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Ecrit par Sechy, le 09-03-2011 00:09

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Crimes, Dieu, Démocratie, Dictature, Église, Esprit, Inquisition, Justice, Laïcité, Langage, Libéralisme, Liberté, Mort, Mots, Nature, Nourriture, Opinion, Paix, Politique, Paroles, Pouvoir, Prisons, République, Sagesse, Sexe, Supplices, Synarchie, Terreur, Tortures, Travail, Vérité

 
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CONTRAIRES

Les deux côtés de la pièce de monnaie ou du symbole.

PILE OU FACE
BIEN OU MAL
PLEIN OU VIDE
MASCULIN ET FÉMININ
SOUFFRE ET MERCURE
HAUT ET BAS
NUIT ET JOUR
RICHES ET PAUVRES
NOBLES ET VILAINS
la liste est longue
 
 
Peu de gens en prennent conscience, mais c’est que tous pouvoirs sont en train de nous tous enfermer dans la PRISON DU SÉCURITAIRE, c’est tellement commode pour eux de tous nous contrôler sous prétexte que nous aurions peur de nous égarer dans « des grands espaces de liberté ». Le confort ça fait tellement civilisé. C’est dur de quitter son savoir pour l’inconnu, alors on instille la pensée unique, et les déviants au pire on les casse en hôpital psychiatrique, avant de les casser par manipulations de toutes sortes.
 
 
 
Bien meilleur que le dualisme et le monisme :  la vibration entre les contraires (le Taiji).

CONTRAIRES.
Et cependant inséparable, car les Contraires se soutiennent l’un et l’autre. Il n’y a pas de « guerre » entre eux. *Paradoxe*
Ne pas isoler, voir l’ensemble, comme en peinture artistique.
La Droite et la Gauche ça n’existe pas, tout du moins avant 1789.

« Partout où il semble que j’en ai parlé le plus clairement et le plus ouvertement, c’est là où j’en ai parlé le plus obscurément, et où je l’ai le plus caché » (Jabir). Toujours le : Ce qui est à notre porté nous ne le trouvons qu’avec difficulté.

Bible : Livre de la Sagesse : Ce qui est à notre portée nous ne le trouvons qu’avec effort.
Les paroles vraies paraissent paradoxales (Lao-tseu).

Pour gagner du temps, aller lentement.

Si une construction naturelle se fait par division, c’est qu’elle procède de l’intérieur vers l’extérieur. Mais actuellement et depuis un moment, on fait de la division créatrice un engin de MORT, reflétée par le proverbe : diviser pour régner. L’argent divise pour régner ; l’école française du franc-maçon Jules Ferry divise car elle ne favorise que la compétition, elle ne valorise que le succès individuel et la concurrence entre élèves, et rend chacun responsable de sa réussite comme de son échec (c’est le libéralisme dans son horreur et son erreur).

Dans l’école du franc-maçon Jules Ferry, comme dans cette société « secrète », être le meilleur y importe plus que d’avoir appris quelque chose. Alors, comme pour la division entre riches et pauvres avec un écart qui s’élargit toujours plus, c’est la même choses dans les niveaux scolaires.

La religion de Mani : division entre bien et mal, puis division de tout car le monde est duelle : jour et nuit, Soleil et Lune, âme et corps, Ouvert et fermé, cerveau droit et cerveau gauche, etc., la liste est indéfinie. Quand on se met dans un camp c’est tout simplement rejeter son contraire... Mais même la religion de Mani est intéressante car elle se rapproche du Yin et du Yang (Lune et Soleil, féminin et masculin).
Ainsi on a une conscience sacrée : celle qui Est quand les essences jugent les accidents ; et la conscience profane qui partirait du visible pour aller vers l’invisible : déduire à partir du monde sensible ou spatio-temporel la nature des essences. Ce dernier mode de conscience peut conclure à l’agnosticisme, ou à des attitudes religieuses axées sur les seules perceptions et appétits sentimentaux et sociaux, donc tributaire de la Terre et des formes d’éducation pour ce qui en décide dans les processus mentaux et psychiques.
Conscience sacrée et conscience profane se marient pour connaître le monde, l’une étant l’existant, le spatio-temporel, et l’autre ses sources (l’être, l’essence). De cette conjonction naît le Soi.

Si je pèse le POUR et le CONTRE dans l’indéfinie des chronologies des possibles, alors je suis encore dans le monde profane ! Cela s’apparente simplement au savoir : ne pas se voir. Mais si je ne cherche rien, alors j’ai une chance de con-naître la non dualité, la fin du sujet-objet, du connaissant-connaissance, départ et arrivée ou but. Il y aura alors réalisation de l’Instant ou Soi. La connaissance n’ai donc pas un « but, une fin en soi ».
Le sacré, les essences, sont contenues dans le profane et y sont visibles comme en filigrane.
L’essence est une, il n’y en a pas deux : une sacré et une profane ! sinon on retombe dans l’opinion. Tout comme il ne peut y avoir un monde sacré et un monde profane, comme c’est imposé depuis 1789 et la séparation de l’Église et de l’État. Pour un meilleur mélange du sacré et du profane il faut passer au-delà de la chrétienté et remonter à l’Antiquité. C’est exactement comme nos musées de l’après 1789 : On range dans les musées des statues ou tout éléments qui « faisaient partie du paysage », ainsi on les prives de leur raison d’être et de leur vraie valeur ou origine, pour n’en faire que des valeurs marchandes : le ticket d’entrée et on baptise cela : CULTURE ; alors qu’on devrait favoriser la reconstruction des monuments et y réintégrer ce qui dort dans les musées.
Dans tous arts et artisanats, chez le vrai ouvrier, il y a perception immédiate, vision d’ensemble, connaissance sans erreur. C’est l’imbécilité des temps bourgeois du 19è siècle qui a distingué l’art gratuit du travail qui n’aurait pour fin que l’argent. Le marché de l’art à notre époque se porte bien, tout comme celui des matières premières dans la crise mondiale actuelle.
La même dualité se produit avec les Églises et autres temples : lieux sacrés contre lieux profanes. Dans tous les cas on divise en rejetant l’autre côté de la médaille ; d’où peut-être l’importance du Gardien du seuil.
Même la franc-maçonnerie n’échappe aux contraires et à Mani : elle essaye de marier le sacré et le profane alors qu’elle ne fait QUE dans le profane : « Il est bien évident que le Grand Orient de France n’a jamais échappé et n’échappe pas, quoi qu’on ai pu dire, aux clivages politiques et aux luttes que se livrent les partis politiques dans le monde profane », comme le cite Jean Coulonval dans son livre : Synthèse et Temps Nouveaux, à propos de Fred Zeller. Il précise même un point essentiel : l’histoire que la franc-maçonnerie est le moteur occulte des sociétés où l’opinion et le principe de la majorité numérique sont érigés en dogmes, en critères infaillibles de la Vérité (rebaptisée Universelle, comme le ‘Suffrage’). D’ailleurs, toujours valable comme en 1968 : Élections, pièges à cons !
 
Qu’est-ce qui n’est pas une opinion ?
Par exemple 2 + 2 = 4
En principe tout le monde est d’ACCORD, et ce n’est pas de la pensée unique.
De même si quelqu’un se dit élu de Dieu il ne sera qu’un intermédiaire, puisqu’il conserve encore une part de son individualité et qu’il n’est pas totalement soumis à l’Instant. De même le sentiment d’être celui qui agit (monde du sensible) est la servitude et non l’action elle-même.
De même seule notre propre conscience est connaissance directe : c’est l’expérience commune à tout le monde. Aucune aide n’est nécessaire pour connaître son propre Soi, c’est-à-dire pour être conscient, explique Ramana Maharshi dans l’enseignement 92.
Ou encore : Dieu à créé l’être humain qui a créé Dieu ; ou l’inverse. Les deux sont de même Nature : PAN (le Tout).


UNIR LES CONTRAIRES

C’est ce que prétendent faire les Catholiques et les francs-maçons et l’Islam, tout comme le communisme et son ancêtre la démocratie.
Catholique : du latin catholicus, du grec katholicos : universel ; de Kata (de haut en bas) et Olos (entier).
L’Église n’est pas catholique puisqu’elle professe que le spirituel et la matière, l’Esprit et le temporel, sont radicalement séparés (comme chez Mani), et ne forme par un « entier ». S’il en est ainsi, il faudrait en conclure qu’il y a deux Dieux, l’un qui génère le monde de l’Esprit et l’autre le monde spatio-temporel ; et aucun ne pourrait être dit infini puisqu’il trouverait des limites en ce qui le différencie de l’autre. Or justement le manichéisme est condamné et ne peut l’être qu’en invoquant l’unité ontologique des deux mondes qui forment un entier. L’enseignement de l’Église est donc fort équivoque, pas clair - conclu superbement Jean Coulonval. Il poursuit : « Si le 'catholicisme' n’est qu’une opinion parmi d’autres, il n’a aucun droit à se présenter comme une transcendance par-dessus toutes les opinions possibles. Car à la limite, il y a autant d’opinions possibles que d’individus... ». Naturellement il faudrait arriver à la catholicité, et non au catholicisme ou système en ‘isme’ qui impose.

Il touille encore plus l’obscurité, en ajoutant que certains prêchent que l’Église est dite catholique parce qu’il y a des catholiques dans le monde entier. Alors il faudrait en conclure que lorsque l’Église ne comptait que le Christ et ses apôtres réunis en cénacle, elle n’était pas encore catholique. Et avec cette logique on pourrait dire que le communisme est catholique parce qu’il y a des communistes, des socialistes partout ! Il y a vraiment un problème.
Et dire que l’Église est la seule religion vraie, ou que l’Islam est la seule religion vraie, ne sont que des opinions en forme de sensibilité. La vraie foi n’est pas le sentiment, elle est dans l’Amour véritable du Tout, de l’Instant, et par la force des choses l’Instant on ne le possède pas, on y est intégré, comme le Soi, c’est la même chose.

Difficile de faire comprendre l’espèce d’étoile représentant l’Instant, mais Coulonval cite Saint Paul et ça approche cette étoile : « L’Esprit juge de tout ». L’opinion ne peut pas être un centre, une étoile, car elle s’égare dans la recherche de son centre qu’elle ne parvient pas à situer, parce que c’est l’excentrique qui engendre le centre. Le centre n’ai ni une surface ni un volume et pourtant il engendre la circonférence qui est surface, et la sphère qui est volume. Voilà le Mouvement qu’on peut aussi appeler Création.

Actuellement avec notre monde bourré de technologie et qui se dit civilisé, l’être humain se prend pour Dieu, comme s’Il devait abdiquer ses pouvoirs au profit de l’humain. Bref, on veut rationaliser Dieu depuis le siècle des Lumières et 1789.
 
 

Dernière mise à jour : 09-03-2011 01:00

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