Avec les Hébreux-Juifs depuis quelque millénaires, Nous sommes très très très loin de l’impénétrable, l’insaisissable ! Ça commence à Canaan ; leur Dieu leur
« promet » le Pays de Canaan
« pour toujours », la fameuse
”Terre promise” du la même géométrie mentale que
”peuple élu” (Genèse 12, 5-7 : « Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu'ils possédaient et les serviteurs qu'ils avaient acquis à Charan. Ils partirent pour aller dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent au pays de Canaan. Abram parcourut le pays jusqu'au lieu nommé Sichem, jusqu'aux chênes de Moré. Les Cananéens étaient alors dans le pays. L'Eternel apparut à Abram, et dit : Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l'Eternel, qui lui était apparu ».
RAPPEL : l’âme chrétienne autant que l’âme païenne n’étant pas parfaite, loin de se fortifier par la Réalisation du Soi, devait plutôt le CRAINDRE COMME ELLE DEVAIT CRAINDRE LE SOLEIL ET L’ADORER POUR PLUS TARD DÉCOUVRIR LE FEU VULGAIRE ET PRODUIRE AINSI LA MÉTALLURGIE, LES ARMES ET LES GUERRES. EN DORANT LE SOLEIL OU DIEU, C’ÉTAIT COMME S’ARRÊTER IMMÉDIATEMENT À LA « JOUISSANCE DE DIEU », EN OUBLIANT D’AIMER LE SOLEIL OU DIEU POUR LUI-MÊME : FAIRE UN AVEC LUI, C’EST-À-DIRE VIBRER DANS LA FOI NUE. Se rappeler des paroles de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus : « Je veux passer mon ciel à faire le bien sur la terre ».
CHRISTIANISME DEVRAIT VOULOIR DIRE : VIVRE DANS L’INSTANT, vivre dans le Wou-wei ou Wuwéi : le "non-agir", ou plus vulgairement : le "lâcher-prise". Tout ce qui se fait spontanément est supérieur à ce qui se fait volontairement. Faire le vide pour faire le plein ! Le Wuwéi est l'état de celui qui a atteint l'Union mystique (comparable au Nirvâna bouddhiste : DANS LE NIRVANA, LA VACUITÉ, ON EST COMME À L’ENTRETIEN 264 DU MAHARSHI : NI ÊTRE NI NON-ÊTRE, ET EN CONSÉQUENCE AUCUN DIEU. Pour proférer le mot de « Dieu » (ou celui de monde ou de création, de big bang) il faut un être, une personne, comme pour le temps, il faut une personne pour le voir et ainsi en prendre conscience et le fabriquer. Or dans le Nirvana il n’y a personne pour produire ou conditionner, ou pour produire du consensus avec un Dehors ou avec un autre de même nature. Dans le nirvana il n’existe pas la dualité d’un sujet face à un objet. Spontané peut être un autre nom pour nirvana. Les Anciens Chinois l’avaient bien compris, à l’école du Dhyana [Chan, méditation, contemplation] ils disaient : « Dès que l’encre est sèche [langage écrit, établissement de lois ou d’organisation, d’administration], nos formules sont fausses »).
LA VACUITÉ, l’état naturel ou le C’EST, le ÇA-SEULEMENT, le SANS POURQUOI des choses dont aucune n’a d’essence et dont aucune n’EST, ou n’existe en tant en soi et par soi (aucune possessivité égotique). Le mot Vacuité n’a pas du tout le sens de nihilisme, de « néant » ou de « vide moral ou intellectuel » et moins encore d’« absence de valeur » ou de « néant » que lui donnent les opinions occidentales et leurs dictionnaires actuels. Dire : « c’est du nihilisme » est la même opinion inquisitoriale pour défendre le dogme de la croyance au monde comme de dire : « c’est du complotisme ! »…..
La Genèse 12, 5-7 est une FAUSSETÉ, UNE A-DORATION (du Soleil-Dieu), le mythe de la
« Terre promise » est le principe du MESSIANISME : LA CAROTTE ATTACHÉE À DISTANCE DE LA TÊTE DE L’ÂNE POUR LE FAIRE AVANCER, CE QUE JACQUES LACAN COM-PREND QUE LA DUALITÉ ICI-AILLEURS, ou la racine du mal : le Dedans-Dehors ; la dualité re-connaître/être reconnu, qui est la BASE DE LA FORMATION DU SOCIAL : un individu face à un autre individu ou ÉMISSION/RÉCEPTION. Pascal pensait que la dualité reconnaître-connu ne pouvait se contenter de ce monde connu [pas les sens et à l’état de veille] et devait nécessairement
”passer outre”.
« COMME SI » prétendre à la re-connaissance de son Image
”pure et simple” n’y suffit pas ?? Ainsi selon Jacques Lacan, le langage n’a de valeur, ou n’est
”vivifié” ou n’a de sens que s’il est vivifié par un DEHORS : « Les propos de ce monde ne deviennent audibles que sous la garantie de propos venus du Dehors, d’ailleurs ». D’où la distinction de Lacan entre l’imaginaire, le rêve et donc Seul Réel, et le symbolique qui signale une instance différente et seule capable, par là même, d’éclairer le Réel ou de
”soulever le voile”, MAIS À L’IDENTIQUE D’UN
FLIP-FLOP en électromécanique (avec un relais actionné par un électro-aimant) : un coup je dévoile, un coup je voile, selon la musique EN RYTHME THÈMES ET VARIATIONS. (Pour la visualisation du relais électromagnétique en flip-flop voir ce
schéma assez clair)
Description de L’ACTUEL MONOTHÉISME UNILATÉRAL RÉPUBLICAIN par Tchouang-tseu.
« Ainsi l’homme à l’ouïe fine n’entend pas l’autre (le social, le réseau, les infos) mais lui-même ; l’homme clairvoyant ne voit pas l’autre mais lui-même (pas de république-démocratie étatique). Celui qui ne voit pas lui-même mais voit l’autre, qui ne comprend pas lui-même mais comprend l’autre, icelui possède les qualités de l’autre et perd les siennes propres. Ainsi il réalise l’idéal d’un autre et abandonne donc le sien propre [Tchouang-tseu propose ici la Réalisation du Soi, mais non un « contrat social » en forme de monothéisme républicain QUI CONVIENNE À N’IMPORTE QUI : LES CONSOMMATEURS-OBJETS]. Pour avoir réalisé les idéaux des autres mais non les leurs propres, le sage Po-Yi et le brigand Tche se sont également fourvoyés.
Loin de pouvoir mériter le TAO et la Vertu, je n’ose pas cependant pratiquer les actes de bonté et de justice qui me distinguent ni pécher dans les agissements démesurés et monstrueux qui me dégradent [les ”valeurs” de la république du NOUVEL ORDRE MONDIAL ou NOUVEAU MONOTHÉISME RÉPUBLICAIN) ».
(Tchouang-tseu, fin du chapitre 8,
Pieds palmés).
Les
”valeurs” de la république du NOUVEL ORDRE MONDIAL ou NOUVEAU MONOTHÉISME RÉPUBLICAIN QUI ME DÉGRADENT :
La Vision de la ”Forme de Dieu” ou du ”CHRIST” le Soi, telle qu’elle peut être configurée par le RÉVE-IMAGINATION créatrice du Mystique et du RETOURNEMENT DE LA LUMIÈRE OU ÉTERNEL RETOUR, NE PEUT PLUS ÊTRE IMPOSÉ PAR UNE CROYANCE COLLECTIVE TELLE LE « VIVRE ENSEMBLE » DU RÉPUBLICANISME MONDIALISÉ, CAR LA VISION CHRISTIQUE ou du Soi EST CELLE QUI CORRESPOND À LA VRAIE NATURE DE L’ÊTRE.
C’est pour cela que le Pour-Voir du monothéisme républicain interdit et fait
« soigner » tous les déviants et interdit les drogues naturelles permettant une modification de la conscience routinière PERMETTANT DE RE-TROUVER LE GRAND TEMPS, L’ÂGE D’OR ou Soi, qui existe toujours Ici et Maintenant : les expériences de drogues tels le LSD, la mescaline, l’ayahuasca, etc., de ce langage du Règne Végétal, nous montrent à l’évidence l’existence du Soi, de l’ÂGE D’OR OU GRAND TEMPS, L’ÂGE DE LA PIERRE, de même que les expériences pathologiques de schizophrénie, bouffées délirantes ou de syndromes confuso-oniriques.
La Réalisation ou RE-trouver le Grand Temps PEUT DÉFINIR LA VRAIE ÉTERNITÉ (sans l’éternalisme à la technologie transhumaniste) comme l’UNITÉ, LA VRAIE INDIVIDUALITÉ OU LE VRAI INDIVIDU : UNIQUE ET INFINI (Inné-Igné). LA VISION OU RÉALISATION
N’EST PAS UNE SIMPLE CROYANCE COMME LE PRATIQUE TOUTE CE MONDE DE LAÏCITÉ D’ÉCONOMIE MATÉRIALISTE QUI CORRESPOND À LA « FORME DE DIEU » CRÉÉ DANS LES CROYANCES SELON LES NORMES DE L’INCONSCIENT COLLECTIF ADOUBÉ PAR L’ÉGRÉGORE MULTI-MILLÉNAIRES (nécessairement celui des Hébreux-Juifs et leur concept de ”peuple élu”).
Si le ‘moi’ désire la ”reconnaissance” de l’autre, du Dehors, alors il n’est pas libre !
De plus, s’il CROIT qu’en perdant sa Réalité propre, son Unicité primordiale, il sera bouffé par le sociale, il n’est pas libre ! La simple peur de perde quelque chose est de l’ignorance.
INVENTER LA VALEUR = DUALITÉ SUJET-OBJET ou DÉDANS-DEHORS.
« Réfléchissez à ce qui doit être perdu. Y a-t-il quelque chose à perdre ? Ce qui importe vraiment, c’est seulement ce qui est naturel. Car c’est éternel et ne peut faire l’objet d’une expérience. Ce qui est né doit mourir. Ce qui est acquis doit être perdu. Êtes-vous né ? Vous existez depuis toujours. Le Soi ne peut jamais être perdu ». (Ramana Maharshi, entretien 20 du 30-1-1935).
- Q. : Mais n’y a-t-il pas d’individualité ? J’ai peur de perdre mon individualité. Dans la conscience, n’y a t-il pas la conscience d’être humain ?
- M. : Pourquoi avoir peur de perdre son individualité ? Quel est votre état dans le sommeil sans rêve ? Êtes-vous conscient à ce moment-là de votre individualité ?
- Q. : Peut-être bien.
- M. : Mais quelle est votre expérience ? Si l’individualité y était, serait-ce un sommeil profond ?
- Q. : Tout dépend de l’interprétation. Qu’en pense le Maharshi ?
- M. : Le Maharshi ne peut pas parler de votre expérience. Il ne vous force pas à avaler quoi que ce soit.
- Q. : Je sais. C’est pourquoi je L’aime autant, ainsi que Son enseignement.
- M. : Ne préparez-vous pas votre lit pour y dormir et n’attendez-vous pas le moment de perdre votre individualité dans le sommeil profond ? Pourquoi en avoir peur ?
- Q. : Qu’est-ce que le nirvâna du Bouddha ?
- M. : La perte de l’individualité.
- Q. : Je redoute cette perte. Ne peut-il y avoir de conscience humaine en nirvana ?
- M. : Y a-t-il deux soi en ce cas ? Considérez votre expérience du sommeil et dites ce que vous en pensez.
- Q. : Je pense qu’il serait possible de conserver la conscience individuelle en nirvâna. La perte de l’individualité me fait peur.
(Entretien 176 du 3-3-1936).
NOIR de l’Être ou NUIT OBSCURE de l’Être.
L’Être est la Vacuité et la Vacuité est l’Être.
Ainsi tout disparaît dans ce qui n’est même pas le MILIEU, le FLÉAU, qui pour cela porte si bien son Nom.
Alors ce qui ne relève pas de l’Être ne tombe pas dans le vacuitisme, et ce qui ne relève pas du non-Être ne tombe pas non plus dans la croyance inverse : l’essentialisme (actuel, telle la numérisation du monde par l’informatique des industries du capitalisme).
Voilà le sens du FLÉAU : l’insaisissable, puisque les deux visions s’abolissent !
FLÉAU ou CALAME : LE RYTHME DU CALAME
(1), TOUT EST RÊVÉ
AVANT D’ÊTRE VU, CAR LE MYSTÈRE DEMEURE SOLIDE DANS :
« FAUT-IL LE VOIR POUR LE CROIRE OU LE CROIRE POUR LE VOIR ?? »
Le FLÉAU ACTUEL DE LA VIE = LE COMMERCE-SOCIAL.
Non, non, il n’y a pas de hasard, la balance à deux fléaux dite
« Balance de Roberval » serait une invention de
Gilles Personne, mathématicien et physicien français, connu sous le nom de Roberval, car il était originaire de Roberval dans l'Oise, et faisant la partie des
”Lumières”…..
NUIT OBSCURE de l’Être : La GRAINE est présente sans commence ni fin puisque il n’est rien qui ne coïncide avec le Seul Réel (rejoint l’entretien 176 ci-dessus où il est question de la peur de perdre son individualité en réalisant le Soi.
FLÉAU VOILE, FLÉAU DÉVOILE ; COMME SHIVA VOILE (détruit), SHIVA CONSTRUIT (dévoile).
Les mots pour le dire, pour exister ??
Note.
1. Roseau : comparable à l’Axe du monde et au roseau Axial issu des Eaux Primordiales, notamment au Japon. Les années du calendrier aztèque sont placées sous quatre signes, dont celui du roseau. Le roseau vert est associé à l’Est, pays du Renouveau. Il constituait pour les Anciens Mexicains un symbole de fertilité et de richesse. (Réf. dic. des Symboles, de Chevalier et Gheerbrant). Comme tout symbole est double, avec l’apparition du langage écrit apparait la CALAMITÉ (organisation, lois, calculs, etc., qui éloignent de la Réalité) ;
« Dès que l’encre est sèche, nos formules sont fausses »…. Et il n’y a pas plus ENCRÉ SÉCHÉE QUE L’ANCIEN TESTAMENT DES TÊTES RAIDES…