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Évolutionnisme = Utilitarisme création de besoins Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 08-10-2023 10:52

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Tags : Administrateur, Aiguille, Amour, Celtes, Conformité, Dragon, Banques, Consommateur, Dehorscratie, Eau, Ego, Fascisme, Gate gate, Gaulois, Homéopathie, Horticulture, Humain, Hiéroglyphe, Judéo-maçonnerie, Laïcité, Libération, Limite, Marxengelsisme, Nation, Or, Penser, Racine du mal, Réel, République, Robot, Saisie, Simplicité, Transparent, Trou, Utotalitarisme, Vacuité, Valeur, Washingtonisme, Westminsterisme, Winner, Woke

 
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Évolutionnisme = Utilitarisme création de besoins
”L’évolution ne peut se faire que d’un état à
un autre. Quand aucune différence n’est admise,
comment peut-il y avoir évolution ?”

(Ramana Maharshi, entretien 264, 20-10-1936)
 
DIFFÉRENCE = LE DRAGON QUI GARDE (le Seuil).
Sans le Gardien-Dragon = évolutionisme,
et paradoxalement = DÉLIVRANCE :
La Réalisation du Soi : ”Le ‘Je’ rejette
l’illusion du ‘je’ et cependant demeure en
tant que ‘Je’. Tel est le paradoxe de la
Réalisation du Soi. Ceux qui sont déjà
réalisés n’y voient aucune contradiction”.
(Ramana Maharshi, entretien 28, 4-2-1935).
C’est pourquoi ON NE TUE PAS UN
DRAGON, on ne peut que l’apprivoiser….


Gardien du Seuil = ”il faut montrer patte-Blanche”
c’est-à-dire : ÊTRE DANS LE BLANC DE L’INSTANT,
et ”patte” est l’équivalent du PIED, qui en
sanskrit s’écrit PADAM et est synonyme du Soi,
l’Être véritable.

LE MENTAL EST UN PHÉNOMÈNE (une opinion
ou formes de pensées),
LE MENTAL N’EST PAS UNE RÉALITÉ.
MENTAL = ÉVOLUTIONNISME : ”Toutes nouvelles pensées
renforcent le mental”
(Ramana Maharshi), on comprendra
alors la démence du tout connecté et de l’accumulation
d’informations qui gonfle gonfle la ”raison” et rêve
des Google-transhumanistes de la mettre dans une
puce informatique.

DRAGON ASIATIQUE = EAUX PRIMORDIALES FERTILITÉ.
DRAGON // AVEC LE PHÉNIX-SALAMANDRE (3)….


Paradoxe du Gardien du Seuil :

« “Montrez-moi le mental et vous saurez ce qu’il faut faire.” Le fait est que le mental n’est qu’un faisceau de pensées.
Comment voulez-vous le supprimer par la pensée ou par le désir de le faire ? Vos pensées et vos désirs ne sont-ils pas des parties intégrantes du mental ? Par de nouvelles pensées qui s’élèvent, le mental ne fait que s’accroître. Par conséquent, il est stupide de vouloir tuer le mental par le mental.
La seule manière de s’y prendre, c’est de trouver sa source et de s’y agripper. Alors, le mental s’affaiblira de lui-même.
Le yoga enseigne le chitta-vritti-nirodha (maîtrise des activités mentales). Pour ma part, je parle de l’âtma-vichâra (la recherche du Soi). C’est un chemin réalisable. Le chitta-vrittinirodha se produit aussi dans le sommeil, lors d’un évanouissement ou d’un jeûne. Mais dès que ces conditions sont supprimées, les pensées affluent de nouveau. À quoi sert donc le contrôle mental ?
Dans l’état de torpeur, il y a la paix et pas de souffrance. Mais la souffrance revient dès que la torpeur est passée. Le nirodha (la maîtrise) ne sert donc à rien et ne peut produire de bénéfice durable ». (Ramana Maharshi, Padamalai).

PARADOXE DE LA Réalisation = la Résolution des contraires OU ABSENCE DE DUALITÉ SUJET-OBJET.
DRAGON = AMBROISIE-GRAIN-RAISIN.
DRAGON = NOUS.
DRAGON = LA MODERNE « GUERRE DE CLASSES » dans la dimension étatique depuis la création de l’État (monarchique, dictatorial ou républicain c’est la même chose seule la ”couleur” ou le ”packaging” change).

Le terrible problème du monde humain est que le DRAGON à une époque devait être ou bien malade ou bien endormi pour avoir laissé se construire L’UTILITARISME, LE PHÉNOMÈNE COMMERCIALISÉ ET LA CRÉATION DE BESOINS.

PHÉNOMÈNE (fantôme, Dehors) DES CINQ SENS DU MENTAL (tel celui de l’audition et de la vision).
Que de phénomènes sont commercialisés dans ces jours du capitalisme !!!


« Le mental n’est que l’identification du Soi avec le corps. C’est la création d’un faux ego, qui, à son tour, crée de faux phénomènes et semble se mouvoir en eux. Tout cela est faux. Le Soi est la seule Réalité. Si cette fausse identification disparaît, la permanence de la Réalité se révèle. Cela ne veut pas dire que la Réalité n’est pas ici et maintenant. Elle est toujours là et éternellement la même.
Elle est aussi dans l’expérience de chacun de nous. Chacun sait qu’il est. « Qui est-il ? » Et subjectivement : « Qui suis-je ? » Le faux ego est associé aux objets ; il est même son propre objet [le scribe de la page souligne].
L’objectivation est l’erreur. Seul le sujet est la Réalité. Ne vous confondez pas avec l’objet, c’est-à-dire avec le corps. Cela donne naissance au faux ego, puis au monde et à vos activités dans ce monde, d’où résulte la souffrance. Ne pensez pas que vous êtes ceci, cela, ou quelque chose ; non plus que vous êtes comme ceci ou comme cela, ou un tel ou une telle. Débarrassez-vous seulement de cette erreur. La Réalité se révélera d’elle-même ». (Ramana Maharshi, entretien 46 du 12-4-1935).

Et dans CE monde, tout est fait pour être ENCHAÎNÉ, SOUMIS, AUX OBJETS DU SOCIALISME-COMMERCE : lequel peut facilement s’appeler : MONOTHÉISME UNILATÉRAL RÉPUBLICAIN (dont le paroissien est le consommateur et son ”pouvoir d’achat” qui maintenant remplace le ”roi” !).

« Le multiple (les phénomènes) change et disparaît, alors que l’Un (le noumène) perdure éternellement » (cité plus bas dans l’entretien 28, ce que la commerciale Union européenne et chapelle du Monothéisme unilatéral républicain singe dans son slogan ”Uni dans la diversité”, diversité évidemment commerciale.

« L’intellect n’est qu’un phénomène. Les gens parlent du déploiement de la multiplicité comme étant celui de l’intellect [le déluge des infos dans le tout connecté]. L’intellect a toujours été là. Dâtâ yathâ pūrvam akalpayat (Le Créateur crée comme par le passé) [et l’intellect n’est pas la conséquence d’un changement d’alimentation : passage du chasseur-cueilleur à l’humain qui fait cuire ses aliments suite à sa découverte du feu vulgaire qui aurait ”augmenté” son mental et développé l’utilitarisme et l’évolutionnisme… De plus, il est imbécile de comparer le ”mental du Chasseur-Cueilleur” au mental actuel du carnassier humain du Néolithique… Aussi bien chasseur que consommateur de viande cuite, l’humain est autant un MEURTRIER].
Considérez votre propre état, jour après jour. Il n’y a pas d’intellect lorsque vous dormez d’un sommeil profond et sans rêve. Mais maintenant, votre intellect est présent. Chez l’enfant, l’intellect est absent. Il se développe avec l’âge. Comment l’intellect pourrait-il se manifester s’il n’existait pas déjà à l’état de germe dans le sommeil profond et chez l’enfant ?
Pourquoi avoir recours à l’Histoire pour enseigner ce fait fondamental ? Le degré de vérité de l’Histoire ne correspond qu’au degré de vérité de l’individu ». (Ramana Maharshi, entretien 112 du 17-12-1935).
C’est dans cet entretien que : ”Mr. P. Brunton signala fortuitement que, dans les âges préhistoriques, la spiritualité était très répandue et l’intellect guère développé, mais qu’aujourd’hui, le niveau intellectuel était plus élevé.
Shrî Bhagavân fit remarquer que le terme intellect soulève la question : l’intellect de qui ? La réponse est : du Soi. Ainsi l’intellect est un instrument du Soi. Le Soi utilise l’intellect pour prendre la mesure de la diversité. L’intellect n’est ni le Soi ni séparé du Soi. Seul le Soi est éternel.
L’intellect n’est qu’un phénomène. Encore une fois il est imbécile de comparer la géométrie mentale du Chasseur-Cueilleur et la géométrie mentale de l’humain qui fait cuire sa viande ; ou de comparer la manière de penser d’un humain du temps des Croisades avec la manière de penser du consommateur actuel ! C’est exactement procéder comme actuellement où le règne de l’opinion arrivé à sa maturation, prend désormais le masque, veut posséder l’universel en renversant les rôles : CE SONT LES ACCIDENTS DU SPATIO-TEMPOREL, DONC DU DEHORS, QUI ENGENDRENT LES ESSENCES. IL Y A DONC INVERSION, UNE CATHOLICITÉ EN CREUX, COMME L’ENVERS D’UN CUIVRE REPOUSSÉ. (Pour réf. à Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 47 du 21-1-1978).


« … seul le Soi est la Réalité et les actions ne sont que des phénomènes qui n’affectent pas le Soi. Même quand il exerce une activité, l’être réalisé n’éprouve pas le sentiment d’en être l’auteur. Ses actions ne sont qu’involontaires et il en reste le témoin sans éprouver aucun attachement [non racine du mal le Dedans-Dehors]. Son activité n’a aucun but. Même celui qui est engagé sur la voie de la Sagesse (jnana) peut suivre la voie tout en travaillant. Pour le débutant, cela peut être difficile, tout au moins dans les premiers stades, mais avec un peu d’exercice il réussira vite et le travail n’apparaîtra plus comme un obstacle à la méditation ». (Ramana Maharshi, entretien 17 du 24-1-1935).

Mais, peut importe le phénomène, l’essentiel c’est LE SUJET, celui qui VOIT les phénomènes, et c’est pire quand le DEHORS, un autre, construit un télescope et Nous dit qu’il y a telle ou telle chose « la-haut », ou qu’il envoie un truc « la-haut » pour rapporter à ce même DEHORS des infos-opinions !!! Là s’annonce DÉJÀ le monothéisme unilatéral républicain actuel et son ”Vivre ensemble” ; de là vont s’enchaîner évolutionnisme et créations de besoins sans cesse.
Le truc « la-haut » ou l’info ne peut qu’être DANS LE MENTAL, tels l’Europe, l’Amérique : « Ne vous préoccupez pas de l’Europe ou de l’Amérique. Où sont ces deux pays si ce n’est dans votre mental ? Réalisez votre Soi et alors tout est réalisé ». (Ramana Maharshi, entretien 20 du 30-1-1935).

« Les siddhi sont des pouvoirs à longue portée. Un homme ordinaire a des pouvoirs limités et se sent misérable. Il cherche à augmenter ses pouvoirs afin d’être heureux. Y parviendra-t-il vraiment ?
Si l’on considère que les gens sont malheureux avec des facultés de perception limitées, alors on peut en conclure que leurs malheurs s’accroîtront proportionnellement à l’augmentation de celles-ci [d’où la course sans fin à la démence technologique]. Les pouvoirs occultes n’apporteront jamais de bonheur à qui que ce soit. Bien au contraire, ils le rendront d’autant plus malheureux !
Par ailleurs, à quoi servent ces pouvoirs ? Le soi-disant occultiste (siddha) désire exposer ses pouvoirs afin d’être apprécié par les autres. Il recherche la reconnaissance et s’il n’en reçoit pas, il est malheureux [dualité Dedans-Dehors ou Vendeur-Client]. Il faut absolument que les autres l’apprécient. Il peut même rencontrer quelqu’un dont les pouvoirs sont supérieurs aux siens. Il en éprouvera de la jalousie et sera encore plus malheureux [idem entre pays qui font la course à celui qui sera le plus fort et qui détiendra la technologie supérieure pour DOMINER les autres pays].
Un grand occultiste peut toujours rencontrer un occultiste encore plus grand que lui, et ainsi de suite jusqu’à ce que survienne quelqu’un qui volatilisera tout en un clin d’oeil. Un tel personnage est le plus haut adepte (siddha) et Il est Dieu ou le Soi.
Quel est le réel pouvoir ? Est-ce l’accroissement des richesses ou bien le fait d’amener la paix ? Ce qui conduit à la paix est la plus grande perfection (siddhi) ». (Ramana Maharshi, entretien 20 du 30-1-1935).


PHÉNOMÈNE CONSCIENT = LE MENTAL.


« Le monde est appréhendé par les sens dans les états de veille et de rêve ; il est l’objet de perceptions et de pensées, les deux étant des activités mentales. Si l’activité mentale du rêve et de l’état de veille n’existait pas, il n’y aurait pas de perception du monde ni la conclusion qu’il existe.
Dans le sommeil profond, cette activité est absente ; donc les objets et le monde n’existent pas pour nous dans cet état. En conséquence, la « réalité du monde » ne peut être créée que par l’ego, par son émergence du sommeil ; et cette réalité est engloutie ou disparaît lorsque l’âme reprend sa propre nature dans le sommeil profond. L’apparition et la disparition du monde sont comparables à l’araignée qui tisse sa toile et puis la résorbe. Dans cet exemple, l’araignée est sous-jacente aux trois états, ceux de veille, de rêve et de sommeil profond. Une telle araignée en l’homme est appelée âtman (le Soi), tandis que la même en rapport avec le monde (considéré comme issu du Soleil) est appelée brahman (l’Esprit suprême). « Celui qui est dans l’homme est le même que Celui qui est dans le Soleil (Sa yash câyam purushe / yash câsâr âditye / sa ekah) [C’est le même être qui, ici-bas, est dans l’homme et qui, la-haut, est dans le soleil] ».
Tant que le Soi ou l’Esprit suprême est non manifesté et sans activité, il n’y a pas de couples d’opposés, comme par exemple sujet et objet ou drik et drishya. Si l’on pousse la recherche jusqu’à la cause ultime de la manifestation du mental, l’on s’apercevra que le mental n’est pas autre chose que la manifestation de la Réalité qui est aussi appelée ûtman ou brahman.
Le mental est nommé sūkshma-sharīra ou « corps des pensées », et le jîva, c’est l’âme individuelle. Le jīva est l’essence qui permet la croissance de l’individualité. On l’appelle encore personnalité. La pensée, ou le mental, est considérée comme une phase ou une des formes dans lesquelles le jîva se manifeste, la phase antérieure de cette manifestation étant la vie végétative. Le mental se manifeste toujours en rapport avec – ou agissant sur – quelque chose qui est non mental ou matière ; il ne se manifeste jamais seul (1). Par conséquent, mental et matière coexistent ». (Ramana Maharshi, entretien 25 du 4-2-1935).

« L’examen de la nature éphémère des phénomènes extérieurs conduit au vairâgya (l’absence de passion). Aussi l’investigation (vichâra) est-elle le premier pas et le plus important à faire.
Lorsque le vichâra se déroule automatiquement, il en résulte un mépris pour la richesse, la renommée, le confort, les plaisirs, etc. La pensée ‘je’ devient plus claire à l’examen. La source du ‘je’ est le Coeur, le but final. Toutefois, si l’aspirant, par tempérament, n’est pas fait pour le vichâramârga (pour l’introspection analytique), il doit développer la bhakti (la dévotion (1)) vers un idéal, que ce soit Dieu, le guru, l’humanité en général, la morale, ou même l’idée de beauté. Quand l’un de ces penchants prend possession de l’individu, d’autres attachements faiblissent et l’indifférence pour les choses du monde (vairâgya) se développe (2). En même temps l’attachement à l’idéal grandit et s’empare finalement de la personne tout entière. De cette façon, parallèlement et imperceptiblement, l’ekâgrâta (la concentration sur un seul but) s’accroît, accompagnée ou non de visions et d’aides directes ». (Ramana Maharshi, entretien 27 du 4-2-1935).

- Q. : Quelle est la nature de la Réalité ?
- M. : a) L’existence sans commencement ni fin, l’existence éternelle.
b) L’existence partout, sans limites, infinie.
c) L’existence sous-jacente à toutes les formes, tous les changements, toutes les forces, toute la matière et tout l’esprit.
Le multiple (les phénomènes) change et disparaît, alors que l’Un (le noumène) perdure éternellement.
d) L’Un qui remplace les triades, à savoir le connaisseur, la connaissance et le connu. Les triades ne sont que des apparences dans le temps et l’espace, tandis que la Réalité s’étend au-delà et derrière elles. Elles sont comme un mirage qui cache la Réalité. Elles proviennent de l’illusion.
(Entretien 28 du 4-2-1935).

« Mais elle [la raison, mode mental ou conscience relative qui calcul] n’est qu’un phénomène qui opère dans la région d’âbhâsa (conscience réfléchie). La vraie connaissance est au-delà de la connaissance relative et de l’ignorance. Elle ne revêt pas la forme de vritti. En elle, il n’y a ni sujet ni objet ». (Ramana Maharshi, entretien 68 du 21-7-1935).

« Tous ne sont conscients que de leur propre Soi. Merveille des merveilles ! Et pourtant, ils prennent ce qui n’est pas pour ce qui est, ou bien ils voient les phénomènes séparés du Soi. Aussi longtemps qu’il y a un connaisseur (1), il y a toutes sortes de connaissances (directe, par déduction, intellectuelle, etc.) ; mais que disparaisse le connaisseur et toutes ces connaissances disparaîtront avec lui ; leur degré de validité est du même degré que le sien [le scribe de la page souligne, Centrum Centri] ». (Ramana Maharshi, entretien 93 du 9-11-1935).

« Dans le sommeil sans rêve, il n’y a ni monde, ni ego, ni souffrance ; mais le Soi subsiste. À l’état de veille, tout cela existe ; pourtant le Soi est présent aussi. Il suffit par conséquent de se débarrasser des phénomènes transitoires, afin de réaliser la béatitude toujours présente du Soi. Votre nature est Félicité. Découvrez ce sur quoi tout le reste se superpose, et vous demeurerez le pur Soi ». (Ramana Maharshi, entretien 189 du 19-5-1936).

Le Corps, et sa dialectique, un radeau pour la traversée, Circulus, jusqu’à ce que ce Corps disparaisse dans l’inutilité, dans l’absence de principe d’où il jaillit pour connaître sa plus belle FIN (de l’HOTC, Histoire-Opinions-Temps qui Coule).
« Par ailleurs, Mahamâti, les bouddhas du passé, du présent et du futur enseignent que toutes choses sont sans naissance. Pourquoi ? Parce que nos perceptions n’ont pas d’essence et que ce qui n’existe pas réellement n’est pas né, à l’instar des cornes de lièvre ou du cheval auxquelles les sots ont tort de s’accrocher [à ce hui ils s’accrochent à leur smartphone…]. La sphère d’activité de la seule sagesse de la Réalisation intérieure n’est pas du domaine de la bêtise dualiste.
Mahâmati, le corps, ses possessions et le monde environnant, tout cela, ce ne sont que des apparences de la Conscience fondamentale perçues comme dans la dualité du sujet et de l’objet. Une fois qu’ils ont chu dans le dualisme de ce qui naît, dure et se détruit, les sots hallucinent les fictions de l’être et du non-être. Mahamâti, tu devrais étudier ce point avec la plus grande diligence ». (Soûtra de l’Entrée à Lankâ, chapitre : Compendium de tous les enseignements 19).

REFRAIN : L’intellect n’est pas la conséquence d’un changement d’alimentation : passage du chasseur-cueilleur à l’humain qui fait cuire ses aliments suite à sa découverte du feu vulgaire qui aurait ”augmenté” son mental et développé l’utilitarisme et l’évolutionnisme… De plus, il est imbécile de comparer le ”mental du Chasseur-Cueilleur” au mental actuel du carnassier humain du Néolithique… Et encore une fois : par le règne de l’opinion arrivée à maturité prenant le masque de l’Universel en renversant les rôles : CE SONT LES ACCIDENTS DU SPATIO-TEMPOREL QUI FABRIQUE LES ESSENCES. Ainsi, la structure intellectuelle de l'individu est le produit de son milieu, DE SON DEHORS ET NULLEMENT DE SON Soi.
Ainsi fabriqué par les seules contingences sociales et historiques dont il n'a pas à décider, l'individu ne doit vivre que dans le temps linéaire entre un passé et un futur. Le souvenir même lui est interdit, il ne doit pas regarder en arrière pour boucler le futur sur le passé. Seul, le Grand prêtre du Monothéisme républicain et fabricant d'âmes s'accorde cette possibilité et l'interdit aux fabriqués. Lui seul a droit au ‘Je’.
« Les existentialistes croient pouvoir rendre logique le fait « eucharistie » en déclarant que c'est notre connaissance qui structure les choses. Cela veut dire, si je comprends bien, que les choses n'ont pas d'en-soi, si ce n'est celui que leur confère l'acte de les connaître (1). Ce serait l'intellect [la conscience qui calcul et ses cinq sens] qui confère une réalité aux choses que nous percevons ». (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, Lettre 4 du 27-1-1969)

Notes.
1. Si tout est conscience, y compris les objets Dehors, et qu’il n’y a pas de conscience sans objet Dehors, quelle est la Vérité de la Conscience Seulement ou Conscience infini ? La réponse ne peut se trouver que dans le QUI SUIS-JE ? Et par exemple dans le JAPA :
Le japa [en sanskrit la répétition d’un nom divin ou d’une formule) de Michel Kozlov : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, prends pitié de moi », répété 3000 fois dans les 24 heures d’une journée.
« Que tu sois debout ou assis, en marchant ou couché, prononce continuellement ces paroles : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, prends pitié de moi » - ni à voix haute ni à la hâte. Fais cela exactement trois milles fois par jour, sans de toi-même en ajouter ni en retrancher aucune. De cette façon, Dieu t’aidera à atteindre l’action incessante du Cœur [le Soi] », dit le starets page 29 de l’édition du Cerf, dans la nouvelle traduction du russe de Chantal Crespel-Houlon, le vrai texte du Pèlerin russe.
Répétition, japa, identique au « GATE GATE PÂRAGATE PÂRASAMGATE BODHI SVÂH » (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi).
- M. : L’état de l’objet est fonction de l’état du sujet.
- Q. : Plusieurs personnes qui regardent un objet voient la même chose.
- M. : Parce qu’il n’y a qu’un seul qui voit derrière tous, et qu’il y a diversité dans les phénomènes. Percevez-vous la diversité en sommeil profond ? […] Un objet peut-il exister sans quelqu’un qui le voit ? Les expériences peuvent être réelles, mais les objets dépendent de celui qui les voit.
(Ramana Maharshi, entretien 164 du 24-2-1936).

2. SOUMISSION AUX PHÉNOMÈNES DU DEHORS : Hélas dans cette période du capitalisme TOUT EST FAIT POUR ENCHAÎNER, RENDRE DÉPENDANT (essayez donc de vivre sans carte bancaire, sans smartphone, sans électricité, sans l’Internet, sans transport, sans eau de tuyau, DONC SANS HORAIRE IMPOSÉ PAR LE TEMPS VULGAIRE…). Même PARADOXE que d’essayer d’écrire ce texte sans ordinateur et sans Internet….

« N’oubliez jamais que la Vérité est sous-jacente à tous les phénomènes ». (Ramana Maharshi, entretien 133 du 6-1-1936).

3. La Salamandre, un petit dragon.
A mi-chemin entre le lézard et le chien, la Salamandre était signalé dans les écrits de l’historien romain Pline l’Ancien. Animal si froid qu’il pouvait éteindre un incendie. Il était aidé pour ce pouvoir par un suc laiteux qui suintait des nombreuses marques en forme d’étoile sur sa peau, et qui jaillissait également en mousse dans sa gueule. Il ne fallait pas toucher ce liquide sous peine de perdre poils et cheveux.

Selon Vladimir Propp, le Dragon est l’une des figures les plus complexes et les plus énigmatiques du folklore et des religions du globe.
Dragons et Salamandres sont propres pour développer l’imaginaire des enfants, mais surtout des adultes ayant perdu leur imagination...
Dans les légendes on retrouve souvent :
- Une princesse et un Dragon.
- Une Sainte ou un Saint et un Dragon.
- Une femme-dragon.
Le Dragon est considéré comme un adjuvant de l’égalité des sexes. Il est souvent utilisé dans les histoires pour apprendre notamment la propreté aux enfants, voir par exemple la séquence du bain avec COO au début du film de Keiichi Hara, et par la suite dans une rivière.
Les Dragons sont des gardiens de trésors dans les grottes, et détiennent l’Eau de jouvence.
Comme COO, les Dragons vivent sur les rives des rivières, mais aussi dans des grottes. Ils peuvent également séjourner dans la mer ou dans les eaux douces, mais jamais continûment.
(Suite sur la page La Salamandre - Une cousine de COO et des Dragons).
 
 

Dernière mise à jour : 08-10-2023 12:24

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