Voir aussi la série de pages :
Hu-mains.
Ce qui distingue le voyage dans la Lune de
Jules Verne, ou du film de
Georges Méliès, du voyage de Tintin sur la Lune, c’est la COMMUNICATION.
La nature du voyage au loin ou sur la Lune change totalement s’il y a communication entre ceux qui partent et ceux qui restent à quai. Quand les savants sont partis dans leur obus pour aller sur la Lune, dans le film de Méliès, il n’y avait plus aucune communication avec les Terriens ; seuls les savants communiquaient avec les Sélénites, qui évidemment les recevaient comme des intrus lorsque des Blancs abordent sur une île et sont chassés à coups de flèches par les « sauvages ». Naguère, les femmes attendaient leur mari de marin parti dans des courses lointaines, comme dit la chanson. La communication ne se faisait qu’au retour, si la mer n’avait pas emporté le mari.
Les francs-maçons n’ont rien inventés, le réseau a toujours existé, mais de nos jours grâce à la technologie NOUS NE NOUS QUITTONS PLUS, ne serais-ce qu’en payant des biens de consommation avec la Carte Bleue. Et c’est pire pour les gens qui ont un téléphone portable, qui couche avec même ; à tel point que peut-être le téléphone portable remplace le Nounours d’antan. Autrefois les messages mettaient DU TEMPS : le cheval du porteur de messages est moins rapide que le binaire informatique ! Ou que le
sémaphore ou la tour de guet, ou les signaux de fumée indien.
Sans parler des « réseaux sociaux » dans l’Internet ! Donc de nos jours nous sommes en permanence en communication : voilà la mondialisation (technologique), et ça demande du FRIC. Nous sommes devenus des ROBOTS, à la limite il serait plus pratique, plus CONFORTABLE de se faire greffer un puce de communication dans le crâne ou dans le derrière !! C’est-à-dire que PLUS ON COMMUNIQUE MOINS ON COMMUNIQUE ! Exit la composante humaine.
Par contre la véritable
TÉLÉPATHIE ignore le temps donc les distances : la communication est instantanée. (Voir aussi la page :
Téléphone Maison).
Alors peut-on communiquer sans corps ? Commerce, voyages, informations, échanges divers, réunions, on hésite maintenant entre le corps et le virtuel : le Vrai face au contraire : le Faux ou de la Convention. Peut-on piloter un travail donné à distance ? Comme opérer un malade ? Ou bien faut-il recourir au chirurgien en chair et en os ?
Autrefois le sens d’OUVRIER était DIRECT : l’homme tenant son marteau et frappant le métal chauffé au rouge sur son enclume. Puis plus tard, l’homme devant la machine, un tour, et ébarbant une pièce métallique. C’était la société du corps AVEC UN ESPRIT et IGNORANT LE CONFORT... pour son plus grand CONFORT !!!
Il y a vraiment un équilibre à trouver entre corps et machine, sous peine d’être bouffé par la machine et de devenir un robot. C’est-à-dire que la physique et la technologie sont MORTES. Elles vont à l’envers, chauffe, explose, etc., comme par exemple la thermodynamique (voir la page
Énergie et électromagnétisme).
Ce monde actuel est mort, il ne vit que par le profit, le fric ; il ne fabrique que des machines à faire du fric. Peut importe les humains.
Avec notre virtuel informatique, notre faux, le retour au vrai Confort, au réel du corps devient une urgence !
Il est maintenant à des « années lumière », à des années de l’invention de l’imprimerie le temps du concret, du réel, le temps le plus proche de l’ORIGINE :
En France cela fait au moins un siècle que l’Ouvrier qui travaillent avec ses deux mains est méprisé : travailler avec ses mains c’est sale, ça les salies, on fait maintenant faire cela par des machines.
MANŒUVRE est un terme péjoratif déjà au Moyen-Âge :
- Main [Manovrier] : ouvrier manuel.
- Bras [Braceor] : celui qui charge quelque chose avec ses bras.
Sûr que les machines détruisent des emplois... il est loin le temps du poinçonneur des Lilas (Métro parisien et chanson), maintenant un simple bout de plastique effleurant une borne et on passe. Sûr aussi que, comme dans la chanson, faire des petits trous dans un petit bout de carton pendant 8 heures il y a de quoi être fou (comme dans la chanson).
La communication actuelle EST le mondialisme : l’égalité maçonnique des peuples, qui sont devenus LA MASSE. « Et les masses se donneront toujours des tyrans, car le tyran est précisément l’expression de la masse, sa sublimation. On ne fait pas une société avec des masses [quantitatif], et sans société véritable, pas de liberté organisée. Si vous voulez être libres, commencez donc par faire une société, imbéciles », écrit si justement Georges Bernanos dans :
La France contre les robots.
Une vérité élémentaire affirme que les institutions sociales valent ce
que valent les personnes qui les ont créée. Mais que peut être une
institution conçue par des hommes qui ont perdu le sens de la personne,
et qui se soucient autant que de leur première chaussette de toute
doctrine qui pourrait leur rappeler ce sens ?
(Docteur Psychiatre A. Stocker : De la Psychologie à la Vie - Folie et Santé du Monde)
[En référence partielle à la Chronique de France-Info :
Le sens de l’Info, du 24 juin 2012, par
Michel Serres]
(En haut de page : sémaphore antique : tour de guet au Cap Corse)
Le voyage dans la Lune grâce à la thermodynamique : PAN DANS L’ŒIL. L’homme commence a tout envahir... Mais les Sélénites ne se laissent pas faire.