C’est surtout la fin de l’horreur du commerce,
LA FIN DE LA RELATIVITÉ telle cause et effet.
C’EST LA FIN DU MARCHÉ, bref,
LA LIBÉRATION INCONCEVABLE PUISQUE ‘NOUS-NON’
MONNAYABLE.
SINGULARITÉ, LA VIERGE NOIRE ET SON ENFANT.
Son Enfant aussi noir ou invisible, car :
l’illusion n’est pas différente du mental, et il est impensable qu’elle en soit non-différente.
Si le mental est réel, comment l’illusion n’est-elle pas différente ? Si elle n’en est pas différente, il ne peut pas être réel.
Bien qu’irréelle, rien de plus visible que l’illusion, car le mental la voit et la fabrique.
Le
samsâra (cycle des naissances et des morts, monde phénoménal des noms-les-formes) a nécessairement quelque chose pour support, comme une cause et son effet, s’il n’en était pas ainsi il serait comparable au vide.
Comment prenant appui sur une chose réelle, une chose irréelle pourrait-elle produire un effet, une fonction ?
Sans compagnon, votre mental privé d’objet ou d’effet ne serait que Singularité, et paradoxe de la Réalisation du Soi : « Le ‘Je’ rejette l’illusion du ‘je’ et cependant demeure en tant que ‘Je’. Tel est le paradoxe de la réalisation du Soi. Ceux qui sont déjà réalisés n’y voient aucune contradiction ». (
Ramana Maharshi, entretien 28 du 4-2-1935).
Si la conscience était dépourvu d’objets, tous les noms-les-formes qui se meuvent dans l’espace-temps seraient des Libérés vivants. Et quel avantage y aurait-il à imaginer que tout n’est que conscience, ici-bas ?
Comment le fait de savoir que tout n’est qu’illusion suffirait-il à éliminer les émotions négatives ? Des gens de Pour-Voir tombent dans la loi de succion (ils s’éprennent) car ils n’ont pas éliminé leurs habituelles émotions à l’endroit du connaissable, ils pensent encore à la vacuité quand ils voient du désirable.
Avec la routine de la vacuité la routine des choses disparaît.
L’habitude qu’il n’y ait rien finit aussi par disparaître. C’est la Vierge noire : aucun œil ne peut saisir le corps de la Vierge surtout Noire puisque le corps de la Vierge Noire est TOUT, à Lui seul, aux yeux de celui qui le contemple. Et quand tout est noire puisqu’il n’y a plus rien dont on puisse opinioner qu’il n’y ait plus rien, aucune conscience ne trouve de support en un effet appelé
« irréalité ».
Quand l’effet irréel et réel ne se présente plus à la conscience, et l’absence de toute autre possibilité, c’est la suppression de l’effet et évidemment de la cause en même temps.
Pour-Voir = le sujet qui examine l’objet : ils sont soumis l’un et l’autre par L’ATTRACTION, LE PLOMB QUI PÈSE ET FAIT DU PÈZE CHEZ CERTAINS COMMERÇANTS. Ce pèze s’appelle aussi
« analyse » et certains le paye très cher chez leur psychanalyste. Donc si la vérité relative se fabrique par les pensées et leur idéation, comment ces êtres chez leur psychanalyste pourraient-ils passer outre-souffrance ???
Car chez la Vierge Noire, et son Enfant semblable au paradoxe de l’entretien 25 cité plus haut. Si la Conscience est antérieur à la cause ou à son objet, quel est le point causale pour naître ?
Si elle est simultané, quel est-il encore ?
Enfin, si la Conscience est AVANT la cause, d’où naît la Conscience ?
C’EST POURQUOI IL EST IMPOSSIBLE D’ÉTABLIR UNE CAUSE OU D’ÉTABLIR LA NAISSANCE D’UNE CHOSE (la date de naissance n’est qu’un ”Comme si”, une « façon de faire et fer », une simagrée sous forme de contrôle-quantité).
TOUTE ANALYSE RECOURT AU COMMERCE OU SENS CONVENTIONNEL POUR TIRER UNE CONCLUSION, UN SEL, UN RÉSULTAT. Dès lors que l’analyse est analysée, elle n’a plus rien à manger. Une analyse analysée n’ayant plus rien à manger peut s’appeler « Nirvana » (outre-souffrance ou au-delà de la souffrance, soit le contraire du samsâra. Le Nirvana du Libéré vivant n’est autre que l’Éveil, ou « Nirvana sans demeure la Vraie Demeure ».
SINGULARITÉ, UNIVERSALITÉ DE LA VIERGE NOIRE ET SON ENFANT.
SINGULARITÉ, LA VIERGE NOIRE ET SON ENFANT.
Nous ne pouvons en aucune façon réduire le mystère de la Vierge noire et son Enfant à notre pays car depuis l’Ile de Pâques jusqu’à nous, en passant par l’Asie Mineure, la Grèce, la Crète, les grottes de Ténériffe, la terre est truffée de ces statuettes extraites peu à peu de leur gangue souterraine au cours des âges. Elles paraissent être le fruit d’un éternel retour cyclique et rythmé d’un temps qui avance, qui sépare et fait se rejoindre avant de séparer à nouveau. Mort et Renaissance à l’infini, telle est la loi de la nature terrestre, dont le Fruit est cet Enfant.
Pourquoi des Vierges Noires quand des siècles de tradition et d’iconographie chrétiennes nous ont accoutumé à une Marie blanche et blonde. Pourquoi Isis en Egypte, Déméter dans la Grèce Antique, Kali en Inde sont-elles noires ? Les tentatives d’explications sont nombreuses et parfois farfelues. Pour le père jésuite Van Steen, au XVIème siècle, c’est parce que les femmes de Palestine ont le teint bronzé. Pour d’autres, les artistes qui auraient sculpté ces statues étaient noirs ; ou encore on y voit la mélancolie du Moyen-Âge, ou la destinée douloureuse de la Vierge. Pour les chercheurs du XIXème siècle, le noircissement des statues résulte de l’encrassement du matériau sous l’action de la fumée ; mais on peut alors se demander pourquoi la fumée ne s’attaquerait qu’aux représentations de la Vierge et non à celles des saints. Évidemment, rien de cela ne peut être valablement retenu, rien de physique ou de matériel ne peut expliquer le pourquoi de la couleur noire.
NOIRE = LA NUIT OBSCURE, LE SAINT CHAOS OU EAUX PRIMORDIALE : Orphée chante
« la nuit, mère des Dieux et des hommes, la nuit origine de toutes choses crées ». Une pierre noire symbolisait la
Magma Mater sur le Mont Palatin ; la Kabba de La Mecque, en tant qu’
Anima Mundi, est constituée par un cube de pierre noire. Dans les cérémonies rituelles en Egypte, Osiris était assimilé au limon fertile déposé par le Nil, Kemi, la terre noire, ce qui donnera naissance au mot
Alchimie.
Les vierges noires retrouvées au Moyen-Âge sont en bois. Elles représentent symboliquement non seulement la matière mais aussi la substance universelle, la
Materia Prima. Par extension, chez les Anciens, chaque Dieu avait son bois sacré où il recevait les hommages et les prières. C’était un centre de vie, une réserve de fraîcheur, d’eau et de chaleur associés comme dans une matrice. Une vignette des textes des sarcophages nous montre une Isis Hator faisant corps avec un sycomore ; la vierge noire de Foggia en Italie est assise au milieu d’un arbre. « L’arbre, précise Mircea Eliade, présuppose que la source de vie se trouve concentrée dans ce végétal, donc que la modalité humaine se trouve là, à l’état virtuel, sous formes de germes et de semences ». Le bois devient alors un matériau sacré qui franchira la limite du manifesté pour pénétrer dans le réfléchi et y introduire l’inspiré. Quant à l’enfant, qui le plus souvent est assis sur les genoux de sa mère, il nous rappelle que nous sommes dans une symbolique d’innocence, de pureté, de spontanéité, un Ici et Maintenant permanent. Nous avons à entrer dans une sorte d’état édénique,
l’ENCLOS-VASE-VALLÉE (Athanor) antérieur à la faute-fiction, un état préalable, qui seul pourra nous amener à la Connaissance.
Les auteurs qui ont écrit sur les vierges noires ont tous souligné la parenté d’attitude entre les Déesses-Mères de l’âge préhistorique et les vierges romanes. L’installation du christianisme n’a pas fait disparaître cette vision universelle répandue sur tous les continents. Deux des sanctuaires les plus renommés de la France médiévale, hauts-lieux de la vénération portée aux vierges noires, conservent en effet la trace d’une profonde influence celtique.
La vierge de Chartres passait au Moyen-Âge pour la plus ancienne statue du royaume. Brûlée pendant la Révolution de 1789, elle a été remplacée par une copie au siècle suivant. Mais bien avant, on connaissait la légende de la
Virgo Paritura déjà honorée par les druides comme en témoigne un manuscrit de 1027 à la Bibliothèque de Chartres.
L’Enfant de la Vierge Noire, la Virgo Paritura est le SURFEU de Kali la noire qu’on salue en ces termes « Tu es l’image de Tout, la mère de Tout. Avant le commencement des choses, tu existais sous la forme d’une obscurité qui est au-delà de la parole et de la pensée et, de toi, par le désir créateur du suprême Brahmâ, est né l’univers entier ».
L’enfant de la Vierge Noire : celui qui réside dans le VAN MYSTIQUE
(1) ou Chimica vanus analogue à la CORBEILLE du Thème de tous les Enfants-Corbeilles abandonnés placés sur les Eaux (comme Moïse, Œdipe, etc.), et Corbeille utilisée ensuite pour un mettre son
”Enfant-Jésus” ; c’est la CORBEILLE-VASE ou COUPE, qui symbolise le TOUT.
Plus tard le Van-Corbeille pourra contenir un Phallus et des fruits : Phallus comme le
LINGAM (linga : symbole) emblème de Shiva, le
« Christ-Dionysos » indien : le Transformateur des Êtres en sa fonction de dissolution (Putréfaction : le corps échange ses
”vêtements”) et de destruction (Fermentation : le corps change de nature). Shiva qui aura un rôle central dans l’existence de Ramana Maharshi.
« Le linga est manifesté, depuis les origines jusqu’à nos jours, sous la forme d’Arunâchala [Montagne sacrée] ». (Ramana Maharshi 218, du 30-6-1936).
L’Enfant dans le VAN-VIERGE-NOIRE et Berceau Noire (parce que souterrain auprès pas exemple de Perséphone (Koré - qui désormais porte le nom de Perséphone. Hadès se soumit mais non sans faire goûter à son épouse divine quelques pépins de grenade qui l’assuraient de son retour [pour pouvoir quitter les enfers sans retour il fallait observer le jeûne]. Ainsi Zeus, à demi vaincu, décida que sa fille Perséphone séjournera les deux tiers de l’année auprès de sa mère Déméter et le tiers restant auprès de son époux souterrain.
Déméter permit ainsi à la végétation de reprendre son essor, aux femmes d’enfanter et elle apprit aux souterrains (NOIRS) d’Eleusis les profonds arcanes de son culte. (En référence à Pierre Solié,
Médecines initiatiques, aux sources des psychothérapies).
Ce mythe de Déméter plonge ses racines dans les RYTHMES de tous les noms-les-formes, est est du Thème MATRIARCAT : La Grande Mère Nature, les puissances de la BROUSSE-INCONSCIENCE ou PUISSANCES SOUTERRAINES, LES GROTTES AMÉNAGÉES DANS LES MONTAGNES, LES ROCHES, LES FONTAINES AUX SOURCES PROFONDES : le NOIR DU BLANC DE L’INSTANT VIDE : LE
GATE GATE DES POSSIBLES.
Le NOIR ROUGEÂTRE de l’énergie juvénile [dans la tradition russe], et noir-rouge de Shiva symbolisant la Couleur du Soufre alchimique composé des Couleurs de l’Arc-en-Ciel, voir par exemple l’analogie des
fouleurs de raisin qui dans une grande cuve (Corbeille-Vase-Vallée…) piétinent le raisin pour en faire du jus : ils piétinent le cadavre pour en extraire la Lumière analogue au TOUT, à l’Univers et ses étoiles et galaxies multicolores comme sont multicolores les degrés de l’Œuvre ou du Retournement de la Lumière.
Complément sur la page :
TORE = ENROULER L’UNIVERS : LE SURFEU
La tradition celtique a sans doute encore plus de réalité au Puy en Velais. La vierge d’origine, brûlée aussi à la Révolution était en bois de cèdre avec un visage typiquement byzantin presque abyssin. Le premier culte, gaulois, a laissé place à un temple romain, puis au cinquième siècle à une église primitive qui recelait la pierre des fièvres et où s’accomplissaient des miracles au cours de pèlerinages qui existent encore de nos jours. C’étaient de véritables voyages initiatiques en Terre Sainte, au centre du monde là où on peut le mieux côtoyer l’En-Haut (comme un POINT-PONT : ARC-EN-CIEL entre le Haut et le Bas) parce que s’y croisent d’importants nœuds de force magnétique et cosmique de première grandeur.
Des cérémonies plus ou moins sacrées s’y déroulaient, rites de la chasse et de la fécondité, rites magiques et hiérogamie terre-ciel dans ces grottes, vastes utérus VASE-VALLÉE en relation avec la terre maternelle, associée à l’eau selon un mode duel transcendé par la notion d’Unité primordiale des Eaux Primordiales. Si la terre correspond à la vie matérielle, l’eau est en rapport avec la vie spirituelle et elle est un signe de renaissance, de régénérescence. C’est pourquoi des sources, des fontaines ou des puits sont toujours à proximité de vie des Vierges Noires, évoquant une nécessaire transmutation de l’être en cours de réalisation (la Nuit obscure de Jean de la Croix), un processus évolutif, dynamique et créatif à coté de l’immobilité apparente de la matière. L’eau est à l’origine du monde et de la vie : réduire les corps à leurs premiers principes [EAUX) sans détruire leurs vertus séminales et germinatives. (Dom. A.J. Pernety, Dictionnaire Mytho-Hermétique). Inversement, parce que la flèche du temps n’a pas comme maintenant qu’un seul sens : réduire un liquide en Pierre sera une solution dure (rien n’est fixé, figé, coagulé ; l’action du MERCURE FIXÉ ou arrêté ou coagulé est appelée à ce moment précis SOUFRE. Tout est lié et délié ! “Quand le corps se corrompt, ce qui était appelé Esprit est décrit corps ; et ce qui était Âme est décrit Esprit” (D’après Le Trésor des Trésors, de Nicolas Grosparmy. C’est le GATE GATE : ”Quand nous voyons quelque chose qui passe sans cesse d’un état à l’autre, le feu par exemple, nous ne devons pas dire que cela est du feu, mais qu’une telle apparence est celle du feu ; ni que cela est de l’eau, mais qu’une telle apparence est celle de l’eau…” (D’après Philolaos).
Et comme énormément de chose sont doubles, Nous aurons DEUX COAGULATIONS :
A – Par le FROID : fixation PERMANENTE. Congélation (rassemblement).
B – Par le CHAUD : fixation TEMPORAIRE Purification (séparation).
Important, important…..
La Vierge Noire n’est pas le dehors mais le dedans (la Nuit obscure). Elle est la substance unique, l’Être en soi, qui se subdivise et se différencie par la suite (son Enfant). C’est elle qui descend dans tous les cycles de la vie ; c’est par elle que le divin se manifeste en chacun de nous. Elle est comparable à son
« parèdre » le Dieu Ptah emmailloté a dans ses bandelettes (vêtement de Lumière), filet de fluide vital du cosmos).
Les Vierges Noires de la Nuit obscure sont la représentation la plus cachée de nos origines telles les EAUX PRIMORDIALES.
Dans les VASES-VALLÉES OU GROTTES, CRYPTES, OU AILLEURS EN FORÊTS, OU SUR DES PLAGES EN BORD DE MER, les Vierges Noires continueront à jouer leur rôle de Mère Initiatrice. Car, c’est en nous interpellant qu’elles nous introduisent à l’intelligence des mystères, mystère du monde, mystère de la nature, mystère de la vie, mystère de la profondeur de l’être, mais aussi mystère de l’infinitude d’où tout est sorti et où tout doit retourner, la vie commençant dans l’Eau et y retournant.
En admettant l’existence du monde, je dois admettre quelqu’un qui le voit et qui n’est autre que moi-même. C’est comme le temps qui coule : il faut une conscience pour le voir. Laissez-moi trouver “moi-même” de manière à ce que je connaisse la relation entre le monde ou le temps et celui qui le voit. Mais quand je cherche le Soi (le (Je’) et demeure comme le Soi (l’Ici et Maintenant ou Instant), il n’y a plus de monde à voir, la dualité sujet-objet ou cause-effet a disparu. Quelle est alors la Réalité ? Seul celui qui voit dans l’Instant est réel, et certainement pas le monde ou le temps.
Ceci étant, l’être humain n’en continue pas moins de discuter en se basant sur la réalité du monde. Qui donc lui a demandé de plaider la cause du monde ? Qui donc a demandé aux tikkounistes (Tikkoun Olam et
”peuple élu” et voie du Salut) de réparer le monde ?
Toute cette vie ici-bas est construite sur l’unique temps qui coule : concept de naissance et de mort, de survie, de labeur, de renaissance dans un
« paradis » ou une Après-Vie. Que des absurdités ! Et combien d’autres sur lesquelles notre mental a construit SA manière de survivre.
Donc, retirez l’illusion du temps qui coule. Qu’est-ce qui reste ?
Un apocalyptique effondrement dans l’Instant.
Alors, ALLEZ-Y LES GARS ! TIREZ LE RIDEAU, TOMBEZ LE MASQUE : Vraie définition du mot ”
Paradis” ou
”Jardin”, ou encore :
”Tapis Volant”….. En langue des Oiseaux ou langue phonétique seule,
”rideau” est ce qui voile la Nature réelle de la matière, qui sera
”levé” pour l’Opérateur… au sens d’une désintégration moléculaire (le Soufre alchimique), le SURFEU en Feu surhumain, sans flamme ni cendre, tel l’Ouroboros qui se dévore Lui-même, quand la puissance se retourne contre soi, alors l’Être devient véritablement l’Être en se totalisant sur l’Instant de sa Perte (Fléau), et preuve suprême, comme le Fléau de la balance, la plus claire de son Existence.
Mais ça, le transhumanisme anglo-américain procédant à la façon des Tikkoun Olam, en projet-projection, ne peut le comprendre.
Пусть умрет Украина,
пусть умрет государство и его демократия.
Que l’Ukraine crève,
que l’État et sa démocratie crève.
Note.
1. VAN : Dans la Vallée souffle le Vent, le Vent d’Hermès, au sens du VAN. Vent ou Van trouve son homonyme en FAN (paraître), mis en Fêmi dont la forme enclitique signifie : rendre visible, se manifester. Le latin
vanna (van) trouve dans FANOS (Phanos ou Lanterne) la signification de lumineux, brillant, que le sens figuré affirme par
« manifeste »,
« évident » ; c’est aussi proprement le Flambeau, que le second sens de Phanos ou Fanos désigne par Lanterne (la
« Lanterne » ou Lumière d’Hermès, cette Pierre nécessairement volatil revivifiant le mort et donnant la vie au Soleil et à la Lune, au
« mari et à la femme »…).
FAN : paraître, avec le F de Figure, Feu, Fléau, Fantôme, Finalité, Forme, Fond, Fin, Fleuve : « Le Fleuve qui va à la Mer ne peut supprimer sa Source » (Jean Coulonval, dans
Synthèse et Temps Nouveaux). Le F de Feu comme du Fléau qui détruit tout et qui donne cependant au Fer après liquéfaction, la Forme ou la Figure-Fin. Ainsi est la définition du mot VAN : LE RETOURNEMENT DE LA LUMIÈRE, au sens du
Secret de la Fleur d’Or, manuel classique de méditation permettant l’accès à l’Être intérieur ; manuel incorporant la quintessence du bouddhisme et de la taoïcité. L’Or signifie la Lumière, celle de l’intellect qui
« pointe » (AIGUILLE) ; la fleur signifie l’épanouissement, le jaillissement de la lumière du Soi. Ainsi, le nom même de cette technique désigne l’Éveil fondamental et inconcevable du Vrai Soi et de son potentiel caché, le
« Zéro indien », appelé en Occident d’une façon utilitariste :
« énergie libre », comparable au pouvoir surnaturel Siddhi.
RAPPEL : « Pour manifester des siddhi (pouvoirs surnaturels), il faut qu’il y ait d’autres personnes pour les reconnaître (sens de la dualité : pour et voir, ou sujet et objet, Dedans et Dehors). Ce qui veut dire que celui qui manifeste de tels pouvoirs est dénué de
jnana [Connaissance, sagesse].
C’est pourquoi les siddhi ne valent pas la moindre pensée. Seul le jnana mérite d’être recherché et obtenu ». (Ramana Maharshi, entretien 57a du 24-6-1935). Ah, c’est RADICAL, et le RADICALISÉ ne plait pas au Pour-Voir, ni aux faux radicalisés (les conformistes révolutionnaires) ou fanatiques du pouvoir…..