L’INTERCONSCIENCE OU LE GATE GATE, LA SUPRA-CONSCIENCE.
Entre la conscience relativiste appelée
”raison” et la Lumière de la
Conscience infinie : l’Interconscience forte et surtout ÉMISSIVE
tellement plus que la conscience relativiste, la
”raison” à l’état de
veille seulement, Interconscience ou SUPER INTUITION proche de
”communiquer” avec le TOUT (et tous les Noms-les-Formes possibles et
inimaginables).
INTUITION = UNE DES ”FORMES” DU SANS MENTAL
(3) qui permet cette
communication vers le TOUT. Actuellement la ”raison” a coupé cette
communication et installe de plus en plus SON MONDE ARTIFICIEL DE
MACHINES ÉLECTRONIQUES DE TRAITEMENT NUMÉRIQUE DE L’INFORMATION
COMPLÈTEMENT LIÉES AUX INDUSTRIES DU CAPITALISME, AUX BANQUES. C’est pour cela qu’il y
a la catastrophique disparition de nombreuses espèces animales pour ce
règne, et les toutes aussi inquiétantes disparitions des espèces du
règne végétal (le règne minéral ne tardera pas à suivre ces disparitions
si….).
La connaissance par l’humain de sa nature humaine ne peut pas être une
« science » puisque toute
« science » (1) naît de la dualité entre un sujet qui étudie et l’objet étudié ; et comme l’être humain est ontologiquement, en ses essences
(2), la TOTALITÉ de l’Être et de l’ex-istant, de l’Univers, il est de ce fait dans l’impossibilité de se poser comme sujet étudiant d’un
”Univers” qui lui serait au Dehors de lui-même. C’est géométriquement ou spatialement et temporellement IMPOSSIBLE. C’est pure IGNORANCE fondée sur le renversement des rôles entre Essences
(2) et accidents (du spatio-temporel).
C’est clairement expliqué dans le
Soûtra de l’Entrée à Lanka, chapitre 8,
Les apparitions :
Le Vénéré des Mondes reprit alors en vers :
Les trois véhicules et le non-véhicule,
L’inexistence du nirvana
(4) des bouddhas,
La promesse de devenir un Ainsi-Venu [un Libéré vivant],
Les enseignements à ceux qui n’ont pas de résistances.
La sagesse ultime de l’accomplissement
Et le nirvana sans restes :
Tous ces enseignements sont secrètement
Destinés à encourager les êtres apeurés.
Les bouddhas enseignent la voie
De la sagesse qu’ils ont atteint,
À laquelle ils se tiennent, et à rien d’autre,
À tel point qu’ils ignorent le nirvana.
Le désir, les formes, l’Être et les idées [opinions] :
Tels sont les quatre schémas habituels
Qui naissent de la conscience mentale [la
”raison”]
Et opèrent dans le mental et la Conscience fondamentale
(3).
Le nihilisme consiste à croire à l’anéantissement
De la conscience mentale [la
”raison”]
(3), de l’œil et ainsi de suite.
L’intelligence pervertie appelle nirvana la permanence
Que le mental perturbé accorde
à la Conscience fondamentale
(3).
(Sens du dernier distique : L’absence de cause ou de naissance fait croire à la permanence et au nirvana sous le Thème LOI DE SUCCION VULGAIRE ; en d’autres termes on fait fait dans la dualité Bien-Mal en se situant dans le
”camp du Bien” en CROYANT éradiquer le
”Mal” à l’image des injections covidesques récentes aux ARN messagers…)
Bref, il s’agit de LA JONGLERIE D’ATOMES AU SENS ALCHIMIQUE ET MUSICAL DU THÈME ET VARIATION dans la Réalisation ou Grand Œuvre qui ne consiste pas seulement à reconnaître le TOUT (l’égalité de toutes choses) en tant que leur SANS POURQUOI, en tant que leur « Je suis ce JE SUIS »,
mais à reconnaitre la substance de la Sagesse qui le reconnaît dans la Lumière de l’Essence (3) partagée avec la Vérité Absolue, qui est au-delà du sujet et de l’objet, et évidement par delà le connaisseur et le connu qui N’EST AINSI DANS AUCUN LIEU. C’est en ce sens que le Soûtra cité plus haut énonce qu’il n’y a pas de nirvana ou de
”libération” pour les bouddhas ou Libérés vivants, lesquels sont À JAMAIS éloignés du sujet connaissant et de l’objet étudié et connu. La Lumière de la Conscience
(3) a lieu à l’occasion du premier contact avec le TOUT de l’Éveil : la plénitude ou sentiment océanique
(5) appartient aux
”Fruits” ou Zéro Indien de la Félicité. Ce qui est expliqué tout au long du
Lankâvatâra, soit le Principe. Ce Soûtra a donc pour essence un Éveil de la conscience conceptualisante, et pour fin son extinction. L’Essence de ce Soûtra a donc pour principe LA LUMIÈRE DE LA CONSCIENCE
(3) ou
”Conscience-seulement” et pour fin la fin de la
”raison” ou lumière de la conscience
(3)
QU’EST-CE QUE LA LIBERTÉ ?
C’est la Pensée libre de la pensée (panse, ventre, nourriture).
(C’est être libéré de l’opinion tueuse).
L’opinion tueuse ou ”vérités du monde” naturellement partiales, qui vont fabriquer la dualité COMMERCE-GUERRE, à distinguer bien-sûr des Vérités sublimes. Qui ignore en quoi elles diffèrent ne peut connaître le sens profond ; qui ne compte que sur les conventions ne peut pas découvrir le Sublime : SANS l’INTUITION DU SUBLIME IL N’EST PAS DE LIBERTÉ POSSIBLE ET AUCUNE COMMUNICATION AVEC LE TOUT (les trois Règnes du Minéral, Végétal, Animal et Humain).
Notes.
1. SCIENCE : dans le sens alchimique et de réalisation du ”QUI SUIS-JE ?” :
"Prends ceci et fais un monde". Ou bien : "
Prends n'importe quoi et fais-en une pilule ou un clystère" (Thomas Vaughan : Traité du Ciel terrestre).
SCIENCE : dans le sens officiel ou conventionnel, opinionesque :
"Expérience reproductible et contrôlable par d'autres, en tout temps et en tous lieux”. Ainsi, il s'agit ici d'une technique en liaison avec l’utilitarisme du conventionnel, et non d'une science !
2. ESSENCE : dans le sens par exemple du principe de l’outil appelé tour : déplacer un outil coupant sur une pièce qui tourne, produisant des copeaux. N’existerait-il rien au monde, pas même la Création, que ce principe SERAIT, Essence éternelle du tour ; mais ce qui ne serait pas, c’est le tour concret, et on peut en réaliser une infinité de modèles à partir du principe ou Essence : l’ex-istant. Un tour ne peut engendrer son principe, ni aucun machine, même construite par un transhumaniste : la recherche ou le bricolage peuvent éveiller l’idée d’un principe, elles ne le créent pas.…. Quand un humain découvre un principe, c’est qu’il le portait déjà en lui, comme une plaque photographique non révélée, dans les structures intimes de son être.
ESSENCE: ce qui existe de toute éternité à l’état latent, en Vraie Télépathie, et qu’on a appris à connaître au fur et à mesure de l’évolution de notre cerveau. Ce qui n’a pas l’Essence ne peut produire l’Essence. « L’essence qui voit est la seule chose qu’on ne puisse attribuer à rien » dit
Le Secret de la Fleur d’Or. « Mais, lorsqu’on voit le voir, si ce voir n’est pas le voir, l’essence qui voit est alors aussi attribuable à quelque chose. Cela renvoie à l’essence qui voit, telle qu’elle s’exerce dans la continuité répétitive de la conscience habituelle - ce que les Écritures bouddhiques évoquent en ces termes : « Faire usage de la conscience habituelle et répétitive, c’est faire erreur ».
3. À distinguer la Lumière de l’Essence de la lumière de la conscience, telles qu’expliqué dans
Le Secret de la Fleur d’Or :
« ”La Lumière de la chambre vide”. Cette Lumière n’est pas lumineuse mais, explique-t-on, il s’agit d’une preuve d’efficacité au début, avant qu’on n’ait vu la Lumière.
Si vous la voyez sous forme de lumière et que vous FIXEZ (ou saisissez) votre attention là-dessus, vous tomberez dans la conscience conceptualisante (la
”raison”) qui n’est pas la Lumière de l’Essence
(2) ». (
Le Secret de la Fleur d’Or, chapitre 10, trad. Thomas Cleary).
La lumière de la conscience est SEULEMENT la
”raison” À L’ÉTAT DE VEILLE.
4. Nirvana définition, par le
Lankâvatâra, Compendium de tous les enseignements, paragraphe 38.
« C’est le renversement complet des schémas habituels [pensée unique égrégorienne révélatrice de son passé, de sa culture, de son cadre de vie, de sa société et de son hérédité] qui constituent l’essence de chaque conscience, de même qu’aux tendances à croire [ceci ou cela particulières] à la conscience fondamentale, au mental et à la conscience mentale [celle qui invente des concepts] que les bouddhas [les Réalisés] et moi-même [le Bouddha] donnons le nom de « nirvana » - en d’autres termes : à la sphère de la vacuité essentiellement de toutes choses. La sphère d’activité de la sublime sagesse que nous avons réalisée se trouve totalement au-delà de l’annihilation et de l’éternité, de l’être et du non-être.
Elle n’est pas éternelle parce qu’elle n’obéit pas aux idées fictives que représentent les caractères généraux des choses et leurs caractères particuliers.
Elle ne s’anéantit pas non plus puisque c’est là même qu’œuvre la sagesse réalisée par tous les êtres sublimes du futur et du présent [le scribe de la page souligne].
Mahâmati, ceux qui ont atteint le grand nirvana complet [Vacuité du Vide : non pensée à ce Vide] ne sont pas sujets à la dégradation ni à la mort. S’ils mouraient, il leur faudrait renaître ; si leur nirvana se dégradait, ce serait un phénomène conditionné. Voilà pourquoi le nirvana, libre de la mort et de la dégradation, est le refuge de tous les pratiquants.
Mahâmati, nous parlons de
« nirvana » à propos de quelque chose qu’on ne peut ni accepter ni refuser, qui ne s’anéantie pas plus qu’il ne dure éternellement, et qui n’est ni un ni multiple.
Mahâmati, les Auditeurs [ceux qui ne sont que temporels mais doublé d’atemporel : le ‘Je’] et les bouddhas-par-soi s’éloignent du désordre et du tumulte une fois qu’ils connaissent les caractères généraux et particuliers des choses. Libres des distorsions de la pensée, ils ne produisent plus d’idées fictives, et c’est cet état qu’ils perçoivent comme le nirvana ».
Le Bouddhas dit encore à Mahâmati que l’essence de toutes choses est double : émanation de la croyance et de l’attachement à la réalité des mots et de la croyance et de l’attachement à la réalité des choses elles-mêmes. Donc on croit aux mots qui fabriquent des jugements ou opinions depuis l’invention du langage ; par attachement aux choses elles-mêmes (comme de découvrir le feu et aboutir à l’actuelle thermodynamique), c’est un phénomène de la croyance à l’existence réelle des choses,
croyance à laquelle on est soumis que lorsque l’on ne voit pas que ces choses ne sont que des perceptions individuelles.
Donc ne pas confondre nirvana et nihilisme pour qui il n’y a même pas d’illusion ! Le nirvana critiquant la pour-voir ou l’existence ou non-existence des choses exprime qu’icelles sont des apparences liées aux cinq sens et au mental, alors que la Vérité est indépendante de l’être et du non-être, puisque icelle n’est autre que Shûnyata ou Vacuité [
svarûpa le Soi réel, l’Être réel]. Nirvana ne doit pas non plus être confondu avec le néant.
Vacuité = évacuer à la fois toute affirmation et toute négation.
NIRVANA = LE CONTRAIRE DU SAMSÂRA (roue ou cycle des naissances et des morts, monde phénoménal des noms-les-formes).
5. Le
« sentiment océanique » par
Ramana Maharshi dans l’entretien 92 du 7-11-1935 : « Le ‘Je’-‘Je’ ininterrompu est l’océan infini ; l’ego, la pensée ‘je’, n’est qu’une bulle à la surface de cet océan ; on l’appelle
jîva ou âme individuelle. De même, la bulle d’eau, lorsqu’elle éclate, ne fait que se mêler à l’océan ; et quand elle est bulle, elle fait toujours partie de l’océan. Dans l’ignorance de cette vérité simple, d’innombrables méthodes, sous différentes dénominations, telles que yoga,
bhakti [dévotion], karma, etc., ont été enseignées. Chacune apportant de nombreuses modifications, elles ont été enseignées avec beaucoup d’habileté et des détails compliqués seulement pour séduire les chercheurs et semer la confusion dans leurs esprits. Il en va de même pour les religions, les sectes et les dogmes. À quoi servent-ils ? Uniquement à faire connaître le Soi. Ce sont des aides et des pratiques dont on a besoin pour connaître le Soi ».
« Tout comme les fleuves, en se déversant dans l’océan, perdent leur individualité et qu’ensuite les eaux de l’océan s’évaporent pour retomber en pluie sur les montagnes, puis s’écouler en rivières et retourner à l’océan, ainsi les individus, qui entrent en sommeil, perdent leur individualité et reviennent comme individus, selon leurs vâsanâ (tendances) antérieurs, sans en être conscients. Par conséquent, même dans la mort, le sat [réel, juste, existence absolue] n’est pas perdu ». (Ramana Maharshi, entretien 108 du 29-11-1935).
Voir aussi la page :
Sentiment océanique Sahaja.