Ecrit par Sechy,
le 23-03-2024 20:39
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Comprendre que l’erreur n’est pas l’erreur
Surtout depuis l’après 1789 français des forces
égrégoriennes cherchent à nous entraîner dans
le « MIEUX » comme s’il y avait une « chute »,
et quelque chose à obtenir genre :
« rachat des péchés », lié au « croquer la pomme ».
L’inaccessible, l’inviolable.
Dans le sommeil profond ou Eaux Primordiales tout est parfait, seul au réveil tout semble imparfait : A QUI ? Le « NOUVEAU » au réveil semble imparfait et c’est celui qui parle (de chute, de problèmes), qui chie et qui mange. Quelque chose de nouveau peut-il apparaître hors de ce qui est éternel et parfait ? Cette dernière question pourrait porter le nom de CHUTE…..
« L’imperfection n’est pas ressentie non plus en sommeil profond. Le ‘Je’ du sommeil profond étant parfait, pourquoi le ‘je’ du réveil se sent-il imparfait ? Parce que celui qui se sent imparfait n’est qu’un « rejet sauvage », une différenciation de l’Infini, une séparation d’avec Dieu. […] Qui dit qu’il est le mental” ? Si c’était le dormeur, il aurait dû poser la question aussi en sommeil profond. Le dormeur a été abandonné au réveil, un certain ”rejet sauvage” s’est différencié et se met maintenant à parler.
Quelque chose de nouveau peut-il apparaître hors de ce qui est éternel et parfait ? ». (En réf. à Ramana Maharshi, entretien 132 du 6-1-1936).
Parallèle avec la Réalisation du Soi Réalisation du Seul Réel, c’est-à-dire RÉALISER L’IMPÉNÉTRABLE. Il n’y a donc rien qui pénètre où que ce soit. Or l’à où l’on entre sans entrer, ce ne peut qu’être l’impénétrable (l’inaccessible).
INACCESSIBLE.
Cordoue.
Lointaine et solitaire.
Cheval noir, lune grande,
Et des olives dans ma sacoche.
Bien que je connaisse le chemin,
Jamais je n’atteindrai Cordoue.
Par la plaine, par le vent,
Cheval noir, lune rouge,
La mort est là qui me regarde
Du haut des tours de Cordoue.
(Poème de Garcia Lorca, la Chanson du Cavalier)
L’ici et maintenant c’est Cordoue, et le cavalier s’en trouve définitivement éloigné, privé de toute relation avec autre chose que lui ; alors il n’y parviendra pas ; il pourra s’en approcher autant qu’il le voudra, il ne sera jamais ici et maintenant, puisqu’il est LÀ-BAS. AUCUNE ROUTE NE MÊME À ICI. Tout ce qui arrive est de l’ordre de l’Histoire-Opinion-Temps qui coule et non de la fin : rien de réel ni de définitif ne se produit ici-bas.
Comme le mot A-teindre, du A privatif et teindre = NE PAS TEINDRE, même Thème que Dé-couvrir.
TOUT EST DE L’ORDRE DU « COMME SI » : rien de réel ni de définitif ne se produit dans le spatio-temporel, dans l’histoire. C’est d’ailleurs ce qu’exprime le langage vulgaire quand il dénonce ironiquement l’illusion de ceux qui confondent les accidents du spatio-temporel avec le BUT, comme ceux qui avancent leur ”Plus jamais ça !”, ou leur ”Plus rien ne sera jamais comme avant” : « Le pauvre ! il CROIT que c’est arrivé ! » Ce qui signifie : c’est bien arrivé comme HISTOIRE ou ÉVÉNEMENT, mais cet événement n’a pas la coagulation (fixité, solidification) que vous lui attribuez : il sera balayé et remplacé par d’autres événements (comme les actuels déluges d’infos) ; rien de ce qui arrive dans le spatio-temporel n’est réellement une ”arrivée” : LA MORT SEULE, OU LE SILENCE SEUL, PEUT FAIRE LE POINT FOCAL, LE SURFEU, ENTRE L’ÉVÉNEMENT ET L’ÊTRE.
L’homonymie entre arriver (au sens d’atteindre un but) et arriver (au sens de survenir, avoir lieu : PAN) désigne par le même mot deux concepts qui, creusés à fond, s’excluent l’un l’autre : tant qu’il arrive quelque chose ou que le mot FIN n’apparaît pas sur l’écran, on n’est pas arrivé ; et quand le mot FIN apparaît sur l’écran, il n’arrive plus rien et les spectateurs sortent de la salle de cinéma. C’est alors le ”Circulez ya plus rien à voir”.
L’espagnol pasar (passer), qui ne se confond pas avec llegar (arriver), souligne au contraire le caractère transitoire de l’événement : on passe comme on ”passe” dans la rue en étant un ”passant” (un usager au sens républicain ou consommateur…. car la république, c’est la démocratie-consommation….).
Le caractère transitoire de l’événement : comme les images qui défilent sur l’écran de cinéma, et alors tout semble se tenir : ON Y CROIT ! ON SAISIT, ON POSSÈDE…..
L’âme est le substrat parcourant les trois états (sommeil profond, rêve, veille). Quand l’état de veille prend fin, ‘Je suis’ ; quand l’état de rêve prend fin, ‘Je suis’ ; quand le sommeil profond prend fin, ‘Je suis’. Ils se succèdent et cependant, ‘Je suis encore’. Ils sont comme les images d’un film projetées sur un écran de cinéma. Elles n’affectent pas l’écran. De même, je ne suis pas affecté quand l’un ou l’autre de ces états prend fin. Si ces états relevaient du corps, nous serions conscient de notre corps en sommeil profond. Le sommes-nous ?
Le sens du corps est une pensée à l’état de veille et de rêve ; la pensée appartient au mental, le mental s’élève après la pensée ‘je’ à l’état de veille et la pensée ‘je’ devient la pensée-racine. Si celle-ci est tenue fermement, les autres pensées disparaîtront. Alors il n’y aura plus de corps, plus de mental, ni même d’ego. Mais non-né (dans la croyance au corps) ne veut pas dire non-Être. C’est peut-être aussi cela que les Anciens illustrèrent par l’Ouroboros, et que Mircea Eliade décrit dans son « Mythe de l’éternel retour », en opposition avec la symbolique et le messianisme de la Menorah, qui illustre aussi l’Âge d’Or, avec la différence qu’il place l’Âge d’Or exclusivement À LA FIN DU FILM ou à la « fin des temps », dans l’HISTOIRE, en oubliant le commencement, plutôt en oubliant l’absence de commencement et l’absence de fin. Tout ce qui est né doit mourir, ce qui EST perdure à jamais.
Être dans l’état originel est comme être sous l’eau pour rapporter un objet. On ne dit rien sous l’eau, on ne parle de sa découverte qu’une fois hors de l’eau. C’est comme la peur, il n’existe que la peur du dehors : de ce que l’autre peut faire, dire ou penser, ou que le « ciel ne nous tombe sur la tête »….
« Celui qui est délivré de la notion de l’ego, dont l’intellect n’est pas conditionné, celui-là, même s’il détruit tous les mondes, ne tue pas, pas plus qu’il n’est enchaîné par les conséquences de ses actions ». ( Bhagavad-gītā, chapitre 18, vers 17)
INACCESSIBLE.
La Parabole des Neuf Clés (en rapport avec le TROU où il n’y a rien d’autre que le Trou, donc aucun trou à voir).
« Vous êtes si jobards, mes petits agneaux, que quand vous trouvez une clef, il vous faut sa porte, et quand vous trouvez une porte, sa clef.
Et le monde est si peu contrariant que toute porte a sa clef, et toute clef sa porte.
Le monde, mes petits agneaux, n'est qu'un labyrinthe de portes ouvertes qui font semblant d'être fermées.
Si vous voulez vous y perdre, ne vous gênez pas, surtout. Voici la recette : on ne lâche pas sa clef, et on ouvre, on ouvre.
La porte dont je parle, sachez-le, n'est visible qu'ouverte et, pour l'ouvrir, il faut, je ne dis pas trois, mais bien trois fois trois clefs. Pas six, ni huit, mais Neuf.
Tant que vous n'aurez pas la neuvième, les huit autres n'ouvriront rien, et l'on vous tiendra pour fou. On dira : « Voyez le fou avec ses clefs ! »
Puis vous trouverez la neuvième. Alors, ayant franchi la porte, épargnez-vous de revenir pour crier : « J'ai trouvé ! J'ai trouvé ! »
Car, dans la Porte Invisible, nul ne vous verra plus, et votre cri sera muet.
Epargnez-vous de revenir ».
(Aimé Michel, Le Mysticisme, l'Homme Intérieur et l'Ineffable - 1973)
Si toute Porte a sa clé, elle a aussi son DRAGON GARDIEN…..
Idem, en SURFEU : Bhagavad-gītā, chapitre 15, vers 6-7 ; « C’est là [l’Infini suprême] qu’on trouve l’être hors du temps, qui n’est pas illuminé par le soleil ou la lune ou le feu ; pour qui est sur cette voie, il n’est point de retour ; telle est la condition éternelle suprême de Mon Être. C’est une éternelle portion de Moi qui devient le jiva [être vivant, âme individuel] dans le monde des créatures vivantes, et qui cultive les pouvoirs subjectifs de prakriti [nature, maya], mental et les cinq sens ».
Être dans l’état originel est comme être sous l’eau pour rapporter un objet. On ne dit rien sous l’eau, on ne parle de sa découverte qu’une fois hors de l’eau. IL Y A ALORS SÉPARATION : ELLE VIENT DE LA MÉMORISATION (met I l’Axe à mort) qui condense la Vraie Loi de Succion originelle en loi de succion vulgaire, Il y a alors f(r)iction, histoire, élaboration : installation dans l’objet qui sera pris pour le Sujet en oubliant la Vraie Loi de Succion ; ce sera le monde des accidents ou spatio-temporel, le monde qui CHAUFFE par frottement, le monde de la LOURDEUR par loi de succion vulgaire : l’attraction, le Plomb, le Désir, le Lien, l’Entrave (en travers, en trame-tissus) !
Si vous avez RE-trouvé l’Ainsité en vertu d’une naissance nouvelle, sachez que l’Ainsité ne naît pas, n’est pas le causisme d’un Big Bang ; si vous avez RE-trouvé l’Ainsité en en vertu d’un messianisme genre ”fin des temps”, sachez que l’Ainsité ne cesse pas : telle est l’Ainsité de tous les êtres, et telle l’Ainsité de toutes les choses : telle est l’Ainsité des sages et des saints, et elle est l’Ainsité à vous.
C’est les Eaux primordiales, puisque si une personne RE-trouve la prédiction de son Éveil, TOUT ÉTANT DANS TOUT, tous les êtres ont dû la RE-trouver aussi, puisque l’Ainsité ne se dédouble pas : le Vrai cesse d’être vrai dés qu’il est vu ou possédé. L’AInsité ne se différencie pas. Alors CHRIST = AINSITÉ : TOUS LES ÊTRES ONT RE-TROUVÉ LA PRÉDICTION (le Gate Gate) DE LEUR ÉVEIL. Mais des forces égrégoriennes font que presque personne n’a RE-trouvé son Ainsité, son état de CHRIST-AL. C’est la CROIX ANKH ET SON TROU ORIGINEL : LES EAUX PRIMORDIALES. Or la CHUTE, l’EN-NUIT, c’est que ces forces égrégoriennes Nous forcent à voir l’objet, comme si Nous SORTIONS des Eaux Primordiales : on voit maintenant la CROIX, et non le Trou, on voit l’histoire, l’illustration ou l’itinéraire, et non l’Idité, le Point Focal du Point sur le I.
Dernière mise à jour : 23-03-2024 21:01
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