SOIT UNE PURE DICTATURE (car subtilement, mentalement sournoise et calculatrice).
Le Socialisté ou la
« Bande organisée » comme disent les socialistés de l’ordre qu’ils organisent et adminisinistrent.
La Bande organisée bien-sûr autour du SEUL PLAISIR procuré par les sens (l’ego ou le mental).
RAPPEL : à ce hui le dilemme Individualisme-Collectivisme (la masse [Moi collectif] et le ou les chefs [Moi individuel]), toile de fond de la communauté humaine, n’a toujours pas été résolu, faute de suffisamment de Réalisés vivants sur cette planète !
Depuis les acrobaties ou travail du chapeau oriental, en passant par les ergoteries grecques, IL N’Y A PAS DE PASSAGE D’UN MOI COLLECTIF OU TRIBAL À CE QUI SERAIT UN MOI INDIVIDUEL (façon « démocratie » ou « citoyen » genre « tous responsables », tous « libéraux » donc favorable à l’égo). C’EST UNE HALLUCINATION COLLECTIVE QUI DURE DEPUIS PRESQUE 10.000 ANS. Car dans le mondialisme actuel et son Super Égrégore, la MASSE et ses soi-disant « Moi individuel » ne sont absolument pas différenciés du groupe ou tribu, et ne sont toujours pas capable d’assumer leur autonomie face AU PÈRE ou ÉTAT DE DROIT : LA CHEFFERIE, LA FILIATION, LE MESSIANISME-FREUDISME, bref, LA « RAISON » ou mental.
Donc du Moi collectif ou tribal, la famille, la filiation sens du TOUT (et non au sens clan ou tribu ou au sens sanguin ou corps), et aussi l’HÉRÉDITÉ DE CONSCIENCE, nous sommes passés à une singerie de non-filiation : la
« démocratie » et les HASARDS du
struggle for life ou libéralisme à la Wall street et City de Londres qui s’avèrent nettement plus désastreux que ceux du Moi collectif ou hérédité. Un Rousseau et son
« contrat social » déjà critiquait l’hérédité, et voyait que la démocratie conduirait à une chefferie au sommet de la pyramide avec la masse en bas ; le haut de la pyramide étant fabriqué à coups des fameuses élections sous tyrannie de l’opinion.
On en reste toujours à ce refrain souvent écrit sur le site : le régime républicain fabrique à la
« chaîne » (sens d’enchaîner) des
« multiples séparatifs » ou unités dérivant cahin-caha dans leur dualité et leur dilemme et leur choix et donc leur opinion, (dilemme révélé dans le slogan si trompeur et manipulateur de
« Unité dans la diversité »).
Le Moi collectif passé aux oubliettes, seul triomphe le Moi individuel et son
« Pouvoir d’achat » : un jeu d’inégalités dans un système politique tel que le régime républicain judéo-maçonnisé qui de ce fait ne jure que par l’égalitarisme, lequel est fondé sur des faire/fer : les fonctions et les
« devoirs » ; l’égalitarisme ne peut qu’engendrer la chaos humain car il fabrique un labyrinthe d’inégalités absurdes et cancérigènes, fruits de l’intrigue du
stuggle for life ou du jeu et du hasard, tout ce qu’il y a d’ego dans l’humain et de plus en plus lourd ! L’égalitarisme fondé sur l’argent, sur le
« pouvoir d’achat », ne peut qu’engendrer les inégalités les plus révoltantes.
Donc ce monde est une production de l’ego : du temps-espace-mouvement.
Le Soi devient le
jiva (individu, âme individuelle), et n’a donc pas à attendre de
« sortir » de sa tribu pour acquérir ou re-découvrir un « Moi individuel ». En fait, ce dilemme individualisme-collectivisme est la même erreur en divisant inconscient-conscient !!! Car comme l’exprime le
Yoga Vasistha à VI 2, 19 :
”C’est l’infinie Conscience qui est connue sous les traits du jiva quand elle devient consciente d’elle-même en tant qu’objet du fait de l’opinion qu’elle nourrit d’elle-même. Elle est aussi connue sous le nom de chit ou pure Conscience”. Bref, quasiment une TAUTOLOGIE, une des très rares Science pure !…
Donc ce
jiva ou Conscience infinie est comme la Vérité exposée en titre : la pure Conscience n’est pas un inconscient collectif à la C.G. Jung ou Big Data de toutes les vérités glanées depuis des millénaires et partout dans ce monde. La pure Conscience est donc au-delà du plus infime atome et plus grande que ce qu’il y a d’imaginablement grand. « Dans la Réalité, il ne peut exister de plus petits grains de Matière insécables, de corpuscule isolé qui serait un volume Euclidien. Ni à l’opposé un plus grand volume Euclidien qui serait la plus grande sphère possible contenant la totalité cosmique nageant dans un espace à l’infini (réf. Jean Coulonval :
Synthèse et Temps Nouveaux).
Ici-bas tout objet perçu n’est que le reflet de la pure Conscience.
« Tout ce à quoi elle peut bien penser à un moment ou à un autre, elle en fait l’expérience sur le champ. Cette faculté est la nature même du
jiva, de même que le mouvement est la nature du vent. Quand cesse cette faculté de connaître des expériences, le
jiva devient Brahman [le Soi]. De même par sa nature de conscience, quand le
jiva nourrit l’opinion de sentiment de l’ego, il crée le temps, l’espace, le mouvement et la substance, et fonctionne dans le corps au moyen d’icelui. Il perçoit alors ces irréalités en lui-même comme si elles étaient réelles, tout comme une personne rêve à sa propre mort. Oubliant sa nature véritable il s’identifie alors avec ses propres opinions erronées. Il endosse une relation fortuite avec les cinq sens et fait l’expérience de leurs fonctions
comme si cette expérience était la sienne propre [c’est moi qui souligne] », explique Vasistha au Prince Râma.
Le Prince Râma demande à Vasistha des éclaircissements sur la fameuse création.
« Pendant ce qu’on nomme la Dissolution cosmique, absolument tout ce qui paraît exister maintenant est dissous. Ce qui demeure est éternel, qui est au-delà de toute description. Comparé à un grain de sénevé, le mont Meru est immense ; semblablement, à côté de cette infinie Conscience éternelle, l’espace est tel un grain de sénevé.
”À côté de la plus grande des montagnes, une particule subatomique est infinitésimale ; il en est de même si l’on compare cet univers tout entier et cette infinie Conscience éternelle” (YV VI 2, 73). Au cours de la Dissolution cosmique, quand toute apparence du monde a cessé, l’infinie Conscience éternelle demeure consciente de toute particule subatomique qui existe dans l’espace cosmique. Elle les voit (bien qu’elles soient irréelles) comme dans un rêve ; puis elle s’imagine être Brahman. Elle se conçoit même elle-même en tant que Conscience infinie. Se considérant comme la particule atomique de la conscience, elle existe en tant que sujet, voyant apparemment la particule atomique qui devient objet. C’est comme un homme qui se voit mort en rêve.
Ainsi la Conscience se polarise apparemment en sujet et en objet sans pourtant jamais abandonner sa propre indivisibilité [c’est moi qui souligne] ».
À partir de « là » surviennent : temps, espace, action, matière, celui qui voit (le sujet), le fait de voir, et la scène vue (l’objet). « Là où brillent les particules de Conscience, l’espace se manifeste ; lorsque ça se produit, il y a le temps ; et la façon dont ça se produit devient action ; tout ce qu’on perçoit alors comme existant devient la matière ; celui qui en fait l’expérience devient le sujet ; faire l’expérience de cette matière ou la voir est la vue ; et ce qui est responsable de ce fait de voir ou de percevoir devient l’objet. […] Semblablement, cette matière dans laquelle brille cette Conscience est connue sous le nom de corps ; cela par quoi il voit porte le nom d’œil. Il en est de même avec les autres sens, etc. Cet état dans lequel cette Conscience brille dénuée de nom et de forme se nomme
tanmâtra [substance pure] qui est seulement de la nature de l’espace ou du vide. Cet éclat de la particule atomique de conscience elle-même devient grossier et on en vient à le connaître en tant que corps ; ensuite les cinq sens voient le jour à l’intérieur. Cela qui est conscient de tout ce processus porte le nom de
buddhi ou intelligence. Avec la pensée point le mental, au sein duquel est enraciné l’ego ».
Si la particule se déplace, sens d’idéation, alors se fabrique le temps, de même que les distinctions spatiale comme
« au-dessus », « au-dessous », et les directions. « Bien qu’elle soit de la nature de l’espace ou vide, elle semble devenir temps, espace, action, matière, et conscience de la signification des mots, etc. C’est ainsi que l’ativahika
(1), le corps subtil, voit le jour. Du fait d’être continûment conscient de lui-même, icelui semble se condenser en corps matériel ».
La conscience devient incarnée, avec opinions (tête et pieds, etc) et elle les voit en tant qu’organe existant. « La même conscience se considère comme étant et n’étant pas, prenant et rejetant, ordre et tout ça. Elle voit ces opinions comme si elles étaient réelles.
”C’est ainsi qu’elle devient Brahman le créateur ; qu’elle accède à l’état de Hari ou Vishnu ; qu’elle parvient à Rudra ou Shiva (ou semble devenir iceux) ; qu’elle devient apparemment un ver de terre” (YV VI 2, 73). Mais en vérité, elle n’est devenue aucun d’entre eux ; elle est telle qu’elle EST, pure Conscience au sein de la conscience.
C’est le germe de tous les corps dans les trois mondes [éveil, rêve, sommeil profond]. C’est même le germe du
samsara [illusion du monde] qui barre la porte de la Libération. C’est la cause de tout, et c’est elle qui gouverne le temps et l’action. C’est la première personne qui, bien que non-née, semble être née. Elle ne possède pas un corps matériel ou physique ; voilà pourquoi on ne peut l’attraper. […]
L’univers qui s’étend sur des millions de kilomètres dans toutes les directions existe dans la plus infime particule subatomique, et les trois mondes existent à l’intérieur d’une mèche de cheveux (comparée à l’infinie Conscience) ».
À suivre…
[En références à :
Padamalai, enseignements de Ramana Maharshi recueillis par Muruganar (1890-1973). Et en compagnie de Vasistha (ou Vasishtha), un des grands Sages de l’ère du
manvantara. Énorme merci à son traducteur le Swami Venkatesananda (1921-1982)]
Note.
1.
Ativahika-shartra : corps subtil qui survit au corps physique et qui transporte l’individu dans d’autres mondes.