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Bien, mâle, intérêts et Couilles en or Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 10-01-2011 23:58

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Démocratie, Dictature, Dieu, Église, Esprit, Europe, Inquisition, Instant, Justice, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Mondialisme, Opinion, Politique, Pouvoir, Prisons, République, Supplices, Synarchie, Terreur, Tortures, Travail, Yôkai

 
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Bien, mâle, intérêts et Couilles en or
 
 
ATTENTION : il y a « bien commun » et « biens communs »
 
 
 
Légion d’Horreurs
« C’est précisément parce que l’une des plus hautes distinctions honorifiques de notre pays est attribuée aujourd’hui à un des coresponsables de la crise économique qui dure depuis 3 ans, que bon nombre de citoyens français, qu’ils soient salariés, chômeurs, retraités, constatent, et non ressentent comme le prétend Nicolas Sarkozy, à quel point l’injustice et le laxisme, conjugués au cynisme et à l’incompétence, règnent en maîtres dans les sphères du pouvoir français ».
Source : bibifa

Changez les deux nn de honneur et ça donne horreur ! Cette légion fut créée par le dictateur Napoléon Bonaparte. Ce dictateur qui appelle « hochets » les honneurs : « Vous les appelez les hochets, eh bien c’est avec des hochets que l’on mène les hommes ». Un hochet est un jouet de bébé ! On décore, on décore à tour de bras en Sarkozystan... Je suis triste, mon école primaire à Paris n’a pas été décoré de cette légion ! Mais comme son nom l’indique, les décorations ne sont que des décorations...
 
Que ne feraient les gens de politique pour le « bien commun » et, ou les « biens communs » ! Depuis un moment déjà ces gens de pouvoir confondent les deux : l’un est qualité (le bien, la signification du pouvoir politique) ; et l’autre, le pouvoir économique est quantitatif. Je l’ai déjà écrit mais ne me lasserais plus de l’écrire à nouveau tant c’est important depuis le début du 20è siècle, et bien-sûr depuis 1789 et son libéralisme.

Alors il faut être très vigilant pour éviter absolument de tomber dans ce piège du « bien commun » qui a mené au cimetière bien avant l’heure des milliards d’êtres humains.
Saint Paul et le Premier Épître aux Corinthiens, chapitre 12, Diversités et unité des charismes : « Il y a, certes, diversités de dons spirituels, mais c’est le même Esprit ; diversités d’opérations, mais c’est le même Dieu qui opère tout en tous. A chacun la manifestation de l’Esprit est donnée en vue du bien commun ».

C’est ce « bien commun » que Ramana Maharshi nomme le Soi, qu’on peut aussi nommer de plein d’autres noms : Dieu, le Cœur, la Conscience, l’Instant, le Centrum Centri, etc.

Ainsi le « bien commun » ne peut pas être matériel, car il y aura inévitablement des déséquilibres importants, une non fraternité, une non liberté, une non égalité...

Et être à contre-Cœur, c’est faire quelque chose à contre-Courant, et tomber dans le mal-à-dit (maladie). mais « être au courant des choses » c’est toujours ÊTRE AU COURANT. C’est pourquoi on reconnaît une belle œuvre d’art à sa « fluidité », sa transparence comme l’eau.
Le FRIC ressemble aux FLICS, car les pouvoirs les payent au prix fort pour défendre des coffres-forts. Et arrêter quelqu’un qui par exemple vient de se servir sans permission dans le coffre des Couilles en or, les flics vont le priver de mouvement : « arrêter quelqu’un »... en prison généralement on ne peut pas faire beaucoup de mouvement.
Le malfrat (mal-ferat ou mal-frat, comme fraternité) sera donc celui qui s’empare des biens d’autrui. Mais là encore, de quel bien s’agit-il ? et de quel côté ? du pouvoir ou du possédant ?

À notre époque le mot BIEN est totalement trompeur, peut-être est-ce à cause de cela que les jeunes ne trouvent plus de repère ? En effet, BIEN est associé à « biens de consommation » : les biens, les intérêts... donc la richesse matériel chère, chair aux Américains de l’American way of life.
Ces Américains qui voient leur pays comme « bon » (sous-entendu un pays démocrate épris de liberté mais surtout de libéralisme), et ce qui est bon doit se faire goûter partout (le bien commun) : d’où un colonialisme de la planète ; pour eux même leurs militaires sont « bons ». C’est ça le « monde civilisé ». Les Américains ne peuvent pas se sortir du côté cow-boys, du côté pionniers débarquants au 19è siècle pour fabriquer et vendre des boissons pétillantes et des pantalons teintés en bleu, et tuer des Indiens pour établir leur chemin de fer.
Dans des séries télé américaines, quand on voit les portions de glace ou de soda que les Américains se tapent, on peut comprendre leur obésité... et leur main-mise sur le monde : un appétit de colonialiste transformant tout en biens de consommation. La vie se résume à ça ! Ainsi on évite, ou tente d’éviter un crac boursier genre 1929 et frôlant la catastrophe en 2008. Des séries télé et des films dont les auteurs sont bien conscients du problème l’illustrent avec plus ou moins de brio. Voir par exemple l’excellente série Breaking Bad, dont la trame s’inspire du film Vivre (1952), chef d'œuvre de Akira Kurosawa : un petit fonctionnaire apprend qu'il a un cancer, ce qui le choc et le pousse à s'éveiller dans le peu de temps qui lui reste sur cette Terre. Dans Breaking Bad tout s’achète et se vend surtout : la drogue, légale et surtout illégale, la vie comme la mort... Vrai que le « métier » de dealer comporte des risques, non seulement à cause des flics-fric, mais à cause de la territorialité et donc de la concurrence... Série étonnante dont le sujet est bien-sûr la « drogue illégale », mais tellement prenante, qu’on est accroc à cette dérive consumériste mortelle. Et on voit et compte les morts comme les billets verts. Légale ou illégale, Big Pharma veille aux éprouvettes, et là-dedans il y a « tout pour le corps » qu’on veut faire planer (s’envoyer en l’air, se défoncer, ou se priver de fond, ce qui indique aussi planer) à défaut de pouvoir planer réellement sans machine et sans drogues.

BIEN recouvre donc le domaine mélangé de l’affectif et du bas ventre : les besoins... qu’on peut résumer par PLAISIR : plait et Sire, mais comme on lui a coupé la tête à la révolution de 1789... ce plait sire on est obligé de se l’acheter. C’est pour ça que les politiques n’ont que le mot ‘valeur’ à la bouche : on estime, on évalue désormais la valeur d’un bien et d’une personne, par exemple aux États-Unis on se présentera en disant de quelle université on vient, ça fait plus winner... Le loser, ce sera le mé-prix (mépris : indigne d’attention, comme n’ayant aucune ‘valeur’), le mé-prix ce sera donc le vaux-rien (vaurien). Alors on comprendra facilement le slogan de la société de cosmétiques l’Oréal : « Parce que je le vaux bien » ; l’Oréal : l’Or et Éole (le dieu du vent chez les Grecs) ; ce qui semble avoir réussit à sa principale actionnaire... Mais le vent tourne...

Le bonheur ne tient qu’à une lettre : changez le B de BIEN en R et vous avez RIEN. Le B ce sont les deux mamelles de l’abondance, alors que le R affirme l’aiR, le souffle des idées : le vide créateur... le TAO. (la Voie).

Aux États-Unis, qui ont colonisé le monde en société de consommation, le niveau de vie, la qualité de vie s’entend comme quantité de biens. Nous avons bien a faire à un pouvoir économique, mais pas à une qualité, non, À UN QUANTITÉ. Il faut bien faire la différence, c’est très important. La qualité de vie n’est que de la consommation, une quantité : acquisitions, arnaque, posséder, beaucoup, appétit, désir, commissions, contrefaçon, envie, adorer, intérêts, bénéfice, gagner, économie, voler, cher, payer, sollicitude, forfait, pourcentage, remise, escompte, solde, crédit, débit, liquide, etc.
Le comique là-dedans c’est que l’argent, les Romains en ont fait un dieu, non pas le dieu dollar, mais le dieu Mercure (dieu du commerce), comme le métal liquide (l’argent qui coule à flot... comme le cours de la monnaie...)

De toute façon, qui dit FRIC dit TRAFRIC (trafic). Faudrait être idiot pour ne pas croire le contraire. Exemple d’un conte russe :
Un pauvre va à la foire, vend la vieille robe de sa femme un rouble ; avec cet argent, il en achète une neuve et la revend deux roubles. De cette façon, revendant tout ce qu'il achetait le double de son prix, il s'enrichit très rapidement et se fit négociant. Ainsi le commerce est déjà du vol (Mercure est aussi de dieu des voleurs). Mercure colporte aussi des messages, des informations... des opinions... les cours de la bourses ? d’où le nom de Mercurius puis Mercurial.



Résumé pour ne pas se tromper de « bien commun »

« Les pensées, bonnes ou mauvaises, vous en éloignent et ne vous en rapprochent pas, car le Soi est plus intime que les pensées. Vous êtes le Soi, tandis que les pensées sont étrangères au Soi.
...
Qui ressent la piqûre de la fourmi ? C’est le corps. Vous n’êtes pas le corps. Tant que vous vous identifiez au corps, vous voyez des fourmis, des plantes et tout le reste. Si vous demeurez dans le Soi, il n’y a rien qui soit séparé du Soi [Instant] ».
Extrait de l’enseignement 341, de Ramana Maharshi.


Opinion et point de vue

« L’aspect des choses varie selon le point de vue de la personne. La vue émane de l’œil. Et l’œil doit se situer quelque part. Si vous voyez avec les yeux de la matière, le monde aura la même nature. Si vous regardez avec les yeux subtils (ceux de l’esprit), le monde apparaît subtil. Et si votre œil devient le Soi, le Soi étant infini, l’œil sera infini. Il n’y a rien d’autre à voir qui soit différent du Soi ».
Extrait de l’enseignement 106, de Ramana Maharshi.


M. R.

(En haut de page, L’oiseau Lyre, gouache d’enfant par M. R.)



MONDE TRAGIQUE

Dans la vidéo ci-dessous, on pourra se rendre compte que la musique, c’est du VIDE, comme tout le reste. Ce qui fait la mélodie et les ACCORDS ce sont uniquement les « jaillissements de l’Instant ». Ce qui sort, ce qu’on entend est DÉJÀ MORT. Cela paraît tellement évident qu’on n’y prête pas attention. Et C’EST TERRIBLE, à la fois triste, tragique, et beau... comme s’il y avait UNE ERREUR.
C’est ce qu’explique le Leprechaun à Tanis Helliwell dans son joli livre : Un été avec les Leprechauns.
Le Leprechaun dit à Tanis que la première chose qu’elle doit apprendre c’est de ne pas se considérer comme SOLIDE. C’est logique, quand on pense que les cristaux sont constitué de mailles et de vide, donc que du vide ! Le plus étrange c’est que le Leprechaun parle du Soi comme Ramana Maharshi...

Bill Coale et John Philip Sousa : Washington Post, sur un orgue Wurlitzer
 
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 11-01-2011 00:28

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