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Monde duel occidental et paradoxal Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 19-12-2010 21:15

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Démocratie, Dictature, Dieu, Dogme, Église, Esprit, Inquisition, Justice, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Mots, Nature, Opinion, Paix, Paroles, Pouvoir, Prisons, Religion, République, Sagesse, Science, Supplices, Synarchie, Télépathie, Terreur, Tortures, Travail, Vérité, Yôkai

 
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Monde duel occidental et paradoxal

Paradoxe rationnel irrationnel


Il a-t-il un paradoxe entre le « naturel » et le « merveilleux » ?


Dieu demande-t-Il des droits d’Auteur à Moïse ? (1)
 
 
 
Paradoxe.
(Du Grec PARADOXOS). Contraire à l’Opinion commune ou Opinion cliché.
• Mystère des Mystères. Ce qu’il y a pourtant de moins mystérieux.
• Les limites du monde cosmique sont partout et nulle part.
• La science actuelle avec le quantique rencontre la logique de l’illogique.

Bible : Livre de la Sagesse : Ce qui est à notre portée nous ne le trouvons qu’avec effort.
Les paroles vraies paraissent paradoxales (Lao Tseu).
A propos de l’Art et de textes alchimiques chez Jabir Ibn Hayyan :
“ Partout où il semble que j’en ai parlé le plus clairement et le plus ouvertement, c’est là où j’en ai parlé le plus obscurément, et où je l’ai le plus caché ”. (Toujours le : Ce qui est à notre porté nous ne le trouvons qu’avec difficulté).
 
Un certain André de Saint Victor a « essayé de faire progresser la signification historique d’un texte ». Pourquoi un théologien s’est-il acharné à faire « coller » la Bible en empruntant à la fois le savoir et la technique des chercheurs juifs ? Ces chercheurs juifs si analytiques : rendre compte des mots même du texte afin de proposer de nouvelles plongées dans sa signification ; ce qui est intéressant et s’apparente à la lecture d’un texte d’un auteur Alchimiste.

Personnellement je suis pour la signification d’un texte selon ce que je pense qu’il me renvoie, c’est ça avoir une liberté d’interprétation. Maintenant si on n’y est pas préparé, ça comporte le risque de faire passer de l’universel (de l’Esprit) pour du général (de la Terre), notamment pour des textes traditionnels.
Jean Coulonval, dans Synthèse et Temps Nouveaux, dit un peu comme la tradition chrétienne en réaction contre l’attachement des juifs à la « lettre de la loi » et à la stricte observance d’un rite : « la lettre tue, mais l’Esprit donne la vie ». Esprit est dans le sens d’Essences à retrouver.
Les juifs de l’époque d’André de Saint Victor étaient de l’école de Rashi (Rabbin médiéval), qui comme leurs frères chrétiens s’intéressaient sur le mode d’emploi de comment lire des textes sacrés. Le Rashi en question c’est le Talmud et tout ce que cela comporte de « à boire et à manger » (voir Internet et le NOM ‘Nouvel Ordre Mondial’...) avec des ergoteries de première classe et des mûres(2), pardon, murs de rationalité et de pièges. (Voir la vidéo ci-dessous). Cela renforcera les sociétés secrètes tel les franc-maçons, et leur culte du pouvoir et de la pureté, celle-ci comprenant certainement la ‘raison’...

Le monde d’avant la Renaissance était centré sur l’ANALOGIE : En haut comme en bas, et l’inverse ; Macrocosme et Microcosme ; par exemple si je « mange l’esprit des pierres », je participe de leur nature et donc de leur pouvoir, je serais aussi dur et je durerais très longtemps et ne mourait pas. On pensait les rapports des mots et leur signification comme analogues aux rapports entre le corps et l’âme, ce qui est encore une division, SI VU SOUS CET ANGLE !
Les grandes oreilles du Bouddha illustre bien la compréhension et le Souffle de l’Esprit qui passe dans un texte : le souffle mystérieux qui « passe entre les mots/maux et entre les lignes et se traduit en l’INSTANT... SANS MOTS/MAUX.

Le diable, Satan le Grand organisateur, toujours est-il que des « humanistes », encore un mot/maux datant de la Renaissance, qui possède le sens de « lettré », mais surtout de killer philosophe car prenant source sur le monde gréco-latin !!! donc ces killers humanistes commencent à rationnaliser, à fabriquer leur poison : la lecture littérale interdisant de « lire entre les lignes et les mots/maux ». En fait, cette rationalisation a commencée vers les 12 et 15ème siècle pour se catalyser à la Renaissance. Au 12ème siècle, dans l’Abbaye de Saint-Victor à Paris, des killers et censeurs ont tenté de fixer le texte en reconnaissant l’importance du « sens littéral », ce qui fut un début de fin du Souffle de la Tradition. Ces killers ont développé « une approche savante et systématique de l’interprétation », un début de codification, et donc de dogme de l’opinion... Un début de labeur pour Satan qui devait en être fier ! car cela aboutit à ce killer de Francis Bacon qui clamait : « Dieu interdit que nous prenions un rêve de l’imagination pour une réalité de la nature ». Diabolique ce bacon, il se prenait pour Dieu en lui prêtant son opinion ! J’irais jusqu’à dire que c’était une catastrophe vivante. Encore un qui se coupe de la Nature, et ça ne m’étonne plus que la plupart des gens actuellement fassent de même...

En fait les humanistes de la Renaissance partaient d’une bonne intention : retrouver l’origine du sens des textes sacrés, mais pour les « corriger » et les réécrire à leur sauce !

Qu’est-ce que ça veut dire : « La signification d’un texte strictement limitée aux données textuelles » ? On fixe ! On tue ! pour aboutir à bombarder ça du nom de « science » et « d’objectivité ». Mais de quel droit ? de l’auteur ? Alors celui qui s’écartera du texte devenu « universel » sera considéré comme un « terroriste », pardon, comme « faisant du zèle », ou comme « hérétique » et brûlé en Place de Grève.

Un texte, quel qu’il soit, relevant d’un être humain et de ses mots/maux, qui sera donc une opinion, n’a pas à être fixé, sinon effectivement nous tombons dans l’horreur post 1789 du « droit d’auteur » et de brevets de la société industrielle, et du dogme de l’opinion, en plus élevé au rang de « scientifique ».
Le killer Luther fut un grand responsable du désastre actuel et de la perte du merveilleux et de la tradition. Pour ce killer, la recherche sur un texte n’est plus celle de la révélation mais celle de la signification (le côté ‘scientifique’ et rationnel). « Circulez ! ya rien à voir ! » : le sens est ‘sur’ les lignes ; il ne s’agit plus de chercher des révélations divines ‘entre’ les mots et les lignes. Véritable killer ce Luther, et une autre catastrophe vivante, car pour lui, la force de ses conceptions (donc opinions) lui permet d’affirmer que toutes les interprétations antérieurs, les significations que ses prédécesseurs ont cru lire dans les textes, sont en réalité des fantasmes et des rêveries, des interprétations qui étaient là pour coller au « dogme de l’Église ». Le terrain était prêt pour le protestantisme. Luther n’avait pas complètement tort en ce qui concerne la main-mise et la censure de l’Église catholique romaine, mais il était à côté de la plaque en ce qui concerne les textes hermétiques, et pour cause, car ceux-ci devaient se cacher de la censure sinon ils étaient déclaré comme hérétiques et brûlés.

Luther croyait que les textes pouvaient être des représentations autonomes de leur signification ; comme si les textes pouvaient « parler d’eux-mêmes » et n’avaient pas besoin d’une quelconque autorité ou d’un dogme pour comprendre le texte. En un sens c’est positif, mais ça a débouché sur la libre pensée et un autre dogme : l’OPINION. Car Luther ‘pensait’ que les auteurs anciens parlaient, pensaient comme lui et avaient les mêmes intentions, qu’ils lisaient littéralement. Bien-sûr, selon Luther, tous ceux qui sauront lire pourront consulter le texte ‘pour eux-mêmes’ (libre pensée), et l’utiliser pour juger (opinion) de la validité d’une interprétation... Nous entrions dans une « démocratie » bien avant 1789. Alors, son système ne peut pas être qualifié de « naturel », comme l’écrit David R. Olson dans L’univers de l’écrit. Il se rattrape en écrivant « nous savions que Luther avait tort ; les textes, en particulier ceux qui ont été créés au sein d’une culture et sont lus dans une autre, ne dévoilent jamais aussi clairement la signification qui a présidé à leur rédaction ». Bien-sûr, Luther n’est pas Dieu, il ne possède pas les Essences... Tout comme Sigmund Freud n’est pas la vérité, voir ce qu’il a transformé avec son opinion dans le mythe d’Œdipe !
Tout comme Freud, Luther n’a pas compris que des textes sacrés comme la Bible, sont avant tout des images et des symboles contenants une poésie propre à émerveiller, à transporte ailleurs. La Bible n’est pas un catalogue ou une nomenclature d’épicier.

C’est enfoncer une porte ouverte de dire que la façon de fonctionner autrefois en matière de lecture n’était pas la même que celle de la Renaissance et de maintenant ! Pour les lecteurs du Moyen-Age, la signification littérale d’un texte sert de support vers une élévation spirituelle. Le tout était de ne pas se laisser enfermé dans un dogme, d’où l’étude de l’Alchimie pour nombre de religieux.
Peut-être que le siècle des lumières jouxté à l’apport ‘photographique’ des maîtres hollandais de la Renaissance, plus Jean-Jacques Rousseau lui-même probablement influencé par ces peintres, cela déboucha sur une phase « descriptive du langage » ; bref on a étalé la culture comme de la confiture sur une tartine de pain parce qu’il n’y en avait pas assez...

Ce « descriptif du langage » renforça probablement le philosophisme, le dogmatisme et tous les turcs en ‘isme’.
David R. Olson écrit une chose qui me semble juste à propos du Moyen-Age auquel je m’intéresse beaucoup : « Les lecteurs du Moyen-Age n’ont jamais éprouvé la moindre difficulté à lire entre les lignes, à saisir une allusion, à être à l’écoute des nuances et des suggestions, à voir un monde dans un grain de sable. » Bref, les lecteurs du Moyen-Age pouvaient aussi interpréter un texte dans son sens littéral : intention dirigé vers un public : relation auteur - auditeur ou lecteur, et le pourquoi il dit cela, etc.

En résumé : mots/maux, syntaxe et phrases, analyse, sont bien compliqués et ça serait beaucoup plus facile avec la TÉLÉPATHIE. La Télépathie est DIRECTE. Alors la philologie et tous les ‘ismes’ pourront aller se faire voir ailleurs, car comme l’écrit René Alleau dans Aspects de l’Alchimie traditionnelle, il semble bien plus fréquent de parler sans penser [ou analyser], que de parler en pensant. Cela se résume par LE JEU, activité essentielle de la Nature et donc de l’humain, humain qui joue autant que l’enfant... René Alleau écrit aussi une chose importante, l’Alchimie possède dès ses origines un caractère à la fois rationnel et une base hyper solide irrationnelle, ou mieux : supra-rationnelle.

Le LAPSUS est dans la famille Télépathie, et Freud en a fait un truc à sa sauce indigeste.
« Durcir leur texte » et « durcir leur sexe » est-il vraiment un lapsus, comme donné en exemple dans le Wikipédia ? ou plutôt une télépathie déguisée (intention sonore au lieu d’être muette).

Dans une page précédente je parlais d’Emmanuel Kant et de sa bizarre « Raison pure », bizarre parce que existe-t-elle ? est-elle accessible à l’être humain ? Là où Kant fait une grave erreur avec sa « raison pure », c’est le même problème que le ‘sujet-objet’ : dès que le philosophe parle ou écrit, il ne pense plus ‘il est pensé’ ! Nous avons TOUJOURS à faire avec la chronologie tueuse et la situation de se retrouver EN DEHORS de l’Instant !

M. R.


Notes.
1. Si la langue écrite n’existait pas, les juifs n’existeraient pas ! ni les droits d’auteurs non plus... Même chose avec la Télépathie...

2. La Mûre se distille, elle est associé à un « faux fruit » riche en vitamines et oligo-éléments.

(En haut de page : Moïse en colère, par Rembrandt, qui annonça les prémisses du siècle des lumières)



 
AU JUS ! et SAC DE NŒUDS !

Ici on interroge la Bible sur le moindre de ses paradoxes. Il vaut mieux ça que de traîner dans les cafés... On passe le temps, comme le café, pour en sortir le même jus pour tous. Mais quel jus ?
 
 
 
 
Voir aussi une série de vidéos sur la falsification du Talmud. Mais dans quel sens ? et pour une propagande ?

Part 1 | Part 2 | Part 3
 
 

Dernière mise à jour : 19-12-2010 22:02

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