Quelque chose contre Rien

Le Saint Graal = le Rien du Tout (qui me donne fin ou plutôt qui me fait rire).

 

 

Quelque chose peut modifier quelque chose, on est dans la dualité cause-effet ou sujet-objet. Le Rien ne peut modifier Rien, il est hors de la dualité. Or le Seul Réel ne peut qu’être RIEN : pas de noms-les-formes. Ainsi le Seul Réel ne peut pas être modifié par l’humain. Comme écrit Gustave Thibon : « Le seul changement souhaitable est celui qui nous introduit dans le monde où rien ne change ».
Il est salvateur d’en conclure que les transhumanistes et leur délire de vivre un ou plusieurs millénaires, ici sur Terre, est la même Super Carotte de « fin des temps » des religions de l’abrahamisme. La croyance « fin des temps » comme son sens l’indique est sans objet, ce qui en fait effectivement une Super Carotte, qui comme toute croyance fait fonctionner les masses (on espère des « jours meilleurs », donc des « fins des temps » ou Demain On Rase Gratis).

 

L’être humain en son évolutionnisme façon abrahamisme est EN MARCHE vers Rien. Nous sommes dans un monde ou une dimension dans laquelle tout change d’Instant en Instant. Ainsi ce qui n’existe que par le changement ne peut se modifier du fait qu’il change ; Comme l’énonçait Thibon cité plus haut, que tout soit toujours pareil peut signifier que tout est toujours également ici et maintenant ou dans l’Instant, et donc changeant d’Instant en Instant (Rien n’est jamais pareil d’Instant en Instant).

SAINT CHAOS : LE VRAI MONDE EST SANS NOM-LA-FORME, PAR CONSÉQUENT TOUJOURS À L’ÉTAT DE CHANGEMENT OU VRAIE CRÉATION, ce que confirme les phénomènes dans l’Âge d’Or (l’infini, l’immensité, le bhuman) où le surnaturel et l’insolite sont la norme : objets et êtres volent, les animaux se métamorphosent en humains et réciproquement, les cultures germent spontanément, les chairs des animaux ou des humains dépecés repoussent aussitôt. Avec l’arrivée des noms-les-formes, donc l’arrivée du mental, comme avec l’arrivée de l’Oxygène, ce fut la catastrophe, la Chute façon Ancien Testament. La mort allait faire son œuvre, puisqu’à l’Âge d’Or les humains vivaient au minimum jusqu’à un millénaire, et avec l’arrivée des noms-les-formes les humains ne vécurent plus qu’environ 120 ans dans le meilleur des cas. On peut dire qu’avec la Chute le COSMOS ÉTAIT INVENTÉ, L’INDIVIDUALITÉ ÉTAIT INVENTÉ, ce que de nos jours on appelle « réalité ». Nous passions de la Vraie Liberté au plaisir (et à son contraire la douleur), soit à l’anti-Nature (voir encadré).
Âge d’Or = ÂGE DE LA VRAIE CRÉATION PAR ESSENCE, ÂGE DE TOUS LES POSSIBLES, comme le montre les monstres dans l’imagination d’un Jérome Bosch ou d’un Goya. C’était l’Âge où les outils travaillaient tout seul, pas besoin de moteur ou de machine tournante, mais, comme le révèle le conte de l’Apprenti Sorcier, il était impératif de ne jamais les laisser seuls, sous peine qu’ils ne deviennent TROP vivants et ne se retournent contre les humains.

ÂGE D’OR OU KRITAYUGA : si tout est possible, comme c’est l’âge de la spiritualité totale, inceste et cannibalisme ne peuvent exister, ni même aucun vice, aucune haine, aucune peur puisqu’aucune dualité, seul règne le UN donc LA GRATUITÉ. En Inde on dit que cet âge dura 1.728.000 années terrestres. Pour moi il est éternelle puisqu’il est divin…

Avec la fin de l’Âge d’Or et progressivement en passant par l’Âge d’Argent, l’Âge d’Airain jusqu’à l’entrée dans l’Âge de Fer s’installent les deux interdits majeurs de la « civilisation » ou urbanisation de l’humain : interdiction de l’inceste et du cannibalisme, et encore, il faudrait y ajouter « le viol du confessionnal », que remplace la moderne et violente psychanalyse… et qui il y a peu était remplacé par l’Inquisition, police politique de l’époque Église de Rome et de l'URSS…
Ces quatre ÂGES correspondent à des dimensions, des rondes ou vagues de vie, qu’on peut aussi appeler « races ».
« Chaque Ronde se compose des Yugas des sept périodes de l'Humanité, quatre desquelles sont maintenant passées dans notre cycle de vie, le point moyen de la Cinquième [race] étant presque atteint », écrit H.P. Blavatsky dans La Doctrine Secrète. Voir aussi le Kali Yuga parmi les quatre Yuga (âges).
À l’Âge d’Or il y avait presque seulement de l’EAU, qui pouvait prendre n’importe quelle forme, d’où la facilité de métamorphose décrite plus haut. Eau ou Eau Primordiale.

L’Âge de Fer/Faire : notre époque, le Kali Yuga où toute vertu a disparue. C’est l’âge des guerres à n’en plus finir, l’âge de l’ignorance, de la laïcité ou matérialisme, des maladies et du vice, de la faim et de la colère, âge de l’ego par excellence où les forces du Mal doivent triompher sur le Bien, comme déjà souvent écrit si on ne fait pas garde aux innombrables manipulations dont nous sommes les victimes inconscientes.
Un Fer/Faire qui commence en 3101 av. J.-C., qui doit durer 432.000 années humaines, et s’achever dans un Pralaya (dissolution cosmique) par le feu et l’eau avant que ne soit inauguré un nouveau Chaturyuga : cycle de 4.320.000 ans, synonyme de Mahâyuga (cycle du Grand Âge comportant les quatre périodes successives : Krita yuga, Treta yuga, Dvâpara yuga, Kali yuga).


PANique ou SPONTANÉ = ÂGE D’OR : TOUT EST POSSIBLE MAIS AUCUN BUT N’EST À ATTEINDRE. POINT BESOIN DE MA-CHINE (noms-les-formes et catastrophe du mental).

CHUTE ET MENTAL = TOUT CE QUI EST PRÉVISIBLE. Si on ne peut pas prévoir c’est que du Spontané, l’ÂGE D’OR RÈGNE. SPONTANÉ = non seulement GRATUITÉ, mais aussi INVISIBILITÉ, IMPRÉVISIBILITÉ, ce qui comme la nuit peut engendrer la PANique. INVISIBLE = TERRORISTE, REDOUTABLE et source de PANique, ça ne va pas plaire au régime républicain mondialisé dans la mesure, c’est le cas de l’écrire, où le « service d’ordre » ne peut coller dessus un moindre nom-la-forme ! Le Saint Chaos ou Âge d’Or est l’ennemi NUMÉRO UN du régime républicain et de son capitalo-socialisme. La peur ou PANique va survenir parce que la Réalité est très proche et va produire « PAN dans le mental » qui n’aura plus aucun, temps, recule, pour a-viser ou Pour-Voir…

Le mental va provoquer la catastrophe, la Chute. Il va vouloir « mettre de l’ordre » dans le Saint Chaos, soit ADMINISTRER, soit INVENTER UNE FORME PARTICULIÈRE DE DÉSORDRE, voir tous ses « services d’ordres » et d’administrations possibles, dont l’étatisme sources de désordres ou chaos humains.

Ce qui n’est Rien est le Seul réel qui à chaque Instant est ici et maintenant : l’être dans le non-être comme l’explique Ramana Maharshi puisque une naissance va entraîner naturellement une mort. Mais comme nous sommes le Soi, la mort n’est qu’une illusion de plus, comme l’explique R. Maharshi : « Je suis ce JE SUIS » est ignorer la mort, elle n’existe pas ; et si je suis mort JE SUIS TOUJOURS CE « JE SUIS » à la Moïse, donc la mort n’existe toujours pas et reste une parfaite illusion ! NOUS NE SOMMES JAMAIS CONFRONTÉ À LA MORT, ELLE N’A AUCUN RAPPORT AVEC LE SEUL RÉEL. La mort c’est l’ANTI-CRÉATION, soit l’illusion qu’elle va fourbir sur ses œuvres, genre Prince de ce monde. Ainsi on part toujours de l’intérieur vers l’extérieur : une œuvre d’art comme une toile peinte avec de la peinture à l’huile n’est rien, c’est son intérieur, ce qu’elle dégage ou témoigne, du même coup sa disparition est sans conséquence, il va lui survivre l’essentiel, ce qui est « renfermé » dedans et qui rayonne.

RIEN : [NEIR] NOIR ou absence de couleurs. NEIR / NÉANT : NE – NÉGATIF (Putréfaction), SILENCE.
Ce qui sert à rien est plus admirable que ce qui sert à quelque chose ; la Vie est admirable et « elle ne sert à rien »… sauf aux banquiers...
Une œuvre artistique est admirable, c’est en cela qu’elle ne sert à rien.
Rien est admirable puisque pour faire quelque chose, il faut bien partir de RIEN.
Le plus dur c’est de percevoir le presque rien. C’est possible en Musique et Art de l’Image.
Vide qui est plein de potentialités ; par contre le mot Néant ne devrait pas exister ! ou alors, ce mot Néant pourrait exprimer ce qui est inaccessible par exemple.
3 fois Rien :
- Tout est dans Tout ; Lumière dans Lumière
- Tout est dans Rien ; Lumière dans l’Ombre
- Rien n’est dans Rien ; Ombre dans l’Ombre
(D’après Louis Cattiaux)

RIEN : Shûnya, Zéro. Shûnya signifie aussi : vide, espace, atmosphère, éther, nullité, négligeable, insignifiant, néant, etc. En conception indienne le Zéro est inépuisable, une STARGATE (le plein à l’infini) à lui seul loin des opinions de nihilisme, d’insignifiance ou d’absence des ergoteries gréco-latines.
Le Zéro exprime 26 notions dans le numérique indien, qui dépasse de loin les ergoteries de non-être de toutes les philosophies gréco-latines.

VIDE : Shûnya. Le zéro Indien synonyme d’ÂKÂSHA.
VIDE [VUIT] [VUIANT] Éther.
L’Espace qui ne contient « Rien ».
Faire le Vide pour recevoir, évacuer, aller à la selle (Fèces).

Un espace ne reste jamais vide longtemps. Dans l’espace du chemin, la ronce prend rapidement possession de cet espace. C’est pourquoi le Vide n’est PAS VRAIMENT VIDE !
Le Vide c’est ce qui est fait pour être rempli. Le Vide est « Plein » quand il n’y a plus moyen de faire du relatif.
LE SILENCE EST IMPORTANT : silence temps de repos, le chiffre 7, la Montagne ou l’Immobilisation, Koua du Yi-King ; il fait partie du Souffle donc de la Vie.

Shûnya ou Vide étant une Stargate il est création sans fin sur la VACUITÉ, doctrine du « Chemin du Milieu » (Mâdhyamaka) qui enseigne que chaque chose composées (samskrita) est vide (Shûnya), impermanente (anitya) et sans naturel originelle. Dans cette optique il n’y a rien : réalité et non-réalité n’existe pas. Comme déjà écrit il n’y a pas plus Stargate que Shûnya ou Zéro ! Bien plus que le soi-disant « positif » ou ce qu’il y aurait À PARTIR DU ZÉRO, donc vers les NOMS-LES-FORMES en positif. En Stargate dans le Zéro nous avons le non-être, le non-formé, le non-né, le non-produit, le non-créé, le non-Instant, le vide, la non-substance, la non-substantialité, la non-valeur, l’absent, l’insignifiant, la non-valeur, le nul, le négligeable, le rien, le néant, etc.
ZÉRO = SAINTE CHIMÈRE.

ZÉRO ou NUL : Rien, Point, un Point c’est TOUT, c’est-à-dire que cela peut être le Point Origine ou le « Présent partout à chaque Instant ». Ou bien c’est le « Il n’y a point ».
PURNA valeur zéro et signifiant PLEIN ! Les images en sont Vishnu le Conservateur, le Ciel pur ou vidé, Vishnu est considéré comme une sorte d’Éther ou Espace éternel et immuable, c’est donc le VIDE.
(Référence : Histoire universelle des chiffres - Dictionnaire des symboles numériques indiens, de Georges Ifrah).
Le Vide ou la Douceur malléable, 5ème trait négatif du Koua 14, le Grand Avoir du Yi-King, est à la place d’honneur et représente celui de qui descendent toutes les positivités, les choses viennent à lui d’où le Grand Avoir. Les qualités de ce Koua ou Hexagramme permettent une liberté absolue [une Stargate…]. (Traduction P.L.F. Philastre).

En Inde Zéro signifie aussi plénitude (Pûrna), totalité, intégrité, achèvement, JALADHARAPATHA (Voyage sur l’Eau), VISHNUPADA (Pied de Vishnu : Ciel et Zénith ou Séjour des Bienheureux ou Mont Meru, dessin en haut de page figurant le centre de l’Univers en cosmologie hindoue, le Point Focal), etc.
PÛRNA : plein, parfait, le ‘Je’ ou Soi, perfection. « Il n’y a pas de diversité [ou nom-les-formes] dans le sommeil profond ; cela indique la perfection » (Ramana Maharshi, entretien 132, du 6 janvier 1936). À l’entretien 395 R. Maharshi dit que nous ne sommes pas séparés de Pûrna, donc nous ne sommes pas séparés de la Connaissance.
Pûrna a pour valeur Zéro. Pour les Occidentaux c’est paradoxale car comment le « plein » peut en même temps être « vide » ? Comme si le Soi était « Rien »… Pûrna c’est la Fontaine de Jouvence, la CONQUE (voir la symbolique de la Coquille Saint-Jacques, Dame Pernelle Nicolas Flamel et le Voyage à Compostelle [la compost : Matière alchi au Noir ou Totalité]…).
CONQUE : Tritons et Eau Primordiale et vibration musicale. Son Primordial comme Aum (ou Om) : la Totalité ou PAN ou rythme ternaire et Trinité Brahama-Vishnu-Shiva. La Conque évoque la Perle et la fortune, la gestation-fertilité par essence, etc. La Conque représente le nombre 10 puissance 13 et dix puissance 18. Même thème que le Lotus : inné et igné et maîtrise du mental, donc perfection.

JALADHARAPATHA : valeur Zéro et « Voyage sur l’Eau », allusion au Serpent à mille têtes (Ananta) qui flotte sur les Eaux Primordiales ou « Océan d’inconscience » [sommeil profond] pendant « l’espace-temps » séparant deux Univers successifs. Symbole correspondant à l’infini égalant le Zéro car Ananta est le Serpent de l’éternité (voir la page Mon cher PAN).
Jala = eau, qui donne naissance à la mémoire (entretien 292 de R.M. et voir les travaux sur la mémoire de l’eau de Masaru Emoto et en Homéopathie avec Jacques Benveniste. Jala, valeur 4, synonyme de apa (eau), soit L’ESPACE OU « VIDE » QUI PÉNÈTRE TOUT…
VISHNUPADA : valeur Zéro, Pied de Vishnu et Ciel et Zénith qui désigne le Mont Meru séjour des Bienheureux. Ciel = Vide, Vishnu = Éther (Akasha ou « espace » éternel sans nom-la-forme). Bref, Vishnu = Vacuité dont le Vide Shûnya = le Zéro. Pied = Zéro…