Accueil arrow Yôkai arrow Élémentals, Divinités, Yôkai arrow ORTIE - URTICA
ORTIE - URTICA Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 07-04-2013 22:45

Pages vues : 8050    

Favoris : 47

Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
pyrite_triangl_equilat.jpg
 
 
ORTIE - URTICA
Soi-Instant - So-In


Page dédiée aux plus fidèles compagnons de l’humain : les Orties,
et à toutes « les mauvaises Herbes », qui n’ont le tort
d’être « mauvaises » parce qu’elles poussent là où ça gène
l’humain. Donc il y a coupure d’avec la Nature.
 
 
« Reconnaissance, donc, à l’Ortie brutale, au Chénopode envahissant, à la Patience rouillée, à la Porcelle râpeuse. Honneur aux laides, aux sans-fleurs, aux grisâtres, à tous les visages revêches du décombres et de la jachère : mieux que le Lis et la Rose, ils ont veillé à la survie des hommes. Et dans la soupe et la tourte, il restait toujours des graines de courage et de raison, pour meilleur avenir ». (Pierre Lieutaghi, La Plante Compagne).

Les murs aiment particulièrement les Orties, ou l’inverse ! 
 
 
ORTIE vient de ORT, ORTEL, ORTIAL : jardin, Verger, Clos, Courtil.
ORTELAIN, ORTHOLAN, ORTOLLAN : jardinier.
ORTALESSIES, ORTOLAILLES : toutes espèce d’herbes potagères, légumes.
ORTIVE : ce qui est cultivé en jardin ou verger.

Tous ces mots commencent par OR comme le métal, et on a fait le mot Horticulture, de HORT (Jardin, Garden, Gart), soit l’apprivoisement des légumes, fleurs, arbres et arbustes fruitiers et d’ornement.

En Hiéroglyphes égyptiens l’Or métal s’écrit nbw (nebou) ; « Les Deux Maîtres » (Horus et Seth) s’écrit nbwy (neboui) ; lesHiéroglyphes NB ont le sens de Maître, Maîtresse, arbre, panier, Seigneur.
Piqure, mordre s’écrit psh (psech) ; pain, offrande s’écrit psn (psen) ou pésen). Combattre, défendre s’écrit ch3 (aïncha) ; pointe de flèche : ch3w (aïnchaou) ; durée de vie et meule de blé s’écrivent chc (aïnchaïn) ; temps et durée, stèle, bateaux, richesses, service, s’écrivent chcw (aïnchaïnou). Un champ ou terre cultivée s’écrit cht (aïnchout ou aïnchet). Un cultivateur s’écrit chwty (aïnchouti). Pains, rations, provisions s’écrivent ckw (aïnkou).
Poil, cheveux s’écrit S(avec accent circonflexe concave)nw (ssenou) ; Sny-t3 (ssenouta) indique les plantes, la végétations ; Snyt (ssenout) indique l’averse, l’orage, les courtisans et la Cour ! Snc (ssenaïn) indique l’officier de police ; Sncw (SSenaïnou) est la police et aussi le magasin ou l’entrepôt, le filet, la maladie, le besoin (ce qui semble si logique !).

Depuis l’entré des Chasseurs-Cueilleurs dans la voie de l’Agriculture et la sédentarisation qui en découla, les Orties s’en donnèrent à « cœur joie » avec les nitrates et les phosphates. Il y a plus de 10.000 ans les Orties poussaient dans les sols riches des fonds de vallées, des lisières des bois frais, sur les rives fumées par les animaux venant boire. Avec les humains et leurs premières constructions de pierres et leurs déchets organiques, ils faisaient des Orties la maîtresse des pieds des murs, des rigoles d’eaux usagées, des fossés, des décombres.
On trouve des graines d’Ortie dans beaucoup de stations néolithique, peut être qu’elle a été favorisée ou volontairement introduite, ce qui peut confirmer un embryon de VOIE DE L’HORTICULTURE OÙ L’ORTIE ÉTAIT REINE. Avec la voie de l’agriculture elle commença à être détestée et appelée : « mauvaise herbe ».

Dans la voie de l’Horticulture l’Ortie était ALIMENT au même titre que le BLÉ aujourd’hui. Au printemps, ses pousses bleuies par le froid commencent timidement à grandir laissant loin derrière la plupart des herbes vivaces. Urticantes à l’état brute, elles perdent leur pouvoir à mesure de leur vieillissement terrestre. Elles perdent aussi leur agressivité à la cuisson, et se révèlent du nombre des meilleures herbes à cuire. Mais au stade adulte elles prennent un goût désagréable et ne peuvent être consommées sans risques, surtout au niveau rénal. Dans beaucoup de région d’Europe et d’Asie tempérée, l’Ortie est un plante alimentaire. En soupe ou en tarte, en poudre comme assaisonnement, elle devrait être à la carte du moindre restaurant !

Le psh (psech) la piqure des Orties grâce à leurs poils qui renferment un suc naturel destiné à défendre la plante contre les mammifères, et donc l’humain, renferme 1% d’acétylcholine et de 0,05 à 0,2% d’histamine, substance qui interviennent, la première dans la transmission de l’influx nerveux, la seconde dans la vaso-dilation et l’apparition des allergies. Des Orties des régions tropicales peuvent piquer de façon très dangereuse. Contre les piqures d’Orties on conseille l’Oseille riche en vitamine C. Contre les piqures d’Orties frictionner la région avec de l’Oseille écrasée. La racine de l’Oseille (dose de 25 gr. par litre d’eau, en décoction, donne une tisane diurétique et dépurative préconisée dans les éruptions cutanées (réf. Léon Carlier : Les Légumes et les Fruits qui Guérissent, 1957).
La symbolique de ce qui pique comme les Orties renvoient également aux ÉPINES, notamment à la Couronne d’épines du Jésus, soit un renversement du rayonnement de l’Esprit Christique. Le Christ est parfois représenté sous un aspect rayonnant. Suivant une autre interprétation la Couronne d’épines une STARGATE : mariage du Ciel et de la Terre. En Chine, le flèches, épines volantes, étaient des armes servant à expulser des influences pernicieuses.
Dans les traditions sémitiques et chrétiennes, les épines évoquent aussi la terre sauvage, non cultivée, d’où peut-être l’idée des « mauvaises herbes ».
ÉPINE : du latin spina. SPOURE : éperon ; SPRINGALLE : instrument de guerre servant à jeter des pierres.
ÉPINOCHER : manger en petite quantité ; ÉPIDIMIE : épidémie, mal contagieux ; ÉPILOGACION : épilogue, résumé, abrégé.
(Réf. Glossaire de Du Cange)

L’Ortie non seulement aliment mais aussi remède, alors que le Blé n’est pas un remède. L’Ortie convient aussi comme aliment au bétail, à la volaille. Autrefois on mélangeait de l’Ortie fraîche hachée à la pâtée de la basse-cour. On la fauchait aussi pour la donner sèche, mais c’était un opération délicate tant la plante fermente facilement, le séchage sous abri était nécessaire. En Scandinavie et dans les pays voisins l’Ortie sèche et pulvérisée entrait dans la composition du picotin des chevaux et les rations de complément des vaches. D’ailleurs rien de plus excellent pour l’humain que de la poudre d’Ortie sèche dans tous les légumes et potages.
L’Ortie est une des plantes les plus riches en Chlorophylle (le sang vert) : 1,5 g par kilo de feuilles fraîches, 6 à 7,5 g à l’état sec.
La Chlorophylle est l’équivalent du sang humain, et la Vraie Science sera de pouvoir utiliser la Chlorophylle pour faire des TRANSFUSIONS SANGUINES, sans avoir besoin de donneurs de sang avec les risques de contamination et d’erreur de groupes sanguins.

La Chlorophylle est douée, comme le sang, d’action reconstituante et antianémique ; elle est aussi un protecteur artériel. L’Ortie a un taux intéressant de provitamine A. À l’état sec se teneur ne protéines est au moins deux fois plus élevée que celle du foin : 12,8% contre 5,4%.
Bien-sûr de nos jours on utilise l’Ortie comme fertilisant : PURIN D’ORTIE ou fermentation de la plante dans l’eau ; purin étant également antifongique.
Pour le Purin d’Ortie les doses sont de 5 à 10 kg d’Orties fraîches pour 100 litres d’eau.
De plus l’Ortie a un pouvoir remarquable pour augmenter la teneur en huile essentielle de toutes les plantes aromatiques : ajouter l’Ortie placée entre les rangs des plantes aromatiques.
Les Pagans ou anciennes civilisations avant la sédentarisation et ses cités favorisèrent naturellement la prolifération des Orties.
L’Ortie est une plante à FIBRES, cousine de la ramie d’Extrême-Orient Boehmeria utilis, qualifiée de « soie végétale ».
Ses tiges, après trempage dans l’eau ou fermentation en tas humectés constamment, se prêtent à la séparation en filasse de belle qualité, d’aspect soyeux, aux brins trop courts pour égaler le Chanvre (d’une famille botanique très voisine). La fibre d’Ortie a trouvé nombre d’utilisation pour faire des draps, des nappes et autres tissus comme des torchons très solides, verdâtres à l’état neuf, qui blanchissaient progressivement au lavage. Les tiges des vieilles Orties sont aussi bonnes que le lin pour faire des étoffes. En Sibérie orientale du début du 19è siècle on tissait des filets de pêches, des cordages, et le fil à coudre étaient de la fibre d’Ortie.
En plus les Ortie possèdent un pouvoir de TEINTURE : les racines d’une jaune éclatant teintent des lainages mordancés à l’alun. les jeunes pousses traitées de la même façon donnent un jaune soufre intense.

Je dirais que la Vraie Civilisation débute avec l’Horticulture : APPRIVOISER LES PLANTES du JARDIN.
Rien ne vaut la soupe d’Ortie, elle vaut toutes les viandes des meilleurs bouchers ! Cette viande d’animaux morts qui soi-disant « fait du bon sang », alors que les végétaux étaient considérés comme « froids » ou « humides », ou « trop secs ».
Évidemment au Moyen-Âge largement gangréné par la voie de l’Agriculture, on considérait le « bas » : racines et bulbes, tout ce qui est en contact avec la terre comme « plus loin de l’esprit » ! Ensuite viennent les animaux grossiers en allant jusqu’aux oiseaux, qui eux, proches du Ciel, devaient « contenir de l’esprit ». Selon l’idéologie des Yahvistes on avait donc une nourriture inférieure et une supérieure ! Donc le végétal c’était bon pour les animaux, mais pas pour les humains, ces animaux « supérieurs »...

Aussi, au temps du Paléolithique, les Chasseurs-Cueilleurs devaient se contenter, ou déguster, des racines, et leur organisme en était adapté en conséquence. Alors que les désordres occasionnés par la bouffe industrielle et chimique nous a tellement habituée, manger occasionnellement des « légumes sauvages » ou de l’Ortie peut nous rendre malade en détruisant notre ultime passé de Chasseurs-Cueilleurs.
La fameuse soupe quelque soit les ingrédients serait pour certains, dépendante de la voie de l’Agriculture : « On trempe son pain dans la soupe ».
En Haute-Provence dans les années 1979-1983 des gens âgés récoltaient l’Ortie de printemps, et dans certains cas la faisaient sécher pour pouvoir l’employer ensuite en cure sous forme d’aliment-remède (soupe), ou en infusion.
Une femme âgée de 96 ans explique qu’elle est fidèle toute sa vie à la soupe d’Ortie et que cela l’a préservée de l’arthrite. Oui l’Ortie est anti-rhumatismale et fait donc la partie de ce qu’on appelle aujourd’hui « alicament », ou aliment-remède. Le suc frais d’Ortie est un antihémorragique (saignements de nez, métrorragies), l’Ortie est aussi un remède antilithiasique urinaire, un remède des encombrements bronchiques et de certains troubles gynécologiques.
L’Ortie est astringente, et peut réguler les sécrétions intestinales, elle est antidiarrhéique efficace. Un médecin en 1911 a soigné avec efficacité l’entérite muco-membraneuse et les diarrhées des tuberculeux. Dépurative, surtout par ses pousses printanières, l’Ortie peut avoir un effet très favorable dans les maladies de peau chronique ou dans les éruptions brutales d’urticaire d’origine alimentaire, soit qu’on la mange cuite aux deux principaux repas, soit qu’on la boive en décoction : 40 à 60 g de plante fraîche par litre d’eau jusqu’à réduction d’un tiers ; 2 à 3 tasses par jour.
L’Ortie est même un instrument des sadomasos en flagellations.

Enfin, l’Ortie est à conseiller aux anémiés, aux asthéniques, aux convalescents, aux vieillards.

Extrait des Textes des Pyramides : Hymne à Geb (Dieu du sol fertile) [Pyr. 1615-1626, par André Barucq et François Daumas]
Réciter les paroles :
Ô Geb, fils de Chou [Dieu de l’air]; son premier né [théologie Héliopolitaine].
Le cœur de ta mère a tressauté pour toi, en ton nom de Geb.
C’est toi le grand fils de Chou, son premier né.
Ô Geb, Atoum [Dieu Primordial] s’est réuni à toi.
C’est toi le Dieu Grand, l’Unique [Titre donné aux Grands Dieux, comme Ré ou Amon].
Atoum t’a donné son héritage ;
il t’a donné (les Dieux de ) l’Ennéade [les Neufs Divinités] réunie,
Atoum lui-même étant à leur côté,
réunis pour le grand fils de son fils que tu es.

Il t’a vu dans ta gloire, tandis que ton cœur est exalté ;
dans ta compétence, en ton nom d’interprète-compétent, prince des Dieux,
debout sur la terre pour que tu juges par devant l’Ennéade,
tes ancêtres, hommes et femmes, étant devant eux, parce que tu es plus puissant qu’aucune (autre) divinité.

Ô Geb, interprète compétent et prince des Dieux !
C’est toi le Seigneur de la terre en totalité,
toi qui as le pouvoir sur (les Dieux de ) l’Ennéade et tout (autres) Dieux.
C’est toi le soutien de tous les Dieux.
Après les avoir atteints, tu les nourris, tu les ravitailles.
C’est toi le Dieu parce que tu as pouvoir sur tous les Dieux.

Un Œil est apparu sur ta tête,
sous la forme de « Grande-magicienne-du-Sud » ;
un Œil est apparu sur ta tête,
sous la forme de « Grande-magicienne-du-Nord ».

Horus t’a suivi car il t’a pris en affection,
alors que tu as fait ton apparition en roi de Haute et Basse-Égypte,
toi qui as pouvoir sur tous les Dieux
ainsi que sur les forces virales [ou aliments].

J’ajoute une chose d’importance avec la dédicace de cette page aux « Mauvaises Herbes » ou qui poussent sur « une terre sauvage » (non cultivée) en rapport avec le Moyen-Âge se rachetant avec ses nourritures impures et pures façon Yahvistes : excepté les riches Seigneurs et Aristocrates, la majorité des gens vivaient dans une extrême pauvreté. Mais il existait des relations de fraternité que je qualifieraient d’Orties-Murs ou association étroite entre riches et pauvres, qui finalement n’en voulaient pas tant que cela aux riches, comme on peut le vivre de nos jours où l’égoïsme est profondément enraciné, libéralisme modèle démocratie de l’après 1789 oblige ! Comme l’explique bien l’historien du Moyen-Âge, Georges Duby : « La solitude du misérable que l’on voit quêter dans le métro n’existait pas. Personne ne se retrouvait totalement seul. On vivait en troupeau. Comme les sociétés africaines, les sociétés médiévales étaient fondées sur la solidarité. Tout le monde était intégré dans un groupe. Il y avait la famille, le village, la seigneurie, qui fonctionnait un peu comme la Sécurité Sociale. Lorsque venait une famine, le Seigneur ouvrait ses greniers pour nourrir les pauvres. S’il y a une leçon à retenir, c’est celle-là : les hommes du Moyen-Âge n’avaient pas perdu le sens de leurs responsabilités à l’égard des autres.
Ils avaient le sens du collectif. Des exclus, il y en avait tout de même : les Juifs, auxquels ont a imposé, au début du 13è siècle [début des banques et de l’expansion du commerce et du Saint Fric] le port d’un signe distinctif, comme sous l’Occupation, et les lépreux, qui se déplaçaient en agitant une crécelle pour que les autres s’éloignent d’eux ».
Bref, on a bien l’analogie avec les Orties formant une grande famille, un ACCORD : murs, humains, plantes.


[En référence pour les Orties aux livres de Pierre Lieutaghi : La Plante Compagne, et Le Livre des Bonnes Herbes]
 
 

Dernière mise à jour : 07-04-2013 23:12

Citer cer article dans votre site Favoured Print Envoyer à un ami Articles associés

Commentaires utilisateurs  Fil RSS des commentaires
 

Evaluation utilisateurs

 

Aucun commentaire posté



mXcomment 1.0.8 © 2007-2024 - visualclinic.fr
License Creative Commons - Some rights reserved
< Précédent   Suivant >