Ecrit par Sechy,
le 12-02-2019 01:02
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Tags : Alchimie, Apocalypse, Banques, Béton, Capitalisme, Carotte, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Confort, Corps, Cul, Démocratie, Dépendance, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Étoile, Gratuit, Humain, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Jardin, Juif, Klan, Langage, Liberté, Lucifer, Maux, Méditation, Mental, Miroir, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Pagan, Panique, Paradis, Pierre, Plume, Porte, Puce, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Serf, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Toupie, Vérité, Vide, Vieux, washingtonisme, Yokaï |
Démocratie marchande ou libéralisme destructeur
Déjà en 30 ans 80% d’insectes ailés ont disparu
de l’Europe ; à cette vitesse dans moins de 20 ans
il n’y aura plus aucun insecte sur la Terre,
ce qui entraînera une réaction en chaîne à
commencer sur la dimension alimentaire, végétale,
animale puis humaine.
Le capitalisme agricole est la cause première de
cette destruction, ensuite viennent
l’éclairage et le bétonnage urbanisant de la Terre.
Ce monde au mental agité et destructeur.
Ce monde qui cherche à être le témoin de ses pensées.
« Ce n’est pas l’état naturel [être témoin de ses pensées]. Ce n’est qu’une idée (bhâvana : conception, création mentale) qui aide à tranquilliser le mental. Le Soi est toujours le témoin, qu’on l’imagine tel ou non. Il n’est pas besoin de l’imaginer ainsi sauf pour apaiser le mental. Mais le mieux est de demeurer comme son propre Soi », dit Ramana Maharshi à l’entretien 137. À l’entretien 528 le Maharshi dit que la bhâvana implique la division ( khanda).
YOGA = LIBÉRER LE MENTAL DE SON PRINCIPE DU VAGABONDAGE, afin de permettre la restitution originelle de la puissance pensante en sa forme INNÉE-IGNÉE, soit l’ISOLEMENT libérateur de la Pure Conscience. Les Essences ne doivent pas être représentation mais ÉNERGIE. La différence est énorme tant elle marque l’idéologie de l’Occidental en contraire de l’idéologie de l’Orientale et de l’Inde. Une fois re-découvert l’énergie de la Conscience-Source, on dirige à merveille son VAISSEAU-DESTINÉE.
La bhâvana pourrait-être le sujet du livre de l’Archimandrite Michel Koslov : Récit d’un Pèlerin à la recherche de la Prière. Un traité de voyage intérieur par détachement des choses terrestres pour réaliser le Soi. Car dans un passage du pèlerinage il y a une répétition jusqu’à 12.000 fois par jour de ces quelques mots : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, prends pitié de moi » (à prononcer ni à voix haute, ni à la hâte. Cette constante de répétition ne peut que faire cesser le principe du vagabondage du mental et assurer la mise en repos de ce mental, comme le ressent le Pèlerin du récit ; soit extirper les tendances mauvaises en les supplantant par ces 12.000 Prières. Ces 12.000 Prières sont en résumé à l’image de l’EAU qui prend la forme du VASE où on la verse, le savoir coule dans le Vase récepteur qu’est devenu le Pèlerin en recherche.
NAÎTRE À SOI-MÊME. SAVOIR DIRIGER SON VAISSEAU-VASE. L’AUTO-DÉLIVRANCE
DES TENDANCES INCONSCIENTES (samskara (1)) QUI FONT LES BÉNÉFICES DE
L’INDUSTRIE PSYCHIATRIQUE CAPITALISTE.
Finalement un travail d’électricien (câblage humain, acupuncture…).
L’humain pensant et imaginant est condamné à se laisser perdre par
passion hypnotique dans le labyrinthe de son imagination. Pourtant,
l’humain est radicalement libre de déterminer lui-même son HOTC
(Histoire-Opinion-Temps qui coule) et orientant la spontanéité ou le Ici
et Maintenant inscrite à au Cœur de son être : l’être humain peut, tel
le Potier Khnoum, modeler sur son Tour de potier son avenir en devenant
ce qu’il aspire à être sans aucune limite. Personne ne le fera à sa
place. C’EST-À-DIRE QUE NOUS SOMMES
VRAIMENT LIBRE DANS LE MONDE QU’EN SE LIBÉRANT DU MONDE. C’EST CELA LA VRAIE LIBERTÉ.
L’acte ultime de la Liberté consiste à suspendre le processus automatisé
depuis longtemps de cette projection ou carotte objectivante à la
racine ou à la construction de ce labyrinthe imaginatif et indéfinie
puisque reposant sur le principe du vagabondage du mental ; donc la
Vraie Liberté trouve son accomplissement ultime dans le dépassement de
la guerre qu’engendre nécessairement la dualité inhérente au samsara
[cycle des naissances et des morts, monde phénoménal des
noms-les-formes].
Pour la tradition occidentale, la liberté est la vocation humaine qui de
l’espèce humaine ACTUELLE lui ouvre un avenir sans limites : l’HOTC ou
évolutionnisme ; ainsi l’humain a sa « fin des temps » évolutionniste
et est censé dominer la Nature à des fins purement économiques,
UTILITARISTES (libre entreprise). La Nature devient le champ de
développement et de déploiement des projets de l’Occidental, sur le plan
individuel, en la possibilité d’un libre développement de chaque
destinée individuelle, la Destinée coïncidant alors avec le progrès
intérieur par lequel l’être humain construit son être : ainsi la
tradition de l’Occidental ne peut faire que dans cette culture du
narcissisme destructrice, soit disant pour permettre l’épanouissement
total de ses potentialités. Bref, l’Occidental de chez Occidental est
un INDIVIDU AU SENS DE SA RÉPUBLIQUE UNE ET INDIVISIBLE, C’EST SIGNÉ ! ALORS QUE L’ORIENTAL EST LE « JE EST UN
AUTRE ».
Individu signifiant ce qui est indivisé, or notre monde de l’illusion
prouve manifestement que c’est le contraire : l’individu est réduit à
des patates dans un sac à code-barres, donc le contraire de
l’indivisible : il est devenu un DIVIDU, une DIVIDENDE ou SALARIÉ.
En Inde par exemple il n’existe aucun
mot pour désigner la « liberté » telle qu’ici en Occident nous
l’entendons depuis la « démocratie » des ergoteurs Grecs, c’est-à-dire
dire dans le FAIRE/FER ou UTILITARISME ou « libre entreprise ». En
Occident nous avons donc un Faire/Fer non déterminé par des motifs
valables ou par une spontanéité, mais UNIQUEMENT par L’UTILITAIRE DU
MENTAL ET SON VAGABONDAGE, SON IMAGINATION, SON POLITISME.
- L’Occidental cherche la Liberté dans une utilisation destructrice des
lois naturelles qu’il s’efforce de piller (voir de faire breveter…).
- L’Hindou cherche à retrouver son état naturel qui est la Vraie Liberté
en se transcendant lui-même (ce qui bien-sûr ne plaira pas aux
créationnistes ignorants…)
Alors, selon la pensée indienne, à l’exact contraire du sens que donne
l’Occidental au mot « Liberté », l’accomplissement ultime pour l’humain
ne réside pas dans ce qu’il peut devenir (à une « fin des temps ») en
faisant ou en réalisant, mais en maîtrisant le funeste désir de réaliser
des virtualités dans ce monde illusoire devenu encore plus illusoire
par virtualité informatique, lors même que L’ASPIRANT À LA DÉLIVRANCE
S’ENGAGE DANS LA VOIE DU NON-AGIR, AFIN DE SUSPENDRE LE PROCESSUS DE
PROJECTION, LA CAROTTE « FIN DES TEMPS » INHÉRENTE AUX RELIGIONS
AHRAHAMISTES ET AU CAPITALISME, INHÉRENTE AU SAMSARA.
La Liberté a deux versants :
- Se faire ce que l’on est,
- Se défaire de ce que l’on est, les deux n’étant pas unifiables ; le
Yoga Vasistha dévoile l’impasse du premier pour mettre l’accent sur le
second avec la réalisation du FLÉAU (Voie du Milieu) : On ne peut pas
être libre DANS le monde, sans auparavant se libérer DU monde. Ce qui
correspond au CENTRUM CENTRI de chaque chose et de leur CENTRUM COMMUNE
(« Lumière » ou « Feu » formant le INNÉ-IGNÉ ou VASE-CONSCIENCE).
RIEN NE DÉPEND DE NOUS, si ce n’est l’acte par lequel contrôler le
Inné-Igné de la CROYANCE, la conscience conceptualisante n’étant que ce
sur quoi elle tourne le foyer de son attention, la méthode
d’auto-réalisation de nature à convertir le destin en Liberté afin de
restructurer son système de croyances, et en amplifiant sa conviction de
l’inexistence des objets, et, corrélativement, en amplifiant sa
conviction d’être le Soi ou Instant, et rien d’autre. Ne trouver de
Libération nulle part ailleurs que dans son Centrum Centri. « Le Royaume des Cieux est en Vous », dit le Christ-Jésus (ce que ne semble pas avoir compris nombre de Créationnistes, dont un Pierre Hillard).
Aussi longtemps que le Terrien reste convaincu de la réalité de ce
monde, il continuera d’être la proie du sentiment ou émotion et des
choses extérieures qui le font souffrir et qu’il est soumis à leur
empire : « Cette croyance erronée de la réalité du monde est partout
répandue et profondément ancrée depuis fort longtemps. Cette maladie
chronique ne peut être éradiquée qu’à l’aide de l’investigation ; elle
ne saurait être détruite de fond en comble sur le champ, tout comme on
ne saurait gravir et redescendre en un instant une montagne aux
précipices escarpés » (Yoga Vasistha YV III 9, 39-40).
Le mental est comme une HORLOGE DU DEVENR : agitation vibratoire ; son
activité prend la forme de ce qui est conçue, et chacun en perçoit
l’effet (en réf. du YV III 96, 1).
Dans son samskara à l’objectivité, la conscience variée en modes
« acquiert une forme définie dans et par une intense activité
d’imagination » (YV V 91, 89ab) : c’est le mental qui, en tant que
pouvoir créateur, « imagine à son gré son corps et déploie en vertu de
son évolutionnisme le filet d’Indra (le monde phénoménal des
noms-les-formes) » (YV III 4, 79).
Pour la pensée unique, à un moment donné nous perdons la maîtrise de
notre existence, qui va alors se trouver gouvernée par le destin dès
lors que chacun se trouve pris dans le filet de cette coagulation ou
fixisme nommé « volonté » : du berceau à la tombe l’humain tisse sa
toile comme l’Araignée, et lorsqu’il a tissé le dernier fil, il se
trouve prisonnier du destin qu’il a lui même tissé. Selon le Yoga
Vasistha, seuls les insensés imaginent l’existence du Destin : « On
entend couramment dire dans le monde que le Temps est le Dispensateur
qui de l’extérieur octroie ou empêche l’obtention de ce que les hommes
visent, mais, pour le sage, il réside à l’intérieur de soi-même, dans le
Soi, seulement en tant que puissance de désir et de conception
(samkalpa : intention, pensée) » (YV V 49, 14).
La volonté, oui, si c’est le propre de l’humain, MAIS, QUI L’EXERCE ?
Les êtres doués de courage et de sagesse déplacent des montagnes (ou
font de la jonglerie d’atomes pour pratiquer des transmutations).
« La croyance certaine qui est profondément enracinée dans le mental
d’un être vivant, nul ne saurait la refouler, ô brahman, si ce n’est
lui-même » (YV III 88, 19-21).
Seul l’ÉVEIL peut mettre fin au samsara, tout autre moyen se révélant
aussi vain que de vouloir faire fructifier un rocher en l’arrosant d’eau
(YV III 88, 19-21)
VIVE LE FLÉAU…
La « démocratie » sera la pire fumisterie de l’histoire humaine tant que l’être humain n’aura pas résolu son problème d’ego, qui n’existe pas, mais qui s’appelle aussi POUVOIR et qui va conduire immanquablement l’humanité dans la pire tyrannie qu’elle pourra connaître (si ça continue comme actuellement partout dans ce monde de l’argent et de son Faire/Fer). Cette tyrannie est déjà en place (en France), oh certes pas encore trop sévère, on se contente ici en France d’arracher quelques mains et de crever quelques yeux par ci par là ; déjà en place parce que c’est le règne du capitalisme et de son libéralisme ayant pour principe la libre entreprise, soit ASSURER SA PROPRE LIBERTÉ ET SES BIENS SEULEMENT EN SOUMETTANT AUTRUI ET EN EXPLOITANT SES RESSOURCES POUR PARVENIR À SES FINS GRÂCE À LA VOLONTÉ. EN FRANCE ON VOIT QUE LE CAPITALISME ABOUTIT À UNE TYRANNIE DOUCE.
En espérant que les Gilets Jaunes ne se transforment pas en future « tyrannie de la populace » sous packaging « démocratie par et pour le peuple », car c’est un risque de la quantité.
Ceux qui veulent instituer un ORDRE ne peuvent qu’engendrer un DÉSORDRE, comme le fait tout « service d’ordre » qui engendre en premier les fameux « casseurs », qui existent depuis la nuit des temps du Néolithique !
C’est essentiellement le washingtonisme qui va inventer « la liberté » : celle de fabriquer sa petite entreprise, comme le Jeff Bezos : soit LA PROPRIÉTÉ PERSONNELLE CONFONDUE AVEC LE MOT LIBERTÉ, c’est d’ailleurs pourquoi l’Empire USionistan est le paradis des avocats !… Ce qui va amener un Donald Rumsfeld à propos du pillage du musée de Bagdad en Irak après l’arrivée des troupes américaines, a déclarer un mensonge aussi énorme que : « Ce sont des choses qui arrivent » ; c’est-à-dire que Rumsfeld voit la démocratie ou libéralisme comme la guerre de tous contre tous, ou le exploiter-vous les uns les autres, soit POUR LE WASHINGTONISME UNE ABSENCE DE CONTRAINTE, LE PARADIS RETROUVÉ GRÂCE AU DOLLAR ET À LA CITY DE LONDRES ; le genrisme et son « mariage pour tous » est directement lié à cette absence de contrainte CONTRAIGNANTE ! Bref, vouloir être libre c’est DIVISER comme de déclarer qu’il n’y a qu’un seul Dieu et que truc-machin est son prophète ! et que son beau-père vend des loukoums à la Porte de Pantin ! Même chose que de croire à la version officielle d’État et de ses médias concernant la catastrophe du 11 septembre 2001 ; car depuis ici en France que la religion chrétienne a perdu du terrain, la croyance a été remplacée par la laïcité et sa « liberté de pensée », et sa démocratie, soit par LA DESTRUCTION DE CETTE LIBERTÉ DE PENSÉE ; car étant dans une « démocratie » qui a pour principe les conflits d’intérêts ou d’ego, et qui est donc condamnée à la frustration à cause de ses limites propres, n’importe quel gouvernement du régime républicain et de sa démocratie qui va avec, s’il veut gouverner, ne peut pas accorder à chacun le droit de ne pas être d’accord avec ses opinions ! Par conséquence les « théories du complot » iront grandissantes, comme tout ce système évolutionniste… et en évolution aussi dans l’opinion sous sa forme du « Cause toujours » (par opposition binaire où en dictature c’est « Ferme ta gueule »). Donc : SAUVÉ PAR LE FLÉAU… L’APOCALYPSE (ce qui est caché, comme les viscères représentées en haut de page)…
CHANT DE L’ÉVEIL (attribué au Buddha) qui dégomme le GADLU des Judéo-Maçons spéculatifs et leur Grand Architecte De L’Univers :
« Ô architecte de l’édifice [de la soif et du désir et du pouvoir d’achat], je t’ai découvert. Tu ne rebâtiras plus l’édifice. Tes poutres [et tes fameuses deux colonnes] sont toutes brisées, le faîte de l’édifice est détruit. Cette conscience [ chitta : mémoire, mental] a perdu ses énergies fabricatrices et est parvenue au terme de ses soifs » ( Dhammapada, st.154)
Note.
1. Ramana Maharshi, entretien 289 : Les tendances innées ( samskara) bloquent. « Toutefois, cherchez qui ne réalise pas et ce qu’il ne réalise pas. Alors il vous sera évident que l’avidyâ (l’ignorance) n’existe pas ».
Si on pense être ceci ou cela ça va fabriquer l’ignorance. « Ce qui est faux. Il n’y a que « Je suis », et non pas « Je suis ceci ou cela », ou « Je suis tel et tel ». Quand l’existence est absolue [Une], c’est juste ; quand elle est différenciées [les copies], c’est faux. Voilà toute la vérité », dit R. Maharshi à l’entretien 363.
Samskara rejoint l’inconscient collectif puisque une fois que l’on meurt, si on n’est pas délivré de son vivant de ses tendances, on se réincarne avec les mêmes samskara (dans le cas de la croyance en la réincarnation, car ces tendances nécessairement liées à l’inconscience collectif ne peuvent que se retrouver dans une future naissance ; ainsi la réincarnation n’est pas tant que ça une théorie ou une croyance…). Le samskara est bien synonyme d’inconscient collectif à la C.G. Jung.
« LA PENSÉE ELLE-MÊME EST UN SAMSKARA » ; un intervenant à l’entretien 290 du Maharshi : « Mais les samskara sont innombrables et éternels - et cela depuis des temps immémoriaux ». Réponse du Maharhi : « Cette pensée est en elle-même un samskara. Abandonnez cette idée [cette opinion] et tous les samskara disparaîtrons d’un seul coup. C’est vishranti (la quiétude), c’est shanti (la Paix). LA PAIX EST TOUJOURS PRÉSENTE. Mais vous la réprimez en vous élevant au-dessus d’elle et ainsi vous la troublez [donc par le concept d’humanisme]. Après vous dites : ”Je désire la Paix” ». Les Juifs procèdent de même avec leur Tiqoun ou Réparation, c’est pour cela qu’ils se prennent pour le « peuple élu », les réparateurs des non-élus……
Dernière mise à jour : 12-02-2019 01:39
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