Nous sommes, presque, tous, totalement
conditionnés à faire comme les autres (à faire
société). Le langage s’apprend aussi par des
signaux COPIÉS SUR LE DEHORS,
SUR LES AUTRES.
Un oisillon sur un arbre bat instinctivement
des ailes avant d’être capable de voler, mais
l’instinct (pulsion, libido) N’EST PAS LA BASE
de toutes ses actions. Apprendre par imitation
tel l’oisillon imitant ses parents est nécessaire
à sa survie. Parfois il peut y avoir un
petit faon désobéissant qui refuse d’apprendre.
Il essaie de s’éloigner quand sa mère lui
indique qu’il y a danger, elle peut le ”gronder”
et il apprend à faire ce que fait sa mère.
Les bébés copient les sons que font les adultes.
Ainsi la raison ou pensée humaine et sa
conduite sont-elles généralement mécaniques,
non réfléchies, car il peut y avoir imitation
sans qu’il soit besoin d’examiner les pensées
et les actions.
C’est la raison de la conséquence des
”Plus ça change et plus c’est la même chose”.
Chaque génération hérite en partie
inconsciemment des attitudes et des réflexes
des précédentes.
Puisque la majorité des humains sont
CONFORMISTES, la Création d’une nouvelle
Communauté humaine, avec un meilleur sens
des Vraies Valeurs est très difficile.
De grandes Réformes véritables se réalisent
dans le monde seulement quand quelques
individus au pouvoir magnétique, telle que
”QUAND UNE MAGIE PARLE TOUTES LES MAGIES
PARLENT, QUAND UNE SE TAIT TOUTES SE
TAISENT”, ainsi peut se placer une
PENSÉE INDÉPENDANTE, NON SOUMISE.
Il est presque toujours DANGEREUX de ne
pas se conformer aux modèles de pensée et
d’action religio-magiques ou politiques
dans un régime étatique.
Il était dangereux pour le Christ-Jésus
d’être un Réalisé vivant à son époque
déjà sous étatisme de la marchandise.
Ainsi, même les humains qui se rendent
compte des désavantages de la conformité
particulièrement présente mondialement
depuis l’après 1945, continuent-ils à
rester dans l’ornière, CRAIGNANT
L’INCONFORT ET LE DANGER D’ÊTRE
DES “DÉVERGONDÉS” : EN DEHORS DES GONDS
DU SOCIAL, OU ÊTRE DES ÉTRANGERS, OU
D’ETRE DE ”DANGEREUX TERRORISTES”,
DES ”ENNEMIS DU PEUPLE” (disaient les
républicains de 1789 et ceux de 1917 en
Russie se transformant en URSS).
L’imitation de la conformité est particulièrement flagrante avec l’ordinateur individuel et sa variation en SMARTPHONE ! Ne pas avoir de smartphone peut désormais paraître suspect au social-société, être suspect au Dehors ! La plupart des humains suivent bêtement la mode, si inconfortable ou inappropriée qu’elle puisse être. Cependant se rebeller contre des peccadilles est une perte d’énergie ; de plus cela attire l’attention du Dehors en pouvant provoquer des conflits, qui peuvent s’amplifier. Ainsi il est salutaire de s’adapter à l’environnement social, mais jusqu’à un certain point ! Car la totale adaptation comme le rêve le régime républicain n’est que la transformation de l’humain en un zombie, un robot naturel, avant de l’être habillé du transhumanisme et engrenages de nanotrucs !
De nos jours du régime républicain, ce que ses Pour-Voir appellent
« valeur » remplace ce que les Anciens appelaient
« Tradition », car cette
« valeur » est devenue UNE PRESSION
ÉCONOMIQUE QUE LA SOCIÉTÉ EXERCE SUR LA PERSONNE POUR QU’ELLE SE CONFORME À LA NORME, À LA VALEUR, AU MODÈLE RÉPUBLICAIN MARCHANDISE.
Évidemment, il existe encore de nos jours quelques rares
”traditions” valables, mais maintenant il y a nombre de superstitions ou de croyances, comme la coutume française judéo-maçonnique Grand Orient de France de sa laïcité.
Bien-sûr les parents ont raison d’obliger un jeune enfant à se brosser les dents ou à prendre une douche s’il ne veut pas le faire. Mais de telles contraintes ne peuvent aller au-delà d’un certain point.
Le désormais citoyenisé doit obéir à la loi, MAIS IL NE DOIT CERTAINEMENT PAS OBÉIR À DES LOIS INIQUES OU IMBÉCILES, VOIR CRIMINELLES COMME DANS LE CAS DE L’ÉPISODE DU COVID-19.
C’est pourquoi IL EST VITAL de constamment développer la réflexion et de sérieusement examiner et ré-examiner toutes les VALEURS fourguées par la propagande du régime capitalo-républicain et toutes ses conventions artificielles.
Les barrières du mental entrave la créativité. Les reconnaître et les détruire est vital pour développer le ZÉRO INDIEN…..
L’HABILITÉ À POINTER CE QUE TOUS LES AUTRES, LE DEHORS VOIENT, MAIS À POINTER DANS LE GATE GATE (1) CE QU’AUCUN DEHORS NE PENSE, EST LA MARQUE DU SENS VÉRITABLE DU MOT ”SCIENCE” ET ”SCIENTIFIQUE” (un ”scientifique” n’est pas un salarié qui part en vacances, etc… Car un scientifique ne possède pas, ne prend pas pour acquit, mais procède du Gate gate…) Car le DANGER est que DES MODÈLES MENTAUX OU DES GÉOMÉTRIES MENTALES S’INSTALLENT ET TOUT LE MONDE INTERROGE ALORS SUR LES MÊMES LIGNES GÉOMÉTRIQUES, par conséquence aucune nouvelle avancée au problème n’est en vue.
Quelques remarquables percées scientifiques et de civilisation ont eu lieu parce que quelqu’un à osé poser une question inattendue, ou même idiote, farfelue, en dehors des gonds du social.
Dans le champ spirituel, il est encore plus vital pour la Réalisation de rester complètement OUVERT, VOLATIL, et non fixé ou coagulé sur des modèles conventionnels.
LES PROBLÈMES LES PLUS GRAVES DANS LE MONDE NAISSENT QUAND UN MANQUE DE COMPRÉHENSION DES RELATIONS ET DES CONCEPTS SUR DES RELATIONS ENTRE PARENTS ET ENFANTS, ETRE UNE COMMUNAUTÉ ET UNE AUTRE, ET LEURS PROBLÈMES QUI SE TRANSMETTENT DE GÉNÉRATION EN GÉNÉRATION (faisant aussi naître des égrégores), SANS QU’ON SE POSE DES VRAIES QUESTIONS. CE SERA AINSI LA BASE DE LA TYRANNIE DE L’OPINION OU DES ANTAGONISMES QUI DEVIENNENT ENDÉMIQUES DANS LA COMMUNAUTÉ HUMAINE, TRÈS VISIBLE À CE HUI.
Si le mental de l’humain continu à être conditionné et de plus en plus par le régime et par ses industries technologiques, DONC CONDITIONNÉ PAR LES ”VALEURS” ET LES OPINIONS PUBLIQUES VENANT DE LA RACINE DU MAL LA DUALITÉ DEDANS-DEHORS ET LA SAISIE, CE MENTAL POURRA ALORS FAIRE DURER INDÉFINIMENT LES DIVERSITÉS OU DIFFÉRENCES AU LIEU DE PROMOUVOIR LA FRATERNITÉ AUTHENTIQUE (pas celle qui est inscrite sur les bâtiments des institutions du régime français).
Par conséquent, Nous avons carrément l’obligation de nous poser en permanence le : ”QUI SUIS-JE ?”, en y mêlant le questionnement : EST-CE QUE NOUS IMITONS LE MONDE EN GÉNÉRAL ET SÉPARONS LES INTÉRÊTS DE NOTRE FAMILLE DE CEUX DES AUTRES FAMILLES ? DE NOTRE NATION DE CEUX DES AUTRES NATIONS ? ETC.
Pour devenir vraiment LIBRE des habitudes imprimées dans notre mental sous céréales de la voie de l’Agriculture, Nous devons apprendre à être de plus en plus conscient que la conformité et la pensée imitative, la pensée unique mondialisée par la technologie, SONT LA CAUSE PREMIÈRE DE L’ABSENCE DE CRÉATIVITÉ CHEZ LA PERSONNE (2).
« QUI SUIS-JE ? » est le Gate gate ou la PORTE DE SORTIE…
De par le mondialisme technologique social économico-politique la conformité de la pensée imitative est de plus en plus amplifiée : on trouve du Coca-Cola même en Chine…. et on parle la langue anglaise du business partout.
Les humains occidentaux depuis la Renaissance, Galilée et la Réforme n’aiment pas le mystère, ILS PRÉFÈRENT LE SÉCURITAIRE DU CON-FORM-ISME ET DE L’OPINION, qui seront sources de conflits. Ils préfèrent tuer le mystère dans une pseudo-rationalité qui emploiera la censure inquisitoriale actuelle sous forme de : « fausses nouvelles » et de « théorie du complot ». L’humain actuel court toujours au DEHORS (il envisage de ”visiter” la planète Mars dans une dizaine d’années pas exemple).
Un ingénieur déclara : « Les animaux semblent se conformer à leurs propres lois naturelles en dépit de leur milieu et des changements, tandis que l’homme transgresse constamment la loi sociale et n’est lié par aucun système défini. Il semble dégénérer alors que les animaux restent stables. N’en est-il pas ainsi ? »
- M. (après un long moment) : Les Upanishad et les Écritures affirment que les êtres humains ne sont que des animaux tant qu’ils ne sont pas réalisés. Peut-être même sont-ils pires.
(Ramana Maharshi, entretien 79 du 29-9-1935).
Notes.
1.
« Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ », du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi).
”Se demander ”Qui suis-je ?” signifie en réalité trouver la source de l’ego ou de la pensée ‘je’. C’est un moyen pour se défaire de toute autre pensée. Il ne faut pas avoir d’autres pensées, comme celles que vous venez de mentionner : ”Je ne suis pas ce corps [mortel]”, etc., mais fixer l’attention sur la recherche de la source du ‘je’ en vous demandant, chaque fois qu’une pensée se manifeste, à qui elle se manifeste. Et si la réponse est ”à moi”, continuez à vous demander qui est ce ”moi” et d’où il vient”.
(Ramana Maharshi au jour le jour, 28-12-1945).
2. Hyacinthe Dubreuil dans son dernier livre et dernier PRÉCIEUX témoignage :
« J’ai fini ma journée », où il décrit l’Ouvrier d’avant 1914, qui ne peut que largement dépasser en connaissance et savoir vivre et faire le plus médiocre étudiant d’université de 20XX :
« La presse fait parfois allusion à la
« Belle époque », mais c’est là une expression qui comporte une certaine équivoque, car on peut en tirer des conclusions erronées… Comme celle que nous vivons est remplie de difficultés, on peut en penser qu’au contraire la vie de ce temps-là était facile. Or ce n’est certainement pas exacte. Les grèves dont je parlerais plus loin apportent la preuve qu’il y avait aussi des problèmes, fort analogues à ceux d’aujourd’hui. Ce qui est exacte, mais difficile à faire comprendre à la nouvelle population, c’est que la physionomie de la vie était quand même différente. S’il n’y avait certainement pas du bien-être pour tout le monde, il y avait néanmoins une certaine gaité de vivre, sur laquelle la guerre de 1914 s’est abattue pour la détruire, en même temps qu’une quantité de caractéristiques du passé qui avaient subsisté jusque-là.
Je ne sais pas si je réussirai dans cette entreprise, mais je voudrais montrer que l’année 1914 a marqué la destruction brusque de vestiges de survivances d’un lointain passé pour entrer, après tant de ruines matérielles et morales [comme en 1789], dans une difficile période de reconstruction, qui ne pourra certainement être achevée qu’après de nombreuses générations. Car si les ruines matérielles peuvent être réparées dans un temps relativement court, celles qui sont d’ordre intellectuel et moral seront beaucoup plus longues à reconstituer.
Il n’est pas meilleur moyen de faire comprendre le caractère de la véritable révolution qui a commencé du fait de ces destructions que de rappeler que la France a perdu, pendant des quatre années de guerre, un million et demi de morts... et de constater que, du fait des conditions de recrutement militaire, qui écartent les déficients, ces morts constituaient la plus grande partie de ce qu’on peut appeler la richesse humaine d’une nation. Avec eux ont été ensevelies des qualités séculaires, des traditions précieuses et ce qu’on peut définir comme une grande partie du génie de notre nation. Sur le simple plan de travail, qui au fond intéresse tout le monde, car tout le monde a besoin d’objet bien faits, et répondant exactement à ce qu’on leur demande, n’entendons pas constamment des plaintes sur la disparition de la
« conscience professionnelle » ? Or cette valeur sociale précieuse existait au plus haut degré avant la grande catastrophe [guerre de 1914], sans que d’ailleurs on y prêtes attention, tant cela paraissait naturel. Comme la personne en bonne santé qui ne pense pas qu’elle pourrait être malade...
Ces valeurs humaines étaient comme l’héritage des siècles. Les ruines matérielles, les cinq cent mille maisons détruites, n’étaient rien en comparaison de ce capitale irremplaçable, ou tout au moins irremplaçable pour longtemps, car il faudra des générations pour en retrouver l’équivalence.... Le véritable changement résulte de ces pertes humaines, qui ont entraîné une transformation considérable dans l’esprit de la population. L’ancienne gaieté a disparu, pour faire place à un mécontentement permanent, même si, en fait, la situation des gens ne le justifie pas absolument [le texte date de 1970]. Il en est qui n’ont réellement pas à se plaindre des conditions de leur existence, mais sont quand même mécontents et grincheux [principalement les
”sauveurs du monde” tels les Bill Gates, Klaus Schwab, Yuval Noah Harari des peuples-prêtres, etc.] ».