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CHOU premier Corbeau le Noir Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 27-02-2024 19:45

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Administrateur, Aiguille, Amour, Anarchie, Archange Michel, Bolchevik, Carotte, Celtes, Conformité, Dragon, Banques, Consommateur, Dehorscratie, Dragon, Eau, Ego, Fascisme, Gate gate, Gaulois, Homéopathie, Horticulture, Humain, Hiéroglyphe, Histoire, Intelligence artificielle, Judéo-maçonnerie, Laïcité, Libération, Limite, Logibriquet, Logiquopinion, Marxengelsisme, Miviludisation, Nation, Noël, Or, Paix, Penser, Pierre, Pont, Ptah, Racine du mal, Raison, Réel, République, Robot, Saisie, Simplicité, Temple, Temps, Transparent, Trou, Utotalitarisme, Vacuité, Valeur, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Winner, Woke, World Economic Forum, Xalemme

 
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CHOU premier Corbeau le Noir
de la Lumière intérieure.
Chou, un des deux Lions inséparables
avec Tefnout : le sec Chaud et le
froid Humide.
Chou : l’intelligence, la source de
l’Or. Il peut donc créer et à ce fait
il peut tuer comme il peut régénérer.
Premier Corbeau (noir), il est
L’ADVERSAIRE (repousse) et donc le
PREMIER GARDIEN comme tout
authentique Adversaire (dans l’actuelle
fausse paix il n’y a plus aucun Gardien,
et le conflit Gaza-Ukraine-Russie N’EST PAS
un Adversaire, il est LE faux adversaire
l'Outil du monde de l’État, du salariat et de
l’idolâtrie de la marchandise).
 
Chou est coagulation ou manifestation
du pulse de la dualité, et pas de
SON-VIBRATION SANS AIR (R) du ROUGE
ORANGÉ (en relation avec Geb et Nout le
Vase ou récepteur, la Vache du Ciel).



R = Genèse 1,2 : Un vent tournoyait sur les Eaux Primordiales. La plume sur la tête de Chou représente L’ANTI-LOI DE SUCCION VULGAIRE, L’ANTI-GRAVITÉ : L’APESANTEUR, CE QUI NE DEVIENT PAS (devenir est du temporel).
CHOU = SANS ESPACE-TEMPS. L’imaginaire ancien le représente comme un Dieu aux bras tendus soulevant le corps de la Déesse Nout (le Ciel) et l’éloignant du Dieu Geb (la Terre) ; cela signifie que l’Air s’interpose lors de la Création entre la Terre et la voûte du Ciel.
Chou est comme le FLÉAU : au milieu de la Balance, au milieu de Ciel et Terre, si bien que CHOU = LUMIÈRE : LE LION VERT alchimie, le Lion FAIRE/FER DU VOLATIL.
La brume et les nuées sont la matière de son ”corps”, que les textes anciens nomment les ”os” ou les ”murs” de Chou (ou Shou). Chou : une composante importante de l’Arbre de Vie.

Sans ce Chou, sans cette VACUITÉ, aucune création possible.
CHOU = LE GYNÉCOLOGUE SUPRÊME (Gine : qui engendre, et colo : par le Chou, et Logue ou Logos : par la parole).

Le I du ”Un Point c’est Tout” est selon Dante le Premier Nom de Dieu, et c’est la 9è lettre de l’alphabet, le neuf étant en Chine le chiffre du Ciel. Ainsi le AL(1) de Gaulois est certainement aussi le SOLEIL-CHRIST, la Vraie Nourriture :
le Soi, le Gate Gate ou JET ('Je') qui réconcilie Sujet et Objet et tout Complément.
Le Soi « voit » les choses d’en O.
Forcément nourricier : le Prâna (énergie vitale ou souffle).

« Il n’y a pas de perception [de Pour-Voir chez un être réalisé]. Percevoir [perce et voir : le Trou, dans lequel il n’y a rien d’autre que le Trou, donc pas de Trou à pour-Voir] est seulement ÊTRE. L’état de Réalisation du Soi, comme nous l’appelons, ne consiste pas à atteindre quelque chose de nouveau ou un but lointain, mais simplement à être ce que vous êtes en permanence ET QUE VOUS AVEZ TOUJOURS ÉTÉ [le scribe de la page souligne]. Vous devez seulement cesser de prendre pour vrai ce qui ne l’est pas. Tout le monde considère comme réel ce qui n’est pas réel [comme voir le Trou, comme un objet, et donc une possession-information]. Nous devons perdre cette habitude. Alors nous réalisons le Soi tel qu’Il est, autrement dit, nous serons le Soi. À ce stade, nous allons rires de nous-mêmes du fait d’avoir fournie tant d’efforts pour découvrir le Soi qui est une telle évidence [parabole de ce Trou qui n’est pas à voir ou à pour-voir].
Alors, pour répondre à votre question : cet état de réalisation transcende celui qui perçoit [le pour-voir] et ce qui est perçu [l’objet symbolisé par le Plomb]. Il n’y a plus de sujet pour percevoir quoi que ce soit. Celui qui à présent perçoit tout cela cesse d’exister (4) et seul demeure le Soi (3).
[…] Cet état [de Réalisation] transcende celui qui perçoit et ce qui est perçu. Il n’y a plus de sujet percevant pour percevoir quoi que ce soit. [Le scribe de cette page confirme par la pratique de l’aquarelle, que quand il était face à une paysage, ou face à une tour en pierres pour pratiquer la peinture à l’aquarelle, il faisait UN avec ce paysage ou UN avec cette tour]. Celui qui à présent perçoit tout cela cesse d’exister et seul demeure le Soi [pour l’aquarelle, l’impression indescriptible par n’importe quel mot et syntaxe de langue française de l’aquarelliste, et qui rejoint ce sentiment océaniqu  (3)]. (Ramana Maharshi au jour le jour, 19-11-1946).

CRÉATION - MONDE CRÉÉ PAR LE MENTAL OU IDÉATION : le spatio-temporel de Genèse 1 = 6x24=144 heures. TERRIENS = 144 !

CHOU LE LION VERT OU LION FER/FAIRE, LE LION FEU X CACHÉ COMME L’AIR, COMME LA VACUITÉ. Ce sera le X du ’N’est pas X’ : la VRAIE CRÉATION par le champ resté ouvert : aucune loi ou contrainte, aucune limite imposée, la formule revient à dire que les choses ne sont que des désignations ou pointages tels de simples imputations nominales dépourvues d’être en, et par soi ; POINTAGE dans le sens ou cela ne vient qu’une seule fois, on ne réitère pas le Pointage ; La Vacuité comme le TROU ne se répète pas : découvrir et par définition la couverture sociale : on recouvre toute chose du voile de son ego obsessionnel, de la coloration de ses samskâra (tendances innées, impressions) : d’E-couvrir ; et la vision du Trou ne peut se faire que PAR LE TROU, PAR CHOU, et dans un Trou il n’y a rien d’autre que le Trou, donc pas de Trou à voir ou à posséder ! Ainsi CHOU étant support entre Ciel et Terre permet seulement d’approcher le processus du RETOUR DE LA LUMIÈRE : LE LION VERT OU FER-FAIRE DE LA FERME-AIME-MENTATION : Aucun retour à la Source possible, on ne peut FAIRE que comme CHOU : T ne rejoint pas I (Dieu, celui de Dante). L’itinéraire n’est pas itér(t)er. CHOU = le Terr-I-ble de la quatrième phase du « Savoir, Pouvoir, Oser, SE TAIRE » : la Réalisation spirituelle du Soi est la prise de Conscience par l’être incarné de l’Unité de son Être essentiel (âtman), avec la Réalisé absolue (Brahman ou le Noun dans l’Arbre de Vie) : « avec » la Réalité absolue, mais pas ”comme” la Réalité absolue formait le Tout : ”Jamais l’âme et Dieu ne peuvent co-exister” (Saint Bonaventure).

Le X de CHOU empêche d’enfermer dans des mots/maux, dans des identifications ou des fixations telles des ”constantes”, telles des fixations enregistrées par une machine (intelligence artificielle), même si on croit ne pas conceptualiser, le risque demeure qu’il reste une trace de quelque chose qui pourrait (être de la nourriture pour le mental…)
Le Renoncement à toute formulation de géométrie mentale ou de conscience particulière, la fermentation et putréfaction de toute impression et sentiment au fur et à mesure qu’ils se présentent, constitue l’état contemplatif du ’N’est pas X’, un état qu’on ne réifie pas, qu’on ne chosifie pas comme un objet possédable par l’ego, le Pointage n’est pas réitérer en dualité sujet-objet : itinéraire ne signifie pas itérer (répéter, copier, quantifier, augmenter, marchandiser…), tel le traditionnel : Savoir, Pouvoir, Oser, se Taire (le dernier terme étant principal). ”Mors ultima linea rerum est”.
On ne réitère pas par le fait que le Vrai devient faux dès qu’il est vu ou possédé.

Le X du ’N’est pas X’ et comme le TROU : la VÉRITÉ ne peut se faire que par le X ou DANS le TROU ; or dans un Trou il n’y a rien d’autre que ce Trou, donc pas de Trou à voir ou à posséder !
”Jamais l’âme et Dieu ne peuvent coexister” (Saint Bonaventure), tel est le Fléau : le Silence, taire la Source sous peine de l’assécher en la dévoilant, en la violant. Ainsi, l’état contemplatif, de con : avec, et temple : faire un avec le temple, et aussi définition du sens du mot Laboratoire : labourer (œuvrer, ouvrir, ouvrier) et du latin orare : prier on être en état contemplatif. Cet état ne se répète pas, ne se copie pas tel : le Vrai cesse d’être Vrai dès qu’il est vu et donc possédé. L’Instant d’après n’est jamais le même à celui d’”avant”

Le X du ’N’est pas X’ sera une discrimination sans discrimination, au sens de la Demeure du Sans Demeure la Vraie Demeure.
Si des germes, ou ”constantes”, fixations ou coagulations demeurent, alors le danger est l’établissement d’une demeure-refuge, d’une constante, d’une ‘loi’… et « qui s’arrête » là dessus se trompe, il s’en sert comme un prothèse, comme une béquille, comme un refuge, comme une consolation telle une église ou telle une femme…..

Qu’il y ait un monde, des noms-les-formes dedans, Cela ne Nous concerne pas, puisque le monde est le domaine des ”hommes d’affaires” du faire/fer qui rouille.
Le monde de l’INNOMMABLE, est celui de L’ÊTRE SANS AFFAIRES (le Non-agir), donc le contraire de l’homme-femme des affaires en dualité vente-achat.
Sans affaire = la GRATUITÉ ou AMOUR : fermentation et putréfaction de toute opinion ou sentiment qu’il y ait quelque chose, c’est la définition du Renoncement ou Putréfaction : la transmutation de tout ce qui pourrait prendre racine sur laquelle on établirait une intelligence, une béquille ”raison” si chère au siècle des loupiotes françaises et à l’Encyclopédie des Diderot et Cie., le commencement des béquilles (valeurs) de la république.
Le X indique donc aucune béquille, aucun calcul ou raison, aucune ”utilisation du mental” dans cette période actuelle si utilitaire à la mode occidentale des Anglo-saxons et Américains ; Renoncement synonyme de Putréfaction = la Vraie Demeure du Sans Demeure, sans fin ni but, sans messianisme ou projet-projection dans une flèche du temps forcément à un seul sens (vers ”la fin des temps”).

Le X du ’N’est pas X’ identique au Centre qui est nulle part sans Lequel n’existeraient pas Les-La Circonférences qui sont partout : Nous.
Nous, sans support, sans béquille, sans assistanat du matriarcat ”la République” et ses seins « les valeurs » auxquelles téter.

Le X ou Silence, la Merveille des merveilles. Le X attire le Fer, l’ensemble Micro-Macrocosme, le Haut et le Bas et l’inverse. Le Lion Vert et Fer sans oublier le Lion Rouge : Rien de plus AMBIVALENT QUE LE DRAGON AGNI-INNÉ. (Ambi- : du latin ambo : deux à la fois). TOUT EST DOUBLE ET EN MOUVEMENT (symbolique alchimique du ”Sang du Lion vert et Sang du Lion rouge, telle la Chlorophylle du règne végétal le feu X et le sang rouge et chaud du règne animal des mammifères, et évidemment la Sainte dualité du FIXE et du VOLATIL).
AMBIGUÏTÉ ne peut que provoquer le D’ANGER, DONC LE SAINT MICHEL NÉCESSITÉ. Seule l’ambiguïté de nostre décryptage humain est anagogique (de sens spirituel fondé sur un objet figuratif d’aspect abstrait), donc une lecture horizontale, dans l’espace-temps, et par conséquence qui entrainerait seulement des associations d’idées répétitives, comme des symboles (de grec sun : avec), qui codent-collent les images entre elles, comme ils s’agglomèrent eux-mêmes dans leurs sources très nombreuses, comme dans les Archétypes. ET ON Y CROIT.
Tout se passe ”COMME SI”, ou ”ON FAIT SEMBLANT”, d’y croire, comme une séquence d’illusions ou d’images en cascade, solidaires, accordées ou collées, assemblées les unes les autres ET TOUT DE TIENT. « Quand une magie parle toutes les magies parlent, et quand une se tait toutes se taisent ».

Avoir conscience de cette ambiguïté est primordial, car c’est déjà un pas AU-DESSUS de la « science » globalisante évoquée par un judéo-maçon tel Armand Bedarride (5), et résumé par les avertissements : « La vérité tout entière ne peut consister en un puzzle de vérités partielles cueillies un peu partout. Le Tout est autre chose et plus que le total des parties ». Et : « NE POINT ATTACHER UN INSTANT QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT ». Seul le NON-LOCAL peut fonctionner en une sorte « d’interaction virtuelle » mais qui n’a rien à voir avec l’actuelle connexion modèle informatique avec ses « réseaux sociaux », lesquels ne fonctionnent que par le ‘je’ de l’ego et le spatio-temporel… et ainsi fonctionnent en « thermodynamique ». Alors il faudra pour « échanger » résoudre D’ABORD l’antique dilemme du Moi-Individuel/Moi-Collectif, donc CHANGER NOTRE ESPACE-TEMPS. SIMPLEMENT PARCE QUE LE VRAI CESSE D’ÊTRE VRAI DÈS QU’IL EST VU OU POSSÉDÉ, SAISI (cela sera copié dans le quantisme : ”l’observation perturbe le phénomène”, plutôt impossibilité de SAISIR ou d’OPINIONER l’observation) ».

Tchouang tseu enseigne que le Dragon est une chose mystérieuse : IL EST LA RÉSOLUTION DES CONTRAIRES, DONC LA CLÉ DE LA COÏNCIDENTIA OPPOSITORUM ; symbolise merveilleusement illustré en Orient, en chine, au Japon, par les Dragons volant dans le Ciel, où les Bienheureux chevauchants le Dragon, les Dragons sont la monture des Immortels, les Dragons les élèvent dans le Ciel, dans le Soi. Ainsi il n’est pas étonnant que le Dragon sera aussi le symbole de l’Empereur, et aussi chez les Celtes : le roi assis sur son trône : le FEU céleste; comme le Dragon crache du Vrai Feu……

Notes.
1.
- EL ou AL-Khimia (chimie). Khimia en Arabe, du Grec Khémia : magie noire, de la racine Égyptienne Kêm (noir). Kemit : le terre noire ou réunion des 2 contrées d’Égypte. ALCHIMIA : herbe (vert, lion....).

2 - KHIMÉRA – KHIMAIRA : CHIMÈRE ou rêve ou monstre mythologique en grec, ou folie. Chimère, c’est le gouffre des représentations imaginaires avec ses dangers. Le Gouffre sans fond.
3 - ALQUIMIE = AL le Soleil EL, principe Divin qui mit E ou tridents du E Trinité. Rassembler le Tout dans le principe/origine à partir de ce principe/origine.`
EL devrait se prononcer AL. « Or, d’après Higgins, ce mot signifie le Dieu Mithra, le Soleil, le conservateur, le sauveur. Sir Williams Drummond (dans Œdipus judicus, p.350) montre que Beth-EL signifie la Maison du Soleil, en traduction littérale, et non de Dieu. « El, dans la composition de ces noms Chananéens, ne signifie pas Deus mais Sol. C’est ainsi que la Théologie a défiguré la Théosophie antique et la Science l’ancienne philosophie », écrit H.P. Blavatsky dans Isis dévoilée, vol 1, p.70.

En note de bas de page elle ajoute : « Les premiers Père de l’Église et les théologiens qui les ont suivis se sont trouvés dans l’absolue nécessité de commettre ces pieuses fraudes. C’est évidemment parce que, q’ils avaient laissé subsister le mot AL tel que le donne l’original, il devenait trop clair, sauf pour les initiés, que le Jéhovah de Moïse et le Soleil étaient identiques. Les multitudes ignorant que les anciens hiérophantes ne considéraient le soleil visible que comme un emblème du soleil central invisible et spirituel, auraient alors accusé Moïse, comme l’ont fait d’ailleurs beaucoup de commentateurs, d’adorer les corps planétaires et, en un mot, de s’être rendu coupable de Sabianisme ».
Voilà pour le mot AL, EL.

Quant au Re, déjà au Moyen-Âge, devant une voyelle il indique le recommencement d’un même procès : refonder (rebâtir), régendrer (repousser. Préfixe indiquant le retour à la position antérieure : revenir (retourner au même endroit).
Ne pouvant exister qu’un SEUL RÉ-EL, il manquera toujours à pourvoir le re-connaître, plus qu’une telle re-connaissance implique, par son RE, la dualité sujet-objet ou un extérieur, un autre, que sa propre re-connaissance EXCLUT.
C’est comme si le monde du spatio-temporel devait demeurer étranger au monde qu’il expliquerait ; il ne peut faire corps qu’avec l’expliqué : sujet et objet doivent se marier.
Le système du SALUT (2), mis en place par les 3 religions abrahamistes est totalement contre la Réalisation du Soi ou Instant, le ici et maintenant. En effet, le système du Salut PROJETTE : le Salut ou bonne santé NE DOIT JAMAIS SE RÉALISER ICI ET MAINTENANT : par là même ils inventent une sorte « d’autre », une CAROTTE, un espace-temps que j’appel HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui coule).

2. SALUT : étymologie de sauf, donc d’être en bonne santé, comme s’il en existait une « mauvaise », et ainsi inventer la « souffrance » et la « mort » !

3. Le « sentiment océanique » par Ramana Maharshi dans l’entretien 92 du 7-11-1935 : « Le ‘Je’-‘Je’ ininterrompu est l’océan infini ; l’ego, la pensée ‘je’, n’est qu’une bulle à la surface de cet océan ; on l’appelle jîva ou âme individuelle. De même, la bulle d’eau, lorsqu’elle éclate, ne fait que se mêler à l’océan ; et quand elle est bulle, elle fait toujours partie de l’océan. Dans l’ignorance de cette vérité simple, d’innombrables méthodes, sous différentes dénominations, telles que yoga, bhakti [dévotion], karma, etc., ont été enseignées. Chacune apportant de nombreuses modifications, elles ont été enseignées avec beaucoup d’habileté et des détails compliqués seulement pour séduire les chercheurs et semer la confusion dans leurs esprits. Il en va de même pour les religions, les sectes et les dogmes. À quoi servent-ils ? Uniquement à faire connaître le Soi. Ce sont des aides et des pratiques dont on a besoin pour connaître le Soi ».

« Tout comme les fleuves, en se déversant dans l’océan, perdent leur individualité et qu’ensuite les eaux de l’océan s’évaporent pour retomber en pluie sur les montagnes, puis s’écouler en rivières et retourner à l’océan, ainsi les individus, qui entrent en sommeil, perdent leur individualité et reviennent comme individus, selon leurs vâsanâ (tendances) antérieurs, sans en être conscients. Par conséquent, même dans la mort, le sat [réel, juste, existence absolue] n’est pas perdu ». (Ramana Maharshi, entretien 108 du 29-11-1935).
Voir aussi la page : Sentiment océanique Sahaja.

4. « Celui qui à présent perçoit tout cela cesse d’exister et seul demeure le Soi : « Mr. Desai demanda à Bhagavan : « Comment se fait-il que certains saints qui auraient réalisé le Soi disent qu’il n’est pas désirable de se fondre dans le Soi, mais qu’il faudrait garder un reste d’individualité pour pouvoir jouir de la Félicité du Soi. Tout comme la mouche, pour se délecter du miel, ne doit pas tomber dans icelui et s’y perdre [s’y noyer donc], mais doit rester sur le bord et goûter le miel…
Je lui répondis : « Bhagavan nous a dit que cette analogie était incorrecte et induit en erreur. Le miel est inerte et inconscient [il n’est donc pas comparable au sentiment océanique (3)]. Il faut un être conscient pour pouvoir le goûter et le savourer. Or, le Soi est en soi Conscience et Félicité. Il est absurde de soutenir qu’en devenant le Soi on ne serait plus en mesure de jouir de la Félicité et qu’il faudrait rester séparé de Lui pour en jouir [telle la dualité sujet-objet ou la cause-effet].
Mr. Desai : « Pourquoi alors ces saints ont-ils affirmé cela ? C’est ce que je ne comprend pas.
- Vous devriez poser la question à ces saints, lui répondis-je. Bhagavan vous a donné son opinion sans équivoque : il n’est pas nécessaire de rester séparé pour pouvoir jouir de la Félicité, au contraire, la Félicité ne peut être complète tant que l’on n’a pas entièrement fusionné avec le Soi ». (Ramana Maharshi au jour le jour, 5 mars 1946, soir).
Cet entretien du 5 mars 1946 aborde le FOND DE L’HUMANITÉ : LE DILEMME MOI-INDIVIDUEL/MOI-COLLECTIF LE PRINCIPE DE VIE DE LA COMMUNAUTÉ HUMAINE. Seul l’Être réalisé peut le vivre et ainsi le rayonner. Mais s’il y a une explication quelconque AU DEHORS, le DILEMME SE POURSUIT INDÉFINIMENT, car la Conscience fondamentale ou Soi, comme son nom l’indique, avec le S majuscule, EST PUREMENT INDIVIDUELLE ET NE DOIT PAS ÊTRE CONFONDUE AVEC L’INCONSCIENT COLLECTIF de C.G. Jung.

5. « Si vous voulez un livre qui soit à la mesure de notre temple, faites-le avec ce qu'il y a de plus sage, de plus pur, de plus saint, de plus héroïque, de plus noble, de plus culturel, de plus beau, dans tous les livres qui servent de guide à la vie de l'Esprit, dans ceux qui ont servi et servent encore de flambeaux aux consciences dans leur marche vers la perfection toujours fuyante; adressez-vous à tous les pasteurs d'âmes, qu'ils se soient donnés comme représentants de la Divinités ou de la Raison... Des profondeurs des ténèbres primitives la pensée humaine a marché peu à peu vers une lumière toujours plus grande : en des langages divers l'Esprit a tracé les annales de son progrès... N'ayez pas peur de les rapprocher, de les confronter, de les exalter les unes par les autres ; au contraire, vous avancerez ainsi dans la direction de la « Parole Perdue » (6).

Jules Boucher, qui fait cette citation dans sa « Symbolique maçonnerie », cite les textes qui pourraient être rassemblés dans ce livre :

Pour l'antiquité judéo-chrétienne = la Bible.
- l'Égypte = le Livre des Morts
- Chine = Chou-King Y-King ... etc.
- Inde = Manava-Dharma-Sastra - Les Védas - Upanishads - etc.
- Islam = Coran
- Perses = Zed-Avesta
- Scandinaves = Edda

Ainsi, la maçonnerie aussi a des problèmes d'œcuménisme. Certes, il y a en toute civilisation, en toute religion un fond de connaissance métaphysique véritable. On peut comparer cette connaissance, si elle est intégrale, à un polyèdre dont chaque religion qui préside chaque civilisation n'a vu qu'une face et en vit. Le maçon que j'ai cité voudrait reconstituer et voir simultanément toutes les faces du polyèdre et c'est en cela que, selon lui, est la vraie religion. Mais c'est celle de Lucifer, celle du voyeur, non celle qu'à annoncée le Christ: « Lorsque viendra l'Esprit de vérité, il vous fera accéder à la vérité tout entière ». (Citation de Matagrin, page 44). La vérité tout entière ne peut consister en un puzzle de vérités partielles cueillies un peu partout. Le Tout est autre chose et plus que le total des parties.

Quand j'eus compris qu'aucun peuple, aucun individu, ne peut échapper à la nécessité de la religion qui n'est autre que le besoin incoercible de trouver à l'existant un centre immuable qui ne peut que se situer au-delà de l'espace et du temps, le problème s'est posé de savoir quelle religion est la vraie religion. Le christianisme est affublé d'un isme aussi bien que l'islamisme, le bouddhisme, l'hindouisme, etc. Le « isme » indique le système, le « truc », la construction raisonnée, et je n'avais aucune raison d'opter pour un isme religieux à la convenance de mes sentiments qui n'aurait été rien de plus qu'une « opinion religieuse ». Or, ce dont je cherchais à m'évader, c'était de ce mode d'intellection qu'on appelle l'opinion, et j'y étais conduit par le constat de la vanité des opinions politiques qui conduisent toutes à des impasses logiques, à des apories. Aucune opinion, politique ou religieuse, ne satisfait l'esprit, ne peut donner là Paix ».
(Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, extrait de la lettre 38, le 15-10-1976).

6. LES ANTI CHOU, ANTI VACUITÉ DANS LE MYTHE JUDÉO-MAÇONNIQUE DE ”LA PAROLE PERDUE” : RACHETER LE PARADIS PERDU (La mise en valeur du temps chère à la paroisse de Jacques Attali).
« Puisque nous ne comprenons même pas ces consonnes-là [celles du Nom Divin], il faut encore substituer un secret à cette partie du Nom Divin. « C’est pourquoi on remplaça chaque occurence du nom Yahvé, lors de la lecture de la Loi, par le nom Adonaï - qui signifie « mon Seigneur » ; le mot moderne Jéhovah utilise, quant à lui, les consonnes J H V H et y intercale les voyelles provenant du mot Adonaï. La tradition attend avec impatience l’ère future [le messianisme, le projet-projection et nécessairement un mondialisme] où les conditions seront réunies pour rétablir l’authentique méthode de prononciation [donc utilisation du mental], l’homme rejoignant ainsi le Dieu dont il est issu, et pouvant prononcer le Mot dans toute sa puissance pour commander aux forces latentes dans sa propre divinité ». (Rites mystiques antiques - Une brève histoire de la Franc-Maçonnerie, Charles W. Leadbeater, pages 114-115).
 
 

Dernière mise à jour : 27-02-2024 20:30

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