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Un seul guide : le CHRIST ou SOI Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 08-02-2013 00:08

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Un seul guide : le CHRIST ou SOI
ou OSIRIS, ou PTAH le né de lui-même
 
 
 
Hélas nous vivons dans un monde maintenant totalement pourri. L’Église de Rome est depuis son origine SATANIQUE : elle s’appuie uniquement sur l’opinion et sur les cinq sens, donc sur le MENTAL. La franc-maçonnerie n’échappe pas à cette règle et compas satanique : l’initiation ou vision du monde à travers le mental et l’opinion ; alors que le sens de l’initiation est en principe la voie d’accès à la vision consciente du monde, visible et invisible, à partir des essences (de l’intérieur vers l’extérieur). Donc une vision qui se réalise SANS prendre appui sur les perceptions du sensible spatio-temporel, ce qui fait que l’intellect, pour exercer sa fonction, n’est plus astreint à n’utiliser que les observations puisés dans le sensible, mais porte ses jugements dans un dialogue DIRECT (Maât) avec l’Esprit (ou Verbe).
Ce déplacement des critères de jugement du bas dans le haut, c’est-à-dire en fait l’exercice du jugement non plus par déduction à partir des accidents du spatio-temporel, mais par dialogue direct de l’intellect et de l’Esprit, c’est l’INTUITION.
Ce n’est plus dans les accidents que l’on recherche des critères de jugement, que l’on essaye de deviner comme au travers d’un filigrane ce que sont les essences, mais à partir des essences que sont jugés les accidents.
 
Être initié, c’est être passé au delà d’une barrière, d’une limite, d’un pont, et celui qui fait passer le pont c’est le Pontife. Ce n’est nullement le résultat d’attitudes morales à la francs-maçons, lesquelles ne sont qu’une esthétique du sentiment comme le pratique aussi l’Église de Rome, attitudes morales et sentiments nécessairement variables dans la multiplicité indéfinie des situations concrètes, des complexes, des accidents dans l’espace-temps. C’est à ce piège que se font prendre les Pharisiens, les Sadducéens (Sanhédrin).
« Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui fermez aux hommes le Royaume des Cieux ! Vous n’entrez certes pas vous-mêmes et vous ne laissez même pas entrer ceux qui le voudraient.
...
Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui acquittez la dîme de la menthe, du fenouil et du cumin, après avoir négligé les points les plus graves de la Loi, la justice, la miséricorde et la bonne foi ; c’est ceci qu’il fallait pratiquer, sans négliger cela. Guides aveugles, qui arrêtez au filtre le moustique et engloutissez le chameau.
Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui purifiez l’extérieur de l coupe et de l’écuelle, quand l’intérieur en est rempli par rapine et intempérance ! Pharisiens aveugles ! purifie d’abord l’intérieur de la coupe et de l’écuelle, afin que l’extérieur aussi devienne pur.
Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui ressemblez à des sépulcres blanchis : au-dehors ils ont belle apparence, mais au-dedans ils sont pleins d’ossements de morts et de toute pourriture ; vous de même, au-dehors vous offrez aux yeux des hommes l’apparence des justes, mais au-dedans vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité.
Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui bâtissez les sépulcres des prophètes et décorez les tombeaux des justes, tout en disant : ‘Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour verser le sang des prophètes’. Ainsi vous témoignez contre vous-mêmes, vous êtes les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes ! Eh bien ! vous, comblez la mesure de vos pères ! » (Matthieu, 23, 13 et 23-32. Les Sept malédictions aux scribes et aux Pharisiens)

Être initié a rapport au mot CHRESTOS : forme primitive pour Christ. on touche toujours à l’Instant en passant par l’ORACLE : lieu sacré, source. Chrestés est celui qui explique les Oracles, et Chrésterios est celui qui sert un oracle ou un dieu (réf. Glossaire théosophique de H.P. Blavatsky) Chrést et Chréstiens sont des termes empruntés au vocabulaire en usage chez les Païens. Chréstos désigne ainsi un candidat à l’initiation. Quand il avait atteint l’initiation, il était « oint » (frotté d’huile) et son nom était changé en Christos (le Purifié), donc le Réalisé, celui qui a réalisé le Soi ou Instant, c’est-à-dire celui qui a maîtrisé son ego ou son mental. C’est cela le « Royaume des Cieux est en vous », le Christ intérieur. Galates, 4, 19 : Mes petits enfants, vous que j’enfante à nouveau dans la douleur jusqu’à ce que le Christ soit formé en vous.
Le Chréstos n’est aucunement un prêtre ou un prophète. Le mot JÉSUS est plutôt un titre honorifique qu’un nom. Le nom véritable du Sauveur du Christianisme est EMMANUEL ou Dieu avec nous : Matthieu, 1, 23 : « Oracle prophétique du Seigneur : « Voici que la Vierge concevra et enfantera un fils, et on l’appellera du nom d’Emmanuel » ce qui se traduit : « Dieu avec nous ».
Hélas, le Christ au Moyen-Âge, encore vers le 12è siècle, avait plutôt symbole de souffrant, de sacrifié, plutôt que le Christ triomphant éternellement. Car avec ce Christ souffrant on entrait plein pot dans l’évolutionnisme cher aux républicains de 1789 et aux maçons de 1717 : un avant et un après... L’Église de Rome « fixa » le Christ et ainsi le fit mourir.

La « Conscience sacrée » EST quand les essences jugent les accidents. Inversement, la conscience profane est OPINION : prétendre déduire des accidents ou monde spatio-temporel la nature des essences ; ce mode de conscience peut déboucher, soit à agnosticisme, soit à des attitudes religieuses appuyées sur les seules perceptions et appétits sentimentaux et sociaux comme le pratique l’après Vatican 2, donc tributaires de la Terre et du matérialisme avec formes d’éducation pour ce qui en décide dans les processus mentaux.

Conscience sacrée et conscience profane ont le même objet : la connaissance des deux côtés de la Montagne ou des deux faces du monde, l’une étant l’existant ou spatio-temporel, et l’autre ses sources (Être et Essence). Dans cette recherche, l’initié est parvenu au but, mais comme il n’y a pas vraiment de « but à atteindre », le vrai initié atteint le Soi ou Instant. Ainsi l’initié, ou le Réalisé est le seul à savoir s’il est Réalisé : il est co-né à l’Esprit, il a la Connaissance. Le profane est toujours enlisé dans le sujet-objet, condamné à choisir entre pour et contre ou winner et looser dans l’indéfinité des opinions possibles, agnostiques ou religieuses, et il a seulement le « savoir » : POSSESSION (apprendre), donc s’A-voir comme opposé à la Connaissance (A-voir : privation de voir, donc du domaine du mental).
Les essences, le sacré, sont contenus dans le profane et y sont visibles comme en filigrane.

La symbolique de la franc-maçonnerie emprunte faussement à l’outillage du maçon réel, et prétend être évocatrice d’une possibilité de conjonction, par le mental, des essences et des accidents à partir du centre qui n’est ni surface ni volume bien qu’il les engendre (symbole du compas). Mais, comment l’outil du maçon authentique peut-il être efficace pour l’appel de l’Esprit chez ces maçons spéculatifs qui ne travaillent que du chapeau (du mental) ? C’est l’Esprit qui décide, et il ne répond pas à l’individu qui « possède » un savoir. « Heureux les simples d’esprit », dès que l’Esprit a répondu, le symbole a joué son rôle. La connaissance n’est jamais une fin en soi (pas de but à atteindre). Symbole : La chose se découvre, tout en se revoilant. « Ah ! elle est passé ».

Pour le franc-maçon spéculatif ou travailleur du chapeau, le discours logique lui est par définition nécessaire pour réaliser la fusion du sacré et du profane, chose qu’il essaye de faire dans sa Loge. Le problème, et de taille : tout discours logique dit vérité vécue comme possession, comme opinion. Ainsi l’opinion cachée de la franc-maçonnerie à pouvoir est le moteur occulte des sociétés où l’opinion et le principe de la majorité numérique sot érigés en dogmes, en critères infaillibles de la Vérité ! Il s’agit de Vérité POSSÉDÉE, donc du Diable.
La franc-maçonnerie spéculative né en 1717 à Londres est une singerie de la maçonnerie opérative du Moyen-Âge. Cette maçonnerie spéculative ne construira jamais un cathédrale sociale, elle n’a fait que des HLM.
 
 
Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux explique clairement l’opinion se basant sur le monde spatio-temporel :

Je ne suis pas maçon, mais ouvrier d’usine. Je vais donc employer un symbolisme de mes outils.
1. Le tour, ou toute autre machine pour usiner le métal avec des outils de coupe. Il possède une essence : la conjonction de deux mouvements, l’un circulaire de la pièce à usiner, et l’autre de translation de l’outil sur la pièce (ou l’inverse). Cette conjonction, ou sa possibilité, existe de toute éternité dans les essences de la Création, avant même qu’aucun homme ait eu l’idée, dans le temps et l’espace, de construire un tour. Les tours, fraiseuses, perceuses, imaginés à partir de ces essences géométriques pour une multitude de besoins particuliers, je les appellerai des « accidents ». Il se trouvera toujours un imbécile pour essayer de faire fonctionner la machine à l’envers, c’est-à-dire renverser l’ordre essences-accidents. Résultat : il bousille quelque chose.
La révolte de Lucifer, le péché originel, ce n’est rien de plus. C’est simple comme le fil à couper le beurre.
2. L’équerre à centrer. C’est un outil qui sert à trouver le centre approximatif d’une surface qui ressemble plus ou moins à une circonférence. A la façon dont on a décidé que Bourges est le centre géométrique de la France.
La circonférence fort irrégulière représente la section d’une barre d’acier plus ou moins cylindrique. En portant l’appui des tétons en plusieurs points on trace autant de lignes AB. On obtient un petit polygone irrégulier qui est le centre approximatif. Ce sont les accidents externes du contour de la pièce qui en ont décidé. En quelque sorte, ils l’ont imaginé, fabriqué. C’est ce que fait le mode de pensée qu’on appelle « opinion », scientifique, métaphysique, ou même religieuse, quand l’homme se fait de l’Absolu une conception qui convient à ses appétits, dans le monde des accidents, du spatio-temporel.
Le discours logique qui cherche les essences au travers des accidents opère à la façon de l’équerre à centrer qui ne peut tenir compte de toutes les lignes AB possibles pour la simple raison qu’elles sont en nombre inépuisable, in-défini (ce qu’on appelle à tort l’infini). Pas plus que l’équerre à centrer, il ne peut tenir compte de tous les accidents existants ou possibles dans le spatio-temporel, et en conséquence aucun discours logique (tous les philosophismes sont des discours logiques) ne peut atteindre à la vision de l’Absolu. Il est toujours couillonné. L’Homme ne peut atteindre l’Absolu que si l’Esprit vient lui-même le chercher pour le placer au centre, c’est-à-dire en LUI.
Tous les philosophismes, avec leur miroitement verbal, sont des miroirs à alouettes qui ne sont guère dangereux tant que leurs promoteurs se contentent de pondre des bouquins, mais sont des catastrophes quand ils s’incarnent dans des structures politiques concrètes, dans des « Partis » qui n’existent en tant que tels que parce qu’ils prétendent être détenteurs de la Vérité, du centre de toutes choses, ce qui fait que tous sont des dictatures, des totalitarismes, en acte ou en puissance.
La Vérité, pour l’Homme et pour chaque homme, c’est l’idée qu’il se fait de sa nature d’homme. Et il se trouve que, de même que l’équerre à centrer situe le centre d’une façon subjective, par approximation imaginative, aucune idée de l’Homme acquise par le discours logique, et qu’on appelle « opinion », n’a de valeur scientifique, quoi qu’elle en prétende.
En fait, la connaissance par l’Homme de sa nature humaine ne peut être une science puisque toute science naît d’un dialogue entre un sujet qui étudie et un objet étudié ; et que par ailleurs l’Homme étant ontologiquement, en ses essences, le résumé, la globalité de l’Être et de l’ex-istant, il est de ce fait dans l’impossibilité de se poser comme sujet étudiant d’un « Univers » qui lui serait extérieur. C’est, géométriquement, impossible. C’est pure illusion satanique fondée sur le renversement des rôles entre essences et accidents.
La politique est la science de la gestion des sociétés selon l’idée qu’on se fait de l’Homme (au sens générique). En conséquence, elle implique, de la part de ceux qui exercent le pouvoir politique, la connaissance des essences de l’Homme, de son ontologie. Connaissance qui ne peut s’acquérir à partir des accidents, pas plus que l’équerre à centrer ne peut définir un centre absolu, géométriquement vrai, lequel ne peut absolument pas être une opinion.

L’Absolu, c’est ce que toutes les religions appellent Dieu, l’Être source de tout ex-istant. Ce besoin de perception de l’Absolu régit tous les individus, ceux qui se disent civilisés et ceux qu’on dit sauvages ; mais il est vrai aussi que l’homme a toujours été tenté de rechercher cet absolu au travers des accidents du spatio-temporel et qu’il est difficile d’atteindre la perception pure de « Je suis celui qui est ». Les civilisations se sont toujours construites sur des compromis entre l’Absolu et les perceptions, contingentes et limitées, du spatio-temporel. Le règne de l’opinion en tant que critère de vérité politique n’a pris valeur dogmatique qu’avec la révolution de 89, et le communisme en est la maturation historique en se parant des prédicats de l’Absolu, ce qui en fait une religion à l’envers, comme l’envers d’un cuivre repoussé. Il ne faut pas s’étonner d’entendre dire par ceux qui ont quitté le communisme qu’ils ont perdu la foi.
Le communisme est la dictature aussi radicale que possible d’un philosophisme, d’une idéocratie. Il professe le dogme que les accidents engendrent les essences. C’est une naïveté infantile mais le monde en crève. Il est bien connu que les enfants sont cruels.
Le renversement des rôles entre essences et accidents est la marque infaillible du satanisme. Les constructeurs de systèmes intellectuels, de « ismes », ont bouffé la pomme. Les autorités de l’Église sont aussi en train de la bouffer en réduisant la religion au sentimentalisme social et politique (progressistes), ou au conservatisme des formes rituelles (Lefebvre).
Le discours logique ne vaut que pour juger des accidents entre eux (J’opine pour telle ou telle explication), comme le fait la science expérimentale. Mais il se trouve que la science parvenue à son terme, ayant atteint la suture du physique et du métaphysique, rencontre la logique de l’illogique. Elle en est abasourdie.


L’Église de Rome s’empare de la France à la fin du 12è siècle, dans le spirituel comme dans le temporel. Avant, le Pape était considéré comme le « vicaire du Christ » (ou gouverneur), ce qui était déjà un éloignement du Soi ou Instant.
Dans le cadre de la formation des royaumes chrétiens, l’Église de Rome cherche à  être l’unique référence à la chrétienté, et c’est là que commence le drame : croisades contre les « infidèles » ou musulmans.
En Occident, le MARIAGE a été l’institution sur laquelle l’Église de Rome a cherché à exercer la plus forte emprise, mais elle n’a réussi à imposer ses exigences qu’au prix d’une longue lutte contre les pratiques profondément ancrées dans les traditions païennes, et là encore l’Église parvient à ses buts à partir du 12è siècle, lorsqu’elle sera doté du monopole juridique. Le droit romain classique n’accordait l’effet de droit qu’à l’union d’un homme et d’une femme pour toute la durée de vie. Ce mariage s’opérait par libre échange des consentements en dehors et que l’autorité publique soit nécessaire.
Le christianisme primitif a repris cette conception de consentement en y ajoutant une dimension morale et spirituelle. Le mariage a pour but la procréation, il lie les époux par un devoir de fidélité, et en plus du pacte romain qui ne concernait que le privé, il est un acte de foi et donc d’engagement vers Dieu et sublimé par la métaphore du Christ et de l’Église ; là encore commence le drame à cause du mot « église », qui commencent à être construite à partir du 4è siècle en plein effondrement de l’Empire romain.

A mon secours venez
Afin que je ne fasse lâcheté
Qui à mon lignage soit reprochée.
(Par exemple le lignage du Roi David [dynastie du roi Salomon] avec le retour du Messie des Juifs)

L’individu dans l’Occident médiéval appartenait d’abord à la famille. Famille large, patriarcale ou tribale. « Sous la direction d’un chef de famille, elle étouffe l’individu, lui imposant propriété, responsabilité, action collectives », écrit Jacques Le Goff dans La civilisation de l’Occident médiéval. Bien-sûr le « poids familial est surtout connu au niveau de la classe seigneuriale où le lignage impose ses opinions et moral au chevalier. LIGNAGE : communauté de sang composé des « parents » et des « amis charnels », peut-être des parents par alliance. Le lignage est une étape de l’organisation que l’on rencontrait dans les sociétés germaniques : la Sippe. Le lignage implique solidarité et honneur. « Roland refuse longtemps à Roncevaux de sonner de l‘olifant pour appeler Charlemagne à son secours, de peur que ses parents n’en soient déshonorés », écrit Le Goff. Dans le lignage de l’Occident médiéval on peut ajouter la « vendetta », longtemps pratiquée, reconnue, louée.
La tradition fait que la richesse d’une famille c’est le nombre de la parenté (le « grain »). Au Moyen-Âge la société est virile car sa subsistance y est constamment menacée, aussi la femme est inférieure à l’homme : une fécondité sentie comme une malédiction (d’où l’interprétation sexuelle et procréative du péché originel) plutôt qu’une bénédiction. Le masculin est symbolisé par cette image : le côté de l’épée ; pour le féminin ce sera : le côté de la quenouille (la femme file le lin).
Ce seront les Troubadours, surtout suite au départ des hommes aux croisades, qui mettront en promotion la femme abandonnée par le mari parti aux croisades.

Et les enfants ? Dans l’Occident médiéval on se demande où ils se trouvent. Ils ne paraissent pas dans les œuvres d’art. Les Anges et autres mini héros sont des adultes minuscules. Seul la fin du Moyen-Âge marque un intérêt pour l’enfant. Donc pas d’enfant au Moyen-Âge, parce que dans la tradition c’est le grand-père qui éduque l’enfant, et comme l’espérance de vie est très courte à cette époque, beaucoup d’enfants ne connaissent pas leur grand-père. À peine jeté du quartier des femmes, les enfants sont jetés comme esclave dans le travail de la voie de l’Agriculture ou de l’apprentissage militaire (ça va ensemble). Dans les sociétés ancienne le héros peut avoir 16 ans, puisque, encore une fois, on meurt tôt.
L’enfant est un produit de la ville et donc de la bourgeoisie, qui dépriment et étouffe la femme. La femme est enchaînée au foyer, tandis que l’enfant s’émancipe et soudain peuple la maison, l’école, la rue. En dehors de cela il faut ajouter que famille, femme et enfants appartiennent à la seigneurie sur laquelle ils vivent (le seigneur pouvant se révéler un parasite doublé d’un esclavagiste). De là la division que j’appelle : winners, losers parce que toujours effective de nos jours. Or il ne peut pas exister deux globalités de connaissable et donc d’existant, car aucun ne pourrait alors être dit universel, parce que ne contenant pas l’autre et étant limité par lui. Ainsi pour la même raison, si l’on tient Dieu pour infini, il y en a nécessairement un seul puisque, s’il en était deux, chacun étant limité par ce qui le distingue de l’autre, aucun ne pourrait être dit infini. Ainsi avec la « venue du Messie des Juifs » il y aura un COURT-CIRCUIT avec le Christ (Instant, Soi).

Au Moyen-Âge où la famille compte tant, celui qui est esseulé, l’individu, c’est le terroriste de nos jours, le « délinquant » que la police recherche, le « gibier de potence ». Car famille = protection ou confort de l’époque.

L’Église symbolise la sédentarité, elle symbolise le village, la cité, et aussi la cloche qui règle, à partir des 6-7è siècles, la vie des humains du Moyen-Âge. L’Église symbolise la Mère, le Paradis, la Jérusalem céleste (symbole solaire).
Ne pas oublier que l’État ou étatisme au sens moderne (pouvoir gouvernemental lié à une manière d’être d’un groupement humain) n’existait pas avant le 12è siècle.

CONCLUSION :
au niveau politique, la catholicité ou universalité n’a jamais existé depuis la mort de Jésus de Nazareth, à cause de la fragmentation des États, de la diversité et de l’antagonisme des intérêts nationaux et de la lutte des classes. La catholicité était déjà une idéal qui aurait dû exister selon les efforts de certains empereurs, et surtout de certains Papes (Sylvestre II, Grégoire VII, Urbain II, Innocent II, Boniface VIII).
Enfin, s’il n’y a avait pas eu le choix de la voie de l’Agriculture il y a 10.000 ans par les Chasseurs-Cueilleurs, peut-être pas de Moyen-Âge, ou en tous cas totalement différent : sans villes et villages et avec presque toutes les anciennes forêts intacts !
 
 

Dernière mise à jour : 08-02-2013 00:45

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