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République totalitaire des Opinions 3 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 17-11-2010 21:08

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Anarchie, Argent, Banques, Communisme, Démocratie, Dictature, Inquisition, Justice, Libéralisme, Liberté, Opinion, Pouvoir, Prisons, République, Supplices, Synarchie, Terreur, Tortures, Travail

 
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République totalitaire des Opinions 3

Naissance du totalitarisme
 
 
 
 
 
Avec la démocratie nous sommes bien dans une dictature : le même moule pour tous !
Et attention ! ceux qui ne rentre pas dans le moule... les opposants... à l'asile psychiatrique !
Soyez conforme ! Circulez, ou plutôt non, rentrez chez vous dans votre cellule et regardez la télé bien au chaud ! Soyez emmuré vivant !

Lisez ici ou les écrits complets en pdf d’Augustin Cochin et de Jean Coulonval (en livre) pour vous rendre compte par vous même que ce système démocratique et républicain EST DIABOLIQUE POUR LA LIBERTÉ DE L’ÊTRE HUMAIN ! Nous sommes entrain de le vivre.
 
 
 
Tout ceci est-il ‘conforme’ à la ‘raison’ ? dirait un révolutionnaire de 1789.


« La machine [politique républicaine] préfère les passions négatives, l’envie et la haine. Elle s’accommode des autres, de l’âpreté, de l’ambition, de la cupidité, de l’avarice, tant qu’elles restent impersonnelles : elle défend seulement qu’on prenne pour garder, qu’on détruise pour fonder. L’argent de la machine [politique] a le droit de voler et de piller : mais dès qu’il veut conserver à son tour, la machine le rejette : car alors son ambition aurait pour but son avenir, ou pis encore celui des siens. Ce serait une ambition personnelle, d’«intérêt particulier »... La machine préfère à toutes les autres les activités malsaines, fiévreuses et stériles, impropres, par nature et par elles-mêmes, à la vie normale... ». Augustin Cochin, La Révolution et la Libre-Pensée.

La machine républicaine actuelle en plein délire schizophrénique au nom de l'intérêt général, et donc de l'économie des banquiers, veut maintenant à la fois s'occuper de tous les citoyens (flicage, puçage, vidéo surveillance, etc.) et selon son dogme libertaire de l'individualisme, veut "enfermer...à domicile" les personnes qui ont des troubles mentaux, alors que 'l'inviolabilité' du domicile n'existe plus depuis : loi Perben II de 2004 : la police peut rentrer chez n’importe qui à toute heure du jour et de la nuit. Cette intrusion est redoublée par la toute récente loi LOPPSI II, etc.

Pour faire gober le mythe du peuple souverain « Le roi serait souverain, et le peuple serait roi... » comme l’écrivait Ossip Senkovski, il fallait que ce mythe s’emparât des imaginations, que les uns fussent poussés à le réaliser et que les autres consentissent à le subir (opinion).
Les trente ans de travail des sociétés maçonniques, philosophiques, littéraires (Encyclopédie), avaient familiarisé les esprits avec la thèse démocratique. Alors on vend sa camelote comme un « État de rêve » qu’aucune expérience n’avait justifiée jusqu’alors.

Et ces diables de révolutionnaires n’ont rien trouvé de mieux qu’interpréter imbécilement la « recette alchimique : putréfie ! c’est-à-dire détruit les êtres humains pour construire, comme : meurt pour renaître en un être nouveau. Alors comme en Russie de 1917, il fallut tous détruire politiquement mais surtout humainement. Putréfie s’entend par : renoncer à l’opinion, au mental... C’est le ‘lâcher-prise’, comparable à ‘la mort dans l’Âme’.
 

Les machinistes ou magouilleurs ou politiciens ou agitateurs professionnels - suite.


Le politicien :
« une bande d’intrigants connus pour tels et de peu de moyens [moraux] par conséquent. Il lui faut donc une bonne réputation, de la « respectabilité », comme disent les Anglais, une façade sociale honorable », telle la ‘figure head’, cette statue qui décorait l’avant des navires à voiles.

Liberté, Égalité, Fraternité : les grand arguments de la solidarité révolutionnaire de 1789...
La laïcité c’est : « On en vient à ne plus savoir si l’on est coupable ou innocent, et où la morale chrétienne n’existe plus [ou une spiritualité]. Certes on est libre encore d’en sortir, mais tant qu’on y reste, la liberté morale, qu’aucune tyrannie ouverte ne saurait atteindre, est détruite ; c’est renoncer à sa personne, à son être propre ; on y peut faire le mal sans remords, sans responsabilité, le bien sans effort ni mérite ».
A nouveau philosophisme et donc nouvelle dictature : tout est faussé et impossible à comprendre et à juger si on s’en tient au rapport naturel entre les êtres humains, aux conditions normales de la vie et à la conscience morale ou métaphysique.

La laïcité comme forme de « nouvelle religion »

« Le devoir social peut se concevoir comme sacrifice à une réalité supérieure, non comme sacrifice de soi-même à soi-même [ce devoir social est vidé de sa substance métaphysique]. Rousseau lui-même reconnaît le fait et c’est pourquoi il fonde sa religion civile [spiritualité laïque]. Moyen de fortune, symbole nécessaire, destiné à aider les hommes, corrompus et faibles, à s’élever à l’état social. Ce moyen est une religion, mais une religion qui n’a rien de ce qui attache, et a tout ce qui contraint [manipulation avec l’opinion]. C’est un expédient, un subterfuge de législateur et non un enseignement d’apôtre [c’est vidé de la Sagesse] ».
La république étant une sorte de coquille vide, puisqu’il il n’y a plus ni devoir ni obligation, il ne reste plus que la contrainte ; et nous arrivons bien à la naissance du COMMUNISME, lequel est à la fois : pouvoir religieux, pouvoir politique et pouvoir économique. Nous avons la naissance de l’État marxiste idéal avec la dictature d’une synarchie qui dit la vérité du jour et ce que sera celle du lendemain, qui décide du dogme à tout instant relis en question. C’est un Pape et une Église à l’envers, en creux. En effet, point d’administration possible sans uniformité.
« L’uniformité est la première loi du travail qui a commencé par le lotissement départemental de 1790, et fini par la socialisation radicale de l’an II, ce triomphe de l’administration, qui substitue jusque dans la vie économique et la vie privée la force collective au ressort personnel, la formule légale à l’initiative ».
Alors comme l’écrit Agustin Cochin, nous allons trouver dans cette graine républicaine la graine du communisme : l’ordre, un ordre forcé, monstrueux, puisque produit du Grand Organisateur : Satan, de la haine.
« Soumise à ses cadres impersonnels, la foule humaine apparaît vraiment matière, c’est-à-dire force motrice homogène et indéterminée, ne prenant figure, direction, emploi, que de la machine qu’elle fait mouvoir », écrit encore Agustin Cochin, mais c’est la description de la société de consommation et de la religion en creux du communisme !
Plus les rouages administratifs sont compliqués, et plus la matière électorale ou contribuable du peuple doit être dissociée, ductile, homogène.

Nous avons bien à faire à un bébé du communisme, puisque :
« La date du 23 août 1793 inaugure l’achèvement du régime par le décret de la levée en masse, qui met tous les Français en réquisition permanente, corps et biens, pour le salut commun : ainsi se trouve réalisée la fiction sociale d’une volonté collective unique, substituée non seulement en droit, moralement, mais légalement et en fait, à chacune des volontés particulières. C’est l’acte essentiel du régime nouveau, acte de socialisation, dont les lois de la Terreur ne seront que le développement, et le gouvernement révolutionnaire l’instrument. C’est l’avènement officiel de la démocratie directe ou pure [dictature] », ou société d’opinions organisées avec sa synarchie. (Voir la page 1 de cette série sur la République française)
« Les démocrates, en raccourci, ce sont ceux qui font profession de s’occuper du bien public, ceux qui parlent, c’est-à-dire la clientèle peu nombreuse, mais bien organisée et distribuée des sociétés populaires [Partis], cette vaste orientation politique dont la société des Jacobins était la tête ».

« Le secret du pouvoir d’un centre démocratique est de faire peser sur chacun la volonté présumée de tous, qu’on la nomme d’ailleurs raison, opinion, ou intérêt général. Depuis le Bureau d’exécution au Comité de Salut public, jusqu’au moindre agent national, l’argument décisif pour régler une volonté rebelle, est la soumission des autres volontés, et il n’est pas rare de voir des circulaires adressées à soixante communes récalcitrantes sous cette forme : « Vous êtes la seule à résister ». Tel est le procédé constant pour manier l’opinion, depuis l’« art royal » [manipulation électorale] des premiers centres maçonniques, jusqu’aux méthodes de l’an II. Le sinistre Saint-Just qui déclara : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » fit partie du Comité de Salut public.

Dans la république graine du communisme : poussant au bout de ses conséquences la théorie socialiste, ce régime entreprend, après la socialisation des personnes, le communisme des biens. Aussi bien en Russie en 1917 qu’en France des années 1790, que d’Églises, de couvents, de bâtiments, de palais confisqués, volés, détruits... En Russie comme en France ça se résume par un mot/maux : TERREUR, pour le bien des TOUS ! Une histoire de FOUS... Le bien de tous. La formule du nouveau pouvoir n’est jamais : je veux, mais : vous ne pouvez manquer de vouloir [typique de la laïcité et qu’explique bien Raphaël Liogier]. Ce n’est pas le bon plaisir d’un être qui dicte la loi, c’est la raison, le peuple, dont les maîtres du jour ne sont que les serviteurs et les organes. C’est au nom de ce bien commun, de ce « Salut public » que le pouvoir nouveau va commander désormais.

« Le décret du 23 août 1793 est l’acte d’avènement du nouveau règne : le socialisme des biens ne sera que la contre-partie de la socialisation des volontés. Plus d’intermédiaire entre le gouvernant et les gouvernés.
Serf sous le roi en 1789, libre sous la loi en 1791, le peuple passe maître en 1793 et, gouvernant lui-même, supprime les libertés publiques qui n’étaient que des garanties à son usage contre ceux qui gouvernaient. Si le droit de vote est suspendu, c’est qu’il règne ; le droit de défense, c’est qu’il juge ; la liberté de la presse, c’est qu’il écrit ; la liberté d’opinion, c’est qu’il parle : doctrine limpide dont les proclamations et les lois terroristes ne sont qu’un long commentaire ».

Nationalisation du pays :
Toute industrie, métaux, mines, armes, salpêtre, est dévolue à l’Etat. Quand le peuple est sur le trône, c’est l’Etat qui tient boutique ; « Le roi serait souverain, et le peuple serait roi... » écrivait Ossip Senkovski.
Pourtant Platon, dans sa République, I/338c-339b, semble avoir un doute :
« Or l’élément le plus fort, dans chaque cité, est le gouvernement ?
Sans doute.
Et chaque gouvernement établit les lois pour son propre avantage : la démocratie des lois démocratiques (sic), la tyrannie des lois tyranniques et les autres de même... »

« Ce système républicain contre nature exigea un si prodigieux déploiement de moyens de contrainte qu’il en reçut son nom : la Terreur. Le règne de l’impersonnel est un enfer : la démocratie prince impersonnel - gouverne à rebours ; l’Etat peuple impersonnel - travaille à perte : voilà les deux grandes vérités que nie la doctrine de la Révolution et que démontre son histoire ».

Et NOUS SOMMES BIEN DANS UNE SYNARCHIE :

« Chose plus grave, [très très très grave même] cette conscience qui parle dans les clubs et les sociétés de pensée [genre franc-maçons] ne fait que parler : c’est le peuple réel qui agit, souffre et travaille. De là, pour la démocratie, un grand déploiement de vertu : elle ne coûte rien, mais pour le peuple un effrayant surcroît de peine : il paie
les frais des vertus [merci Monsieur Sarkozy et vos copains milliardaires]. Entre le petit peuple qui parle et le grand peuple qui travaille, un conflit de plus ». Et oui, la ‘France d’en bas’, comme un imbécile de politicard a osé le sortir.

Il paraît que les libres penseurs du genre : Émile Durkheim, Lucien Lévy-Bruhl méprisaient fort la métaphysique et la religion... A noter que Durkheim était de confession juive, ce qui peut expliquer cela (grand sens de l’analyse, études du socialisme...). D’un autre côté on dit souvent qu’il n’y a pas plus croyant qu’un athée !

Un titre de livre de Lévy-Bruhl résume pour moi toute sa pensée : Le surnaturel et la nature dans la mentalité primitive (1931). Alors je suis un primitif pour ce Monsieur... et il y a quatre autres titres comportant le mot ‘primitif’, rien que ça !

« Si le philosophisme de 1770 était le dogmatisme de la liberté, le patriotisme de 1793 sera le despotisme de la liberté » écrit A. Cochin.

Le politicien généralisant, ou pour prendre un exemple actuel, hadopisant : s’il reste des lacunes à combler, on recourt aux causes élastiques impossibles à évaluer, telles que : la puissance - sans effet, les projets - supposés - de la réaction ; l’enthousiasme du peuple, ou, quand il manque trop visiblement, son intérêt bien compris... Se souvenir aussi que la peur, remise au goût du jour avec force à notre époque, fait redoubler d’activité ! Cela peut être bon pour les coffres des banquiers...

D’autre part, un politicien ne saurait qu’être logique...

Le propre de l’orateur politique sera L’INCONSÉQUENCE, or comme déjà écrit sur une autre page, cela devrait être le contraire, puisque le politique est l’élite de la nation... et que le pouvoir politique est de l’ordre du qualitatif. Les propos du politique en langage tordu il les fera passer dans une ferveur, un enthousiasme pour mieux vendre sa camelote démocratique. « Quelle émotion pour un « philosophe » de boutique ou d’étude, que de voir sa courte logique mettre le « peuple » en mouvement de si grandes choses, l’État, la couronne, le roi, la noblesse, - s’ébranler à sa voix ? Quelle foi dans les idées, les principes de démocratie théorique, quand on accomplit le grand oeuvre par leur moyen ? Il ne sait pas, ne veut pas savoir qu’il n’est lui-même qu’un rouage, qu’un instrument ; que ce peuple est une bande organisée. Et en un sens il a raison, car il est un rouage nécessaire... », écrit A. Cochin. Et avec un remaniement ministériel, un rouage ça se remplace facilement... à condition de trouver la bonne élite... Ainsi nous voyons l’état catastrophique de la république actuelle en France !

Un grand mot/maux à la mode : la RESPONSABILITÉ

Ce mot/maux fait partie de la même famille que : sécurité, consommation, croissance, usager, valeur, etc.
Se rappeler que la « machine républicaine » ne peut s’accommoder que comme instruments impersonnels [le général], et la dissociation morale [l’absence de métaphysique et de reconnaissance de l’être] est la garantie de cette impersonnalité et le moyen pour l’obtenir.

Fondamental du fonctionnement républicain ou le serpent qui se mord la queue :

« Les politiciens sont soumis à un véritable entraînement, où leur être social, le citoyen qui est en eux, va s’accroissant constamment, tandis que leur caractère et leur personnalité réels s’atrophient [ils confondent leur fonction avec leur état d’être humain] ; et ainsi la vie sociale s’écarte de plus en plus de la vie réelle, le monde et
le peuple social du monde réel, à mesure qu’on s’enfonce dans les cercles intérieurs dirigeants ».
Si le politicien comme beaucoup d’autres personnes du peuple ne distingue plus de sa fonction son état d’être humain, ce n’est pas étonnant avec cette république vampirisante qui gobe tout dans son magma général.
« Le jeu de la machine [républicaine] parvient à dissocier deux éléments que personne, auparavant, n’avait séparés, peut-être même distingués : l’activité d’un homme et sa personnalité, ses facultés, ses moyens, et son âme ; c’est son âme qu’on lui demande et pour être sûr de posséder l’âme, la machine isole les facultés ». Bien-sûr puisqu’on fourre tout dans la passe-partout laïcité ; et toujours la société demandera au citoyen l’abandon de lui-même au nom du bien général.
Et de quel droit parle-t-elle au nom du bien général ? Parce qu’elle a consulté le peuple - qu’elle est l’organe même de sa volonté générale - et non sa servante et sa conseillère comme un parti parlementaire, sa protectrice comme une aristocratie » ou un pouvoir spirituel.


La Machine Républicaine

Les patates dans un sac et diverses catastrophes

« Elle crée le genre d’êtres qui lui sont nécessaires, elle développe cette race nouvelle, la nourrit d’abord en secret dans son sein, puis la produit au grand jour à mesure qu’elle prend des forces, la pousse, la case, la protège, lui assure la victoire sur tous les autres types sociaux. L’homme impersonnel, l’homme en soi, dont rêvaient les idéologues de 1789, est venu au monde : il se multiplie sous nos yeux, il n’y en aura bientôt plus d’autre ; c’est le rond-de-cuir incolore, juste assez instruit pour être « philosophe », juste assez actif pour être intrigant, bon à tout, parce que partout on peut obéir à un mot d’ordre, toucher un traitement et ne rien faire - fonctionnaire du gouvernement officiel - ou mieux, esclave du gouvernement officieux, de cette immense administration secrète qui a peut-être plus d’agents et noircit plus de paperasses que l’autre », écrit encore A. Cochin. « Dormir et être utile à sa patrie ! C’est bien décidé, je serai magistrat », écrit avec un humour féroce Ossip Senkovski.

Le libre penseur : le contrat social ne demande qu’une chose à ses adhérents : qu’ils n’aient, ni de par leur éducation, ni de par leur famille, ni de par leur état, aucun sentiment, aucune attache particulière. C’est peut-être ça qu’on appel : « le devoir de réserve » ! Alors le libre penseur d’autrefois se moquait de tout, excepté de la société à qui il doit tout ; maintenant c’est en variation : le libre penseur non seulement se moque de tout mais aussi de la société qui l’héberge...


Démocratie et lois
(1) : gros problèmes !
« Le problème de l’exécution des lois est le seul que le régime social doive nier sous peine de se désavouer lui-même, et celui qui l’entrave plus que tout autre, justement par la même raison qui le lui fait nier : la foi en l’accord de la volonté générale et de la volonté particulière ».

« Une question proposée, chacun est libre d’opiner. Mais une fois que la société s’est prononcée [résultat du vote des élections], on est « lié », c’est-à-dire tenu d’adopter au dehors le verdict social, qu’on l’ait approuvé ou non au dedans. C’est là la cause essentielle de tous les statuts des sociétés de pensée. Et cela se conçoit : dans toute autre société l’union a une garantie : puissance d’intérêt, d’instinct, de conviction, de chef. Celle-ci n’en a aucune, que le respect du verdict de la majorité : la loi, voilà le seul lien de cohésion ; celui qui le brise trahit l’intérêt des autres ». Ainsi il n’y a aucun lien spirituel là-dedans !
« Voilà le singulier caractère du pouvoir nouveau : théoriquement, il n’y en a plus, puisqu’il n’y a plus d’écart entre le peuple et le prince, la volonté générale et la volonté particulière. Pratiquement, il n’y en a jamais eu de plus envahissant, puisque l’écart est à son maximum, et s’accroît tous les jours, et que les deux termes déclarés identiques non seulement diffèrent, mais divergent ».
Voir à propos de la Terreur, des lois, des horreurs, les mois et années (1792 à 1794) où eurent lieux le Culte de la Raison et de l’Être suprême... Rien que l’emploi du mot raison et donc le rationalisme en béton, annihile l’aventure spirituelle ! De plus c’était la poursuite des guerres entre les universalités : mon dieu est meilleur que le tien...


La République et les arts

Autrefois il y avait beaucoup de Vérité dans les Arts manuels de l’Ouvrier, du Forgeron.

Commerce et Art ? ! C’est la bêtise bourgeoise commencée au milieu du 19ème siècle, qui a distingué l’Art gratuit du travail qui n’aurait pour fin que l’argent.
Dans la civilisation de l’Égypte pharaonique, un Ouvrier était bien nourri. Maintenant, c’est pas cher, mais c’est bien souvent pas beau !
La République ne sait pas montrer de jolies choses, elle les cache dans des lieux fermés et payants : les musées. Les Rois savaient encourager et montrer de jolies choses. Une partie de la population encourageait et protégeait encore aux 17 et 18ème siècles les grands peintres - mais non plus comme ils l’avaient été jusque-là, entourés, protégés, soutenus par le goût et l’art national, comme les grands arbres protégés par la forêt.
Dans la République, tous les êtres humains lui doivent non leurs talents, mais leur crédit... Alors la société se compose non pas d’êtres humains, mais de bouts de machins, de fragments humains, sortis en droite ligne des ergoteurs grecs qui analysaient tout.
« Il faut des hommes incomplets, ayant une lacune, soit du côté de la conscience, ou du côté de la raison, ou du côté du bon sens, qui les rende impropres à se suffire à eux-mêmes, car il ne faut pas qu’ils se servent, et d’autre part une qualité suffisamment développée, éloquence, ou intelligence pratique [pragmatisme et raison], ou honneur et respectabilité - car il faut qu’ils servent - et quant au côté à développer, la société s’en charge, par un entraînement qu’elle seule peut donner : celui des orateurs dans les sociétés à demi découvertes, celui des wire-pullers dans les arrière-loges [maçonniques] ».
Étonnamment cette « machine » républicaine, maitresse de l’OPINION, a soin de la gloire de ses « grands hommes ».

« Le don de soi, voilà ce dont il ne peut être question, puisque la théorie sociale a justement pour but d’assurer à chacun la propriété de soi ». La ‘propriété’, tout est résumé dans ce mot : LA PROPRIÉTÉ, qui évidemment englobe la fameuse « propriété intellectuelle » et le miasme de la société de consommation.
Ainsi, l’artisan qui fabrique un meuble s’inspire de la Forme de ce meuble, dont Dieu est l’auteur [sens de l’essence]. Dans ce cas on ne peut pas prétendre à une quelconque « propriété intellectuelle ».

CRÉDIT :
du latin croire, avoir confiance ; mais aussi autorité, influencer ; et surtout ne pas faire payer immédiatement.

Rappel :

Se connaître soi-même est ce qu’enseignait Ramana Maharshi et nombre de Sages, même chez les ergoteurs grecs. Le Taoïsme est dans cette tradition de sagesse puisque il préconise le salut de l’individu : « Mon destin est à moi, il n’est pas dans le Ciel », ni aux mains de la république... La religion chrétienne aussi s’adresse aux personnes, qui fonde une morale personnelle
La société républicaine qui devait libérer et enrichir (moralement) l’être humain l’a annihilé ; elle a peut-être seulement réussit à effectivement enrichir l’être humain pécuniairement... Quoique maintenant il y ait de plus en plus de pauvres...

Encore une fois les révolutionnaires de 1789 ont tout, mais absolument tout mélangé : général et universel, liberté et servitude, respect et autorité, individu et personne, etc. Sous le nom de Vérité, et donc de l’ordre du général, à l’époque du Siècle des Lumières plus vers 1750 à 1789, nous avons trouvé la socialisation de la pensée et du
même coup la servitude intellectuelle : libre pensée de la Renaissance débouchant sur le culte de l’opinion. Ce Siècle des Lumières fut une masturbation intellectuelle coupée de la réalité, de la population, d’ailleurs comme maintenant.

Puisque la personne a été réduite à un individu, La « société » tout court n’est qu’un grand échafaudage d’égoïsmes équilibrés, contenus l’un par l’autre suivant les règles d’une « justice distributive » donnant part égale, égalité de traitement à tous. De nos jours ce n’est plus vraiment le cas ! et au temps des bagnes ont pouvait facilement alléger sa peine moyennant finance...

Rappel :
« La liberté de l’homme socialisé, c’est l’individualisme ». Augustin Cochin.
Distinction fondamentale : INDIVIDU : produit de la société négative ; PERSONNE : condition de la société réelle où vivent des ÊTRES HUMAINS. Personne sonne comme une onde se propageant : père sonne, créateur du mouvement déployé en vagues et manifesté dans le monde spatio-temporel.

Enfin, en matière de symboles et de franc-maçons, ceux-ci ont oublier d’intégrer l’eau et le pinceau, à la place du compas et de l’équerre, qui symbolise quelque chose de dure et rigide ! Et en matière de complot, il doit encore se trouver des personnes qui ne croient pas à une intervention maçonnique dans 1789, elles sont certainement aveugles car pour mettre au point une telle démolition et une telle machinerie sociale et de déversement d’un océan de lois, il faut un minimum de sociétés pensantes et bien-sûr plus ou moins cachées, comme le démontre Augustin Cochin tout au long de son livre : Révolution et Libre-Pensée, tout comme Jean Coulonval.

Ne pas perdre espoir, nous entrons dans une période merveilleuse où tout est à inventer... ou plutôt à réinventer, et en douceur.


M. R.


Note.
1. LOI, LEI (1080) : religion, écriture, serment, légale - coutume, usage, manière de vivre - raison, argument.
LOYAL, LOIAL (1080) : légal, de bonne qualité, fidèle, chrétien, légalité, légitimité, bonne foi, loyauté, honorable.
LIANCE : alliance, lige.
Le représentant de la LOI est le ROI ou ÉLU. Ainsi LOISIR indique : être permis... par le Roi.

BIEN, l’origine de son sens, qui n’a rien à voir avec le profit et l’égoïsme comme on l’entend depuis 1789 :
Bi-en : deux fois dedans, donc sans dualité. Comme son sens originel est mort actuellement, quelques chercheurs le remplacent par JUSTE : I-U, déploiement dans un axe, comme la bulle d’air dans un niveau, ou encore le fil à plomb pour la bonne verticalité (d’après Yves Monin).
 
 

Dernière mise à jour : 22-11-2010 18:08

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