On lit dans le Livre de l’empereur Jaune [l’Or de Origine, l’OR-donné ou le Gratuit, le
Centrum Centri, l’O-céan, le OM, l’éternité, noir et jaune sont UN en Chine. Voir la page
La Cène, la Pâtée, se Re-Paître] :
« Le mouvement d’un corps n’engendre pas un corps, mais
un OMBRE [c’est le site qui souligne] ; la propagation d’un son n’engendre pas un son mais
un écho] ; l’action d’un inexistant n’engendre pas un inexistant [sinon on tombe dans la dualité cause-effet ou sujet-objet], mais
un existant [pas de dualité dedans-dehors].
Toute forme cessera nécessairement d’exister [ce que les transhumanistes ne comprennent pas]. L’univers cessera d’exister, tout comme nous [puisqu’il est contenu DANS le mental]. Je ne sais si cette fin est prochaine. La Voie [ici le Soi] n’ayant pas eu de commencement, n’aura pas de fin.
Si elle avait une vie, elle la perdrait ; si elle avait une forme, elle la perdrait [ce que semble pas comprendre les fabricants du covidisme 19]. L’inerte n’est pas la base de l’inerte, l’incorporel n’est pas la base de l’incorporel.
LA RÈGLE EST QUE CE QUI VIT AIT UNE FIN [ce que ne semble pas comprendre ce monde actuel mercantile]. Ce qui finit ne peut pas ne pas finir, tout comme ce qui vit ne peut pas ne pas vivre. Désirer perpétuer sa vie, empêcher sa fin est une erreur [ce que ne semble pas comprendre ce monde actuel].
L’esprit participe du Ciel, le corps participe de la Terre. Le céleste est pur et dispersé, le terrestre est impur et rassemblé [surtout dans le social, le grégarisme]. Lorsque l’esprit quitte le corps, chacun retourne à son origine, est alors appelé REVENANT [il revient].
Un REVENANT, c’est ce qui est rentré dans sa véritable demeure.
L’empereur Jaune dit :
L’esprit rentre chez lui,
Le corps retourne à son origine,
Comment le ‘moi’ [ego] désirerait-il perdurer ? [question aux transhumanistes qui rêve de vivre une éternité, ici-bas !]
(Lie Tseu,
Traité du vide parfait, chapitre
Présages célestes 6)
« Les humains connaissent dans leur vie quatre grands changements, qui en font : des enfants, des adultes, des vieillards et des morts. Nul ne blesse un enfant [sauf le dehors et l’éducation], chez qui les souffles sont concentrés, la volonté une, l’harmonie parfaite, l’Efficace insurpassable. Des êtres attaquent l’adulte, chez qui sang et souffles sont inondations et aquilons, désirs et soucis affluent [et covid-19…], l’Efficace diminue. Les êtres ne s’opposent plus au vieillard, chez qui désirs et soucis s’atténuent, le corps a besoin de repos. Bien qu’elle soit loin d’être la plénitude de l’enfance, la vieillesse est préférable à la maturité [sauf pour le capitalisme]. La mort apporte le repos, le retour à la perfection [le Surfeu] ».
(Lie Tseu,
Traité du vide parfait, chapitre
Présages célestes 7)
- Question : Le travail est-il un obstacle à la réalisation du Soi ?
- Maharshi : Non. Pour un être réalisé, seul le Soi est la Réalité et les actions ne sont que des phénomènes qui n’affectent pas le Soi. Même quand il exerce une activité, l’être réalisé n’éprouve pas le sentiment d’en être l’auteur. Ses actions ne sont qu’involontaires et il en reste le témoin sans éprouver aucun attachement. Son activité n’a aucun but. Même celui qui est engagé sur la voie de la Sagesse (jnana) peut suivre la voie tout en travaillant. Pour le débutant, cela peut être difficile, tout au moins dans les premiers stades, mais avec un peu d’exercice il réussira vite et le travail n’apparaîtra plus comme un obstacle à la méditation.
- Question : En quoi consiste cette pratique ?
- Maharshi : En la recherche constante du ‘je’, la source de l’ego. Cherchez « Qui suis-je ? ». Le ‘je’, à l’état pur, est la Réalité, l’absolu Être-Conscience-Félicité. Lorsqu’on oublie Cela, toutes les misères surgissent ; lorsqu’on fixe son attention sur Cela, les misères passent.
- Question : Est-ce que le brahmacharya (le célibat) est nécessaire pour la réalisation du Soi ?
- Maharshi :
Brahmacharya veut dire « vivre en brahman ». Cela n’a aucun rapport avec le célibat tel qu’on le comprend ordinairement. Un vrai
brahmachârî est celui qui vit en brahman et découvre en brahman la Félicité. Le brahman est identique au Soi. Pourquoi alors partir à la recherche d’autres sources de bonheur [pour faire progresser le capitalisme] ? En réalité, le fait de sortir du Soi est la cause de toutes les souffrances.
(Entretien 17 du 24-1-1935).
- Question : Qu’est-ce que le mental ?
- Maharshi : Le mental est l’une des formes sous lesquelles la vie se manifeste. Un morceau de bois ou une machine compliquée ne sont pas appelés mental [y compris ce que de nos jours certains appellent
”intelligence artificielle” même si icelle peut fonctionner 24 heures sur 24 : une machine ne rêve pas]. La force vitale se manifeste comme activité de vie et également comme phénomène conscient, nommé mental.
- Question : Quelle est la relation entre le mental et l’objet ? Est-ce que le mental entre en contact avec quelque chose distinct de lui-même, c’est-à-dire le monde ?
- Maharshi : Le monde est appréhendé par les sens dans les états de veille et de rêve ; il est l’objet de perceptions et de pensées, les deux étant des activités mentales. Si l’activité mentale du rêve et de l’état de veille n’existait pas, il n’y aurait pas de perception du monde ni la conclusion qu’il existe.
Dans le sommeil profond, cette activité est absente ; donc les objets et le monde n’existent pas pour nous dans cet état.
En conséquence, la « réalité du monde » ne peut être créée que par l’ego, par son émergence du sommeil ;
et cette réalité est engloutie ou disparaît lorsque l’âme reprend sa propre nature dans le sommeil profond.
(Entretien 25 du 4-2-1935).
« L’examen de la nature éphémère des phénomènes extérieurs conduit au vairâgya (l’absence de passion). Aussi l’investigation (vichâra) est-elle le premier pas et le plus important à faire.
Lorsque le vichâra se déroule automatiquement, il en résulte un mépris pour la richesse, la renommée, le confort, les plaisirs, etc. La pensée ‘je’ devient plus claire à l’examen. La source du ‘je’ est le Coeur, le but final. Toutefois, si l’aspirant, par tempérament, n’est pas fait pour le vichâramârga (pour l’introspection analytique), il doit développer la bhakti (la dévotion) vers un idéal, que ce soit Dieu, le guru, l’humanité en général, la morale, ou même l’idée de beauté. Quand l’un de ces penchants prend possession de l’individu, d’autres attachements faiblissent et l’indifférence pour les choses du monde (vairâgya) se développe. En même temps l’attachement à l’idéal grandit et s’empare finalement de la personne tout entière. De cette façon, parallèlement et imperceptiblement, l’ekâgrâta (la concentration sur un seul but) s’accroît, accompagnée ou non de visions et d’aides directes.
À défaut d’investigation et de dévotion, on peut recourir à la méthode naturelle et apaisante du
prânâyâma (le contrôle de la respiration), appelée
yoga-mârga. Lorsque la vie est en danger, tout l’intérêt se concentre sur un seul point, celui de la sauver. De même, si le souffle est retenu, le mental ne peut plus se permettre de bondir vers ses jouets favoris, les objets extérieurs. Par conséquent, le mental se calme tant que le souffle est retenu. Toute l’attention étant tournée vers le souffle et son contrôle, les autres intérêts s’évanouissent. Les passions sont accompagnées de respiration irrégulière, alors que le calme et le bonheur s’accompagnent d’une respiration lente et régulière. Le paroxysme de la joie est en fait aussi pénible à supporter que celui de la douleur – et tous deux sont accompagnés de respirations irrégulières. La paix réelle est le bonheur. Les plaisirs ne font pas le bonheur. Le mental s’améliore par la pratique et devient de plus en plus fin, comme la lame du rasoir qui s’aiguise à force d’être affilée. Le mental devient ainsi mieux à même d’aborder les problèmes extérieurs et intérieurs. Si un aspirant n’est pas apte, par tempérament, à suivre les deux premières méthodes, ni, du fait de circonstances particulières (notamment l’âge), la troisième, il doit alors avoir recours au karma-mârga (accomplir de bonnes actions, par exemple le service social). Ses instincts les plus nobles s’exprimeront davantage et il en tirera un plaisir impersonnel. Son petit moi s’affirmera avec moins de force et il aura ainsi la possibilité de donner libre cours aux bons côtés de sa nature.
Par la suite, il sera capable de s’engager dans l’une des trois premières voies. Il se peut toutefois que, grâce au seul karma-yoga, son intuition se développe directement ».
Ramana Maharshi, entretien 26 du 4-2-1935).
Dans ce monde super de chez superman matérialiste qui change de sexe comme il change de caleçon bien dans l’idéologie transhumaniste tout confort lié au capital (le mental et l’argent), ce monde de la conscience relativiste : un phénomène qui opère dans la région d’
âbhâsa (conscience réfléchie en dualité sujet-objet).
La Vraie Connaissance est au-delà de la connaissance relative et de l’ignorance (dualité pur-impur). Elle ne revêt pas la forme de
vritti [mode, activité mentale]. En elle, il n’y a ni sujet ni objet.
« La
vritti appartient au mental rajasique (actif). Le mental
sattvique (mental au repos) est libre de
vritti. Il est le témoin du mental rajasique. Il est sans aucun doute la vraie conscience. On l’appelle encore
mental sattvique parce que la connaissance en tant que témoin n’est qu’une fonction de la conscience réfléchie (
âbhâsa). Une telle connaissance suppose l’existence du mental. Le mental est
âbhâsa ; par lui-même, il est inopérant. C’est pourquoi on l’appelle
mental sattvique [la Conscience absolue
(1)]. Tel est l’état du
jivan-mukta [libéré-vivant]. On dit également que son mental est mort. N’est-ce pas un paradoxe de dire qu’un
jivan-mukta a un mental et que ce mental est mort ? C’est pourtant une concession qu’il faut faire lorsqu’on parle avec des ignorants ». (Ramana Maharshi, entretien 68 du 21-7-1935).
« En quoi consiste la supériorité ou l’infériorité ? Seul compte l’accomplissement du Réel. La perte du ‘je’ est importante, et non la perte du corps.
Le véritable esclavage, c’est l’identification du Soi avec le corps [c’est le site qui souligne]. Abandonnez cette fausse notion et percevez intuitivement le Réel. C’est la seule chose qui importe. Si vous faites fondre un bijou avant de vous être assuré qu’il était en or, qu’importe la façon dont il est fondu, en totalité ou en partie, ou quelle était sa forme. Tout ce qui vous intéresse est de savoir s’il est en or.
L’homme mort ne voit pas son corps. C’est le survivant qui pense à la manière dont celui-ci s’est séparé du corps. Pour les êtres réalisés, la mort, avec ou sans le corps, n’existe pas. L’être réalisé est conscient dans les deux cas et ne voit aucune différence. Pour lui, aucun de ces deux états n’est supérieur à l’autre. Aussi, pour les non-réalisés, le sort du corps d’un être libéré ne doit pas être un sujet de préoccupation. Occupez-vous de ce qui vous regarde. Réalisez le Soi ; après la Réalisation, vous aurez tout le temps de vous demander quelle forme de mort est préférable pour vous. C’est la fausse identification du Soi avec le corps qui suscite l’idée de préférence, etc. Êtes-vous le corps ? En aviez-vous conscience la nuit dernière, lorsque vous dormiez profondément ?
Non ! Alors qu’est-ce qui existe donc maintenant qui vous trouble ainsi ? C’est le ‘je’. Débarrassez-vous-en et soyez heureux ». (Ramana Maharshi, entretien 32 du 4-2-1935).
« Le mental n’est que l’identification du Soi avec le corps.
C’est la création d’un faux ego, qui, à son tour, crée de faux phénomènes et semble se mouvoir en eux. Tout cela est faux. Le Soi est la seule Réalité. Si cette fausse identification disparaît, la permanence de la Réalité se révèle. Cela ne veut pas dire que la Réalité n’est pas ici et maintenant. Elle est toujours là et éternellement la même.
Elle est aussi dans l’expérience de chacun de nous. Chacun sait qu’il est. « Qui est-il ? » Et subjectivement : « Qui suis-je ? »
Le faux ego est associé aux objets ; il est même son propre objet [le consommateur et sa consommation qui le consomme-consume].
L’objectivation est l’erreur. Seul le sujet est la Réalité.
Ne vous confondez pas avec l’objet, c’est-à-dire avec le corps. Cela donne naissance au faux ego, puis au monde et à vos activités dans ce monde, d’où résulte la souffrance.
Ne pensez pas que vous êtes ceci, cela, ou quelque chose ; non plus que vous êtes comme ceci ou comme cela, ou un tel ou une telle. Débarrassez-vous seulement de cette erreur. La Réalité se révélera d’elle-même ». (Ramana Maharshi, entretien 46 du 12-4-1935).
Les SPÉCIALISTES de ce monde super de chez superman matérialiste qui change de sexe et de monnaie.
« Tous ne sont conscients que de leur propre Soi. Merveille des merveilles ! Et pourtant, ils prennent ce qui n’est pas pour ce qui est, ou bien ils voient les phénomènes séparés du Soi [en tant que spécialisation inversée]. Aussi longtemps qu’il y a un connaisseur, il y a toutes sortes de connaissances (directe, par déduction, intellectuelle, etc., la diversité… les spécialistes…) ; mais que disparaisse le connaisseur et toutes ces connaissances disparaîtront avec lui ; leur degré de validité est du même degré que le sien ». (Ramana Maharshi, entretien 93 du 9-11-1935).
« Mr.
Paul Brunton signala fortuitement que, dans les âges préhistoriques, la spiritualité était très répandue et l’intellect guère développé, mais qu’aujourd’hui, le niveau intellectuel était plus élevé.
Shrî Bhagavân [le Maharshi ou sage] fit remarquer que le terme intellect soulève la question : l’intellect de qui ? La réponse est : du Soi. Ainsi l’intellect est un instrument du Soi. Le Soi utilise l’intellect pour prendre la mesure de la diversité. L’intellect n’est ni le Soi ni séparé du Soi. Seul le Soi est éternel.
L’intellect n’est qu’un phénomène.
Les gens parlent du déploiement de la multiplicité comme étant celui de l’intellect. L’intellect a toujours été là. Dâtâ
yathâ pûrvam akalpayat (Le Créateur crée comme par le passé). Considérez votre propre état, jour après jour. Il n’y a pas d’intellect lorsque vous dormez d’un sommeil profond et sans rêve. Mais maintenant, votre intellect est présent. Chez l’enfant, l’intellect est absent. Il se développe avec l’âge. Comment l’intellect pourrait-il se manifester s’il n’existait pas déjà à l’état de germe dans le sommeil profond et chez l’enfant ?
Pourquoi avoir recours à l’Histoire pour enseigner ce fait fondamental ?
Le degré de vérité de l’Histoire ne correspond qu’au degré de vérité de l’individu ». (Ramana Maharshi, entretien 133 du 6-1-1936).
« On ne devrait pas se contenter de disciplines, d’initiations, de cérémonies, de soumission, etc. ; ce sont des phénomènes extérieurs. N’oubliez jamais que la Vérité est sous-jacente à tous les phénomènes ». (Ramana Maharshi, entretien 112 du 17-12-1935).
« Dans le sommeil sans rêve, il n’y a ni monde, ni ego, ni souffrance ; mais le Soi subsiste. À l’état de veille, tout cela existe ; pourtant le Soi est présent aussi. Il suffit par conséquent de se débarrasser des phénomènes transitoires, afin de réaliser la béatitude toujours présente du Soi. Votre nature est Félicité. Découvrez ce sur quoi tout le reste se superpose, et vous demeurerez le pur Soi ». (Entretien 189 du 19-5-1936).
RIEN À ATTEINDRE, NI À ATTENDRE, RIEN À PERDRE.
« Les phénomènes sont réalité quand nous les voyons comme le Soi, et mythes [fantômes] quand nous les considérons comme séparés du Soi ». (Ramana Maharshi, entretien 314 :
Gouttes de Nectar, du 3-1-1937). Le Maharshi précise que la réalité et le mythe sont tous deux une même et unique chose.
« Le phénomène du monde est différent, il a une finalité. Comment peut-on alors placer au même niveau le mirage et le monde ?
Un phénomène n’est pas réel simplement parce qu’il sert à un ou plusieurs usages. Prenez le rêve, par exemple. Les créations oniriques ont leur utilité ; elles servent l’objectif du rêve. L’eau du rêve désaltère l’être assoiffé du rêve. La création onirique est toutefois contredite au réveil. La création de l’état de veille l’est aussi dans les deux autres états (rêve et sommeil profond). Ce qui n’est pas continu ne peut être réel. Si une chose est réelle, elle doit toujours l’être et non pas être parfois réelle et parfois irréelle.
Tout cela est comparable aux tours des magiciens. Leurs créations semblent réelles alors qu’elles sont illusoires.
De même, l’Univers ne peut être réel en lui-même, c’est-à-dire séparé de la Réalité profonde [fractal, Tout est dans Tout] ». (Entretien 315).
Entretien 316 : « Un film projette un incendie sur un écran de cinéma. L’écran prend-il feu ? Des tonnes d’eau sont déversées. L’écran est-il mouillé ? Du matériel est utilisé. L’écran en est-il endommagé ?
C’est pourquoi il est dit :
acchedyo ’yam, adâhyo ’yam, akledhyah… [Il (le Soi) ne peut être ni blessé, ni brûlé, ni mouillé… (BhG II.24)]. Le feu, l’eau, etc., sont des phénomènes qui apparaissent sur l’écran du brahman (c’est-à-dire le Soi), et ils ne l’affectent pas ».
« Il n’existe que trois états : la veille, le rêve et le sommeil profond. Le
turîya n’est pas un quatrième état ; il est ce qui est sous-jacent aux trois états. Mais les gens ne comprennent pas cela facilement. Voilà pourquoi on dit que le turīya est le quatrième état et la seule réalité. En fait, le
turîya n’est séparé de rien, car il forme le substrat de tout ce qui existe. Il est la seule vérité ;
il est votre Être même. Les trois états apparaissent sur lui en tant que phénomènes éphémères et s’y fondent ensuite. C’est pourquoi ils sont irréels.
Les images d’un film ne sont que des ombres qui passent sur l’écran. Elles apparaissent, avancent, reculent, changent de l’une à l’autre ; elles sont donc irréelles tandis que l’écran reste toujours le même. De même avec des peintures. Les images peintes sont irréelles, seule la toile est réelle. Il en est ainsi pour nous. Les phénomènes du monde, extérieurs aussi bien qu’intérieurs, ne sont que des manifestations passagères qui ne sont pas indépendantes de notre Soi. Seule notre habitude de les considérer comme réelles et de les situer hors de nous-mêmes est responsable du fait que notre être véritable est caché et que les phénomènes du monde sont mis en avant. Quand l’unique réalité toujours présente, le Soi, est trouvée, toutes les autres choses irréelles disparaîtront, laissant
derrière elles la connaissance qu’elles ne sont autres que le Soi.
Turîya n’est qu’un autre nom pour le Soi. Conscients des états de veille, de rêve et de sommeil profond, nous demeurons inconscients de notre propre Soi. Et pourtant, le Soi est ici et maintenant, il est la seule réalité. Il n’existe rien d’autre. Aussi longtemps que persiste l’identification au corps, le monde semble se trouver à l’extérieur de nous. Réalisez simplement le Soi, et tout le reste ne sera plus ». (Ramana Maharshi, entretien 353 du 8-2-1937).
LE VIRUS DES HUMAINS :
Telle
la peste Noire en plein montée des échanges commerciaux qui ravage une bonne partie de la planète vers 1350, leur VIRUS ne s’appelle pas
« covid-19 », mais
CI-VIL-ISATION : partout, partout, partout, c’est toujours leur monde du chaos organisé qu’ils appellent
« civilisation », leur chaos organisé en monde des
« Plus ça change et plus c’est la même chose », leur chaos organisé de toujours plus et de toujours moins.
Et ce catastrophique virus prolifère sur toute la planète : par exemple les Esquimaux se souviennent du temps où les
angakuit (leur chamans) étaient beaucoup plus puissants qu’aujourd’hui (
Rasmussen,
Iglulik Eskimos, cité par Eliade). Un chaman disait à Rasmussen qu’il était rien en comparaison de son grand-père Titqatsaq. « Lui, il vivait dans les temps où un chaman pouvait descendre jusqu’à la Mère des animaux de la mer, voler jusqu’à la Lune ou faire des voyages à travers les airs… » (Rasmussen,
The Netsilik Eskimos, p.299). Là encore, comme partout actuellement, décadence, des chamans qui se rencontre dans d’autres peuples où la vie se déroule proche du chaman. (En réf. chapitre
Le chamanisme Nord et Sud-Américains, page 233,
Le chamanisme et les techniques archaïques de l’extase, de Mircea Eliade).
Ces humains de leur chaos n’ont pas encore trouvés de
« vaccin » contre leur virus ; ils ne le trouveront jamais parce qu’il n’y a rien à trouver ! Parce que : « libérez-vous de l’association avec leur auteur [le ‘je’, le corps]. Le Soi est le témoin, vous êtes Cela » (Ramana Maharshi, préface des entretiens).
« C’est parce que vous êtes cela depuis toujours [dans le
Centrum Centri], et que vous ne vous en êtes jamais éloigné.
Il n’y a rien de plus simple qu’être le Soi. Cela n’exige aucun effort, aucune aide. Il suffit de laisser tomber la fausse identité et de demeurer dans son état éternel, naturel, inhérent ». (Ramana Maharshi, entretien 101 du 19-11-1935).
Même entretien :
LE SECRET REPOSE DANS L’ABANDON DE SOI (Putréfaction, Renoncement, Fléau sont de ce même Thème de l’Abandon de soi ou de l’ego).
La DIVERSITÉ MERCANTILE QUI DÉTESTE LE RACISME PARCE QUE ÇA FAIT DE L’OMBRE À SA DIVERSITÉ MERCANTILE : ANTI-RACISME ET DIVERSITÉ = COMMERCE DU CAPITALISME, LA MÊME LOGIQUE de l’uniforme : on peut diviser sans fin un corps indifférencié, donc non racismé et tout confort pour la vente. Telle est la clé de ce phénomène paradoxe qui fait évolutionner simultanément l’atomisation et l’uniformité.
Notes.
1. « L’objet vu et celui qui voit finissent par se fondre l’un dans l’autre et seule demeure, suprême, la Conscience absolue. Ce n’est pas un état de shûnya (vide)
(a) ou d’ignorance. C’est le
svarûpa, le Soi réel. Certains disent que le mental s’élève en premier de la Conscience, suivi par la conscience réfléchie (
âbhâsa). Pour d’autres, l’
âbhâsa s’élève d’abord, suivie par le mental. En fait, les deux sont simultanés ». (Ramana Maharshi, entretien 68 du 21-7-1935).
a. « Un mental vide qui ne pense pas à sa vacuité, voilà ce qu’on appelle la Véritable Vacuité » (en réf. au
Secret de la Fleur d’Or).
On ne sort pas de l’Univers pour-voir…..