence entre l’âme individuelle et l’âme universelle peut-elle persister dans cet état ? Le sommeil implique l’oubli de toutes les différences. Cet oubli, à lui seul, constitue le bonheur. Regardez comment les gens, avant de s’endormir, préparent leur lit pour obtenir ce bonheur. Des oreillers moelleux, des coussins et autres accessoires sont choisis pour favoriser un bon sommeil, c’est-à-dire pour mettre un terme à l’état de veille. Et pourtant, dans l’état de profond sommeil, tout cela ne sert à rien. Cela implique que tous ces efforts n’ont pas d’autre but que de mettre un terme à l’ignorance. Après la Réalisation, ils n’ont plus aucune utilité ». (Ramana Maharshi, entretien 207 du 18-6-1936).

« Votre connaissance actuelle est due à l’ego et n’est que relative. La connaissance relative requiert un sujet et un objet. Alors que la conscience du Soi est absolue et ne requiert aucun objet.
Le souvenir est également une connaissance relative qui nécessite un objet dont se souvenir et un sujet qui se souvient. Quand il y a non-dualité, qui donc peut se souvenir et de quoi ?
- Q. : Qu’arrive-t-il à l’ego créé, lorsque le corps meurt ?
- M. : L’ego est la pensée ‘je’. Dans sa forme subtile, il est une pensée, alors que dans son aspect grossier, il englobe le mental, les sens et le corps. Ceux-ci disparaissent en sommeil profond en même temps que l’ego. Pourtant le Soi est toujours là. Il en sera de même dans la mort.
L’ego n’est pas une entité indépendante du Soi qui peut être créée ou détruite par elle-même. Il fonctionne comme un instrument du Soi et cesse périodiquement son activité ; autrement dit, il apparaît et disparaît ; cela peut être considéré comme la naissance et la mort.
La connaissance relative relève du mental et non du Soi. Elle est donc illusoire et impermanente. Prenez l’exemple d’un homme de science. Il énonce la théorie que la Terre est ronde en s’efforçant de le prouver par des arguments irréfutables. Quand il s’endort, sa belle théorie s’évanouit ; son mental reste vide ; qu’est-ce que cela peut faire que la Terre soit plate ou ronde pendant qu’il dort ? Vous voyez donc la futilité d’une telle connaissance relative.
On devrait dépasser la connaissance relative et demeurer dans le Soi. La connaissance véritable est l’expérience du Soi et non sa compréhension par le mental ». (Ramana Maharshi, entretien 285 du 18-11-1936).

LE BARATTAGE DU MENTAL
Établir le mental fermement dans le coeur jusqu’à ce que ses forces soient détruites et éveiller par une constante et
incessante vigilance la tendance véritable et originelle, qui est la caractéristique de l’âtman [Soi et soi] et qui est exprimée par les sentences aham brahmâsmi (je suis le brahman) et brahmaivâham (je ne suis rien d’autre que le brahman), est appelé nididhyasana ou atmanusandhana, c’est-à-dire être établi dans le Soi. On l’appelle aussi bhakti [dévotion], yoga et dhyāna [contemplation].
L’âtmanusandhâna à été comparé au barattage de la crème pour en tirer du beurre, le mental étant la baratte, le
coeur la crème et la pratique constante de la recherche du Soi, le barattage. De même qu’à force de battre la crème on
finit par en extraire le beurre et que par la friction de deux objets, un feu s’allume, ainsi, par une vigilance constante de l’attention fixée sur le Soi, telle une coulée d’huile, se produit la naturelle et permanente transe ou le nirvikalpa-samâdhi qui provoque spontanément la perception du brahman, directe, immédiate, universelle et sans obstacle. Elle est à la fois Connaissance et Expérience et transcende le temps et l’espace.

LA FÉLICITÉ ILLIMITÉE
C’est la réalisation du Soi ; et ainsi, le hridaya-granthi (le noeud du Coeur) est tranché totalement. Les illusions de
l’ignorance et les tendances néfastes et sempiternelles du mental qui constituent ce noeud sont détruites. Tous les doutes sont dissipés et la servitude du karma prend fin.
C’est ainsi que Shrî Shankara a décrit dans Le plus beau fleuron de la discrimination le samâdhi ou transe
transcendantale comme étant la félicité illimitée de la Libération, au-delà du doute et de la dualité, et il a également indiqué les moyens pour y parvenir. La réalisation de cet état de non-dualité est le summum bonum de la vie ; et seul celui qui l’a atteint est un jîvan-mukta (libéré de son vivant) et non pas celui qui n’a qu’une compréhension théorique de ce qui constitue le purushârtha, la fin désirée et le but visé par l’effort humain.

LA LIBERTÉ FINALE
Ayant ainsi défini le jîvan-mukta, Shrī Shankara déclare que celui-ci est libéré des liens du triple karma (sanchita,
āgāmin et prārabdha). Le disciple qui a atteint cet état peut parler de son expérience personnelle. Celui qui est libéré est, en effet, libre d’agir à sa guise et, quand il quitte sa forme mortelle, il demeure dans son état de Libération et ne revient plus à cette « naissance qui n’est que mort ».
Shrī Shankara décrit ainsi la Réalisation, c’est-à-dire la Libération, sous deux aspects, celui de jîvan-mukti et celui
de videha-mukti. De plus, dans ce court traité écrit sous forme de dialogue entre un guru et son disciple, il aborde de
nombreux sujets s’y rapportant.
(Ramana Maharshi, entretien 349, extraits de LA VOIE VERS LE SALUT PAR LA DISCRIMINATION SELON SHRI SHANKARA)
 
 

Dernière mise à jour : 22-03-2024 20:22

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