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ON fait comme si la réalité existait Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 05-07-2023 23:38

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Addiction, Aiguille, Amour, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Collectifictif, Commerce, Convention, Croyance, Démocrapitaliste, Diable, Dragon, Echo, Egopinion, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, Hararielisme, HOTC, Images, Jardin, Laïcité, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, Messianisme, Mental, Métal, Mieux, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Spontacratie, Tore, Transhumanisme, Utotalitarisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Yi King, Yokai

 
 
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ON fait comme si la réalité existait
On fait comme si les objets extérieurs
avaient besoin d’une conscience pour
exister et la conscience avait besoin
des objets extérieurs.
Quelle est alors en DEHORS du ”Comme si” la
vérité de la Conscience seulement (le Soi,
Dieu, la Vérité, la Foi, le Centrum,
l’Universel, l’Un, etc.) ?
 
 
Le visible, l’audible, et tous ce qui relève de la catégorie des I-MA-ges [I : Axe semblable aux Points d’acupuncture qui ”réveillent les Méridiens : Mère-I-d’I (2)] existent-ils indépendamment ou non des objets ou êtres ? Le monde existe-t-il en DEHORS des noms-les-formes ? On en discute probablement à toutes les époques depuis le ”Big Bang MENTAL”.
Les êtres ou choses que Nous percevons sont généralement en même temps audibles, visibles, palpables, maniables…

Or donc, Sans forme est l’Ancêtre fondateur du visible,
Son son est l’Ancêtre chef de fil de l’audible.
Leur fils est la lumière, leur petit-fils est l’eau ;
Tous deux naissent du Sans forme.
La lumière peut se percevoir, mais ne peut se saisir ;
L’eau peut se conduire, mais on ne peut la détruire.
De tous les êtres qui relèvent des Images [telle l’explication ci-dessus sur la conscience et le monde],
Nul n’est vénérable comme l’eau.
Cela sort : c’est la vie ; cela rentre : c’est la mort.
L’imperceptible devient perceptible et le perceptible imperceptible,
Par un déclin qui mène à sa fin.
[…]
Évoquer le Sans forme, c’est évoquer l’Un.
L’Un s’appelle ce qui est sans égal sous le Ciel.
Éminent, il se dresse indépendant, massivement solitaire [Singularité, Vierge Noire].
En haut, il communique avec les Neuf cieux,
En bas, il relie les Neuf étendues terrestres.
Cercle qui échapper au compas [le Centre est nulle part et la Circonférence est partout],
Carré qui échappe à l’équerre [l’insaisissable, la non-propriété],
Ce grand Mélange fait l’Un.
[…]
Ainsi donc, on le cherche des yeux sans en voir la forme.
On prête l’oreille sans en entendre le son,
On le suit à la trace sans atteindre sa personne.
Puisque du Sans forme procèdent les êtres ayant forme,
Du Sans son se font entendre les Cinq notes,
Du Sans saveur se forment les Cinq saveurs,
Su Sans couleur se constituent les Cinq couleurs.
Ainsi ceux qui ont des formes
Sont-ils produits par ce qui n’en a pas
Et la plénitude sort-elle du vide.

Le monde sous le Ciel nous apparaît comme un enclos
Où les noms et réalités vivent en commun [à partir de là vient la possibilité d’un chaos appelé ”ordre”].
On n’y compte que Cinq notes, pas davantage,
Mais leurs variations défient l’audition.
On n’y combine que Cinq saveurs, pas davantage,
Mais leurs préparations défient le goût.
On n’y compte que Cinq couleurs, pas davantage,
Mais leurs variations défient la visions.
Bien plus, pour les notes : une fois gong [au sens du Blanc de l’Instant qui forme les couleurs de l’Arc-en-Ciel] établie [au sens du DIAPASON qui donne le LA pour qu’une harmonie se dégage de l’orchestre]
Les Cinq notes sont formées.
Pour les saveurs : une fois le Doux établi,
Pour les couleurs : une fois le Blanc établie,
Les Cinq couleurs sont constituées.
Et pour le TAO : une fois l’Un établi,
Ce sont les Dix mille êtres qui sont produits (1).

À partir de là,
L’ordre de l’Un s’étend jusqu’aux Quatre mers
Et son déploiement atteint jusqu’aux limites du Ciel/Terre.
[…]
Pour cette raison [le risque de chaos appelé ”ordre”], les Saints,
Sans dévier d’un degré, suivent le chemin tracé [le TAO],
Sans rien y changer font tout ce qui convient.
N’altèrent en rien l’ordre constant [celui de l’Origine, et au sens des Essences (2)] :
Comme la ligne droite obéit au cordeau [de nos jours au laser…],
Comme la courbe se conforme au modèle.
(Les grands traités du Huainan zi, chapitre Le TAO originel. Traduction : Claude Larre, Isabelle Robinet, Elisabeth Rochat de la Vallée).

Le Huainan zi est un chant ample et universel qui enferme dans une suite implacable ce qu’il y a à dire de l’humain au milieu de l’univers, qui est évidemment lui-même.


Notes.
1. Les Dix mille êtres qui sont produits :
”Ce qui fait
Que le Ciel effectue sa révolution
Tandis que la Terre opère les immobilisations,
Que la roue tourne sans jamais s’arrêter [roue du potier des noms-les-formes et universel dans toutes les civilisations]
Et que l’eau coule et ne demeure pas,
Elle, le commencement et le terme des Dix mille êtres”.
(Huainan zi, Le TAO originel).
Les Dix mille êtres correspondent à la totalité des Noms-les-formes et de leur manifestation, leur EST.

2. ESSENCE : dans le sens par exemple du principe de l’outil appelé tour : déplacer un outil coupant sur une pièce qui tourne, produisant des copeaux. N’existerait-il rien au monde, pas même la Création, que ce principe SERAIT, Essence éternelle du tour ; mais ce qui ne serait pas, c’est le tour concret, et on peut en réaliser une infinité de modèles à partir du principe ou Essence : l’ex-istant. Un tour ne peut engendrer son principe, ni aucun machine, même construite par un transhumaniste : la recherche ou le bricolage peuvent éveiller l’idée d’un principe, elles ne le créent pas.…. Quand un humain découvre un principe, c’est qu’il le portait déjà en lui, comme une plaque photographique non révélée, dans les structures intimes de son être.

ESSENCE: ce qui existe de toute éternité à l’état latent, en Vraie Télépathie, et qu’on a appris à connaître au fur et à mesure de l’évolution de notre cerveau. Ce qui n’a pas l’Essence ne peut produire l’Essence. « L’essence qui voit est la seule chose qu’on ne puisse attribuer à rien » dit Le Secret de la Fleur d’Or. « Mais, lorsqu’on voit le voir, si ce voir n’est pas le voir, l’essence qui voit est alors aussi attribuable à quelque chose. Cela renvoie à l’essence qui voit, telle qu’elle s’exerce dans la continuité répétitive de la conscience habituelle - ce que les Écritures bouddhiques évoquent en ces termes : « Faire usage de la conscience habituelle et répétitive [la raison], c’est faire erreur ». L’AVERTISSEMENT TRADITIONNEL : « NE POINT ATTACHER UN INSTANT QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT ».
Comme tout est conscience, y compris les objets ou le monde extérieur, et qu’il n’y a pas de conscience sans un monde ou sans des objets extérieurs, RESTE À RE-TROUVER CE QUI EST ESSENCE OU CONSCIENCE INFINIE SEULEMENT (à retrouver par le « QUI SUIS-JE ? »).
Le mot « Essence » peut se définir à travers l’entretien 363 du 20-2-1937 de Ramana Maharshi, le guide : « Par « guides spirituels », nous entendons ceux qui sont « spirituels » [entre guillemets parce que ce mot est un fourre-tout] par opposition à ceux qui sont « matériels ». L’Esprit est illimité et sans forme. Il en est de même du centre spirituel. Il n’y a qu’un seul centre de cette sorte. Que ce soit en Occident ou en Orient, il ne peut être différent ; ni être localisé d’aucune manière. Étant illimité, il inclut les guides, les hommes, le monde, les forces de destruction et de construction. Il n’y a pas de distinction. Vous parlez d’établir des contacts parce que vous pensez que les guides spirituels sont des êtres incarnés. Mais les hommes spirituels ne sont pas des corps ; ils n’ont pas conscience de leur corps. Ils ne sont qu’esprit, sans limite et sans forme. Ils sont toujours en unité entre eux et avec tous les autres ; bien plus, ils englobent tout.
L’Esprit est le Soi. Si le Soi est réalisé, ces questions ne peuvent pas s’élever ».

ESSENCE = CE QUE NE PEUT JAMAIS ÊTRE ILLUSOIRE, PARCE QUE LA SEULE RÉALITÉ.

« Le Soi ne peut jamais être illusoire. Il est la seule Réalité. Ce qui apparaît doit également disparaître, ce n’est pas permanent. Le Soi n’apparaît jamais et ne disparaît jamais, il est donc permanent ». (Entretien 363).

ESSENCE-MIROIR : le Libéré Vivant ou Réalisé Vivant est comparé au reflet dans un miroir sans tâche [miroir clair] dans un autre miroir semblable. « Que peut-on trouver dans un tel reflet ? Le pur akasha [éther, ou Lumière de la Conscience]. De même, la Félicité reflétée du jnâni [Sage, Bienheureux] représente la véritable Félicité (ânanda).
Ce ne sont là que des mots. Il suffit que la personne devienne antamukti (tournée vers l’intérieur). Les shâstra [écritures sacrées] ne présentent pas d’intérêt pour ceux dont le mental est tournée vers l’intérieur. Ils sont destinés aux autres ». (Ramana Maharshi, entretien 513 du 16-9-1938)

UN PHÉNOMÈNE NE PEUT EN EXAMINER UN AUTRE ; soit une forme donnée que l’on voit apparaître dans un clair miroir en pensant que l’on voit une image. La forme et l’apparence de son reflet se manifestent comme deux choses différentes. De même en est-il pour la pensée ainsi produite et pour l’objet de recueillement (saisie) appelé « reflet », ou « image » : ils nous apparaissent comme des objets différents. Bref, ces images ne sont que des pensées et rien de plus.

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COMPARABLE AU TROU : dans un Trou, il n’y a rien d’autre que le Trou, donc pas le Trou à voir. Le sujet qui réalise le Soi ne voit pas sa propre forme ou Vraie Nature, laquelle étant sans double, DEMEURE RÉFRACTAIRE À TOUTE ENTREPRISE D’IDENTIFICATION OU DE LOI DE SUCCION : LE POUR-VOIR, LA SAISIE. Mais si le sujet ne peut voir sa propre forme comme le mental ne peut se voir lui-même, est LUI-MÊME MIROIR DIVIN, LA MANIFESTATION DU SOI, et dans cette « Forme-Miroir-Divin » il re-connaît sa Vraie nature : il ne voit pas Dieu en son Essence : la réponse donnée à Moïse est éternelle : « Tu ne me verras pas » (Lan tarânî). De même il en est dans le miroir matériel : en contemplant sa forme, le sujet ne voit pas le miroir, idem avec le film déroulant ses images sur l’écran : on regarde le film, on ne regarde pas l’écran : on ne peut regarder à la fois l’écran et les images défilantes du film, comme on ne peut regarder à la fois l’image qui apparaît dans le miroir et le corps du miroir lui-même. Et c’est une définition de l’Essence.

LE TROU : LÀ OÙ L’ON ENTRE SANS ENTRER (comme l’absence d’espace-temps) CE NE PEUT QU’ÊTRE L’IMPÉNÉTRABLE, L’INSAISISSABLE.
 
 

Dernière mise à jour : 05-07-2023 23:53

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