Intelligence artificielle impossible puisque TOUT EST DANS LE MENTAL. Créer une I.A. c’est pratiquer la connaissance de l’humain par l’humain et donc pratiquer la PURE DUALITÉ SUJET-OBJET d’un mental-sujet étudiant un mental-objet qui lui serait extérieur. Cet humain est de ce fait dans l’impossibilité de se poser comme sujet d’un ”Univers” qui lui serait extérieur. La recherche de sa propre identité ou Vraie Nature EST TOTALEMENT PARADOXALE (en forme du ”Mors ultima linea rerum est”, le Savoir, Pouvoir, Oser, SE TAIRE ; le SILENCE étant l’Essence-Ciel. Saint Bonaventure : « Jamais l’âme et Dieu ne peuvent co-exister »). Paradoxale parce qu’il est impossible de jamais identifier le Seul Réel, Il est ce qui, pour être sans copie, demeure réfractaire à toute saisie, à toute possession, à toute entreprise d’identification, et en conséquence à toute mise en ”intelligence artificielle”. Le Seul Réel est comme la VIERGE NOIRE ET SON ENFANT : un être dont le complément en miroir n’existe pas, ou du moins RESTE INCONNAISSABLE À JAMAIS. Aucun miroir ne peut saisir un reflet de l’Univers, aucun oeil ne peut saisir le corps de la Vierge Noire, et son enfant est TOUT, à lui seul, pour celui qui le con-temple (con : avec, et temple : faire UN avec le temple).

Maintenant, il y a un autre moyen de tomber dans la dualité sujet-objet ou de SORTIR de l’Univers : celui du ”Big Bang” à la façon de : « Il n’y a rien au Dehors de la Conscience » (Conscience unique, universel, etc.), et si Nous en faisant le CONCEPT DE SUBSTANCE PRIMORDIALE GENRE ”BIG BANG” sous-jacente à l’atome, comme une « énergie pure », alors Nous chutons façon biblique dans l’ERREUR. Car « voir » de la sorte c’est chuter dans L’OBJECTIVITÉ nécessairement duelle : l’observateur et l’observé.
Or, la Conscience infinie ne peut avoir de dualité Dedans-Dehors : NOUS NE SOMMES PAS SOIT AU DEHORS, SOIT AU DEDANS DE LA CONSCIENCE INFINIE, ELLE EST NOUS, simplement parce qu’Elle est Nous et parce que Nous sommes Elle.
Seul le spatio-temporel est agité PAR LE VENT DU DÉMIURGE OBJECTIVITÉ : IL ÉVOLUE FAÇON JUIVERIE ET SE DISSOUT, C’EST-À-DIRE QU’IL PROVIENT DE NOUS ET NOUS PROVENONS DE LUI.

Ici-bas, le Dharma [les Écritures et LA connaissance quo protège des mondes intérieurs et traquenards du mental] et les bouddhas ont ceci en commun
Avec les réalités purement imaginaires
Que, malgré la richesse de leurs manifestations,
Ils n’ont aucune existence réelle.

Le Vrai bouddha, c’est le Dharma :
Les autres n’en sont que les émanations.
Selon leur espèce, les êtres perçoivent
Ce qui de la bouddhéité leur apparaît.

Les idées fictives [les opinions] se nourrissent
Des erreurs que suscitent les apparences.
Ces idées ne sont aitres que le réel
Puisque les apparences ne sont pas des idées.

Le corps essentiel, le corps de jouissance (l’usager, le consommateur),
Le corps d’apparition et ses émanations :
Les trente-six qualités des bouddhas
Sont toutes parfaites dans son corps essentiel.

Les idées fictives naissent des semences
Déposées pas les imprégnations extérieures [au mental].
Elles ne permettent pas de percevoir le Réel
Mais seulement des objets de croyance erronés.

L’erreur a sa cause dans les objets extérieurs,
Et le mental, à l’intérieur, lui tient lieu de support.
Telles sont les deux causes de l’erreur :
Il serait vain d’en chercher une troisième.

L’erreur naît donc en prenant appui
Aussi bien sur l’extérieur que l’intérieur.
Ainsi ai-je en six, douze et dix-huit rubriques (1)
Expliqué les rouages du mental.

Reconnaissez qu’il n’y a que des facultés face à des objets [facultés ou dualité Dedans-Dehors qui va définir l’intelligence artificielle qui n’est qu’un très gros disque dur miniaturisé le plus possible]
Et vous ne croirez plus au soi individuel [et donc à une prochaine I.A. qui ne sera que le prolongement du citoyenisme, de l’usager] !
Réalisez que le mental n’a pas d’objets réels
Et vous ne croirez plus au soi des choses [et à leur propriété] !
(Soûtra de l’Entrée à Lankâ, Stance 58)

Intelligence artificielle et humains, du fond de leur dualisme, ils entraînent les autres à leur perte.

L’ERREUR DICTE AUX SOTS D’APPRÉHENDER
LE NIRVANA DANS L’ÊTRE OU LE NON-ÊTRE.
QU’ILS ADOPTENT LA VISION DES ÊTRES SUBLIMES
ET ILS LE CONNAÎTRONT TEL QU’AU RÉEL.
(Soûtra de l’Entrée à Lankâ, Stance 167).

Note.
1. Les cinq sens et le mental, les douze sources de la perception et les dix-huit domaines.