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Les Dieux Sujet et Objet Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 21-11-2011 16:06

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Église, Esprit, Europe, Goulag, Homéopathie, Inquisition, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Yokaï

 
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Les Dieux Sujet et Objet


La seule égalité-fraternité-liberté possible passe par le Soi, l’Instant.
 
 
 
Voir aussi les pages :
- Horreurs de l’humanisme
- Dangers de l’humanisme

Toute « science » humaine est une fumisterie de plus, car la connaissance par l’Homme de sa nature humaine ne peut être une science puisque toute science naît d’un dialogue entre un sujet qui étudie et un objet étudié ; et que par ailleurs l’Homme étant ontologiquement, en ses essences, le résumé, la globalité de l’Être et de l’ex-istant, il est de ce fait dans l’impossibilité de se poser comme sujet étudiant d’un « Univers » qui lui serait extérieur. C’est, géométriquement, impossible. C’est pure illusion satanique fondée sur le renversement des rôles entre essences et accidents.
Pour observer l’Univers il faudrait pouvoir en sortir !
 
 
Émetteur et Récepteur ou RELATION : appartenance, correspondance, connexion, communication, analogie, identité, rapport, liaison, OBSERVATEUR, dépendance, contact, sympathie, piston.

Comme pour la Télépathie, il faut un émetteur et un récepteur. Même chose pour la dualité Objet et Sujet.
« La Télépathie ne peut exister sans quelqu’un qui entend, et la clairvoyance sans quelqu’un qui voit. Quelle différence y a-t-il entre entendre de loin ou de près ? L’auditeur seul a de l’importance. Sans auditeur, il ne peut y avoir d’audition ; sans voyant, il ne peut y avoir de vision » (Extrait de l’entretient 18, du 26 janvier 1935, par Ramana Maharshi).

C’est la même chose pour le temps, s’il n’y a personne pour l’observer, il n’existe pas.

« Le sujet et l’objet n’apparaissent que lorsque le mental est mis en mouvement. Le mental les inclut tous deux ainsi que les pouvoirs occultes ». (Même entretient)

« Ce qui est dans le monde est dans le corps ; et ce qui est dans le corps est également dans le monde ». (Même entretient). Maharshi explique ainsi la loi des Croisements.

Trinité de l’intellect :
- Pensées spontanées.
- Pensées superficielles.
- Pensées analytiques.

Qui prend conscience de ces pensées ? C’est l’individu. « L’existence des pensées, leurs claires perceptions et leurs opérations lui deviennent évidentes. L’analyse mène à la conclusion que l’individualité de la personne fonctionne en tant que connaisseur de l’existence des pensées et de leur succession. Cette individualité, c’est l’ego ou ce que les gens appellent ‘je’. Le vijnânamaya-koska (l’intellect) n’est pas le vrai ‘Je’, il n’est que son enveloppe » (d’après l’entretient 25, du 4 février 1935).


Sujet et objet et relativité :


Comment réaliser le Soi ?
Maharshi : Dépassez le plan présent de la relativité. Un être séparé (le Soi) paraît connaître quelque chose (le non-Soi) qui est distinct de lui-même. Autrement dit, le sujet est conscient de l’objet. Le sujet percevant est dénommé drik, l’objet drishya.
Entre les deux éléments doit exister un lien fondamental qui se manifeste comme « ego ». Cet ego est de la nature de chit (conscience). L’achit (l’objet non conscient) n’est que la négation de chit. Par conséquent, l’essence fondamentale est apparentée au sujet et non à l’objet. En recherchant le drik, jusqu’à ce que tout drishya disparaisse, le drik deviendra de plus en plus subtil jusqu’à ce que seul le drik absolu subsiste. Ce processus est appelé drishya-vilaya (la disparition du monde objectif).
Question : Pourquoi les objets (drishya) doivent-ils être éliminés ? La Vérité ne peut-elle être réalisée en laissant les objet tels qu’ils sont ?
Maharshi : Non. L’élimination de drishya signifie l’élimination des identités séparées du sujet et de l’objet. L’objet est irréel. Tout drishya, y compris l’ego, constitue l’objet. Lorsqu’on élimine l’irréel, la Réalité subsiste. Quand une corde est prise par erreur pour un serpent,il suffit de détruire la fausse perception du serpent pour que se révèle la vérité.
...
Le mental est le créateur du sujet et de l’objet et la cause de la conception dualiste. C’est donc lui qui provoque la fausse notion d’un soi limité et de toute souffrance qui en découle.
Question : Qu’est-ce que le mental ?
Maharshi : Le mental est une des formes sous lesquelles la vie se manifeste. Un morceau de bois ou une machine compliquée ne sont pas appelés mental. La force vitale se manifeste comme activité de vie et également comme phénomène conscient, nommé mental.
(Extrait de l’entretient 25, du 4 février 1935).

MÉDITATION : trouver la Source, le faux ‘je’ disparaîtra et le vrai ‘Je’ sera réalisé. Le premier ne peut exister sans le second. Problème du contenant et du contenu.

Le soi ordinaire (avec un s minuscule) c’est le mental. Le mental est soumis à des limitations. La pure Conscience est au-delà de toutes limitations. Le Soi (avec un S majuscule) est toujours là. On doit détruire les obstacles qui s’opposent à la révélation du Soi. Le Soi n’est jamais perdu, il est ici et maintenant : l’INSTANT. Il n’y a pas de développement du Soi, car il existe toujours sans contraction ni expansion, puisque c’est l’INSTANT.
Pour se retirer, il faut quitter un lieu pour aller dans un autre. Ni l’un ni l’autre ne sont en dehors du Soi. Toute chose étant le Soi, se retirer est impossible et n’a aucun sens. (D’après l’entretient 42, du 24 mars 1935).
Et le même chose :
Maharshi : Réfléchissez à ce qui doit être perdu. Y a-t-il quelque chose à perdre ? Ce qui importe vraiment, c’est seulement ce qui est naturel [absence d’opinion]. Car c’est éternel et ne peut faire l’objet d’une expérience. Ce qui est né doit mourir. Ce qui est acquis doit être perdu. Êtes-vous né ? Vous existez depuis toujours. Le Soi ne peut jamais être perdu. (Extrait de l’entretient 20, du 30 janvier 1935).

Ce qui rejoint cette phrase de Jean Coulonval dans : Synthèse et Temps Nouveaux :
« Rien de nouveau sous le soleil. Il n’y a de nouveau que ce qui a déjà été oublié.
Les essences sont toujours les mêmes qu’il y a 2500 ans et au-delà. Le monde a été créé en mesure, nombre et poids et c’est vrai pour l’éternité ».


Comment construire un monde « objectivé » au travers de la langue écrite : en faisant notre monde du FAUX.



C’est-à-dire que : « Le faux ego est associé aux objets ; il est même son propre objet. L’objectivation est l’erreur. Seul le sujet est la Réalité. Ne vous confondez pas avec l’objet, c’est-à-dire avec le corps. Cela donne naissance au faux ego, puis au monde et à vos activités dans ce monde, d’où résulte la souffrance. Ne pensez pas que vous êtes ceci, cela, ou quelque chose ; non plus que vous êtes comme ceci ou comme cela, ou un tel ou une telle. Débarrassez-vous seulement de cette erreur. La Réalité se révélera d’elle-même.
Le Soi est seulement Être, et non pas être ceci ou cela. C’est simplement être. Soyez... et c’est la fin de l’ignorance. Cherchez à qui est l’ignorance.
Ramana Maharshi décrit l’INSTANT dans cet entretient 46, du 12 avril 1935.

Ici est la clé de comment notre civilisation occidentale a dérivée à partir d’environ l’époque de la Renaissance vers le faux et vers la déification de l’illusion du corps-matière ; c’est-à-dire une civilisation occidentale tournée uniquement vers l’extérieur alors qu’elle devrait être tournée vers l’INTÉRIEUR. La force est intérieure et non extérieure. (d'après l'entretient 164, du 24 février 1936).


Effectivement dans OBJET il y a corps, forme, et la lumière permettant de voir tout cela. Ainsi il y a bien Lumière (Conscience, Soi) et lumière.


OBJET : qui est placé devant, de objicere « jeter (jacere) devant ». Concrètement : toute chose (y compris les êtres animés) qui affecte les sens, et spécialement la vue. Par contre bizarrement la forme, qui aussi affecte les sens, ne ferait pas partie de l’objet, d’après le dictionnaire Le Robert ?
Objet, de OBSERVATEUR : celui qui tend vers, comme un ‘servateur’ : un serviteur de ce qu’il tend vers.
Ainsi un OBJET ne peut exister sans quelqu’un qui le voit. C’est pareil pour ce qu’on appelle « temps ».

Le contraire d’Objet : SUJET.
« Trouvez les sujet et les objets prendront soin d’eux-mêmes. Les objets sont vus par différentes personnes selon le point de vue de chacune et c’est de là que viennent les différentes théories [opinions]. Mais qui est celui qui voit et celui qui connaît ces théories ? C’est vous. Trouvez votre Soi. Alors il y aura une fin à ces divagations mentales.
Question : Qu’est-ce que le mental ?
Maharshi : Un faisceau de pensées.
Question : Quelle en est l’origine ?
Maharshi : La conscience du Soi.
Question : Alors les pensées ne sont pas réelles ?
Maharshi : Elles ne le sont pas. La seule réalité est le Soi [Instant].
(Extrait de l’entretient 211, du 19 juin 1936).

L’ignorance est comme la maya (illusion). « Ce qui n’est pas » est maya. De même, « ce qui n’est pas » est ignorance. Par conséquent, la question ne se pose pas. pourtant la question est posée [d’où vient l’ignorance ?] Demandez plutôt : « De qui est-ce l’ignorance ? » L’ignorance implique un sujet et un objet. Devenez le sujet et il n’y aura plus d’objet.
Question : Qu’est-ce que l’ignorance ?
Maharshi : L’ignorance du Soi. Qui est ignorant du Soi ? Le soi serait alors ignorant du Soi. Y aurait-il deux soi ? » (Extrait de l’entretient 263, du 20 octobre 1936).


Comme écrit déjà plusieurs fois sur des pages du site, nous ne sommes que de PASSAGE sur cette planète Terre. Ainsi la connaissance implique un sujet et un objet : con (avec) et naître. Mais « l’expérience » est éternelle, elle ne se termine jamais ; c’est le PASSAGE, la FLUIDITÉ, la TRANSFORMATION.

Sujet et Objet - Tout se fond dans le Soi. Il n’y a ni observateur ni objet vu. Celui qui voit et ce qui est vu sont le Soi. il n’y a pas non plus plusieurs soi. Tout n’est qu’un seul Soi. (Fin de l’entretient 145, du 23 janvier 1936).
« Quand on est à la recherche du Soi, le mental n’est nulle part. Quand on demeure dans le Soi, on n’a plus besoin de s’inquiéter du mental. (Extrait de l’entretient 146, du 26 janvier 1936).

Question : Si le Soi est conscient de lui-même, pourquoi ne suis-je pas conscient de lui en ce moment même ?
Maharshi : Il n’y a pas de dualité. Votre connaissance est due à l’ego et n’est que relative. la connaissance relative requiert un sujet et un objet. Alors que la conscience du Soi  est absolue et en requiert aucun objet.
Le souvenir est également une connaissance relative qui nécessite un objet dont se souvenir et un sujet qui se souvient. Quant il y a non-dualité, qui donc peut se souvenir de quoi ?
Question : Qu’arrive-t-il à l’ego créé, lorsque le corps meurt ?
Maharshi : L’ego est la pensée ‘je’. Dans sa forme subtile, il est une pensée, alors que dans son aspect grossier, il englobe le mental, les sens et le corps. Ceux-ci disparaissent en sommeil profond en même temps que l’ego. Pourtant le Soi est toujours là. il en sera de même dans la mort.
L’ego n’est pas une entité indépendante du Soi qui peut être créée ou détruite par elle-même. Il fonctionne comme un instrument du Soi et cesse périodiquement son activité ; autrement dit, il apparaît et disparaît ; cela peut être considéré comme la naissance et la mort.
La connaissance relative relève du mental et non du Soi. Elle est donc illusoire et impermanente [opinion]. Prenez l’exemple d’un homme de science. il énonce la théorie que la Terre est ronde en s’efforçant de le prouver par des arguments irréfutables. Quand il s’endort, sa belle théorie s’évanouit ; son mental reste vide ; qu’est-ce que cela peut faire que la Terre soit plate ou ronde pendant qu’il dort ? Vous voyez donc la futilité d’une telle connaissance relative.
On devrait dépasser la connaissance relative et demeurer dans le Soi. La connaissance véritable est l’expérience du Soi et non sa compréhension par le mental [pas d’analyse nécessaire nécessitant une chronologie tueuse].
(Extrait de l’entretient 285, du 18 novembre 1936).

Comme on peut l’entrevoir dans la Genèse et la « Chute » du Paradis avec l’Arbre de la Connaissance, la naissance de la pensée est en soi un péché. Ce qui rejoins cette phrase de Jean Coulonval : « J’appelle ‘Opinion’ toute conception de l’Être en soi issue de l’expérience de l’existant. Dans cette vision des choses, aucune doctrine ne peut être immuable parce qu’elle a sa source dans le temps [chronologie] ». Il y a donc autant d’opinions qu’il y a d’habitants sur Terre.
 
 

Dernière mise à jour : 21-11-2011 16:33

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